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Job de rêve : testeur de chocolat !

Testeur de chocolat

Depuis quelques années, les offres d’emploi insolites ont fleuri un peu partout dans le monde. Derrière ces opérations de communication bien pensées, un véritable job est à la clé. La dernière en date ? Celle du groupe Mondelez International (chocolat Poulain, Milka, Toblerone) qui cherche un testeur de chocolats !

C’est sur le compte LinkedIn de la marque que l’annonce a été postée. Le travail consiste à goûter du chocolat et des boissons chocolatées. Tel un sommelier du chocolat, la personne devra émettre un avis sur la qualité des mets dégustés, en utilisant un vocabulaire précis et adapté pour définir précisément la saveur des produits. L’heureux élu permettra ainsi au groupe agroalimentaire de lancer ses dernières innovations.

Un emploi en or pour tous les gourmands et amoureux du chocolat ! Cependant, il faudra avoir le foie bien accroché car ce travail à temps partiel, de sept heure hebdomadaires, nécessite de goûter à toutes sortes de produits chocolatés. Deux qualifications sont donc indispensables : la gourmandise et la passion des friandises.

Pour le moment, aucun salaire n’a été indiqué pour ce job de rêve, mais Mondelez International a tout de même précisé que l’heureux élu bénéficierait de jours de congé !

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Solitude : elle touche cinq millions de Français

Solitude

Selon une récente enquête du Crédoc pour la Fondation de France, un Français sur dix est seul. En 2016, cinq millions de personnes de plus de 15 ans ne passent que très rarement du temps avec famille, amis, voisins ou connaissances.

Ces chiffres ne prennent pas en compte les relations au sein des ménages. Cette étude est en revanche comparable à une précédente enquête sur les solitudes, menée en 2014 par la Fondation de France, et révèle une hausse de 1 million de personnes par rapport à 2010.

Ces personnes n’ont que de rares contacts avec les cinq réseaux de sociabilité (familial, professionnel, amical, affinitaire ou de voisinage).

• 22 % des Français ont des liens réguliers dans un seul réseau social. Fragilisés, ils se trouvent dans une situation d’exclusion potentielle sans en avoir toujours conscience. Parmi ceux-ci, le voisinage est leur unique mode de socialisation (35 %), loin devant les amis (26 %) et la famille (22 %).
• 26 % des Français se sentent exclus, abandonnés ou inutiles (20 % de temps en temps et 6 % souvent).

Les facteurs aggravant l’isolement sont la pauvreté (34 % des personnes isolées ont des revenus inférieurs à 1 200 euros par mois contre 25 % des personnes non isolées), le chômage et l’âge. On compte :

• 7 % de personnes isolées chez les 15-25 ans.
• 11 % chez les 25-39 ans.
• 12 % au-delà et jusqu’à 69 ans.

L’isolement est un cercle vicieux, puisque les personnes isolées tendent à se replier sur elles-mêmes :

• 17 % ne votent pas.
• 65 % pensent qu’on n’est jamais assez méfiant vis-à-vis des autres.
• 27 % ne se sentent pas en sécurité dans leur vie quotidienne.

Cette enquête a été menée en ligne par le Crédoc entre décembre 2015 et janvier 2016, auprès d’un échantillon représentatif de 3 050 personnes âgées de 15 ans et plus (méthode des quotas).

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Sondage : les Français passent 15 à 30 minutes dans la salle de bain

Salle de bain

Selon une récente étude de l’Ameublement français et de l’institut Toluna, plus de la moitié des Français passe entre 15 et 30 minutes dans la salle de bain pour se préparer. Plus on prend de l’âge et moins on y reste.

➢ 3 femmes sur 10 passent moitié plus de temps en moyenne (plus de 30 mn) dans la salle de bain que les hommes (moins de 15 mn).
➢ 40 % des 18-25 ans passent plus de 30 mn à se pomponner, contre 11 % chez les plus de 65 ans.
➢ Cette proportion tend à diminuer avec l’âge, à 36 % pour les 25-34 ans, 22,5 % des 35-49 ans et 16,5 % chez les 50-64 ans.

Bien qu’ils soient nombreux à consacrer un temps important à la salle de bain, seuls 58,5 % des sondés disent s’y sentir détendus. Le passage dans cette pièce de prédilection peut même être source d’agacement pour une femme sur deux. Plusieurs raisons à cela.

• 8,5 % des Français sont énervés à l’idée de devoir partager leur espace (10,5 % pour les femmes).
• 14 % des Français sont agacés par les produits qui tombent systématiquement.
• 13 % regrettent le manque de place.

Cette enquête a été réalisée auprès d’un échantillon de plus de 1.000 personnes, représentatif de la population française.

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Beignets à la confiture de fraises

beignets-fraise

Recette de beignets à la fraise (Pour 4 personnes)

  1. Dans un saladier, mélangez la farine, la levure, le sucre et une pincée de sel.
  2. Formez un trou au centre et versez-y les œufs et le lait tiédi.
  3. Mélangez et ajoutez le beurre.
  4. Faites une boule de pâte. Laissez reposer pendant une heure.
  5. Étalez la pâte sur votre plan de travail fariné et découpez des ronds de 5 cm de diamètre.
  6. Déposez une cuillère de confiture sur la moitié des ronds et recouvrez des autres.
  7. Fermez les bords en pressant bien.
  8. Mettez-les dans un torchon et laissez reposer pendant 30 minutes.
  9. Plongez les beignets dans une friture et faites-les dorer de chaque côté.
  10. Égouttez sur du papier absorbant et saupoudrez de sucre glace.
  11. Servez aussitôt.

Ingrédients

  • 1 pot de confiture de fraises
  • 2 œufs
  • 300 g de farine
  • 80 g de beurre ramolli
  • 10 cl de lait
  • 2 sachets de sucre vanillé
  • 1 sachet de levure
  • Sucre glace
  • Sel

Équipement

  • Un saladier
  • Un torchon
  • Du papier absorbant
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Conservez vos bouquets plus longtemps en appliquant ces 10 astuces

Un intérieur sans bouquet ne devrait pas exister. Quelle joie de profiter de belles compositions même si elles sont éphémères, elles peuvent être renouvelées chaque semaine ou tous les dix jours dans toutes les pièces de la maison, de la cuisine au salon. Voici quelques précieuses astuces pour garder de jolis bouquets qui mettront en valeur votre logis.

Baldwin Pendant
Par RejuvenationDécouvrez plus de réalisations d’entrées classiques



1. Enlevez les feuilles du bas sur les tiges, cela évitera leur pourrissement, et les odeurs désagréables qui vont avec.
De plus, votre bouquet aura beaucoup plus d’allure.

Decorating with Vignettes
Par Celia BediliaDécouvrez plus de réalisations de maisons traditionnelles



2. Une eau à température ambiante, fraîche mais surtout pas glacée ! Attention aux différences de températures, les plantes détestent cela. Renouvelez votre eau si les fleurs se ramollissent, surtout si les tiges sont souples comme les iris, les tulipes et les freesias. Ajoutez très peu d’eau, juste quelques centimètres (5 à 8).

Nicole
Réalisation par Justina Blakeney ©Jessica ComingoreTrouvez plus de photos de maisons bohèmes



3. Coupez un centimètre de tige en biais par jour si vous voyez que les bouts des tiges sont creux et noircissent. Utilisez plutôt une lame affûtée pour une coupe précise.

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Par Delphine Le Fur Décoration d’intérieurDécouvrez plus de photos de salles de séjour tendance



4. Choisissez une taille de vase en adéquation avec la taille de vos plantes. Elles seront à l’aise et se garderont mieux si leurs tiges sont espacées et si elles ne sont pas totalement submergées. L’eau doit représenter un quart du contenant, selon la forme du vase, la quantité d’eau peut varier.

Margueritte
Réalisation par Mises en scènes ©L.BreedenTrouvez plus de photos de maisons



5. Nettoyez correctement votre vase, désinfectez-le, changez l’eau régulièrement et complétez-le surtout en été ou l’évaporation est à son apogée.

Madison house
Par A+B KASHA DesignsRecherchez plus de photos de cuisines éclectiques



6. Évitez d’exposer vos bouquets à des sources de chaleur, d’être dans des pièces trop ensoleillées, et de subir les courants d’air. Si votre intérieur est trop chauffé, mettez pour un moment votre bouquet dans une autre pièce moins chaude ou à l’extérieur.

Loft Paris - 70m2
Réalisation par Manuel Sequeira Architecte D.P.L.GRecherchez plus de photos de salles de séjour éclectiques



7. Ajoutez une pincée de sucre ou de bicarbonate de soude dans l’eau. Il existe tellement d’autres remèdes de grands-mères qu’il est impossible de tous les citer.

Lifestyle Hampton
Réalisation par Dominique Dorseuil Design ©Luc QuagliaTrouvez plus de photos d’entrées marines



8. Redonnez un peu de peps à votre bouquet de roses.
Les roses commencent à flétrir, il faut donc recouper les tiges en biseau, les coucher complètement dans un récipient et les laisser dans l’eau environ deux heures. Après ce bain revigorant elles seront prêtes à décorer votre intérieur pour encore quelques jours.

Général Margueritte
Par Mises en scènes ©Recherchez plus de photos de jardins



9. Le bouquet sec est intemporel. Il va sécher naturellement sans eau et vivre plus longtemps qu’un bouquet frais. Il ne demande pas d’entretien particulier, sinon un nettoyage fréquent pour enlever la poussière. Bon compromis si nous n’avons pas beaucoup de temps et que la composition florale plaît toujours.

Western Springs Living Room
Par Debbie Basnett, Vintage Scout Interiors ©Tricialee PhotographyDécouvrez plus de réalisations de salons bohèmes



10. Selon la saison et l’espèce de vos plantes, la conservation va être plus ou moins longue,
renseignez-vous auprès de votre fleuriste. Sur la photo, un ravissant bouquet coloré qui mélange hortensia, Hydrangea macrophylla et l’Echinacea Purpurea aux fleurs roses tiendra une bonne semaine. Les fleurs champêtres, comme le coquelicot, à la fleur très fragile, ne se conservent pas du tout. Il flétrira juste après l’avoir cueilli. Privilégiez les graminées, des tournesols ou des vivaces.

Houzz

Vanessa Cottin pour Houzz

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Des résidus de substances toxiques décelés dans les couches-culottes

Bébé qui dort

Selon le magazine 60 Millions de consommateurs, des substances « à la toxicité suspectée ou avérée » ont été décelées, en faible quantité, dans la plupart des couches-culottes. La revue exige une « tolérance zéro » pour ces composés dans les produits pour bébés.

Douze références de couches ont été testées, notamment certaines dites « écologiques ». Dix étaient dangereuses et contenaient au moins une substance indésirable.

Ont été détectés : des composés organiques volatils (COV) irritants et neurotoxiques, tels que le toluène et le styrène.

Selon l’auteure de l’enquête, Victoire N’Sondé, « Il n’y a pas aujourd’hui d’évaluation du risque pour le cas de couches appliquées directement sur la peau, toute la journée ».

Certains modèles contenaient des substances nocives supplémentaires, comme :

• Des traces d’herbicide glyphosate, probable irritant et cancérigène, d’hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) dans les couches Carrefour « Eco Planet »,
• Des pesticides classés cancérigènes possibles, des dioxines et des furanes, soupçonnés de perturber le système hormonal dans les couches « Baby Dry » de Pampers (Procter & Gamble).

Contactée par l’AFP, l’enseigne Carrefour a souhaité souligner que l’ensemble de ses couches « respect(ait) scrupuleusement la réglementation en vigueur ».

Parmi les douze modèles testés, deux ne comportaient aucune substance recherchée :

• E.Leclerc,
• Love & Green.

Toujours selon le magazine, ces substances sont présentes « à l’état de résidus », et « en dessous des seuils fixés par la réglementation ». Mais, les nourrissons étant « particulièrement sensibles aux substances toxiques (…), le principe de précaution doit prévaloir » et « tout résidu soupçonné de risques toxiques doit être écarté des couches pour bébé ».

D’autant plus que les bébés sont déjà exposés à ces substances par le biais de leur alimentation ou de leurs jouets.

Comme le souligne la revue, « Les bons résultats de deux marques de notre échantillonnage montrent que cet objectif est atteignable ». Son seul regret est que la réglementation n’oblige pas à afficher la composition des couches, en comparaison avec les cosmétiques et autres produits de toilette.

Pour rappel, les couches sont essentiellement composées de cellulose, une fibre issue du bois, d’un film et d’un gel absorbant en matière plastique.

C’est lors de la fabrication que les solvants et les substances chimiques apparaîtraient, comme des produits servant à blanchir la cellulose, ou des pesticides utilisés pour cultiver les céréales, dont est issu l’amidon présent dans plusieurs modèles.

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Vieillissement : un test sanguin pour prédire notre longévité

Prédire la longevité

D’après l’étude « Long Life Family », il existe 26 types de marqueurs qui peuvent prédire la manière dont nous allons vieillir. Ce sont des chercheurs de l’université de Boston aux Etats-Unis qui ont mené ces recherches publiées dans Aging Cell. Selon eux, ces capteurs sont capables à eux seuls de signaler les pathologies futures ou l’absence de maladies, mais aussi l’évolution des capacités physiques, ou encore, le risque de mortalité.

Ce sont 5 000 personnes, âgées de 30 à 110 ans qui ont été suivies lors de cette enquête.

Les scientifiques ont simplement réalisé une prise de sang pour constater qu’un grand nombre de participants, environ la moitié, avait « une signature » moyenne de 19 biomarqueurs. Pour certains, ces marqueurs ont dévié de la norme. Cela a été associé à des risques plus importants de maladies, de modifications des capacités physiques ou de mortalité, et ce, huit ans plus tard.

Ces différents modèles – 26 au total – concernent notamment la démence, l’absence de maladie en prenant de l’âge ou encore l’absence d’invalidité en cas de maladie cardiovasculaire.

« Ces signatures montrent comment les gens vieillissent et pourront prédire la bonne santé comme les changements des fonctions physiques et cognitives, la survie et des maladies liées à l’âge comme les infarctus ou crise cardiaque, le diabète de type 2 et le cancer », précisent les auteurs de l’enquête.

A l’avenir, ces tests sanguins pourraient renseigner les médecins sur l’efficacité de tel ou tel médicament, mais aussi sur les interventions chirurgicales visant à empêcher ou à retarder les pathologies dues à l’âge.

En se basant sur ces travaux, les chercheurs ambitionnent d’élaborer une « définition moléculaire » du vieillissement qui pourrait démultiplier les informations fournies par les biomarqueurs. L’objectif ? Produire des signatures associées à la mortalité et au risque de morbidité.

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Consommer moins de sel pourrait sauver des millions de vies

Consommation de sel

Selon une étude dévoilée mercredi 11 janvier 2017, le fait de consommer moins de sel dans notre alimentation pourrait sauver des millions de vies. En outre, une réduction de l’ordre de 10 % serait suffisante.

Cette enquête publiée dans la revue médicale The British Medical Journal (BMJ) prouve, selon des chercheurs, que des campagnes gouvernementales pourraient jouer un rôle majeur dans la consommation de sel de la population. En effet, ils ont calculé qu’elles pourraient enrayer l’importante mortalité liée à l’absorption excessive de sel pour la petite somme de 0,10 dollar par personne.

Selon les chiffres donnés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ce sont quelques 1,65 million de décès qui sont dus à des maladies cardiaques engendrées par une surconsommation de sel. Pour rappel, le sel augmente le risque de maladies cardiovasculaires mais aussi le risque d’hypertension.

A l’heure actuelle, peu de pays dans le monde ont évalué le coût d’une stratégie publique afin de réduire la consommation de sel. Des chercheurs dirigés par Dariush Mozaffarian ont fait cette addition pour 183 pays, en coordination avec des industriels.

Ils sont arrivés à la conclusion qu’en réduisant le sel sur dix ans, 5,8 millions d’années en bonne santé perdues auraient pu être évitées chaque année, pour un coût de 1,13 dollar par personne.

Le coût des années gagnées équivaut à peu près à ce qui est actuellement dépensé pour les médicaments destinés à prévenir les maladies cardiovasculaires, précisent les chercheurs.

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Japon : un code-barres collé à l’ongle des personnes âgées perdues pour retrouver identité et domicile

Code barre à l'ongle pour une personne atteinte de la maladie d'Alzheimer

Le Japon ne cessera jamais de nous surprendre. Une ville du pays a mis au point un moyen de retrouver facilement le domicile et l’identité de personnes âgées atteintes de démence et perdues : un code-barres collé à un ongle de la main ou d’un doigt de pied.

Le service d’assistance sociale de la ville a annoncé la mise en place de petits autocollants comportant chacun un numéro d’identité différent, grâce auxquels les familles pourront retrouver leurs proches égarés.

Mise au point par une société d’Iruma (au nord de Tokyo), cette étiquette d’un centimètre de côté, fait partie d’un service gratuit lancé pour la première fois au Japon.

« Pouvoir fixer ce code sur un ongle est un grand avantage », déclare un responsable municipal. « Il existe déjà des étiquettes d’identité fixées sur certains vêtements et chaussures mais les gens ne les portent pas toujours ».

Si une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer ou d’une autre affection se trouve désorientée, le code-barres indiquera à la police l’identité du porteur, la mairie dont il dépend et son numéro de téléphone.

En se basant sur différents essais, le responsable du projet estime sa durée de fixation à deux semaines en moyenne même si elle est mouillée.

Le Japon fait face à un net vieillissement de sa population : Les séniors (plus de 65 ans) devraient représenter 40 % de la population vers 2060.

Les accidents de voiture mortels impliquant des conducteurs âgés sont un problème croissant dans un pays où 4,8 millions de personnes de plus de 75 ans ont toujours le permis en poche.

Les services de l’ordre ont pensé à divers moyens de les convaincre de l’abandonner. Le dernier en date, une réduction sur les bols de nouilles dans certains restaurants (15 %, soit 90 yens ou 75 centimes d’euro).

Une initiative lancée par les forces de l’ordre de la préfecture centrale d’Aichi, en association avec une chaîne de restaurants de « ramen », des nouilles japonaises accommodées avec des soupes de différentes façons.

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E171 : L’additif alimentaire responsable de lésions pré-cancéreuses

Additif alimentaire

Dévoilée vendredi 20 janvier 2017 dans la revue britannique Scientific Reports, une étude révèle que l’additif alimentaire E171 provoque des lésions pré-cancéreuses chez le rat. L’enquête a été menée pendant quatre années par l’Inra.

Cet additif, connu également sous le nom scientifique de dioxyde de titane, est utilisé dans l’agro-alimentaire afin de blanchir ou d’opacifier des confiseries, des plats préparés et des dentifrices. Il est composé à 45 % de nanoparticules.

Selon l’un des auteurs de l’étude, Eric Hondeau, biologiste et directeur de recherche en physiologie et toxicologie alimentaire à l’Inra de Toulouse, l’E171 pénètre la paroi de l’intestin du rat et provoque une diminution de l’activité de son système immunitaire.

Il précise même que lors d’une exposition orale dite chronique, sur 100 jours, au produit E171, un terrain micro-inflammatoire se développe sur la partie terminale de l’intestin.

Après 100 jours, « 40 % des rats étudiés présentaient des lésions pré-cancéreuses sur le colon » a ajouté Fabrice Pierre, co-auteur de l’étude, chercheur de l’unité Toxalim au centre de recherche en toxicologie alimentaire.

Par ailleurs, sur un lot de rats présentant tous déjà des lésions pré-cancéreuses, l’ingestion de E171 pendant 100 jours a produit un grossissement des lésions sur 20 % d’entre eux. Pour information, les recherches ont été effectuées sur des lots de 10 à 12 rats.

« Sur la base de ces résultats, nous montrons donc que l’exposition orale au E171 a initié et promu la croissance des lésions pré-cancéreuses chez le rat » a résumé M. Pierre, tout en assortissant ces résultats de bémols importants.

« On ne peut pas conclure sur la base de cette étude quant au caractère cancérigène du E171 » a-t-il indiqué. Elle ne permet pas non plus une extrapolation à l’homme.

« En revanche, les données cumulées sur les phases précoces de la pathologie vont justifier une étude supplémentaire de deux ans sur la carcinogénèse (origine du cancer), avec des lots de 50 rats mâles et 50 rats femelles », comme le prévoient les standards internationaux de la recherche, a-t-il ajouté.

« Au regard des conclusions de cette étude, les ministères chargés de l’Economie, de la Santé et de l’Agriculture ont décidé de saisir conjointement l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) afin de déterminer si l’additif alimentaire E171 présente un éventuel danger pour les consommateurs » précise un communiqué commun des trois ministères.

La fin du dioxyde de titane ?

Fin mars prochain, l’Anses devrait rendre son avis sur le dioxyde de titane. Elle mène en effet depuis un an maintenant, des recherches sur l’impact sanitaire potentiel des nanomatériaux présents dans l’alimentation.

En outre, l’E171 est l’un des cinq nanomatériaux de synthèse qui est le plus fréquemment utilisé dans des produits du quotidien et dans l’alimentation.

Pour rappel, le dioxyde de titane a déjà été classé comme cancérogène possible pour l’homme en cas d’exposition professionnelle par inhalation, suite à une évaluation menée par l’agence du cancer de l’OMS (Circ/Iarc).

Précision : les nanoparticules relèvent de l’extrêmement petit (un milliardième de mètre, soit 50 000 fois plus petites qu’un cheveu) et ont la capacité de franchir des barrières physiologiques (intestins, reins, cerveau).