La nature n’a pas fini de dévoiler ses ressources pour la prise en charge des pathologies humaines. Pour lutter efficacement et naturellement contre le cholestérol, la spiruline apparaît ainsi comme un allié de choix.
Qu’est-ce que la spiruline ?
La spiruline est une algue que l’on trouve dans les eaux alcalines de diverses régions tropicales du globe, du Mexique à l’Asie en passant par l’Afrique centrale. Sa pigmentation bleutée est due à la phycocyanine qu’elle renferme. Présente sur terre depuis 3 milliards d’années, la spiruline n’a jamais été aussi actuelle. Son utilisation est en effet recommandée dans la réduction naturelle du cholestérol.
Comment réduire le cholestérol avec la spiruline ?
En raison de sa forte concentration en minéraux et en vitamines, la spiruline est qualifiée de « superaliment ».
Des études menées sur l’animal puis l’homme ont mis en avant l’effet bénéfique de la spiruline dans la réduction du LDL, communément appelé « mauvais cholestérol ». Plus encore, elle permettrait d’augmenter le taux d’HDL, c’est-à-dire de « bon cholestérol ».
Suite à ces observations scientifiques, la prise de l’algue sous forme de poudre a rapidement été préconisé aux personnes sujettes à un excès de mauvais cholestérol. Elle se mélange facilement à différents types de préparations à base de crème, de sucre ou de sel et peut-même venir saupoudrer une salade ou une tartine.
Il n’existe pas de directives strictes en termes de posologie. Cependant, il est souvent conseillé de prendre deux à trois prises journalières de 1 à 1,4 gramme chacune. Idéalement, l’individu débutera la prise avec des doses faibles de 1 gramme la première semaine avant d’augmenter progressivement les doses.
Quelles précautions prendre avec la spiruline ?
Malgré ses avantages, la spiruline nécessite certaines précautions pour éviter tout effet secondaire.
Un effet stimulant ayant été observé chez certaines personnes, la prise de spiruline est plutôt recommandée en journée qu’en soirée. De même, certains individus peuvent ressentir des maux de tête ou des troubles digestifs après la consommation de spiruline. Bien souvent, cela peut être évité en privilégiant un dosage léger au début. Lorsqu’elle est ingurgitée en trop grande quantité sans préparation préalable du corps, la spiruline libère des propriétés détoxifiantes responsables de ces effets secondaires.
Enfin, au-delà de la quantité, une attention toute particulière doit être portée à la qualité elle-même de la spiruline. Choisissez un produit cultivé dans des conditions de contrôle rigoureuses. L’étiquette permet souvent de déterminer de telles informations. Si elles n’apparaissent pas clairement, le fabricant sera en mesure de les détailler. Les algues ayant tendance à accumuler du plomb, du cadmium ou encore de l’arsenic si leur zone de culture est trop polluée, c’est bel et bien une donnée importante à prendre en compte !