Pourquoi dit-on « le talon d’Achille » ?
Tout le monde possède une faiblesse, un « talon d’Achille ». Cette expression fait référence à un héros de la mythologie grecque : Achille. Enfant, la mère d’Achille, la nymphe Thétis, l’y avait plongé dans l’eau du fleuve Styx dont il acquit sa force surhumaine. Mais pour l’y tremper, Thétis avait dû le tenir par le talon, lequel n’entra donc pas en contact avec l’eau aux pouvoirs magiques. En conséquence son talon ne bénéficia pas de la même invulnérabilité que le reste de son corps.
Or il périt par cette partie du corps en recevant une flèche empoisonnée à cet endroit précis, la seule partie vulnérable de tout son corps. C’est ainsi qu’il mourut et que l’histoire retint que le talon d’Achille fut son unique faiblesse pourtant fatale.
Si cette légende circule au moins de façon parcellaire dès le premier siècle après Jésus-Christ, l’expression ne fut utilisée pour la première qu’en 1810 par le poète anglais Coleridge. Il l’employa pour comparer l’Irlande au talon d’Achille du royaume britannique.