Alors que le monde est à l’arrêt depuis quelques semaines et que certains pays envisagent un déconfinement, des chercheurs de Harvard s’interrogent sur la durée nécessaire du confinement.
L’important taux de contagion du nouveau coronavirus, le CODIV-19, force les états du monde entier à imposer un confinement et des mesures de distanciation à la population. Le principe est simple : pour éviter une propagation fulgurante du virus, nous devons tous éviter les contacts. Entre porteurs sains, ou asymptomatiques, porteurs aux symptômes légers et malades à différents degrés, il est parfois difficile de s’y retrouver. La consigne est alors claire : restons chacun de notre côté.
Est-il ainsi possible de vivre en restant confinés ? Comme l’économie n’y résistera pas longtemps, il est important de relancer progressivement les activités. C’est là qu’interviennent les chercheurs de Harvard : si nous recommençons à vivre comme avant le COVID-19, une seconde vague, encore plus terrible que la première, va s’abattre sur la planète.
Comment l’éviter ? Il faut poursuivre les mesures de distanciation jusqu’à ce qu’une parade au virus soit enfin trouvée. Ces mêmes chercheurs, dans une étude publiée dans la revue Science, confient qu’il faudrait attendre 2022 pour que la vie en toute liberté puisse reprendre.
Il reste toutefois une inconnue dans cette étrange équation : les chercheurs ignorent si un sujet ayant déjà été en contact avec le nouveau coronavirus est réellement immunisé ou s’il peut à nouveau contracter la maladie. S’il est immunisé, combien de temps dure cette immunisation ? Ces paramètres sont fondamentaux dans la lutte contre ce virus et son éradication.
Osciller entre confinement et déconfinement, afin d’éviter l’engorgement des hôpitaux, respecter les règles de distanciation et espérer que les chercheurs trouvent rapidement un moyen pour contrer ce virus restent la meilleure façon, selon les scientifiques, de faire face à cette pandémie à l’échelle mondiale. À l’instar des grandes maladies qui ont décimé l’humanité, comme la grippe espagnole ou la peste, un vaccin sera nécessaire pour se débarrasser du COVID-19. En attendant, la distanciation reste le meilleur moyen de nous protéger, de protéger nos proches et de sauver des vies.