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5 méthodes naturelles contre la fibromyalgie

fibromyalgie

Selon une étude américaine, il existe des approches naturelles qui permettent de lutter contre la douleur et de la diminuer chez les malades qui souffrent de fibromyalgie. Parmi elles, le massage, le tai-chi, le yoga et certaines techniques de relaxation y contribuent fortement.

Après avoir réuni des essais cliniques sur le traitement non médicamenteux de la maladie, des chercheurs de la Mayo Clinic aux Etats-Unis ont révélé qu’il existe cinq pratiques corporelles ou psychocorporelles qui sont efficaces pour atténuer les maux de tête, la migraine, la douleur au cou, l’arthrose, les maux de dos, ou la fibromyalgie.

Parmi elles, l’on peut citer l’acupuncture. Elle permet d’améliorer des troubles comme l’anxiété et joue un rôle sur la fatigue.

Autre méthode plébiscitée, la méditation de pleine conscience. Une petite étude a été menée sur 90 femmes la pratiquant. Le résultat s’est avéré probant : le stress, les troubles du sommeil, ainsi que la sévérité des symptômes ont été réduits.

Également testée, la conscience de soi, exercée cette fois par 45 femmes atteintes de fibromyalgie, a démontré une amélioration du fonctionnement physique ainsi qu’une réduction de la douleur. Cette approche porte sur une prise de conscience et l’expression des émotions.

Enfin, toujours selon l’étude, la visualisation mentale guidée et le tai-chi-chuan participent eux aussi à une diminution de l’intensité des douleurs, mais également de la dépression ou de la fatigue. A l’inverse, les massages n’ont eux produit aucun effet sur la réduction des symptômes.

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Quels sont les traitements possibles pour les malades chroniques de l’intestin ?

Malades chroniques de l'intestin

En France, les MICI (maladies inflammatoires chroniques de l’intestin) qui regroupent la rectocolite hémorragique (RCH) et la maladie de Crohn, touchent 200.000 personnes. 6 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année.

Les MICI, c’est quoi ?

Le terme MICI renvoie à deux maladies qui se ressemblent : la rectocolite hémorragique (RCH) et la maladie de Crohn. Ces deux maladies attaquent la paroi d’une partie du tube digestif, généralement l’intestin, le rectum ou le côlon. Les symptômes sont des douleurs abdominales, diarrhées, fatigues voire pertes d’appétit et amaigrissements. L’inflammation peut être externe à l’intestin, elle provoque alors du rhumatisme oculaires et/ou cutanées. Le pourcentage de jeunes (15-35 ans) atteint de ces maladies augmente chaque année.

Qu’est ce qui cause ces maladies ?

Les MICI sont causées par l’hérédité, les habitudes alimentaires et les facteurs environnementaux. Une équipe de chercheurs français, dirigée par le docteur Harry Sokol (du service de gastro-entérologie et nutrition à l’Hôpital Saint-Antoine à Paris) a démontré que le microbiote fongique (la partie constituée de champignons et levures dans notre flore intestinale), était déséquilibré chez les patients souffrants de maladies inflammatoires chroniques de l’intestin.

Pourquoi les cas augmentent ?

La répartition géographique influe également sur les MICI, le nombre de cas étant plus élevé en Europe de l’Ouest ou en Amérique du Nord. Selon l’Inserm, le nombre de cas qui augmente de plus en plus dans les pays en voie d’industrialisation prouve que la pollution a un grand rôle dans la survenue de ces maladies. Des études suggèrent une implication de métaux lourds (aluminium) et de microparticules.

Y’a-t-il des traitements possibles ?

A ce jour, il n’y a aucun traitement définitif pour les MICI. Néanmoins, elles peuvent se soigner par un traitement anti-inflammatoire pour prévenir l’apparition des poussées et prolonger les phases de rémission en favorisant la cicatrisation des lésions du tube digestif. On utilise notamment les « immunomodulateurs », dont les biothérapies pour contrôler l’immunité. L’alternative chirurgicale, qui ne guérit pas non plus, est tout de même conseillée au bout de 10 ans pour les cas les plus graves.

La piste du microbiote ?

Les scientifiques se penchent de plus en plus sur la composition fongique du microbiote en relation avec les maladies chroniques de l’intestin. Selon les résultats d’étude, en plus des facteurs génétiques et alimentaires, les bactéries participent également au développement de la maladie de Crohn. La connexion entre ces bactéries et les champignons et les levures serait responsable du déclenchement de la maladie.

Les habitudes alimentaires à privilégier

Les habitudes alimentaires joueraient un rôle majeur dans le développement des maladies chroniques de l’intestin. A ce jour, aucun aliment ou méthode de cuisson n’a été associé aux MICI. Toutefois, certains aliments pourraient avoir un rôle protecteur. Par exemple, une alimentation à base de protéines de soja diminuerait l’inflammation au niveau de l’intestin, selon une étude américaine publiée dans le Journal of Nutritional Biochemistry en février dernier. Les spécialistes conseillent une alimentation de type méditerranéen, pauvre en graisses saturées (charcuterie, fromage gras, viande rouge, fast food) et sucres rapides (barres chocolatées, pâtisseries, viennoiseries).

Quel mode de vie adopter ?

Pour réduire l’impact de ces malades, il faut pratiquer du sport régulièrement. Des thérapies alternatives permettent également de réduire le stress et la fatigue (acupuncture, sophrologie, yoga, ostéopathie, hypnose,). Le tabagisme est par contre un facteur de risque avéré de la maladie de Crohn. Paradoxalement, il protège de la rectocolite hémorragique.

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Le sport, ses bienfaits et ses dangers

Femme qui fait du sport

Faire du sport est la résolution numéro 1 des Français. Pour pratiquer son sport de manière optimale, la médecin nutritionniste Alexandra Dalu nous livre quelques conseils pour une préparation globale et personnalisée afin de ne pas mettre sa santé en danger. Bien manger, bien dormir et bien bouger sont les trois piliers fondamentaux.

Pour quelles raisons conseillez-vous de faire un bilan médical global ?

A la différence des sportifs de haut niveau, la plupart des gens qui font du sport ne savent pas qu’ils peuvent augmenter leurs performances en faisant un bilan global de leur état de santé. Je vois beaucoup de patients qui se mettent au running sans préparation. En fonction du bilan sanguin, on peut rééquilibrer certaines carences en vitamines (B et D notamment) ou oligo-éléments (fer, zinc, manganèse). Un bilan chez le cardiologue est aussi nécessaire pour faire le point. En cas de surpoids, on aidera d’abord la personne à faire un régime en associant une discipline adaptée.

Manger équilibré peut-il suffire quand on fait du sport ?

Non, car tout le monde est différent. Si vous fumez, faites beaucoup de musculation, consommez régulièrement de l’alcool, une alimentation saine ne suffira pas à donner les nutriments nécessaires à votre organisme. Les troubles digestifs ou une pathologie en particulier empêchera aussi d’assimiler correctement les aliments. Le corps a besoin de protéines (1g par kg de poids par jour) de manière générale et un peu plus si vous faites du sport (1,7g/kg en cas de marathon), notamment de la musculation. Les oméga-3 sont intéressants pour leur action anti-inflammatoire. La principale erreur est de trop manger sous prétexte que l’on fait du sport. En tant que médecin, je fais tenir un journal de bord au patient pour analyser ce qu’il mange et comment il bouge.

Faire du sport en manquant de sommeil est-il dangereux ?

Dormir suffisamment prévient la fatigue physique et musculaire et donc les douleurs, entorses, tendinites, fractures. Là encore, il faut rétablir le sommeil s’il est perturbé par des techniques comme la phase de recalage ou l’auto-hypnose. Tout le monde n’a pas le même rythme. Certains se couchent trop tôt, ce qui va avoir pour effet d’énerver leur organisme. Le meilleur moyen de le savoir est de se réveiller un week-end de manière naturelle, et de voir comment l’on se sent.

Pour en savoir plus, Alexandra Dalu est auteur du livre « Les 100 idées reçues qui vous empêchent d’aller bien ».

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Les probiotiques, alliés de choix pour perdre du poids

Probiotiques pour perdre du poids.

Une étude publiée dans le journal Obesity révèle que les probiotiques, ces bonnes bactéries présentes dans la flore intestinale, joueraient un rôle considérable dans la perte de poids en réduisant l’absorption des graisses.

Les probiotiques sont des compléments alimentaires à base de micro-organismes, appelés « bonnes bactéries ». Certaines expériences ont déjà prouvé leur efficacité quant au rééquilibre de notre flore.

De nombreuses études ont déjà montré que la nature même de notre alimentation pouvait modifier les bactéries qui influent sur l’équilibre de notre flore intestinale, et donc jouer sur la perte de poids. Pour preuve, les personnes obèses présentent en grande majorité une flore déséquilibrée.

Les chercheurs de l’Institut de Technologie de Virginie (Virginia Tech) ont fait appel à 20 hommes sains, entre 18 et 30 ans, auxquels ils ont prescrit un régime alimentaire riche en gras pendant 4 semaines.

• Certains ont été invités à boire un milkshake contenant du VSL3, un probiotique à base de multiples bactéries dont l’acidophile de Lactobacille et le Bifidobacterium longum. Les autres ont, quant à eux, consommé un milkshake placebo.

→ Les hommes qui ont consommé le probiotique ont pris moins de poids que les autres.

Selon les chercheurs :

– le probiotique transforme le microbiote des intestins tout en évitant une accumulation de graisses dans l’organisme.
– Il se pourrait aussi que les probiotiques réduisent l’absorption des lipides et impactent la dépense énergétique du corps.

Le saviez-vous ? Les probiotiques sont naturellement présents dans les yaourts ou le lait fermenté, mais également dans le kéfir (boisson issue de la fermentation du lait ou de jus de fruits sucrés), la choucroute ou les olives.

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Perte auditive : quels sont les signes ?

Perte auditive

Problèmes d’attention ou de comportement, de développement du langage, les signes d’une déficience ou perte auditive sont nombreux. L’OMS estime à 32 millions le nombre d’enfants touchés par une déficience invalidante. Voici les signes qui devraient vous mettre sur la voie.

Parce que les pertes auditives même légères chez l’enfant peuvent avoir de graves répercussions sur leur développement en général, les médecins ont jugé important de nous informer sur certaines des manifestations les plus fréquentes d’une perte auditive :

• Retards ou différences de développement de la parole et du langage.
• Manque d’attention ou problèmes de comportement.
• Résultats scolaires plus mauvais qu’attendu.
• Absence de réponse de l’enfant si on lui pose une question en étant hors de son champ visuel, d’autant plus si l’on n’attire pas son attention.
• Utilisation fréquente des mots « quoi » et « hein ».
• Problèmes de compréhension de la parole dans un bruit ambiant.
• Montée du son de la télévision ou de la chaîne hi-fi à des niveaux déraisonnables.
• Absence de réponse lorsqu’on lui parle au téléphone, ou s’il passe continuellement le combiné d’une oreille à l’autre.
• Pas de réaction effrayée aux sons intenses.
• Impossibilité de localiser une source sonore avec précision.

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Lumière verte : efficace pour calmer les migraines

Femme qui a la migraine

Comment calmer une migraine ?

80 % des migraines sont déclenchées par une sensibilité accrue à la lumière. Une étude israélienne révèle que la lumière verte aurait de réelles vertus antimigraineuses.

En règle générale, les patients sujets aux migraines cherchent l’obscurité pour soulager la douleur, s’isolent du travail, des activités familiales et quotidiennes.

Des chercheurs israéliens du « Beth Israel Deaconess Medical Center » (BIDMC) ont soumis plusieurs participants à des lumières de couleurs différentes : rouge et bleue, verte et ambre.

→ 80 % des patients ont vu leur état empirer à la vue de chaque couleur sauf le vert.

À noter que la lumière verte a même réduit la douleur d’environ 20 %.

Pour comprendre ce phénomène, les scientifiques ont mesuré l’ampleur des signaux électriques produits par la rétine de l’œil et le cerveau des patients en réponse à chaque couleur de lumière.

→ Les lumières rouges et bleues produisent de plus grands signaux que ce soit dans la rétine ou dans le cortex. À l’inverse, la lumière verte produisait les signaux les plus petits.

Une précédente étude menée sur des rats migraineux avait montré que les neurones du thalamus — zone du cerveau qui transmet des informations sur la lumière de l’œil au cerveau – étaient plus sensibles à la lumière bleue et l’étaient moins à la verte.

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4 bonnes raisons de se mettre à la randonnée cet été

Randonnée

Alors que l’été approche à grands pas, il est temps de trouver le bon sport pour brûler des calories tout en profitant de la douceur estivale. En plus d’être accessible à tous, la randonnée permet de s’aérer l’esprit tout en admirant la nature.

Des économies d’argent

La randonnée est un excellent moyen pour passer des vacances sportives et économiques, en famille ou entre amis, et même avec son animal de compagnie. Inutile de mettre la barre trop haut en choisissant un parcours trop compliqué. En forêt, montagne comme en bord de mer, chacun peut adapter sa capacité physique et profiter du paysage en brûlant des calories.

Un mental apaisé

Notre cerveau aime la randonnée pour le bien-être psychologique qu’elle procure. Une étude publiée en 2015 dans Proceedings of the National Academy of Sciences a montré que les personnes qui avaient marché 90 minutes en pleine nature avaient des pensées moins négatives et une activité neuronale plus réduite dans le cortex préfrontal subgenual – une zone du cerveau liée à la maladie mentale – que ceux qui avaient marché en milieu urbain.

Une plus grande inventivité

Marcher au grand air permet de faire une véritable digital detox. Le temps passé ainsi dans la nature, privé de toute technologie et de bruits perturbateurs peut réduire le stress et aussi stimuler la créativité et la pensée complexe. En 2012, des chercheurs anglais ont constaté que la performance sur les tâches nécessitant la résolution de problèmes avait été améliorée de 50 % pour les participants qui ont passé plusieurs jours dans un environnement naturel.

Une meilleure attention

Une concentration en berne et du mal à contrôler ses pulsions ? Bouger au grand air peut se révéler avantageux. Pour des enfants atteints d’un trouble d’hyperactivité de déficit d’attention (TDHA) qui ont des difficultés à rester concentrés, les « activités de plein air » peuvent réduire considérablement leurs symptômes, selon une étude américaine menée en 2004, et ainsi leur permettre d’avoir une meilleure attention.

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Baignade des enfants : se prémunir face aux risques

Enfant dans la piscine

Comment vos enfants peuvent-il se baigner en toute sécurité ?

En pleine période estivale, les pédiatres multiplient les conseils pour assurer des baignades en toute sécurité pour les jeunes enfants.

Alain Bocquet, pédiatre et responsable du site de conseils aux parents mpedia.fr, conseille les accessoires comme le maillot flottant ou le puddle jumper, au détriment des simples bouées, pour équiper les tout-petits.

Les bouées : des outils peu adaptés

Les bouées classiques, pourtant largement utilisées, ne garantissent pas une baignade en toute sécurité. La taille, la qualité et la norme de ces systèmes de flottaison ne sont pas sûres, et l’enfant peut se retrouver la tête en bas. D’après une enquête réalisée auprès de 656 mamans via le site mpedia.fr, 25% des parents utilisent encore une bouée classique pour baigner leur enfant, quel que soit son âge. En revanche, les brassards sont d’excellents accessoires qui maintiennent la tête hors de l’eau, à condition de veiller au risque de crevaison dans les jardins (épines, arbres, jouets, etc.).

Préférer le maillot flottant ou le puddle jumper

Il existe deux produits intéressants : le maillot flottant et le Puddle Jumper. Ils sont particulièrement conseillés pour les tout-petits entre deux et six ans qui marchent, courent et ne savent pas nager. Le premier maintient le centre du corps à la verticale et hors de l’eau. Le second, mi-bouée mi-brassard, est le système le plus sûr. Il encercle à la fois les bras et le thorax de l’enfant, mais lui permet d’être libre de ses mouvements pour jouer ou apprendre à nager. Il ne peut pas se dégonfler puisqu’il est fait de mousse polyéthylène et non d’air. De plus, l’enfant ne peut pas le retirer sans l’aide d’un adulte puisqu’il se fixe avec une boucle dans le dos.

Rien ne remplace une surveillance attentive

Même si la piscine est équipée d’un système de protection, rien ne vaut la surveillance des adultes. Les accidents arrivent le plus souvent autour de piscines privées quand un groupe d’enfants joue et qu’un groupe de parents discute entre eux. La règle indispensable à respecter est d’attribuer un enfant à un parent. Par ailleurs, si la piscine est ouverte, on ne laisse pas un enfant qui ne sait pas nager sans brassard ou maillot flottant.

Anticiper l’apprentissage de la nage

Dès quatre ans, les enfants peuvent commencer l’apprentissage de la nage et intégrer les différents mouvements. À l’entrée au CP vers 6/ 7 ans, tous les enfants doivent savoir nager. Ce n’est malheureusement pas le cas.

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Le thé et le café sont-ils bénéfiques pour le foie ?

Le café

Une étude publiée dans le Journal of Hepatology met en avant les bienfaits du café et du thé contre les pathologies, mais qu’en est-il vraiment ?

Une croissance exponentielle des pathologies du foie

Face à l’augmentation du nombre de personnes souffrant du foie, des chercheurs du centre hospitalier Érasme de Rotterdam (Pays-Bas) se sont penchés sur les effets de certaines denrées alimentaires sur l’organe. L’étude s’est concentrée sur un panel de 2.424 Néerlandais de la banlieue de Rotterdam ayant en moyenne 66 ans, et ne présentant aucune maladie chronique du foie. Ils ont analysé les habitudes de vie des panelistes, et leur ont fait passer un bilan médical complet au travers d’examens mesurant la rigidité du foie par ultrasons abdominaux, ajouté à des analyses de sang et ont également vérifié la fréquence de consommation de 389 produits alimentaires, incluant le café et le thé.

Pour ces deux denrées précises, ils ont classé la consommation en deux catégories : pour trois tasses et plus par jour, on parle de consommation fréquente ; quant à une consommation de zéro à trois tasses par jour il s’agit d’une consommation modérée. Le thé étant habituellement moins consommé, sa consommation était comptabilisée à partir d’une tasse par jour.

Les chercheurs espéraient découvrir une piste de prévention simple et accessible

Pour définir des résultats probants, ils ont mesuré la rigidité du foie des panelistes, liée à de possibles lésions cicatricielles comme la fibrose. Ils ont pu constater qu’une consommation fréquente de café pouvait réduire cette rigidité, sans prendre en compte les facteurs métaboliques ou environnementaux, et le style de vie des cobayes.

Le café serait favorable à la bonne santé du foie d’après des données expérimentales et épidémiologiques, surtout concernant l’augmentation des enzymes du foie, la stéato-hépatite non alcoolique, dite maladie du foie gras (NAFLD), l’hépatite virale, et le cancer du foie.

Les scientifiques qui ont mené l’étude ont conclu que boire plus de trois tasses de thé par jour, ou de café peut prévenir la manifestation d’une lésion cicatricielle du foie. En effet les mesures de rigidité du foie mettent en évidence que la consommation, même en légère quantité, de thé peut réellement la réduire.

Cependant, l’existence d’accumulation de graisse dans le foie (NAFLD) ne peut pas être influencée ni par le thé, ni par le café. Malgré tout, que ce soit chez les patients ayant un fort taux de gras dans le foie ou les autres, le café peut réduire la rigidité de leur foie.

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Marjolaine des prés, mélisse… vos compagnes de voyage pour rester zen

Huile essentielle pour rester zen

Nervosité, hypersensibilité, stress, fatigue… Préparer de petites trousses de « secours » antistress composées de tubes d’homéopathie, d’huiles essentielles et autres baumes à base de plantes peut remplacer efficacement les médicaments. Danièle Festy, ex-pharmacienne, spécialiste des huiles essentielles, nous livre les bonnes recettes à dégainer en cas de besoin.

La trousse pour rester relax

C’est la petite trousse à glisser dans son sac pour résister à toutes formes de stress tout au long de la journée. En homéopathie, 3 types de granules viennent soulager rapidement les émotions négatives: Nux vomica 5 CH s’adresse à la sphère digestive en dénouant les tensions et spasmes, Ignatia 5 CH réduit l’anxiété, Gelsemium 5 CH gère le trac. La bonne posologie est de 3 granules de trois fois par jour jusqu’à obtenir une sensation d’apaisement (il est néanmoins recommandé de consulter un spécialiste si les troubles persistent).

Les massages à base d’huiles essentielles

L’avantage du flacon d’huile essentielle, c’est que vous pouvez l’emmener partout-en veillant à ne pas l’exposer à la chaleur-pour une utilisation simple et immédiate. En choisissant la marjolaine des prés, on accède à la détente par simple application de deux gouttes d’huile essentielle sur la face interne des poignets. On respire à fond. Le plexus solaire situé au creux de l’estomac peut accueillir également 2 gouttes 3 à 5 fois par jour. Dès que le besoin s’en fait sentir, on masse la zone. En cas de crise d’angoisse, on peut respirer profondément le flacon ouvert de camomille romaine.

En version détente à la maison, on peut fabriquer une huile de massage spéciale relaxation avec 30 ml d’huile végétale de noisette, 1 ml d’huile essentielle de lavande officinale, 1 ml d’huile essentielle ylang-ylang et 1 ml de marjolaine des jardins. On applique tout le long de la colonne vertébrale le soir pour tomber dans les bras de Morphée.

La potion magique

La boisson antistress par excellence consiste à associer les plantes aux vertus les plus sédatives: la mélisse (50g), la passiflore (30g), la verveine (30g) et l’aubépine (30g). On peut se procurer facilement les feuilles en herboristerie ou magasins bio. Pour la préparation, on porte à ébullition 1 cuillère à café du mélange des quatre plantes dans 1 litre d’eau et on sirote toute la journée pour voir la vie en rose.

Pour aller plus loin: « Mes huiles essentielles anti-âge » de Danièle Festy aux éditions Leduc (18 euros).