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Comment améliorer la concentration ?

Exercice de sophrologie pour améliorer sa concentration intellectuelle

Le manque de concentration peut parfois nous pénaliser dans notre vie professionnelle, ou en essayant de lire un livre pour se détendre. En même temps, il y a tant de sources de distraction. Pour pallier à ce problème, Agnés Leroux, sophrologue, nous montre aujourd’hui un exercice facile pour nous aider à mieux nous concentrer au quotidien.

L’avantage de cet exercice est qu’il peut être effectué debout, chez soi ou au bureau si vous avez un moment. Il est relativement simple et facile à retenir. Vous pouvez, si vous en avez le temps, faire une lecture du corps avant de débuter l’exercice afin de profiter au mieux de ses bienfaits.

Placez vous les pieds parallèles et les bras le long du corps. Calez votre rythme respiratoire en trois phases : inspiration, rétention d’air et expiration. Durant la phase d’inspiration, levez le bras à l’horizontale. Fixez bien l’ongle de votre pouce. Pendant la rétention d’air, rapprochez votre pouce de votre visage tout en le suivant bien du regard, les yeux fixés dessus, jusqu’à presque loucher. Enfin, pendant l’expiration, laissez couler le pouce le long de votre corps en imaginant que vous scannez les zones devant lesquelles il passe. Visualisez bien les zones devant lesquelles passe votre pouce : votre bouche, votre menton, votre poitrine, votre ventre, jusqu’à vos orteils.

Répétez l’exercice trois fois du côté droit, trois fois du côté gauche, puis trois fois avec les deux pouces. Faites une pause à la fin de l’exercice en gardant les yeux fermés pour reprendre votre respiration et bien ressentir votre corps. Lorsque la pause est terminée vous pouvez bougez, les bras, les épaules, les jambes, vous étirer ou même bailler. Quand vous sentez que vous êtes à nouveau bien éveillé et conscient, vous pouvez rouvrir les yeux.

Vous savez désormais mieux vous concentrer.

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Travailler trop peut conduire à boire trop d’alcool

Femme qui travaille beaucoup.

Travailler trop peut conduire à boire trop d’alcool, selon des chercheurs qui mettent en garde contre ce double excès préjudiciable à la santé dans une étude publiée mercredi.

L’analyse d’une série d’études englobant plus de 400.000 personnes montre que les individus qui travaillent plus de 48 heures par semaine, soit au-dessus du seuil d’une directive européenne sur le travail, ont une plus grande probabilité de s’engager dans une consommation à risque pour leur santé, selon l’étude parue dans The British Medical Journal (BMJ).

Une consommation à risque d’alcool correspond à plus de 14 boissons alcoolisées par semaine pour une femme et plus de 21 pour un homme, note les auteurs.

La référence pour une boisson est généralement l' »unité » d’alcool, soit 10 grammes d’alcool pur, correspondant à un verre standard (verre de bistrot ou de bar), comme par exemple un petit verre de whisky (3 centilitre ou cl), un verre de vin (10 cl à 12°) ou une chope de bière (25 cl à 5°).

Les données individuelles montrent que les personnes qui travaillent de 49 à 54 heures par semaine, ou celles dont le travail hebdomadaire s’étend sur 55 heures ou plus, ont un risque accru du même ordre (13% et 12% respectivement) d’abuser de l’alcool, par comparaison à des employés travaillant 35 à 40 heures par semaine.

Les longues heures de travail ont été liées auparavant à un risque accru de maladies cardiovasculaires, d’accidents du travail et des problèmes de santé mentale, notent les auteurs.

Cette recherche, réalisée par une équipe internationale, englobe 14 pays développés : l’Allemagne, l’Australie, la Belgique le Canada, le Danemark, l’Espagne, les Etats-Unis, la France, la Finlande, le Japon, la Nouvelle Zélande, le Royaume-Uni, la Suède, et Taïwan.

L’augmentation de la probabilité de développer des habitudes de consommation à risque en raison d’un excès de travail est faible dans l’absolu, mais justifie un examen attentif relève dans un commentaire dans la revue, Cassandra Okechukwu de l’Ecole de santé publique d’Harvard (Etats-Unis).

Avoir un travail est associé avec une fréquence moindre de consommation d’alcool et de plus grandes chances de guérir d’un abus d’alcool que lorsque l’on est au chômage, ajoute-t-elle.

Néanmoins ce risque doit être pris au sérieux, selon elle.

Ces résultats pourraient donner un nouvel élan à une nouvelle réglementation du temps de travail au titre de la santé publique, estime cette spécialiste en évoquant « la pression croissante » pour exclure une proportion grandissante de travailleurs des normes actuelles qui limitent les heures de travail en Europe et dans d’autres pays développés.