Avec son taux de contamination au-delà de celui de la grippe saisonnière, le nouveau coronavirus, le COVID-19, fait des ravages chez les aînés. Aujourd’hui, il n’y a pas d’autre alternative pour protéger nos aînés que de ne plus les côtoyer.
Alors que l’heure est au confinement quasi-mondial, la France s’interroge sur la possibilité d’une reprise progressive des activités afin de relancer l’économie. Certes, si cela est souhaitable pour ne pas plonger le pays dans un marasme économique inextricable, il ne faut pas oublier la population la plus à risque : nos aînés. Si l’objectif est d’immuniser le plus de monde possible, le dé-confinement est en effet à envisager. Toutefois, les plus fragiles ne devront pas entrer en contact avec le COVID-19 avant que les chercheurs n’aient eu le temps d’en découvrir le vaccin.
Il est fort probable que les rapports physiques avec les aînés resteront impossibles avant la fin de la pandémie, afin de les protéger. Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, rappelle dans une interview pour le journal Bild que le confinement des personnes âgées va devoir se poursuivre. Il va de soi que cela compromet les relations familiales ainsi que l’équilibre psychologique des plus vieux. Quoi qu’il en soit, il est important de se préparer à l’ »après-coronavirus » afin de gérer au mieux la reprise de la vie à l’extérieur de nos domiciles. Le téléphone va-t-il remplacer les visites familiales ?