Depuis le 2 janvier 2013, les Français peuvent acheter leurs médicaments sans ordonnance sur Internet en toute légalité. Certains ont passé le cap, rêvant de faire des économies. Or, une étude de l’association de consommateurs Familes rurales révèle, que l’achat en ligne ne revient pas moins cher en comparaison des pharmacies physiques. Explications.
Sur la base d’une liste de quatorze médicaments sans ordonnance régulièrement consommés par les familles, l’association de consommateurs a enquêté sur les prix pratiqués par les pharmacies en ligne. Verdict : à l’exception du lait infantile Gallia (18,14 euros contre 15,81 euros en pharmacie physique), les tarifs sont en moyenne moins chers, comparés à ceux affichés par les pharmacies physiques. Par exemple, Hextril coûte 4,31 euros contre 5,12 euros, Maalox 4,01 euros contre 5,01 euros, ou encore Physiologica 2,97 euros contre 3,64 euros.
Très chers frais de port
Face à ce constat – qui ne doit pas cacher tout de même de fortes disparités de prix entre les e-commerçants -, il serait logique de privilégier la toile pour trouver le remède contre le rhume. Pourtant, le bât blesse du côté des frais de port. Grâce à eux, les pharmacies physiques peuvent encore rivaliser avec les webmarchands. Le coût de l’envoi peut varier de 5 à 9,95 euros. Les internautes peuvent toutefois se faire livrer dans un relais pour gagner deux euros. Selon Familles Rurales, acheter ses médicaments sur Internet ne revient donc pas moins cher.
À noter que les tarifs pratiqués par les pharmacies physiques sont stables ces dernières années. Entre 2013 et 2014, seuls deux produits sont concernés par de fortes hausses, à savoir Rennie (+4,70%) et Physiologica (+10,3%). À l’inverse, les prix ont particulièrement baissé pour Imodum (-3,41%) et Activir (-3,20%).
Cette étude a été réalisée sur la base de relevés de prix de 14 produits en septembre et octobre, pratiqués dans 45 pharmacies réparties sur 25 départements.