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Avec des fruits Dessert Recettes

Recette du gâteau aux pommes

Gâteau aux pommes

Recette de grand-mère

Découvrez cette recette facile pour préparer rapidement un gâteau aux pommes moelleux et savoureux.

Niveau de difficulté : Facile
Pour 6 personnes – Préparation : 15 min – Cuisson : 40 min
Conservation : 3 jours dans du film alimentaire

  1. Préchauffez le four à 180 °C.
  2. Épluchez et évidez les pommes, puis coupez-les en lamelles.
  3. Cassez les oeufs dans le saladier et ajoutez les sucres et la cannelle. Mélangez énergiquement au fouet.
  4. Faites fondre le beurre dans la casserole et versez-le dans la préparation. Mélangez.
  5. Incorporez la farine et la levure.
  6. Ajoutez les lamelles de pommes.
  7. Versez l’appareil dans le moule beurré et enfournez pour 35 minutes.

Ingrédients

  • 100 g de beurre
  • 120 g de farine
  • 3 pommes
  • 3 oeufs
  • 80 g de sucre de canne
  • 1 sachet de sucre vanillé
  • 1 c. à café de cannelle en poudre
  • 7 g de levure chimique

Équipement

  • 1 économe
  • 1 couteau
  • 1 vide-pommes
  • 1 saladier
  • 1 fouet à main
  • 1 petite casserole
  • 1 moule à manqué

Cette recette est issue du livre « Gâteaux et desserts – Les recettes de nos grands-mères » , 189 pages / Éditions Michel Lafon. Photo réalisée par Vanessa Romano.

Livre Gâteaux et Desserts de Grands-Mères

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Dépression Santé

Dépression : une bonne estime de soi en diminue les risques

Dépression

Selon Christophe André, célèbre psychiatre du bonheur et adepte de la psychologie positive, l’estime de soi serait un rempart idéal contre la dépression. Voici ses conseils pour la pratiquer.

Comment je me vois, comment je me juge, comment je me traite ? Ces trois piliers, déterminent notre capacité à vivre les échecs, gérer nos émotions négatives et affronter les épreuves de notre vie.

Se détendre sur la performance

Selon le thérapeute, la société fait aujourd’hui face à ce qu’il appelle « la course sociale permanente ». Les pressions sociales sont toujours plus fortes : apparence, position sociale etc. Pour diminuer son niveau de stress et d’anxiété de manière durable, il faut apprendre à mettre certains comportements énergivores de côté, parce que cette course ébranle l’estime de soi. Il s’agirait de désactiver son égo pour se désengager de la compétition.

Il faut agir

Le praticien rappelle que c’est le fait de tenter, de tester et d’échouer qui nous « enseigne et fait progresser ». Moins on agit, plus la confiance en soi s’effondre. L’immobilisme cristallise les peurs plus qu’il ne les évite. Combattre les évitements constitue un axe fort de thérapie pour sortir de la dépression et de l’anxiété. L’objectif est d’être fier de ce que l’on est capable de faire, et non de ce que l’on est (narcissisme).

Renforcer les liens que l’on construit avec les autres

Faire partie d’un groupe est sans doute le booster d’estime et de bonheur le plus efficace. Les personnes dépressives ont tendance au contraire à s’isoler. Au sein d’un groupe, on peut recevoir de l’affection, être apprécié, créer des projets. Autant de critères qui renforcent l’estime de soi. Ils représentent un rempart à la dévalorisation, propre aux états dépressifs. Cette dimension sociale de la santé mentale est la plupart du temps délaissée au profit de l’amélioration de l’état psychologique.

Auto-bienveillance et gratitude de mise

Les personnes qui ont une mauvaise estime de soi sont bien souvent agressifs envers eux-mêmes. Selon différentes études empiriques, des personnes qui viennent de subir un rejet social de la part d’un groupe mangent deux fois plus de gâteaux, par exemple. Autrement dit, le niveau et la constance de son estime de soi nous conditionnent à nous immerger dans la douleur. Au contraire, le temps est celui du réconfort : « Accepteriez-vous que votre meilleur(e) ami(e) vous traite comme cela ? », questionne le thérapeute. La réponse est évidemment non. « On attend de la douceur, de la bienveillance et de la compréhension ».

Le spécialiste du bonheur conclut sur la gratitude, qu’il juge essentielle grâce à son pouvoir apaisant scientifiquement prouvé qui fait partie de nouvelles thérapies anti dépression. « Avant de s’endormir, on peut penser à trois personnes ou moments de la journée qui nous ont rendu heureux et lié aux autres ».

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Autres Santé Psychologie Santé

Comment aider un enfant à avoir confiance en lui ?

Confiance en soi

La confiance en soi est importante pour avancer sereinement dans la vie. Alors, si vous vous demandez comment aider votre enfant à voir confiance en lui, nous vous présentons ici quelques conseils avisés.

Amour inconditionnel

Les enfants ont besoin de savoir que leurs parents les aiment quoi qu’ils fassent, sans condition, à chaque moment et pour toute la vie. Or, il arrive que certains enfants doutent de cet amour inconditionnel et cela impacte directement la confiance qu’ils ont en eux-mêmes.

Afin d’accompagner un enfant qui douterait de cet amour, il est conseillé aux parents d’exprimer le fait qu’ils aiment leur enfant quoi qu’il arrive. Dans des contextes adaptés, confirmez par exemple que vous aimez votre enfant avec ou sans bonnes notes. N’hésitez pas à réitérer ce genre de paroles tout au long de son enfance afin qu’il n’en doute jamais.

Pratique d’une activité valorisante

Les activités extra-scolaires sont idéales pour que votre enfant se sente valorisé.

La pratique d’un sport de son choix est idéal pour l’enfant. D’une part, il est en contact avec d’autres personnes de son âge, sociabilise et se voit progresser dans un groupe. D’autre part, il va acquérir de nouvelles compétences et se sentir évoluer dans ce qu’il peut faire. La confiance en soi est également optimale lorsque les parents ou les encadrants complimentent l’enfant. Notez que les sports collectifs et les sports individuels développent des aptitudes différentes chez les pratiquants.

Par ailleurs, votre enfant peut choisir de pratiquer un instrument, le chant, le dessin, la peinture ou la photographie. L’important étant qu’il se sente évoluer et soutenu dans ce qu’il réalise.

Responsabilisation

Responsabiliser son enfant représente la volonté pour les parents de lui accorder une certaine autonomie dans ses actions et ses choix. Cela va permettre de conforter la confiance en lui de l’enfant.

Cette responsabilisation peut s’exprimer de différentes manières selon l’âge de l’enfant. Pour les plus jeunes, ranger leurs affaires (manteau, chaussures, jouets) ou aller chercher leurs vêtements sont des possibilités envisageables. Pour les enfants un peu plus âgés, les tâches représenteront plus de responsabilité. Ainsi, sur des actions quotidiennes nous vous conseillons de montrer l’exemple à votre enfant et de le laisser réaliser ces actions à votre place au fur et à mesure. Pour ce faire le contexte de la boulangerie est idéal. Vous pouvez y emmener votre enfant pour qu’il voit comment vous vous y prenez. Puis, laissez-le demander poliment votre pain jusqu’à le laisser seul faire l’achat complet. Chaque action réalisée avec succès lui apportera de la confiance.

Paraître confiant

La manière avec laquelle vous parlez à votre enfant influe sur sa construction et sur sa confiance en lui. Construisez votre réflexion et vos phrases de manière à valoriser votre enfant. Utilisez des formulations positives au lieu de formulations négatives.

En outre, ne doutez pas de votre enfant quand vous lui parlez. Évitez de lui transmettre vos craintes. Par exemple, quand votre enfant apprend à faire du vélo ou de l’équitation, encouragez-le à remonter en selle après une chute. Montrez-lui de la détermination et toute la confiance que vous avez en lui. Votre enfant comprendra qu’il peut se faire confiance.

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Dessert Pâtisserie Recettes

Recette du far aux pruneaux

Far aux pruneaux

Quand on pense au far aux pruneaux, on voit la Bretagne, l’océan Atlantique, les falaises… Encore un dessert qui a un petit goût de vacances. À découvrir ou redécouvrir… même si l’on n’est pas breton !

Niveau de difficulté : Facile
Pour 8 à 10 personnes
Préparation : 20 min
Cuisson : 45 minutes
Temps de repos : 2 heures
Conservation : 48 heures au réfrigérateur

  1. Préchauffez le four à 180 °C. Beurrez le moule à manqué.
  2. Faites tiédir le lait.
  3. Fendez et grattez la gousse de vanille, puis faites-la infuser avec les graines dans le lait tiède.
  4. Faites fondre le beurre sur feux doux. Réservez.
  5. Fouettez vigoureusement les oeufs et le sucre dans le saladier, afin de les blanchir, et incorporez le beurre tiède.
  6. Versez la farine en pluie et mélangez de nouveau.
  7. Ajoutez le lait vanillé (retirez la gousse) et le rhum dans le saladier.
  8. Mélangez encore pour que la préparation soit parfaitement homogène.
  9. Garnissez le fond du moule beurré avec les pruneaux.
  10. Versez la préparation sur les fruits et enfournez pour 45 minutes.
  11. Laissez refroidir, puis mettez au réfrigérateur avant de déguster.

Ingrédients

  • 500 cl de lait entier tiède
  • 1 gousse de vanille
  • 150 g de beurre en morceaux
  • 6 oeufs
  • 120 g de sucre en poudre
  • 120 g de farine
  • 8 cl de rhum
  • 250 g de pruneaux dénoyautés

Équipement

  • 1 couteau
  • 1 casserole
  • 1 saladier
  • 1 fouet à main
  • 1 moule à manqué

Cette recette est issue du livre « Gâteaux et desserts – Les recettes de nos grands-mères » , 189 pages / Éditions Michel Lafon. Photo réalisée par Vanessa Romano.

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Avec du chocolat Dessert Recettes

Recette de la crème pâtissière au chocolat

Crème pâtissière au chocolat

Découvrez notre recette facile pour préparer une délicieuse et onctueuse crème pâtissière au chocolat.

Niveau de difficulté : Facile
Pour 4 à 6 personnes
Préparation : 15 min
Cuisson : 10 minutes
Temps de repos : 2 heures
Conservation : 24 heures au réfrigérateur

  1. Râpez finement le chocolat au couteau dans un saladier et réservez.
  2. Mettez les jaunes d’oeufs dans le cul-de-poule avec un tiers du sucre (35 g environ) et fouettez jusqu’à ce que le mélange blanchisse.
  3. Incorporez la farine et la fécule en pluie, et fouettez de nouveau.
  4. Versez le sucre restant et le lait dans la casserole, et portez à ébullition.
  5. Quand le lait commence à bouillir, retirez-le du feu et ajoutez-le progressivement à la préparation aux oeufs, tout en remuant avec la
    cuillère en bois.
  6. Reversez ce mélange dans la casserole et remettez sur le feu.
  7. Laissez frémir à feu doux pendant 2 minutes, en mélangeant sans cesse avec la cuillère en bois.
  8. Versez ensuite la préparation sur le chocolat râpé et mélangez jusqu’à ce qu’il soit entièrement fondu.
  9. Couvrez et laissez refroidir, puis mettez au réfrigérateur jusqu’à ce que la crème soit froide, soit 2 heures environ.

Ingrédients

  • 150 g de chocolat noir
  • 3 jaunes d’oeuf
  • 100 g de sucre en poudre
  • 25 g de farine
  • 25 g de fécule de maïs
  • 50 cl de lait

Équipement

  • 1 saladier
  • 1 cul-de-poule
  • 1 couteau
  • 1 fouet à main
  • 1 cuillère en bois
  • 1 casserole

Cette recette est issue du livre « Gâteaux et desserts – Les recettes de nos grands-mères » , 189 pages / Éditions Michel Lafon. Photo réalisée par Vanessa Romano.

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Autres desserts Dessert Recettes

Recette de crème brûlée à la vanille

Crème brûlée

Plutôt associée aux cartes de restaurant, la recette de la crème brûlée est pourtant facile à réaliser. Laissez-vous tenter par ce dessert onctueux, et impressionnez vos convives pour une fin de repas réussie !

Niveau de difficulté : Facile
Pour 4 personnes
Préparation : 25 min
Cuisson : 1h – 1h30, suivant le four.
Temps de repos : 4 heures
Conservation : 48 heures au réfrigérateur

  1. Préchauffez le four à 100 °C.
  2. Fendez la gousse de vanille en deux dans le sens de la longueur et retirez-en les graines au couteau.
  3. Versez le lait et la crème dans la casserole, ajoutez la vanille (gousse et graines) et faites chauffer l’ensemble à feu doux.
  4. Lorsque le lait est chaud, retirez la casserole du feu et laissez infuser la gousse de vanille.
  5. Pendant ce temps, mélangez au fouet les jaunes d’oeufs et le sucre roux dans le saladier.
  6. Retirez la gousse de vanille et incorporez le lait à la préparation oeufs sucre tout en continuant de fouetter.
  7. Répartissez la crème dans les ramequins à la louche.
  8. Enfournez les crèmes brûlées pour 1 heure environ. En prolongeant éventuellement la cuisson, suivant votre four, de 30 minutes maximum.
  9. Les crèmes restent légèrement tremblotantes lorsqu’elles sont cuites.
    Assurez-vous de leur cuisson en les piquant avec la pointe du couteau.
  10. Laissez-les refroidir, puis placez-les au moins 4 heures au réfrigérateur.
  11. Juste avant de servir, saupoudrez vos crèmes de cassonade et caramélisez-les au chalumeau ou au four, position gril (250 °C), pendant 1 minute environ. À surveiller en permanence.

Ingrédients

  • 30 cl de crème liquide
  • 4 jaunes d’oeuf
  • 60 g de sucre roux
  • 40 g de cassonade
  • 20 cl de lait
  • 1 gousse de vanille

Équipement

  • 1 saladier
  • 1 fouet à main
  • 1 casserole
  • 1 couteau
  • 1 louche
  • 4 ramequins
  • 1 chalumeau (facultatif)

L’astuce de grands-mères

Après avoir saupoudré les crèmes de cassonade, passez aussitôt le chalumeau, en réalisant des petits mouvements en tous sens afin de parfaitement caraméliser la surface.

Cette recette est issue du livre « Gâteaux et desserts – Les recettes de nos grands-mères » , 189 pages / Éditions Michel Lafon. Photo réalisée par Vanessa Romano.

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Dessert Recettes Tartes sucrées

Recette de la tarte aux pommes

Tarte aux pommes

Recette de grand-mère

Un incontournable de la pâtisserie que cette tarte aux pommes de nos grands-mères ! Savourez-la avec vos amis, pour le plaisir de l’enfance retrouvée…

Niveau de difficulté : Facile
Pour 6 personnes – Préparation : 30 min – Cuisson : 40 min
Conservation : 48 heures au réfrigérateur

  1. Préchauffez le four à 180-190 °C.
  2. Épluchez les pommes, évidez-les et coupez-les en huit quartiers. Réservez.
  3. Abaissez la pâte brisée et foncez-en le moule couvert de papier cuisson.
  4. Battez les oeufs au fouet avec le lait, le sucre et la cannelle dans le saladier.
  5. Disposez les morceaux de pomme sur la pâte, en les faisant se chevaucher en forme de rosace.
  6. Versez l’appareil sur la tarte et faites cuire 35 minutes.
  7. Sortez la tarte, saupoudrez-la de sucre roux et remettez-la au four 3 à 4 minutes pour la faire dorer, en augmentant la température à 200 °C.

Ingrédients

  • 1 pâte brisée
  • 4 pommes
  • 3 oeuf
  • 25 cl de lait entier
  • 6 c. à soupe de sucre en poudre
  • 1 c. à café de cannelle en poudre
  • sucre roux pour caraméliser
  • beurre pour le moule

Équipement

  • 1 économe et 1 couteau
  • 1 moule à tarte
  • 1 fouet à main
  • 1 rouleau à pâtisserie
  • 1 saladier
  • papier cuisson

Cette recette est issue du livre « Gâteaux et desserts – Les recettes de nos grands-mères » , 189 pages / Éditions Michel Lafon. Photo réalisée par Vanessa Romano.

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Dessert Recettes Tartes sucrées

Recette de la tarte Tatin

Tarte Tatin

Recette de grand-mère

Saviez-vous que ce grand classique de la pâtisserie avait été inventé par erreur ? Une certaine Caroline Tatin, cuisinière, ayant oublié d’étaler la pâte au fond du moule, aurait décidé, pour ne pas la perdre, de la poser par-dessus les pommes et de la cuire ainsi. Ce fut une telle réussite que l’on baptisa cette tarte du nom de sa créatrice !

Niveau de difficulté : Moyen
Pour 4 personnes – Préparation : 40 min – Cuisson : 35 min
Conservation : 48 heures au réfrigérateur

  1. Préchauffez le four à 180°C.
  2. Mettez le sucre et le beurre coupé en morceaux dans le moule.
  3. Faites chauffer l’ensemble sur feu assez vif et laissez cuire le sucre jusqu’à caramélisation. Réservez.
  4. Épluchez les pommes, évidez-les et coupez-les en quartiers.
  5. Disposez les quartiers de pommes dans le moule, sur le caramel, et remettez l’ensemble à chauffer pendant 5 minutes.
  6. Abaissez la pâte au rouleau à pâtisserie en formant un disque, puis piquez-la à la fourchette.
  7. Enroulez la pâte sur le rouleau afin de la déposer sur les pommes.
  8. Rentrez le surplus de pâte dans le moule, entre la paroi et les pommes.
  9. Faites cuire pendant 35 minutes, puis laissez la tarte reposer quelques minutes.
  10. Retournez-la d’un geste franc sur l’assiette et servez. Si la pâte colle un peu au moule, décollez-la doucement à la spatule.
  11. Accompagnez votre tarte Tatin de glace à la vanille ou de chantilly maison.
  12. Pour éviter que les pommes noircissent, arrosez-les de quelques gouttes de jus de citron.
  13. Pour plus de saveur encore, saupoudrez les pommes de sucre vanillé et de cannelle au moment de les disposer dans le moule.

Ingrédients

  • 5 ou 6 pommes (variété Reinette ou Golden de préférence)
  • 150 g de sucre en poudre
  • 100 g de beurre doux
  • 1 pâte feuilletée ou 1 pâte brisée

Équipement

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L’ail et ses vertus

L’ail est utilisé à la fois comme condiment de cuisine et comme médicaments naturel dans de nombreuses cultures depuis des milliers d’années. Comment ce «médicament miracle» se consomme t-il ? Quels sont les vertus de l’ail ? Nos grands-mères vous donnent leurs réponses et astuces.

Comment consommer l’ail ?

Consommée régulièrement, cette plante bulbeuse à l’odeur forte réduirait de moitié le risque de cancer du colon, de l’estomac et du rectum grâce à l’enzyme alliinase présente dans l’ail.
Pour que celle-ci agisse parfaitement, il faudrait consommer l’ail cru 15 minutes après l’avoir écrasé.
L’ail contient également des vitamines A, B1, B2 et C ainsi que de l’inuline.
L’inuline est un pré biotique qui stimulerait le développement des bactéries bénéfiques de la flore intestinale.
Vous pouvez consommer l’ail dans les salades, les pommes de terre, les gigots, les champignons, les sauces…
Il est préférable de retirer le germe du milieu de l’ail pour éviter une mauvaise haleine et une mauvaise digestion.
Les chercheurs recommandent la dose quotidienne d’ail frais d’environ 4 g, soit l’équivalent d’une ou deux petites gousses par personne.

Rappel sur les vertus de l’ail :

  • L’ail agit comme un antiseptique naturel et aide à guérir les blessures très rapidement.
  • Un des bienfaits de l’ail est qu’il aide à lutter contre les infections, y compris les rhumes, la toux.
  • L’ail frais ou cuits deux fois par jour permet de baisser la tension artérielle et les problèmes cardiovasculaires. Il augmente les niveaux de lipoprotéines de haute densité et réduit le cholestérol dans le sang, conserve les artères et le cœur sain.
  • L’ail fluidifie le sang, réduit la coagulation et aide à contrôler la pression artérielle et une mauvaise circulation.
  • L’ail stimule le système immunitaire du corps et aide dans la lutte contre diverses maladies.
  • Il agit comme un décongestionnant nasal et expectorantes.
  • L’ail agit comme un nettoyant du système digestif, aide à guérir les flatulences, tue les parasites internes et est un excellent antiseptique interne.

« L’ail est à la santé ce que le parfum est à la rose. »

Proverbe provençal

Les conseils de nos grands-mères

  • Ne pas prendre d’ail 48 heures avant et après une intervention chirurgicale.
  • L’ail sera à éviter chez les personnes qui ont des brûlures d’estomac. L’ail est déconseillé en cas de porphyrie ou d’anémie.
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Allergies Maladies et symptômes Santé

Allergies : stop aux idées reçues !

Allergie

Les idées reçues sur les allergies

Il y a plus d’allergies au printemps qu’en hiver.

FAUX. Les allergies sont présentes toute l’année. On répertorie des allergies aux acariens, aux poils d’animaux, aux moisissures, aux aliments, aux médicaments, l’asthme allergique et les allergies cutanées.

Les personnes sont plus allergiques à la campagne qu’en ville.

FAUX. Les allergies sont plus fréquentes en milieu urbain, notamment à cause d’une conjonction de facteurs. L’un d’entre eux, la pollution atmosphérique, aggrave l’allergie aux pollens.

Eternuer beaucoup au printemps signifie que l’on est allergique.

VRAI ET FAUX. L’éternuement n’est pas le seul signe d’allergie. Si au printemps, on éternue et que l’on a le nez qui coule ou qui est bouché, les yeux qui démangent et moins d’odorat, on peut raisonnablement penser à l’allergie.

La fréquence des allergies, en augmentation, est provoquée par l’environnement.

VRAI. Une hypothèse relie la modification de notre flore intestinale et respiratoire à la diminution de la biodiversité de notre environnement. Cette modification provoque une rupture de notre tolérance, qui définit l’allergie. Mais il existe d’autres facteurs qui interviennent dans l’apparition des allergies. En premier lieu, le tabagisme (actif et passif) ainsi que d’autres types de pollution atmosphérique extérieure et intérieure, la modification du mode alimentaire.

Pour savoir si l’on est allergique, il est indispensable de faire un test.

VRAI. En plus d’un interrogatoire précis sur les circonstances d’apparition des signes de l’allergie, les tests cutanés et/ou si nécessaire une prise de sang pour doser les « IgE spécifiques » permettent d’identifier le ou les allergènes responsables. Ils peuvent être pratiqués dès le plus jeune âge.

L’air intérieur est moins pollué que l’air extérieur.

FAUX. L’environnement intérieur est 5 à 10 fois plus pollué que l’extérieur. Dans les lieux clos, plusieurs allergènes sont susceptibles de provoquer des réactions allergiques (acariens, poils d’animaux, moisissures…). À ces allergènes s’ajoutent les « polluants domestiques » utilisés au quotidien. Ces polluants fragilisent les occupants et augmentent le risque d’apparition de symptômes allergiques (tabac, produits d’entretien, désodorisants…).

On ne peut pas devenir allergique lorsque l’on est un sénior.

FAUX. Contrairement aux idées reçues, l’allergie peut survenir aussi chez les séniors, à 60 ans ou plus tard encore. Malheureusement, leurs symptômes sont souvent attribués à d’autres causes que l’allergie, retardant la prise en charge et le retour à des conditions de vie normales.

Ne pas traiter ses allergies n’est pas dangereux.

FAUX. Une rhinite allergique « banale », par exemple (éternuements, nez bouché, nez qui coule, yeux qui piquent), peut évoluer vers des problèmes respiratoires bronchiques potentiellement graves : 30 % des rhinites allergiques non traitées évoluent en asthme.

Le traitement antihistaminique offre une vie normale.

VRAI ET FAUX. Le traitement antihistaminique peut soulager efficacement des symptômes, mais il est parfois insuffisant. En fonction du type et de la sévérité de l’allergie, il est possible d’avoir recours à l’immunothérapie allergénique (désensibilisation).