Dans un communiqué publié le jeudi 15 juin 2017, la DGCCRF (Répression des fraudes) averti les consommateurs quant à l’utilisation de plusieurs siphons culinaires contenant des défauts de fabrication.
Des siphons défectueux commercialisés ?
« Depuis 2010, plusieurs modèles de siphons culinaires ont causé des accidents domestiques graves dus à leur explosion, soit à la première utilisation, soit après plusieurs années d’utilisation » explique la DGCCRF. L’organisme continue en expliquant que « Dans la grande majorité de ces accidents, les appareils défectueux sont constitués d’une tête en matière plastique et d’un corps en aluminium et ont été achetés entre 2010 et 2013 ».
La répression des fraudes a déjà retiré du commerce plus de 200.000 siphons jugés défectueux. Elle encourage les consommateurs à arrêter d’utiliser ce genre d’ustensile qui « ne porterait aucune identification et serait constitué d’un corps en aluminium et d’une tête en matière plastique ». Il recommande également de ne pas hésiter à contacter le vendeur pour « s’assurer que les produits qu’ils détiennent n’ont pas fait l’objet d’un rappel et d’un retrait du marché ». De leur côté les commerçants doivent également prêter attention à ce que les produits ne soient pas sur la liste des produits défectueux d’après la DGCCRF. Les commerçants doivent vérifier « qu’ils disposent de justificatifs relatifs à la sécurité et à la conformité de leurs produits aux normes en vigueur ».
Que risquent les consommateurs face à un produit défectueux ?
Dernièrement, une blogueuse fitness âgée de seulement 33 ans, n’a pas résister à l’explosion de la partie supérieure de son siphon à crème chantilly pendant une manipulation. Ce tragique accident a fait prendre conscience à la répression des fraudes qu’il fallait agir plus drastiquement. Une enquête policière a d’ailleurs été ouverte. En effet, « l’explosion propulse des éclats à grande vitesse pouvant occasionner des blessures graves notamment aux mains, au thorax ou au visage ». Il ne s’agit pas d’un simple ustensile de cuisine qui doit « être utilisé en respectant scrupuleusement les prescriptions du fabricant » inscrites sur la notice.
La répression des fraudes conclut en appuyant sur l’idée « qu’il convient de respecter les consignes relatives au niveau maximal de remplissage, au nombre et à la nature des cartouches de gaz, à la température maximale de service, et de mettre l’appareil au rebut au premier signe de vieillissement ou (…) de dysfonctionnement ».