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5 méthodes naturelles pour arrêter de fumer

Méthodes pour arrêter de fumer

« Fumer nuit gravement à votre santé et à celle de votre entourage ». Ce type de slogan est bien connu de tous. Alors, peut-être avez-vous décidé d’arrêter de fumer ? Pour vous soutenir dans votre démarche, vous trouverez ci-après 5 méthodes naturelles pour vous aider à arrêter de fumer.

La volonté, élément clef

Afin d’arrêter de fumer, vous devez faire preuve d’une volonté inconditionnelle. En effet, le tabagisme est inscrit dans vos habitudes quotidiennes. Ainsi, seule la volonté vous permettra de dire non à la cigarette du matin, à celle qui va avec le café ou à ne pas reprendre une fois que vous ne serez plus dépendant. Pour cela, la volonté est un élément clef de votre arrêt. En revanche, ne vous y méprenez pas. La volonté de cesser votre consommation de tabac n’équivaut pas directement à avoir la capacité soudaine de le faire sans entrave.

Vouloir arrêter de fumer signifie que l’on a l’envie profonde d’y parvenir. Et cela vaut même si l’on réalise que ce ne sera pas un long fleuve tranquille et que l’arrêt ne se fera pas forcément du jour au lendemain. Le processus d’arrêt du tabac se fait généralement progressivement dans le temps. Comme pour la plupart des addictions. Et cela dépend des fumeurs. L’important est d’être convaincu que vous voulez arrêter de fumer.

Compter pour diminuer

A partir du moment où vous avez décidé d’arrêter de fumer évaluez votre consommation quotidienne. Comptez le nombre de cigarettes et notez-le dans un coin avec la date du jour. Ensuite, l’idée est de réduire votre consommation au fur et à mesure jusqu’à atteindre l’objectif zéro. Cette diminution progressive se pense bien évidemment au cas par cas. Selon la quantité de cigarettes fumées initialement prévoyez de baisser votre consommation dans un laps de temps qui vous semble réalisable. Notez vos avancées sur un papier pour vous aider à mesurer votre diminution.

Par ailleurs, plus vous fumez votre première cigarette tard dans la journée moins vous en consommerez au cours de celle-ci. Vous pouvez par exemple vous fixer une heure jusqu’à laquelle vous ne fumez pas du tout.

Résister

Au cours de votre sevrage vous serez tenté à de nombreuses reprises. Vous pourrez éviter quelques tentations mais vous devrez savoir résister à celles qui vous feront face. Trouver la force de résister permet d’éviter de craquer après avoir arrêté de fumer.

Lorsque le stade de 2 ou 3 cigarettes par jour sera atteint assurez vous d’être déterminé et de pouvoir résister à vos envies. En effet, lorsque vous arriverez à fumer 1 seule cigarette par jour, elle sera la seule source de tabac et incarnera ce que vous voulez abandonner. Quand vous fumerez cette cigarette symbolique conceptualisez ce qu’elle représente. Réalisez que vous n’en voulez plus depuis le début de votre sevrage. Pensez qu’elle est inutile et nuisible pour votre santé. Quand vous serez préparé, arrêtez complètement de fumer. A partir de ce moment comptez le temps qui s’écoule aussi longtemps que nécessaire. Ces jours, ces mois et ces années vous permettront de résister. Même des années après votre arrêt, nous vous déconseillons fortement de fumer « juste une cigarette pour le plaisir ».

Se faire aider

Vous pouvez sentir le besoin d’être accompagné pour arrêter de fumer. La solution la plus simple est d’avertir vos proches de votre arrêt et de leur demander un soutien. Ainsi, ils pourront vous aider dans vos moments de tentation ou lorsque vous culpabiliserez pour une cigarette de trop. Par ailleurs, sachez qu’il existe des applications mobiles pour vous aider à arrêter. Ces applications font le compte de votre consommation et de votre progression. D’autres permettent de mettre l’argent non dépensé en tabac dans une cagnotte. En outre, il existe un numéro vert gratuit où vous recevrez de l’aide d’un spécialiste. Composez le 39 89 à n’importe quel stade de votre arrêt (avant, pendant ou après).

Consommer du kudzu

Le kudzu est une plante originaire de l’Extrême-Orient et du Pacifique occidental. Elle est cultivée et utilisée dans le monde entier depuis des siècles. En effet, le kudzu est reconnu pour lutter contre différentes formes d’addiction comme le tabagisme et l’alcoolisme.

Le kudzu est composé entre autres de daidzéine et de génistéine. Ces deux composés organiques sont des isoflavones aux propriétés détoxifiantes. On les trouve essentiellement dans la racine de kudzu. Pour cette raison, cette partie est souvent utilisée dans l’accompagnement de l’arrêt du tabac. Ainsi, cette plante est un réel soutien qui permet de faciliter le sevrage en enlevant la sensation de manque. Le kudzu a un effet direct sur les neurotransmetteurs. De cette manière il engendre un effet détox particulièrement rapide et efficace. Par ailleurs, cette plante peut inhiber votre irritabilité ou vos humeurs lors de votre arrêt du tabac.

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Tabac : fumer quelques cigarettes par jour est-il dangereux ?

A partir de combien de cigarettes par jour y a-t-il un danger pour la santé ? Existe-t-il des risques pour la fertilité ? Toutes les réponses en vidéo avec un tabacologue.

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Arrêter de fumer : les trois plantes à connaître

Arrêter de fumer

3 plantes pour arrêter de fumer

Pour de nombreuses personnes, arrêter de fumer constitue un véritable objectif. Toutefois, en raison des substances addictives présentes dans le tabac, il s’agit d’une étape difficile à passer. A l’approche des fêtes et des bonnes résolutions, découvrez trois plantes magiques pour vous aider à dire stop au tabac !

Le millepertuis : une plante aux nombreuses vertus

Le millepertuis est probablement l’une des plantes les plus utilisées aujourd’hui dans le monde de la phytothérapie. C’est en effet avant tout contre les états de stress et d’anxiété que cette plante agit. Ainsi, lorsque l’on arrête de fumer, il peut être avisé de compléter son traitement par la prise de millepertuis, puisque cette dernière agira sur l’état général de stress qui résulte de l’arrêt de nicotine. Pensez à commencer le traitement un bon mois à l’avance de manière à pouvoir tirer tous les bénéfices de cette plante. Enfin, puisqu’il s’agit d’un traitement médical, consultez votre médecin en priorité si vous prenez d’autres médicaments, puisque le millepertuis peut être incompatible avec certains traitements.

Le kudzu : une solution venue de Chine

Si le millepertuis est particulièrement populaire en France et dans le reste du monde occidental, le kudzu constitue en quelque sorte son équivalent chinois. C’est en effet dans ce grand pays d’Asie que le Kudzu est le plus utilisé pour combattre l’accoutumance liée au tabac ou à l’alcool. De la sorte, dans un processus d’arrêt du tabac, le kudzu pourra vous aider à diminuer vos envies de reprendre une cigarette. Pour en faire un usage raisonné, surtout si vous combinez cette plante avec d’autres traitements, consultez un médecin ou un pharmacien.

Le desmodium : la plante qui agit contre les toxines

Si les deux plantes précitées jouent un rôle clé face à l’accoutumance et au stress provoqués par le manque de substances nicotiniques, le desmodium vient compléter le traitement phytothérapeutique d’une toute autre manière. Cette plante a en effet pour atout de faciliter les fonctions de drainage hépatique. C’est en procédant ainsi que les substances toxiques contenues dans le corps sont rapidement et complètement éliminées.

Les conseils

Comme on l’a vu, chacune des trois plantes présentées joue un rôle différent sur le processus d’arrêt du tabac. Ainsi, ces trois plantes complémentaires peuvent aider efficacement toute personne véritablement motivée à arrêter définitivement de fumer. Il existe bien sûr en parallèle d’autres traitements et méthodes d’action contre le tabagisme tels que les fameux patchs. Quoi qu’il en soit, consultez un médecin avant de commencer tout traitement.

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Millepertuis

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Fumer est mauvais pour la santé de votre animal préféré

La santé de l'animal de compagnie.

Une récente étude montre qu’exposé à un environnement enfumé, notre animal de compagnie, surtout le chat, a bien plus de chances de contracter un cancer, et ce notamment dû au fait qu’ils se lèchent régulièrement les poils.

Les risques du tabagisme pour les animaux de compagnie sont bien réels :

– cellules endommagées
– prise de poids après la castration
– augmentation de la probabilité de contracter certains cancers.

Clare Knottenbelt, professeur de médecine et d’oncologie à l’Institut vétérinaire de l’université de Glasgow explique : « nous avons déjà démontré que les chiens absorbent une quantité significative de fumée quand ils vivent dans une maison de fumeurs. Notre étude sur les chats montre qu’ils sont encore plus affectés, peut-être à cause de leur toilette minutieuse qui accroîtrait la quantité de fumée absorbée par leur corps ».
Un gène marqueur de cellules endommagées se révèle ainsi plus présent dans les testicules d’un chien évoluant dans un environnement enfumé. Il l’est moins lorsque son maître fume à l’extérieur de la maison.

Mais l’étude note également que le taux de nicotine présent dans les poils diminue sensiblement si le maître de l’animal ne fume pas plus de 10 cigarettes par jour dans la maison.
Pour autant, le professeur insiste sur « le risque pour le fumeur qui se double d’un risque de tabagisme passif pour les autres. Les propriétaires de chiens et de chats oublient souvent le risque qu’ils font courir à leurs animaux », et estime l’arrêt du tabac comme « la meilleure solution pour la santé et le bien-être de votre compagnon ». Et celle de sa maîtresse ou du maître !

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Tabac : Qu’il soit actif ou passif, le tabagisme entraîne stérilité et ménopause précoce

Femmes qui fument

Récemment publiée dans la revue Tobacco Control, une étude américaine fait un constat toujours plus alarmant : actif ou passif, le tabagisme augmenterait les risques de stérilité et de ménopause précoce.

De nombreuses recherches ont déjà mis en relation la stérilité avec le tabagisme actif. Les chercheurs du Roswell Park Cancer Institute se sont cette fois-ci davantage intéressés au tabagisme passif.

Ils ont étudié les données de 93 676 Américaines ménopausées âgées de 50 à 79 ans, et suivies entre 1993 et 1998. Ils ont alors rassemblé des informations sur leur tabagisme, leur fécondité et l’âge auquel était naturellement survenue leur ménopause.

— Pour les fumeuses, depuis combien de temps, et quel nombre de cigarettes par jour.
— Pour les non-fumeuses si elles évoluaient dans un environnement enfumé.

→ Résultat, l’exposition au tabac, qu’elle soit active ou passive, peut accélérer l’arrivée de la ménopause avant 50 ans et entraîner des problèmes de fertilité.

• Les fumeuses ou anciennes fumeuses enregistrent un risque de stérilité accru de 14 % et de ménopause précoce de 26 %.
• Les femmes qui ont commencé avant l’âge de 15 ans prennent le risque d’être ménopausées en moyenne 22 mois avant les autres.
• Celles qui fument plus de 25 cigarettes par jour peuvent elles enregistrer une ménopause 18 mois avant la moyenne.
• Les fumeuses passives sont loin d’être épargnées. 10 ans avec des parents fumeurs ou dans un bureau enfumé, 20 avec un conjoint fumeur peut engendrer une ménopause en moyenne 13 mois avant les non-fumeuses non exposées.
• Ces mêmes femmes sont d’ailleurs 18 % plus susceptibles d’avoir des troubles de la fécondité.

Ces résultats sont certainement dus aux toxines présentes dans la fumée dont les effets sont réellement néfastes sur les hormones et la reproduction.
Cette étude est la première de si grande ampleur à s’intéresser au tabagisme actif et passif. Les chercheurs insistent sur le fait qu’« elle renforce les preuves dont nous disposons actuellement sur le fait que toutes les femmes doivent être protégées du tabagisme actif et passif ».

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Tabac : Le tabagisme provoquerait les cancers du côlon, du rectum et de l’ovaire

Le tabac responsable de nombreux cancers.

Le Centre international de recherche contre le cancer (CIRC) vient de publier ses évaluations sur les effets néfastes du tabagisme. Les cancers du rectum, du côlon et des ovaires s’ajoutent à la longue liste des pathologies favorisées par le tabagisme.

L’année dernière, le CIRC a réuni 30 experts venus de dix pays dans le but d’évaluer plusieurs cancérogènes liés aux habitudes personnelles et aux expositions ménagères.

Le constat est accablant :

• Il semble que « le tabagisme peut aussi être une cause de cancer du sein » et « un lien de causalité entre le tabagisme des parents et le cancer chez les enfants » a été établi.
En effet, les enfants qui sont nés de parents fumeurs présentent bien plus de risques de développer un hépatoblastome (cancer rare que l’on pense d’origine fœtale).
• Le tabagisme passif est classé cancérogène, provoquant le cancer du poumon. « On dispose maintenant d’un certain nombre d’indications d’un lien avec les cancers du larynx et du pharynx », indique le CIRC.
• Le CIRC avait déjà établi que l’usage du tabac par voie orale ou nasale (non fumé) provoquait le cancer de la cavité buccale et du pancréas. Aujourd’hui, « il existe des indications suffisantes pour son rôle dans le cancer de l’œsophage ».
Le CIRC souligne que « Le tabagisme est la principale cause de cancer dans le monde, et plus d’un milliard de personnes sont des fumeurs aujourd’hui ».

La liste est pourtant longue. Le tabagisme favorise l’apparition de nombreux cancers :

– de la cavité buccale
– de l’oropharynx
– du rhinopharynx et de l’hypopharynx
– de l’œsophage
– de l’estomac
– du côlon et du rectum
– du foie
– du pancréas
– de la cavité nasale
– du sinus paranasal
– du larynx
– du poumon
– du col de l’utérus
– de l’ovaire
– de la vessie
– du rein
– de l’uretère
– de la moelle osseuse

Le saviez-vous ? La consommation d’alcool peut entraîner le cancer de la cavité buccale, du pharynx, du larynx, de l’œsophage, du côlon, du rectum, du foie et du sein chez la femme. Le CIRC précise même qu’« il existe maintenant aussi des indications d’une association avec le cancer du pancréas »

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Arrêter de fumer : 5 idées reçues vraies qui attendent les ex-fumeurs

Arrêter de fumer

Si l’excellente idée vous prend d’arrêter de fumer, alors voici 5 idées reçues vraies sur le tabagisme qui attendent les ex-fumeurs. Bernard Antoine, tabacologue-addictologue à Paris, décrypte la suite de la période de sevrage.

L’envie irrépressible de fumer dure très peu de temps

L’envie impérieuse de fumer dure par vagues de trois minutes les premières semaines. Les symptômes de sevrage tabac sont des réalités, mais ils sont gérables. Rien à voir avec les symptômes de sevrage de l’alcool, par exemple.

Il est possible d’être addict aux patchs et/ou substituts nicotiniques

Certaines personnes peuvent développer une dépendance aux produits nicotiniques. Un phénomène qui concerne environ 10 % des utilisateurs de ces substances.

Des cauchemars surviennent quelque temps après l’arrêt

Des cauchemars peuvent subvenir dans les semaines qui suivent le sevrage. Le symptôme le plus connu étant de rêver qu’on refume, mais cette période heureusement, ne dure pas.

La disparition de l’envie est progressive

Le fumeur est davantage dépendant des stimuli, des automatismes et des rituels autour de la cigarette que de la nicotine elle-même. Il faut donc apprendre à éteindre ces réflexes pavloviens. On ne devient pas ex-fumeur en deux semaines, mais plutôt en six mois, voire un an. Ces petites envies furtives finissent par s’estomper totalement. Il convient d’apprendre des stratégies psychologiques contre le tabac pour faire face à ces envies.

On vit mieux ex-fumeur que fumeur

Tant que le fumeur se voit obligé de fumer, il ne peut apprécier le plaisir de vivre sans tabac. La majorité des fumeurs le font depuis si longtemps qu’ils ont oubliés que leur vrai bien-être est celui qu’ils connaissaient avant de se mettre à fumer.

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Arrêter de fumer : 10 fausses idées sur le tabagisme

Arrêter de fumer

Voici 10 idées fausses sur le tabagisme que les professionnels de santé démontent sans concession. De quoi trouver et garder la motivation d’arrêter !

Arrêter de fumer nécessite de la volonté

Il est davantage question de réelles motivations que de bonne volonté. L’idée n’est pas d’arrêter de fumer pour faire plaisir à quelqu’un ou uniquement pour faire des économies, mais pour un réel désir de se libérer de la dépendance.

Je vais forcément prendre du poids

En moyenne, une femme prend 2,8 kg et un homme 3,2 kg. Le bilan lipidique des fumeurs est plus faible, car le tabac accélère le métabolisme et brûle les graisses. Sans oublier que la nicotine agit comme un coupe-faim. Mais la prise de poids n’est pas obligatoire. Il s’agit surtout d’éviter de compenser l’arrêt du tabac par la nourriture. Bernard Antoine, tabacologue-addictologue à Paris, conseille de faire un travail axé sur le désir d’être libre.

Je vais être insupportable avec mes proches

Certains troubles de l’humeur comme l’irritabilité ou la déprime peuvent se manifester durant les trois premières semaines après avoir arrêté de fumer, mais fort heureusement ceux-ci ne durent pas.

Il y a « un bon moment » pour arrêter de fumer

Les petits tracas habituels de la vie ne doivent pas vous empêcher de repousser l’échéance. Dites-vous que vous devrez de toute façon vivre sans tabac, quelque soit la situation qui aurait pu vous inciter à fumer.

La cigarette électronique est la solution pour un sevrage progressif

La cigarette électronique maintient les réflexes conditionnés pavloviens du fumeur. Si bien qu’on ne lâche plus la cigarette électronique, on vapote en continu parce qu’elle ne s’éteint pas.

La nicotine est responsable de la dépendance

Elle n’est pas seule responsable de la dépendance. C’est l’association de la nicotine et de certains produits issus de la combustion qui engendrent des effets de manque. Mais il ne faut pas non plus oublier que la dépendance est aussi comportementale et psychologique.

Fumer détend et calme le stress

Le tabac est un psychostimulant. Autrement il est tout sauf déstressant. On pourrait qualifier la nicotine de petite cocaïne sans psychotrope qui maintient éveillé.

Mieux vaut fumer un joint de temps en temps que de fumer des cigarettes

Fumer un joint, même de temps en temps vous encourage à conserver l’envie de fumer. C’est donc très mauvais. Il sera impossible de décrocher du tabac tant que vous fumerez quoi que ce soit. Sans négliger le fait que le cannabis est vingt fois plus cancérigène que le tabac (et que la loi française en interdit la production, la détention, la vente, l’achat et l’usage, NDLR).

Fumer 20 cigarettes, c’est deux fois plus mauvais que d’en fumer 10

Seule la durée d’exposition importe, et non le nombre de cigarettes fumées par jour.

Pour arrêter de fumer, les substituts nicotiniques ou des médicaments sont nécessaires

Le soutien et les encouragements sont bien plus efficaces. Il ne faut surtout pas négliger le plan psychologique et comportemental sur lesquels un spécialiste compétent peut réellement vous aider. L’hypnose et les thérapies comportementales et cognitives (TCC) obtiennent les meilleurs résultats.

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Remède efficace pour arrêter de fumer rapidement

Femme qui est en train de décider d'arrêter de fumer.

Comment arrêter de fumer ?

Vaincre sa dépendance au tabac est une décision pleine de courage mais pas toujours facile à réaliser. Pourtant, il existe des moyens naturels et efficaces, comme le kudzu. Zoom sur un produit qui pourrait changer votre vie !

Qu’est-ce que le kudzu ?

Le kudzu est une plante vivace originaire d’Extrême-Orient. Riche en amidon, les racines tubéreuses sont notamment utilisées en cuisine.

Le kudzu, un allié pour arrêter de fumer

Dans les pays dont il est originaire, le kudzu est utilisé depuis des siècles pour lutter contre le tabagisme et l’alcoolisme. Le kudzu est ainsi un produit très intéressant car il contient différents éléments utiles, comme les isoflavones, la daidzéine (connue pour être anti-cancéreuse), et la génistéine. La daidzéine et la génistéine sont des composés organiques ayant des propriétés détoxifiantes. Ces propriétés font de la racine de kudzu un allié de choix pour toute personne qui mène péniblement un combat contre la cigarette. En effet, le tabagisme est une dépendance et il est, de fait, difficile d’en venir à bout. Avec la consommation du kudzu, ce combat s’avère beaucoup plus facile.

Le kudzu et l’arrêt du tabac

Le kudzu agit directement sur les neurotransmetteurs, entraînant ainsi une détoxication très rapide. De plus, l’action de cette racine permet d’inhiber certains symptômes liés à l’arrêt du tabac, comme le changement d’humeur, l’irritabilité, etc. De fait, l’arrêt du tabac se fait dans des conditions plus confortables que, par exemple, avec des patchs.

Utilisation du kudzu

Sous forme de gélules, le kudzu se consomme à raison d’une gélule d’extrait sec de racine par jour accompagnée d’un demi-verre d’eau. Cette plante est déconseillée en cas d’antécédents de cancer du sein et aux femmes enceintes et/ou allaitantes. Aussi, si vous prenez des traitements médicamenteux, demandez conseil à un spécialiste.

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Tabac : 5 clés pour arrêter de fumer

Femme qui décide d'arrêter de fumer.

Bon nombre de fumeurs l’ont dit au moins une fois : j’arrête de fumer. Combien l’ont réellement fait ? La motivation ne fait pas tout, encore faut-il connaître les clés de la réussite.

D’après les chiffres de l’Inpes (Institut national de prévention et d’éducation pour la santé), en France, 60 % des 16 millions de fumeurs aimeraient arrêter.
Selon Bernard Antoine, tabacologue à Paris, « Il n’y a pas de “bon moment” pour arrêter de fumer. Le fumeur qui attend ce “bon moment” l’attend parfois toute sa vie. On est mûr lorsque la dépendance au tabac devient insupportable et que l’on ressent une envie de liberté plus ou moins profondément cachée dans l’inconscient. »

Arrêter de fumer ne doit pas être ressenti comme une obligation, mais comme un désir de liberté

La motivation c’est bien, mais pour les bonnes raisons, c’est mieux. Il ne s’agit pas d’arrêter parce « qu’il faut que j’arrête de fumer, car c’est bon pour ma santé, pour mon porte-monnaie, pour les autres. » Même si l’intention est louable, « ces résolutions risquent de ne pas tenir longtemps tout en maintenant une sensation désagréable de frustration, doublé du sentiment de faire le sacrifice d’un plaisir (risque de compenser et de prendre du poids par exemple). En finir avec cette dépendance est donc davantage une affaire de désir d’être libre que de volonté d’être raisonnable ! », explique le spécialiste.

→ Remplacez le « il faut que » par « j’ai envie ».

Certains spécialistes peuvent vous aider à gérer vos émotions

La volonté et les médicaments type substituts nicotiniques seuls ne suffisent pas. Pour arrêter de fumer, il s’agit aussi de faire un travail sur soi-même :

— Prendre conscience de son comportement de fumeur et de ses habitudes, déconstruire ses pensées négatives et ses croyances à l’aide de thérapies cognitivo comportementales (TCC) et parler !
— Réapprendre à respirer, accéder à la détente autrement qu’avec la cigarette et prendre conscience de son corps grâce à des pratiques comme la sophrologie ou le yoga.
— Gérer ses émotions et retrouver l’estime de soi (TCC, sophrologie, hypnose).

« Ce sont les aspects comportementaux et psychologiques sur lesquels il convient de faire un travail pour se préparer à ne plus fumer. Les substituts nicotiniques, autres médicaments et cigarettes électroniques n’aideront pas le fumeur à gérer ses émotions ni à supprimer les automatismes de dépendance à la cigarette et ses croyances » explique Bernard Antoine.

→ Faites-vous coacher par des tabacologues, sophrologues, hypnotiseurs ou autres psychologues spécialisés.

Par exemple, les suggestions pratiquées en hypnose adressent des messages à l’inconscient comme : « Fumer ne sert à rien », « chaque jour que vous passerez sans fumer vous éloigne de l’obligation de fumer ». « Autant de petites graines qui vont germer jusqu’à ce que la personne soit habitée par la conviction d’être libre et qu’elle est tombée dans un piège dont elle peut sortir », explique Bernard Antoine, qui associe thérapies comportementales et hypnose dans sa pratique.

Privilégiez d’autres plaisirs, d’autres actions

Pour éviter de combler votre manque par une cigarette et mettre en place des automatismes il est important de répéter et célébrer chaque réussite comme un pas de plus vers la victoire. Un mécanisme que le cerveau va finir par intégrer. Vous pouvez par exemple écouter une musique en fonction de l’état du moment, marcher en pleine nature, faire du sport, prendre un bain, appeler un ami, vous offrir un massage, etc.

Autrement, certaines médecines douces comme la sophrologie permettent d’utiliser des images agréables vécues ou imaginaires pour pallier l’envie irrépressible, gérer l’angoisse et visualiser sa vie, ses actions sans tabac.

Développez la pleine conscience et reconnectez-vous à vos sens

Rétablissez une connexion avec vos sens, notamment celui du goût et de l’odorat. Il s’agit de réapprendre à respirer et savourer. Appliquez par exemple une odeur agréable au coin de la narine pendant quelques minutes, ou laissez fondre un aliment que vous aimez sur votre langue.

→ Il faut surtout prendre le temps, la concentration sur la durée est une méditation.

Apprenez à vous faire confiance !

La confiance en soi est déterminante lorsque l’on souhaite arrêter de fumer. Les pensées négatives type « je ne vais pas y arriver », « je n’en suis pas capable, de toute façon au point où j’en suis… » n’aident absolument pas et cachent bien souvent un refus caché d’arrêter.

→ Abordez ce challenge sous un angle positif augmente vos chances de réussite. Faites comprendre à votre conscience et votre inconscient qu’il est possible d’y arriver.