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Monter le bourrichon

Le bourrichon est « la tête » en langage familier. On doit les expressions « monter le bourrichon » et « se monter le bourrichon » (dont les sens sont légèrement différents) à Gustave Flaubert…

Monter le bourrichon

Pourquoi dit-on « monter le bourrichon » ?

Le bourrichon est « la tête » en langage familier.

On doit les expressions « monter le bourrichon » et « se monter le bourrichon » (dont les sens sont légèrement différents) à Gustave Flaubert.

« Se monter le bourrichon » signifie « se monter la tête » ou encore « se faire des illusions ». On trouve cette expression pour la toute première fois dans la lettre de Gustave Flaubert à Louis Bouilhet : « Oh ! Comme il faut se monter le bourrichon pour faire de la littérature ! Et que bien heureux sont les épiciers ! »

Quant à « monter le bourrichon » à un tiers, cela consiste à lui donner des illusions. Flaubert encore en 1860 : « il faut que je monte joliment le bourrichon à mon public : il faut que je fasse baiser un homme, qui croira enfiler la lune, avec une femme qui croira être baisée par le soleil ».

A noter enfin que le bourrichon vient de la « bourriche », un panier sans anses servant à transporter différents produits.

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