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Allergie aux pollens : 7 astuces pour vous soulager

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Vous la connaissez (ou la subissez) sous le nom de « rhume des foins », l’allergie aux pollens touche chaque année un nombre de personnes toujours plus grand. Nez qui coule, éternuements intempestifs, démangeaisons cutanées… Les symptômes qui caractérisent l’allergie aux pollens sont variés et provoquent des sensations très inconfortables. Dans les cas les plus graves, cette allergie peut provoquer des détresses respiratoires. Mais savez-vous que vous pouvez diminuer vos risques d’allergie par quelques gestes simples ? Découvrez nos 7 astuces pour diminuer ou en finir avec les symptômes de l’allergie aux pollens.

L’allergie aux pollens, plus importante selon la saison

Ce n’est un secret pour personne, l’allergie aux pollens est plus importante à l’arrivée des beaux jours, période également appelée le « pic de pollen ». La végétation et les fleurs poussent dès le printemps, voilà pourquoi les pollens dans l’air sont aussi nombreux que variés en cette saison. Pourtant, les premiers rayons de soleil incitent à la balade en extérieur. Les personnes allergiques sont-elles condamnées à rester enfermées ? Pas si elles appliquent quelques astuces et qu’elles n’hésitent pas à consulter un professionnel de santé (comme un allergologue).

Astuce n° 1 : Rincez vos cheveux avant le coucher

Les pollens se déplacent rapidement et aiment à se poser aux endroits où on les attend le moins. Savez-vous que vos cheveux peuvent « transporter » des pollens lors de vos sorties ? Voilà pourquoi il est recommandé de se rincer les cheveux (et de les sécher) avant le coucher. Ainsi, vous évitez de stocker des pollens sur votre oreiller, parfois responsables de quintes de toux nocturnes.

Astuce n° 2 : Aérez votre maison et fermez vos fenêtres

Il est primordial de bien aérer votre logis pour vous débarrasser de la pollution ambiante et des microbes par la même occasion. Petite nuance en ce qui concerne les personnes allergiques aux pollens : une fois la maison bien aérée, pensez à fermer vos fenêtres jusqu’à la prochaine aération, afin d’éviter que les allergènes ne pénètrent chez vous.

Astuce n° 3 : Protégez-vous les yeux lors de vos sorties

Les pollens peuvent aussi bien irriter vos voies respiratoires que vos yeux. Ainsi, même si le soleil joue les timides, sortez la paire de lunettes de soleil à chaque balade en extérieur. Outre la protection UV qu’elles apportent, les lunettes solaires limitent les risques d’irritation des yeux dues aux pollens.

Astuce n° 4 : Évitez les sorties en campagne

Plus encore aujourd’hui, après plusieurs semaines de confinement, l’appel de la campagne se fait sentir pour certains. Malheureusement, le pique-nique et autres réjouissances à la campagne sont à limiter au maximum pour les personnes sensibles au rhume des foins. Si l’appel de la nature est trop fort, évitez les endroits très venteux comme l’herbe fraîchement coupée.

Astuce n° 5 : Faites du sport, mais en intérieur

Lorsque l’on est allergique aux pollens, on oublie immédiatement la pratique d’un sport en pleine nature, même un petit footing. Déjà sensible à cet allergène en temps normal, la pratique sportive en extérieur ne fera qu’accentuer vos inconforts. Rabattez-vous sur le sport en salle, voire même à votre domicile avec quelques équipements.

Astuce n° 6 : N’étendez pas votre linge à l’extérieur

À chaque astuce son revers de médaille : oui le linge sèche plus vite lorsqu’il est étendu à l’extérieur, mais il peut aussi se charger en pollens par la même occasion. Privilégiez d’étendre votre linge chez vous pour limiter les risques allergiques.

Astuce n° 7 : Oubliez le passage de tondeuse dans le jardin

Le passage de tondeuse possède ses amateurs comme ses détracteurs. Si vous faites partie de la seconde catégorie, apprenez que la tonte de jardin est à proscrire aux personnes allergiques aux pollens. Consacrez-vous davantage au jardin et déléguez cette tâche parfois ingrate à un proche, en lui précisant qu’il participe activement à votre soulagement d’allergie s’il émet des réserves.

En cas d’allergie aux pollens récurrente et contraignante

Il existe plusieurs stades d’allergie, mais parfois les astuces ou méthodes naturelles ne suffisent plus à calmer les crises. Dans ce cas, rapprochez-vous d’un allergologue. Ce professionnel de santé dispose de toutes les connaissances pour évaluer votre degré de sensibilité aux pollens (comme à tout autre allergène). Dès lors, il peut vous diriger vers les meilleures options pour diminuer (voire même faire disparaître) votre allergie.

Par exemple, un allergologue pourra vous renseigner sur la désensibilisation. Ce traitement se déroule sur plusieurs années (notamment en cas d’allergies saisonnières), mais n’est pas contraignant. La plupart du temps, la désensibilisation consiste à suivre un protocole strict et une prise de gouttes (ou de comprimés) prescrits par l’allergologue. Seul un contrôle complet et régulier permet de confirmer l’efficacité du traitement, ou l’adaptation de la posologie le cas échéant.

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Allergies : stop aux idées reçues !

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Les idées reçues sur les allergies

Il y a plus d’allergies au printemps qu’en hiver.

FAUX. Les allergies sont présentes toute l’année. On répertorie des allergies aux acariens, aux poils d’animaux, aux moisissures, aux aliments, aux médicaments, l’asthme allergique et les allergies cutanées.

Les personnes sont plus allergiques à la campagne qu’en ville.

FAUX. Les allergies sont plus fréquentes en milieu urbain, notamment à cause d’une conjonction de facteurs. L’un d’entre eux, la pollution atmosphérique, aggrave l’allergie aux pollens.

Eternuer beaucoup au printemps signifie que l’on est allergique.

VRAI ET FAUX. L’éternuement n’est pas le seul signe d’allergie. Si au printemps, on éternue et que l’on a le nez qui coule ou qui est bouché, les yeux qui démangent et moins d’odorat, on peut raisonnablement penser à l’allergie.

La fréquence des allergies, en augmentation, est provoquée par l’environnement.

VRAI. Une hypothèse relie la modification de notre flore intestinale et respiratoire à la diminution de la biodiversité de notre environnement. Cette modification provoque une rupture de notre tolérance, qui définit l’allergie. Mais il existe d’autres facteurs qui interviennent dans l’apparition des allergies. En premier lieu, le tabagisme (actif et passif) ainsi que d’autres types de pollution atmosphérique extérieure et intérieure, la modification du mode alimentaire.

Pour savoir si l’on est allergique, il est indispensable de faire un test.

VRAI. En plus d’un interrogatoire précis sur les circonstances d’apparition des signes de l’allergie, les tests cutanés et/ou si nécessaire une prise de sang pour doser les « IgE spécifiques » permettent d’identifier le ou les allergènes responsables. Ils peuvent être pratiqués dès le plus jeune âge.

L’air intérieur est moins pollué que l’air extérieur.

FAUX. L’environnement intérieur est 5 à 10 fois plus pollué que l’extérieur. Dans les lieux clos, plusieurs allergènes sont susceptibles de provoquer des réactions allergiques (acariens, poils d’animaux, moisissures…). À ces allergènes s’ajoutent les « polluants domestiques » utilisés au quotidien. Ces polluants fragilisent les occupants et augmentent le risque d’apparition de symptômes allergiques (tabac, produits d’entretien, désodorisants…).

On ne peut pas devenir allergique lorsque l’on est un sénior.

FAUX. Contrairement aux idées reçues, l’allergie peut survenir aussi chez les séniors, à 60 ans ou plus tard encore. Malheureusement, leurs symptômes sont souvent attribués à d’autres causes que l’allergie, retardant la prise en charge et le retour à des conditions de vie normales.

Ne pas traiter ses allergies n’est pas dangereux.

FAUX. Une rhinite allergique « banale », par exemple (éternuements, nez bouché, nez qui coule, yeux qui piquent), peut évoluer vers des problèmes respiratoires bronchiques potentiellement graves : 30 % des rhinites allergiques non traitées évoluent en asthme.

Le traitement antihistaminique offre une vie normale.

VRAI ET FAUX. Le traitement antihistaminique peut soulager efficacement des symptômes, mais il est parfois insuffisant. En fonction du type et de la sévérité de l’allergie, il est possible d’avoir recours à l’immunothérapie allergénique (désensibilisation).

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Pollens : 5 astuces pour s’en protéger

Avec l’arrivée du printemps, viennent les premières allergies dues aux pollens. Rhinites conjonctivites, 20 % des Français en sont victimes chaque année. Voici cinq conseils pour s’en protéger au maximum et ainsi éviter les complications.

Lavez-vous le nez et les yeux une fois par jour

Les allergènes se glissent aisément dans la muqueuse nasale. L’idée est de les déloger en utilisant un spray à l’eau de mer.

→ Penchez légèrement la tête tournée sur le côté, pulvérisez dans la narine. Fermez l’autre narine et faites un va-et-vient avec l’eau dans la narine.
Idem pour les yeux, utilisez du sérum physiologique.

Lavez-vous les cheveux et la peau le soir

Très utile pour éviter de déposer des pollens sur l’oreiller ou le canapé qui pourraient ainsi entrer en contact avec les yeux et la bouche.
Pour votre peau, les spécialistes recommandent l’utilisation d’émollients simples, dont la propriété est d’amollir et de détendre les tissus.

Aérez votre domicile

S’il est recommandé de fermer ses fenêtres en cas de pic pollinique, il est bon d’aérer son habitation, aux bonnes heures.

→ Préférez le matin, entre 7h et 9h, et en fin de journée, à partir de 17h.

Fermez les vitres en voiture

Les pollens des arbres comme les bouleaux, platanes ou cyprès sont redoutables au printemps et s’invitent facilement dans les espaces clos, comme les voitures. C’est pourquoi il est important de fermer les vitres de son véhicule dans les zones à risque.

Pensez à consulter le site www.pollens.fr : le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) répertorie les zones à risque dont la densité de pollens est forte à l’aide de capteurs répartis dans toute la France.

Faites vous désensibiliser si possible

Si le pollen en cause est bien identifié, il sera possible d’aller vers une désensibilisation, qui selon les allergologues, est efficace dans 60 à 70 % des cas.