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Recette : Gaufres salées façon croque-monsieur

Gaufres salées

Recette de Gaufres salées

    Pour 6 personnes – Préparation : 25 min – Cuisson : 30 min

    Pour la pâte à gaufre :

  1. Casser les œufs et séparer les jaunes des blancs.
  2. Faire fondre le beurre et le laisser refroidir.
  3. Mélanger dans un saladier la farine, les jaunes d’œufs, l’eau, la bière et le beurre fondu jusqu’à l’obtention d’une pâte homogène.
  4. Monter les blancs d’œufs en neige très ferme avec une pincée de sel puis les incorporer délicatement au mélange précédent.


  5. Cuisson des gaufres :

  6. Faire chauffer le gaufrier et l’enduire d’huile sur ses deux faces. Verser une petite louchée de pâte dans la moitié inférieure de chaque moule et bien la répartir dans toutes les alvéoles en inclinant doucement l’appareil.
  7. Fermez le gaufrier et le retournez aussitôt pour que la pâte encore liquide couvre également l’autre face. Laisser cuire 2 minutes environ de chaque côté, puis démouler délicatement.


  8. Assemblage des gaufres :

  9. Disposer le fromage à fondre sur une gaufre, ajouter le jambon blanc et déposer à nouveau une tranche de fromage.
  10. Assembler avec une deuxième gaufre et passer chaque gaufre-croque dans l’appareil à croque-monsieur.

Ingrédients

  • 2 œufs
  • 50 g de beurre demi-sel
  • 250 g de farine
  • 25 cl d’eau
  • 25 cl de bière
  • 1 pincée de sel
  • Huile de colza
  • 8 tranches de fromage à fondre
  • 4 tranches de jambon de Paris

Équipement

  • Appareil à gaufre
  • Appareil à croque-monsieur
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Pot au feu en cocotte

pot-au-feu-cocotte

Comment faire un pot au feu en cocotte ?

Découvrez cette recette du pot-au-feu et partagez un repas en toute convivialité. Les petits comme les grands adorent tous la popote en cocotte !

Recette de Grand-mère

  1. Épluchez les navets, les carottes, les pommes de terre et les oignons.
  2. Dans un faitout, versez 4 litres d’eau et portez-la à ébullition, plongez-y les morceaux de viande de votre choix, le bouquet garni, salez et poivrez puis laissez cuire à feu très doux pendant au moins 3 heures.
  3. Au bout de 2 heures, ajoutez les navets, les carottes, les pommes de terre et les oignons et achevez la cuisson du pot au feu.
  4. Récupérez quelques louches d’eau de cuisson de la viande pour faire cuire les os à moelle séparément pendant une quinzaine de minutes.
  5. Retirez le bouillon puis présentez les légumes la viande et les os à moelle dans une cocotte.

Ingrédients

  • 1,5 kg de bœuf (gîte ou paleron)
  • 2 os à moelle
  • 4 navets ronds
  • 4 jeunes carottes
  • 4 pommes de terre type Bintje
  • 2 oignons
  • 1 bouquet garni (thym, laurier)
  • Sel
  • Poivre

Équipement

  • Un faitout
  • Une louche
  • Une cocotte

Les conseils de nos grands-mères

  • Vous pouvez déguster le pot-au-feu avec un vin rouge type Brouilly.
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La croix et la bannière

Expression : la croix et la bannière

Quelle est l’origine de l’expression « la croix et la bannière » ?

On peut dire d’une tâche ardue qu’elle est « la croix et la bannière ». Cette expression sert à désigner une difficulté à accomplir un acte. Son origine est italienne et date du moyen-âge. Elle est une référence directe aux nombreuses difficultés rencontrées lors de l’organisation de défilés religieux.

Ceux en charge de la préparation de ce type d’évènements devaient respecter les innombrables règles qui en dictaient le déroulement ; et en particulier l’ordre des participants lors des processions.

La croix, toujours placée en tête de cortège, étaient suivies par les porteurs de bannières, dont le rôle était de signifier la présence ou la représentation d’institutions ou de personnes, telles les paroisses, congrégations ou notables. De rigoureuses règles qui étaient largement dominées par le statut accordé à chaque participant.

La complexité de l’organisation de telles processions en raison des exigences protocolaires étaient de surcroit accentuée par les aspirations et prétentions individuelles.

L’usage de l’expression devenu commun s’est par la suite propagé au langage courant. Mais il faut attendre le 19ème siècle pour en noter une utilisation écrite.

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Merde pour dire bonne chance !

Merde expression

Pourquoi souhaite-t-on bonne chance en disant “Merde” ?

L’interjection « merde » est d’abord un juron. Connue comme « le mot de Cambronne », elle fait référence à un passage très précis du roman de Victor Hugo, Les Misérables. L’auteur y relate un évènement survenu lors de la bataille de Waterloo. Le général Pierre Cambronne aurait ainsi eu recours au mot « merde » lorsque le général britannique Charles Colville lui intima l’ordre de rendre les armes.
Quant à sa signification relative à la chance, il n’y a aucune certitude quant à son origine. Cependant il est communément admis qu’elle vit le jour dans le monde du théâtre à la fin du 19ème siècle. En effet utiliser les termes « bonne chance » était alors censé porter malheur. Il fallut trouver une astuce et on eut recours à une expression de substitution.

A cette époque on pouvait juger du succès d’une pièce par le nombre de fiacres et donc d’attelages de chevaux attendant les spectateurs à la sortie du lieu de spectacle. Aussi le nombre de crottins était proportionnel au succès d’une pièce. Souhaiter de la merde signifiait par conséquent souhaiter plein succès à une pièce.

A noter que l’acteur à qui un « merde » est adressé ne doit pas, selon la tradition, exprimer de remerciements en retour.

Du monde du théâtre l’usage de l’expression s’est ensuite progressivement répandu dans la société.

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Que dalle

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Pourquoi dit-on « que dalle » pour signifier « rien » ?

Il existe deux explications sur l’origine de l’expression « que dalle » pour désigner l’absence de quelque chose.

Elle serait d’abord une référence à une ancienne pièce de monnaie en argent du Saint-Empire romain germanique, le « thaler » ou « daalder » dans la langue flamande.

Apparue au 15ème siècle cette monnaie issue de la puissance de l’empire germanique circula en Europe pendant 400 ans. A l’image du dollar elle était la monnaie des échanges commerciaux internationaux.

Mais au 19ème siècle elle perdit toute sa valeur en grande partie en raison de la naissance du mark allemand. On se mit alors à dire que l’on avait « que dalle » pour signifier une monnaie sans valeur, c’est-à-dire « rien du tout ».

Selon la deuxième explication, « dalle » viendrait du mot « dail » issu d’une langue tsigane, le romani, et qui a pour sens « rien du tout ». Ou encore de l’occitan qui veut dire « que de l’aile à manger », c’est-à-dire presque rien.

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Mesures draconiennes

Expressions mesures draconiennes

Pourquoi parle-t-on de « mesures draconiennes »

Des mesures « draconiennes » sont des mesures sévères, strictes et rigoureuses. Par exemple un maire peut prendre des mesures draconiennes pour assurer la sécurité dans sa ville. 



L’expression trouve son explication dans des lois prises dans la Grèce antique par le législateur athénien Dracon, resté célèbre pour sa dureté au VIIe siècle avant JC. 





La population d’Athènes est alors scindée en deux. D’un côté les Eupatrides, dits « biens nés », et de l’autre les cultivateurs et les artisans. Dracon appartient lui-même aux Eupatrides. En 621à la suite de tensions entre ces deux groupes, il fait adopter des lois applicables à tous, qui protègent les pauvres contre les Eupatrides. Pour que tout le monde puisse en prendre connaissance elles sont affichées sur des panneaux de bois. Mais pour les faire accepter aux Eupatrides Dacron doit assurer cette partie de la population de la sévérité de ces lois pour ceux qui ne les respecteraient pas. 





Ce corps législatif prévoyait ainsi la peine de mort pour le moindre vol, et ce quelle que soit la classe sociale à laquelle le coupable appartenait. Seuls quelques crimes échappaient à la peine capitale. 





Au siècle suivant Solon, figure majeure de la démocratie athénienne, mit fin à l’application de ces textes. 





Mais les « mesures draconiennes » de Dracon ont tellement marqué les esprits que l’expression a perduré jusqu’à nos jours.



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Être à la bourre

être à la bourre

Pourquoi dit-on « être à la bourre» ?

Cette expression trouve son origine dans un jeu de cartes très populaire par le passé, « la borra ». Surtout connu dans le sud de la France, il pouvait se jouer à deux, trois ou quatre. Pour faire une partie il fallait d’abord que tous les joueurs misent une somme d’argent. Le total était ensuite divisé entre les joueurs en fonction du nombre de plis levé. Pour faire un pli il fallait tout simplement avoir la carte la plus forte. Au fil de la partie, ceux qui ne remportaient pas de pli devaient abonder la caisse en payant le double du montant déjà en jeu.

Dans la borra, celui qui ne levait jamais de pli était surnommé le « bourru ». Plus la partie avançait plus le bourru accumulait le retard sur les autres. D’où l’expression « être à la bourre» pour les retardataires.

Selon une autre théorie moins répandue, l’expression aurait pour origine un petit dispositif de calage nommé « bourre » utilisé dans le maniement des fusils et dont la mise en place après chaque tir ralentissait les soldats.

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Attendre 107 ans

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Pourquoi dit-on « attendre 107 ans » ?

Cette expression date du Moyen-âge à Paris. Elle fait référence au nombre d’années nécessaires à la construction de la cathédrale Notre-Dame.

Même si les historiens ne sont pas tous d’accord sur les dates exactes il est généralement acquis que les travaux pharaoniques pour l’édification du monument commencèrent en 1163 pour s’achever plus d’un siècle plus tard, 107 ans pour être précis, en 1270. Non seulement des ouvriers passèrent toute leur vie sur le chantier mais plusieurs générations s’y succédèrent.

Les Parisiens durent donc faire œuvre de patience face cette entreprise interminable. Ainsi serait née l’expression désormais entrée dans le langage courant dès lors qu’un individu s’agace d’une longue attente.

A noter que dans l’ensemble des pays de l’Europe de l’Ouest, les XIe et XIIe siècles voient une croissance considérable des populations urbaines. Celle de Paris passe de 25 000 habitants en 1180 à 50 000 vers 1220, ce qui en fait une des plus grandes villes d’Europe. Dès lors les églises existantes deviennent trop petites pour accueillir tous les fidèles. Et l’on voit naitre un peu partout en France de nouveaux chantiers de construction d’églises.

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Les montagnes russes

Les montagnes russes

Pourquoi dit-on les « montagnes russes » ?



Aussi appelée « Grand huit » ou « Roller coaster » aux Etats Unis , l’attraction des montagnes russes est composée de chariots qui se déplacent à grande vitesse sur des rails sinueux. On en trouve les premières traces au 16ème siècle en Russie dans la région de Saint-Pétersbourg. Voilà pourquoi cette attraction porte le nom de « montagnes russes ».



Si aujourd’hui elles sont constituées de métal, à l’origine elles étaient en bois. Pour rendre les pentes glissantes les russes attendaient tout simplement que la glace les recouvre. On pouvait alors prendre place dans des luges en osier pour se laisser glisser.



Puis face au succès rencontré par cet amusement, l’attraction dépassa les seules frontières russes à la fin du 18ème siècle. On vit apparaitre dans d’autres pays une attraction reprenant un principe identique mais modernisé. Les luges et traineaux furent alors remplacés par des voitures solidaires de rails.



Au début des années 1900 Paris en accueillent et on les qualifie alors de « montagnes russes ». En 1812, la société « Les Montagnes russes » exploite celles du quartier Belleville où pour la première fois il fut possible d’effectuer un véritable looping.



A noter qu’en Russie, paradoxalement, elles portent le nom de « montagnes américaines » !

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Faire un bide

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Pourquoi dit-on « faire un bide » ?

Cette expression utilisée en cas d’échec trouve son origine dans le monde du théâtre, au XIXe siècle.

Dès le 14ème siècle le mot « bedon » signifiait « gros ventre » en langage populaire. Et l’expression « faire un bedon » ou « faire un bidon » était utilisée pour désigner l’acte de fuir. Elle fut alors progressivement employée dans le monde du spectacle quand un acteur trébuchait en scène et atterrissait sur le ventre. Les spectateurs se moquaient alors de lui en ayant recours à cette expression.

Parallèlement ils se mirent à l’utiliser pour décrire l’échec d’un comédien dans sa tentative de produire un effet. Ainsi s’il n’y parvenait pas, il quittait la scène « en rampant » au sens figuré, c’est-à-dire précisément sur le « bide ».

Enfin, on peut rapprocher cette expression de celle connexe « faire un four » née au 17ème siècle du rapprochement entre l’obscurité du four et celle de la salle de théâtre laissée sans lumière en raison de l’absence de spectateurs.