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Sommeil : Une nuit courte en vaut deux discontinues

Une nouvelle étude américaine montre qu’une nuit hachée influe sur la qualité de notre sommeil tout comme sur notre humeur. Ainsi, mieux vaut privilégier une nuit courte qu’un sommeil discontinu.

Femme qui est en train de dormir.

Une nouvelle étude américaine montre qu’une nuit hachée influe sur la qualité de notre sommeil tout comme sur notre humeur. Ainsi, mieux vaut privilégier une nuit courte qu’un sommeil discontinu.

Des chercheurs de l’université John Hopkins de Baltimore (Etats-Unis) ont réalisé une étude pour démontrer la qualité du sommeil en fonction de 3 schémas distincts.
Ils ont alors répartis 62 hommes et femmes en 3 groupes :

– Le premier groupe (groupe A) a subi 8 réveils forcés durant chaque nuit.
– Les participants du second groupe (groupe B) ont été invités à se coucher plus tard pour obtenir des nuits raccourcies.
– Les patients du troisième groupe (groupe C) ont quant à eux bénéficié d’un sommeil ininterrompu.

Ils ont ensuite comparé les résultats obtenus à l’aide de la polysomnographie, un examen réalisé à l’aide d’enregistrements du sommeil, grâce auxquels on mesure les mouvements des muscles, les micro-réveils, les pauses respiratoires ou même la structure des cycles du sommeil (lent/profond).
Ils ont par ailleurs soumis les volontaires à des questionnaires à remplir eux-mêmes et dont le but était d’analyser leur humeur quotidienne à l’aide d’une échelle d’évaluation.

Publiés dans la revue Sleep du mois de novembre 2015, les résultats ont ainsi montré que les interruptions de sommeil et les simples éveils « forcés » pouvaient entre autres déclencher notre mauvaise humeur. Ils réduiraient même notre niveau d’énergie, nos sentiments de sympathie et de convivialité, mais laisseraient apparaître au contraire des sentiments négatifs comme la tristesse ou la colère, rien que ça !

Les différences se sont vraiment accentuées au bout de la deuxième nuit d’étude.

– Le groupe B affichait une baisse de seulement 12 % de l’humeur positive.
– Tandis que le groupe A perdait carrément 31 % de sa bonne humeur, et présentait par ailleurs des périodes très raccourcies de sommeil profond à ondes lentes.

Le sommeil profond est pourtant la clé d’un repos réparateur. Ce serait alors l’insuffisance de sommeil profond qui aurait le plus de répercussions sur le niveau d’énergie, l’état de fatigue, et la chute de bonne humeur.

Concrètement, cette étude souligne pour la première fois qu’un long sommeil interrompu à plusieurs reprises est plus préjudiciable pour l’humeur qu’un manque de sommeil dû à des nuits plus courtes.

Une étude à ne pas prendre à la légère puisque ces résultats confirment l’existence d’un lien entre l’insomnie et l’humeur dépressive.

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