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Il est possible de rêver en dehors du sommeil paradoxal

Selon une étude parue dans Nature Neuroscience, il serait possible durant la nuit de rêver pendant une autre phase que le sommeil paradoxal (le plus profond et récupérateur).

Sommeil paradoxal

Selon une étude parue dans Nature Neuroscience, il serait possible durant la nuit de rêver pendant une autre phase que le sommeil paradoxal (le plus profond et récupérateur).

Le sommeil paradoxal est le cycle pendant lequel notre sommeil est le plus profond alors que notre activité cérébrale est la plus intense (d’où son nom), semblable à l’état de veille. C’est pourquoi cette phase est habituellement reconnue comme le lieu privilégié des rêves. Cette phase de sommeil paradoxal, qui intervient au bout de 90 minutes après l’endormissement, est particulièrement réparatrice. Chez les adolescents notamment, elle est la plus importante en ce qui concerne l’apprentissage, la consolidation de la mémoire et l’adaptation sociale. Une nuit comporte en moyenne 4 à 6 cycles, d’environ 90 à 100 minutes selon les personnes.

Oublier ses rêves ?

Pour les besoins de l’étude, les chercheurs ont suivi 32 volontaires qui ont passé la nuit en laboratoire, équipés d’électrodes pour mesure l’activité nocturne de leur sommeil. Réveillées à plusieurs reprises pendant différents cycles de sommeil, les personnes ont été invitées à décrire leur rêve avec le plus de détails possibles. De précédents travaux ont montré que 80 à 90% des dormeurs peuvent décrire leur rêve en cas de réveil subit lors d’une phase de sommeil paradoxal, contre 50 à 75% dans une autre phase de sommeil durant la nuit. L’étude confirme ces données puisque de nombreux participants ont rapporté rêver pendant des cycles de sommeil non paradoxaux. En revanche, ils avaient plus de difficultés à s’en souvenir.

La « zone chaude », qu’est-ce que c’est ?

D’après les tests menés auprès de 7 patients, qui ont dormi entre 5 et 10 nuits en laboratoire, 71% du temps passé à rêver s’est produit en phase non paradoxale, contre 95% en phase paradoxale. Les travaux mettent en évidence une zone à l’arrière du cerveau, nommée « zone chaude » par les auteurs de l’étude, où les ondes de basse fréquence diminuent aussi bien pendant les phases de sommeil paradoxal, qu’une autre phase de sommeil pendant les rêves, ce qui permet de définir si une personne rêve ou non.

Pour consulter l’étude : http://www.nature.com/neuro/journal/vaop/ncurrent/full/nn.4545.html

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