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Comment se mettre facilement au zéro déchet ?

Zéro déchet

Flore Berlingen, présidente de l’ONG Zéro Waste France, livre ses astuces pour économiser les ressources de la planète et adopter la tendance du zéro déchet.

En moyenne, la poubelle des Français pèse 270 kg, hors produits recyclés, par personne et par an. Pour l’alléger, il existe plusieurs initiatives qui ont fait leurs preuves. En outre, selon un sondage publié par l’Ademe, les Français sont 96 % à estimer que la société produit trop de déchets. Ils sont 70 % à affirmer que leur propre foyer pourrait en produire moins.

A Roubaix dans le Nord de la France, une expérience a été menée auprès de 100 familles volontaires, afin de réduire leurs déchets. 25 % d’entre elles ont réduit leur production de déchets de 80 %. Focus sur ces nouvelles habitudes qui leur ont permis de réussir :

Ayez toujours un sac avec vous

Alors que les emballages représentent 1/3 de la poubelle, pensez à avoir toujours sur vous un sac-cabas pour y glisser vos achats. En plus, depuis l’interdiction des sacs plastiques, le cabas ou le panier solide réutilisable sont parfaitement adaptés pour faire les courses au quotidien.

Optez pour les achats en vrac

Aujourd’hui, il est possible de trouver des magasins qui vendent des produits en vrac, des fruits aux légumes en détail, aux fromages et charcuteries à la coupe, jusqu’aux céréales, légumes secs, vis et clous ! Comme le précise Flore Berlingen : « Leur nombre a été multiplié par 10 en 10 ans et des projets d’ouverture sont en cours ». Malheureusement, ce retour au vrac a ses limites puisqu’il plus difficile de trouver du liquide, comme du lait ou de l’huile. Toujours selon Flore Berlinger, « Il faut rétablir le système des consignes, des initiatives se développent un peu partout ».

Apprenez à composter

D’ici 2025 toutes les communes vont devoir se mettre à la collecte des biodéchets (restes alimentaires et déchets de jardin), selon la loi sur la transition énergétique. « Cette action réduira 1/3 de la poubelle », souligne Flore Berlingen. A Paris, une expérimentation est d’ores-et-déjà prévue dans les IIe et XIIe arrondissements. En attendant cette mesure, l’on peut apprendre via Internet comment réaliser son compost à la maison, ou acheter un composteur et des lombrics en jardinerie.

Boycottez le neuf

Depuis un an, Flore Berlingen n’achète plus rien de neuf, que ce soit en high-tech, en électroménager, en meubles ou en vêtements. Par exemple, le site « Envie » propose de réparer des objets qu’il ne vend pas. « Grâce à ce système, j’ai pu faire des économies et m’équiper avec des machines que je n’aurai pas pu m’offrir », déclare Flore Berlingen. Ces nouvelles plates-formes en ligne lutte contre l’obsolescence programmée des appareils vendus sur le marché actuel. Il est ainsi possible d’y dénicher des produits reconditionnés, notamment dans le domaine du high-tech, et ce à prix réduit.

Donnez au lieu de jeter

Plutôt que de jeter les affaires dont vous ne voulez plus, pourquoi ne pas les donner ? Pour cela, renseignez-vous sur les lieux de dépose comme les églises, les mairies ou les associations caritatives. Sur les réseaux sociaux, des communautés existent telles que « AdopteUnObjet » sur Facebook, où l’on trouve des objets abandonnés dans la rue, qui n’attendent qu’à être accueillis chez vous !

Organisez des ateliers self-made avec votre entourage

Le D.I.Y. (Do It Yourself) a le vent en poupe. Pour surfer sur cette tendance, pensez à fabriquer vous-même vos cosmétiques et vos produits d’entretien. Vous connaîtrez ainsi leur composition exacte, tout en utilisant des produits biologiques ou naturels. « L’idée est de faire des petits ateliers entre amis pour apprendre les bons gestes et échanger les astuces », précise Flore Berlingen.

Ceux qui veulent aller plus loin dans la démarche, notamment au niveau collectif et municipal, pourront trouver des clés dans le guide « Le scénario Zero Waste 2.0 », publié par l’association Zero Waste France.

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Économie de l’eau : 5 gestes pour sauver notre planète

Economiser l'eau pour sauver la planète.

151, c’est le nombre de litres d’eau que l’on consomme chaque jour, sachant que plus de la moitié concerne la salle de bain et les toilettes. Il devient plus qu’urgent d’agir à notre échelle. Dans son ouvrage témoignage « Comment j’ai sauvé la planète », l’ex-journaliste Rue89 Sophie Caillat nous livre toutes ses astuces pour gaspiller le moins d’eau possible.

Troquez le bain contre une douche

« 200 litres d’eau pour la demi-heure de plaisir et de détente, c’est cher payé pour la planète ».
En prenant une douche de 5 minutes plutôt qu’un bain, on économise au moins 100 litres d’eau.

Astuce sévère néanmoins efficace de Sophie Caillat : « S’imposer 30 secondes d’eau tiède froide à la fin, pour se frictionner et avoir envie de sortir. Si je veux vraiment être enveloppée de chaleur, je n’ai qu’à faire comme ces femmes orientales qui n’ont pas la chance d’avoir une salle de bains chez elle : aller au hammam ».

Faites attention aux fuites d’eau

Une chasse d’eau qui fuit = 1000 litres d’eau perdue par jour.

Il est donc important de vérifier l’étanchéité des joints et des robinets. Ainsi, vous pourriez économiser jusqu’à 100 litres d’eau par jour !

Pour voir s’il y a une fuite, relevez le compteur, et fermez l’arrivée d’eau pendant quelques heures. Lorsque vous la rouvrez, si la consommation a bougé c’est qu’il y a une fuite.

Selon le Sedif (syndicat des eaux d’Île-de-France), un goutte à goutte coûte 178 euros par an et près de 900 euros quand il s’agit d’une fuite de chasse d’eau.

Installez une double chasse d’eau dans les toilettes

Vu d’ici cette astuce ne paie pas de mine et pourtant, ce système, qui coûte 50 euros à l’achat, vous laisse économiser environ 2 500 litres d’eau par an et par personne !

Pensez aux compteurs d’eau

Sophie Caillat explique à raison que « si la facture est mutualisée, tout le monde est incité à consommer au maximum, espérant que ses voisins consommeront au minimum. Alors que si chacun paie ce qu’il consomme réellement, on fera tous beaucoup plus attention ».

Il est donc essentiel d’investir dans un compteur d’eau individuel pour prendre conscience de sa consommation réelle.

Investissez dans un lave-linge et un lave-vaisselle de qualité

Selon la journaliste : « faire passer le cycle de lessive de 120 à 40 litres grâce à un lave-linge performant et un programme court est très facile, il faut aussi préférer le lave-vaisselle à la vaisselle à la main ».

→ L’agriculture concentre 70 % de la consommation d’eau mondiale

Les chiffres du Water Foot Printwork sont effrayants :

– 35 litres d’eau sont nécessaires pour produire une tasse de thé (culture, récolte, travail)
– 2400 litres pour un steak haché de 150 g
– 20 000 litres pour un seul t-shirt en coton…

Il est temps de prendre conscience de notre consommation et d’agir à notre échelle.

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Demander sa retraite en ligne est désormais possible

Demander sa retraite en ligne

Tous les futurs retraités du régime général ont désormais la possibilité de constituer leur dossier et d’effectuer leur demande de retraite en ligne, sur le site wwww.lassuranceretraite.fr

Pour faire valoir ses droits à la retraite et déposer son dossier, il suffit de six étapes. Cela peut se faire jusqu’à six mois avant sa date de départ, en joignant les pièces justificatives et les photographies.

Ce nouveau service complète l’offre déjà existante, comme avec le site www.info-retraite.fr, lancé en octobre 2016. Ce portail permet aux salariés, ainsi qu’aux retraités, aux fonctionnaires, aux indépendants et aux chômeurs, de connaître leur date de départ à taux plein, et ce grâce à la création d’un compte personnel retraite.

Le site www.lassuranceretraite.fr est lui ouvert aux salariés du régime général. Selon Renaud Villard, le directeur de la Cnav, un objectif a été fixé avec la mise en place de ce nouveau dispositif : traiter 200 000 dossiers d’ici un an sur les quelques 650 000 reçus chaque année. Au 1er janvier 2019, il sera étendu aux autres régimes (RSI, MSA etc.).

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Un débit bancaire anormal ? Contestez-le sans attendre

Contester un débit bancaire anormal.

Il est très important de faire attention à son compte bancaire et de bien suivre ses relevés de compte. Si vous constatez un débit anormal, contestez-le.

Si vous constatez une opération anormale réalisée par un tiers sur votre compte, manifestez-vous le plus rapidement possible.

➢ Les banques considèrent un relevé de compte comme approuvé lorsqu’il n’est pas contesté dans le délai d’un mois (une clause souvent mentionnée dans les conventions d’ouverture de compte).

➢ La Cour de cassation se montre bien plus souple puisqu’il « est toujours possible de contester les écritures erronées de la banque dès lors que l’on a des moyens sérieux », explique Me Etienne Riondet, avocat spécialisé. La seule limite est le délai de prescription habituel de cinq ans.
Pour autant, dans certains cas, la Cour de cassation peut toujours vous juger susceptible d’avoir entériné les opérations.

Prenons l’exemple d’un conflit entre deux conjoints.
Un client conteste des retraits opérés deux ans auparavant sur son compte personnel par sa femme qui n’avait aucune procuration. Il saisit donc la justice.

• De prime abord, les juges rappellent qu’un banquier n’est absolument pas autorisé à réaliser une quelconque opération sur le compte d’un conjoint à la demande de l’autre. Sans procuration, il ne peut traiter qu’avec celui qui lui a confié les sommes.

• Puis les magistrats interviennent. Selon eux, le titulaire du compte n’a pas pu ignorer les opérations de son épouse puisqu’elles figuraient sur ses relevés et avaient servi pour le bien commun. D’autant que le titulaire du compte a réalisé de nombreux mouvements sur son compte pendant les deux ans qui ont suivi les retraits, sans émettre la moindre contestation jusqu’à ce jour.

Résultat, la Cour en a conclu que le titulaire du compte avait eu connaissance de tout et qu’en ne disant rien, il avait tacitement ratifié les mouvements de fonds, même réalisés par un tiers sans procuration.
(Cass. Com, 17.11.2015, V 14-18.980).

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Sacs plastiques interdits : quelles sont les alternatives ?

Sac plastique

La disparition du sac plastique à usage unique est imminente. Le 16 juillet 2016, ils disparaitront des caisses avec la loi de transition énergétique. Quelles seront alors les alternatives ?

Selon le ministère de l’Environnement, chaque année, plus de 17 milliards de sacs plastiques sont « consommés » en France, dont 8 milliards sont abandonnés dans la nature.

C’est annoncé, les sacs plastiques seront interdits aux caisses à partir du 16 juillet 2016, et dès le 1er janvier 2017 pour les autres sacs tels ceux que l’on utilise pour les fruits et légumes.

Avec la loi de transition énergétique qui vise principalement à lutter contre la pollution, les entreprises françaises sont encouragées à trouver d’autres alternatives provenant de sources végétales.

Cette loi concerne les papiers les plus fragiles, extrêmement difficiles à recycler.
Actuellement, 90 % des sacs en plastique que l’on retrouve dans les enseignes françaises sont importés, majoritairement d’Asie.

→ La loi exige que 30 % des contenants soient issus de matières végétales, pour monter à 60 % en 2025.

Les sacs plastiques plus épais et réutilisables ne seront quant à eux pas concernés par cette interdiction, mais présenteront toutefois un marquage indiquant « que le sac peut être réutilisé et ne doit pas être abandonné dans la nature ».

2017 : arrivée des sacs biodégradables

Les premiers sacs plastiques enzymés seront commercialisés en France en 2017. Issus d’un procédé développé par la société auvergnate Carbios, ils seront biodégradables dans des conditions domestiques, donc sans besoin d’installation de compostage industriel.

Pour le moment, les industriels de la plasturgie freinent les projets de création d’unités industrielles indispensables à la transformation des matières végétales (comme l’amidon de pommes de terre ou de blé, ou en granulés de bioplastique). Pour cause, ce procédé coûterait 3 à 4 fois plus cher que pour les sacs plastiques traditionnels.
La grande distribution quant à elle, se rapproche des entreprises françaises pionnières en matière de bioplastiques.

Les sacs en papier

Les papetiers tout comme les PME n’envisagent pas tellement d’investir dans le sac en papier, bien qu’une croissance de 5 % soit envisagée grâce à cette filière.

Et si nous changions nos propres habitudes ?

De nombreux consommateurs, soucieux de l’environnement, font déjà leurs courses avec leur propre cabas en toile ou en jute, très solide et bien sûr réutilisable. Quelques conseils :

— Préférez-le avec des grandes anses, pour le porter plus facilement sur l’épaule.
— Pensez au sac isotherme pour les produits frais.
— Le petit caddie peut également être une bonne option. Avec six roues, il monte les escaliers, tandis que d’autres sont isothermes.

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Légumes d’hiver, légumes d’été : les conseils du chef étoilé Christophe Moret pour ne jamais s’en lasser

Chef cuisinier

En cette période estivale, rien de tel que des bons petits plats de légumes. En vrai spécialiste de la cuisine légumière, Christophe Moret, Chef deux étoiles au restaurant gastronomique du Shangri-La Hotel Paris (L’Abeille), nous livre ses meilleures astuces pour les savourer comme au premier jour.

Attention aux saisons…

… pour déguster des légumes qui ont du goût. En été, privilégiez les légumes de ratatouille comme les poivrons, les aubergines, tomates et autres courgettes… « Tout dépend aussi où vous vous trouvez en France. À Paris, nous sommes légèrement décalés par rapport au sud de la France », rappelle Christophe Moret.

Ne pas sur-cuire le légume

« C’est l’erreur la plus commune, notamment pour les petits pois ou les haricots verts », précise le chef. D’ailleurs il prévient : « si vous le cuisez trop longtemps, vous modifierez son goût et son aspect ».

Simplicité est maître-mot

Allez à l’essentiel. Christophe Moret donne l’exemple de la « courgette trempette ». « Vous blanchissez les courgettes, vous les égouttez. Puis vous ajoutez un trait d’huile d’olive ». Idem pour servir une entrée fraîche. On cuit simplement le légume à l’eau salée. Ainsi, il garde son authenticité au maximum. « Pour les asperges vertes, je garde les épluchures. Je les fais bouillir, puis je filtre et j’utilise cette eau pour cuire les asperges, ce qui évite que celles-ci ne se délavent dans l’eau ».

Adaptez la technique papillote

Épluchez et coupez des gros morceaux de carottes et placez-les dans une papillote avec un peu de sel et de poivre, quelques morceaux de beurre et un trait d’huile d’olive. Les légumes vont cuire dans leur eau de sudation.

Attention, la papillote cuit tout doucement à chaleur modérée. « Je procède de la même manière pour le potiron que je découpe en gros cubes. J’ai horreur de la soupe de potiron cuit dans du lait. C’est un non-sens. Le potiron perd son goût et prend celui du lait », ajoute le chef.

Pas de tomates dans le réfrigérateur

Elles perdraient tout leur goût. Quant à l’achat, « privilégiez des tomates plein champ et celle de petits paysans, non celles de grandes marques », explique le chef. Il conseille d’ailleurs de faire confiance à son maraîcher. « C’est dans son intérêt de vous prodiguer les meilleurs conseils ». Enfin, dans le but d’instaurer un climat de confiance, Christophe Moret conseille de garder le même maraîcher si possible.

Assaisonnez avec des condiments

Rien de tel que des condiments pour apporter de la saveur. Vous pouvez utiliser du guacamole, de la marmelade de courgettes ou un pistou aux pignons. « Une de mes garnitures préférées quand je suis en vacances est une salade de dés de concombre, tomates, avocats, courgettes, avec de l’huile d’olive, du jus de citron et des feuilles de basilic », confie le chef étoilé.

Des petits farcis, une autre manière de manger des légumes

Si vous souhaitez manger chaud, vous pouvez glacer les légumes avec de l’huile d’olive. Autre idée de Christophe Moret : des petits farcis tièdes ou froids. « On les fait en ratatouille sautée, avec du parmesan, une julienne de jambon et poitrine fumée ».

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Maisons de retraite : et si on comparait officiellement les prix ?

Maison de retraite

Parmi les 7 000 établissements publics et privés dédiés aux personnes âgées, difficile pour elles et surtout pour leurs familles de faire un choix. Pour cette raison, le gouvernement vient de lancer le premier « comparateur officiel des prix des maisons de retraite ».

« Répondre aux besoins de nos aînés, c’est aussi apporter une information fiable et des réponses concrètes sur le logement, la prise en charge », a souligné la ministre des Affaires sociales Marisol Touraine, en présentant à la presse ce comparateur avec la secrétaire d’Etat aux personnes âgées, Pascale Boistard.

Cet outil est accessible sur le portail d’informations pour-les-personnes-âgées.gouv.fr, lancé en juin 2015 par la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) pour aider les seniors et leurs proches à s’orienter dans le maquis des aides et des droits.

A l’origine, ce portail proposait uniquement un annuaire de plus de 12 000 structures (maisons de retraite, résidences autonomie, services d’aide et de soins à domicile etc.) et un simulateur permettant aux internautes d’estimer les sommes restant à leur charge, après aides financières, pour un hébergement en Ehpad (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes). Les familles devaient encore chercher seules, les tarifs pratiqués dans les établissements qui les intéressaient.

Aujourd’hui, les prix de près de 7 000 Ehpad (soit 91 % d’entre eux) sont affichés sur le site, sur la base d’un socle commun de prestations et services (accueil hôtelier, restauration, blanchissage, animation, administration générale) défini par décret.

Trois Ehpad peuvent être affichés sur une même page, rendant ainsi la comparaison plus aisée. Une nouvelle version du simulateur permet aussi d’estimer leur coût net, après déduction de l’Allocation personnalisée à l’autonomie (APA) ou de l’allocation logement.

La loi sur l’adaptation de la société au vieillissement, entrée en vigueur début 2016, prévoit une amélioration des aides financières pour les personnes âgées en perte d’autonomie résidant à domicile. Pour des raisons budgétaires, le gouvernement a renoncé à rendre les maisons de retraite plus accessibles financièrement, se contentant d’inclure dans la loi des mesures sur la transparence des prix.

En 2009, un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) évaluait à 2 000 euros en moyenne le coût mensuel d’une maison de retraite.

L’association AD-PA, qui regroupe les directeurs de services à domicile et de maisons de retraite, salue dans ce site « une petite avancée », mais « bien insuffisante », regrettant le manque de « critère de qualité ».

Le Synerpa, qui regroupe 1 800 Ehpad privés, l’a qualifié de « référent positif », soulignant toutefois qu’« après la consultation du site, il est impératif de se rendre sur place » pour « se rendre compte par soi-même » des prestations fournies.