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La majorité des médicaments en vente libre est inefficace, voire néfaste pour la santé

Une récente étude du magazine 60 millions de consommateurs passe au crible 61 des médicaments les plus vendus sans ordonnance. Surprise, seuls 13 d’entre eux se révèlent réellement efficaces.

Médicaments innefficaces

Une récente étude du magazine 60 millions de consommateurs passe au crible 61 des médicaments les plus vendus sans ordonnance. Surprise, seuls 13 d’entre eux se révèlent réellement efficaces.

Actifed rhume jour et nuit, Caliptol inhalant, Fervex, Oscillococcinum, Néo-Codion ou encore Vicks vaporub, Lysopaïne, Strepsils, Gaviscon, Immodium et Microlax… La part de marché de l’automédication en France (en volume) est limitée à 15,4 % (-0,3 point) pour une moyenne européenne de 32,3 % en 2014.

Si les industriels soutiennent l’automédication pour traiter des pathologies mineures dont la prise en charge financière n’est plus considérée comme prioritaire, la pratique est néanmoins jugée à risques par de nombreux professionnels de santé. Ces éventuels effets secondaires, les possibles interactions médicamenteuses ou encore le non respect de la durée des traitements sont autant de dangers potentiels pour la santé.

Sous le contrôle du professeur Jean-Paul Giroud, pharmacologue clinicien – auteur de plusieurs ouvrages sur les médicaments et l’automédication – et d’Hélène Berthelot, pharmacienne, 61 des médicaments les plus vendus sans ordonnance ont été analysés pour en mesurer l’efficacité. Certains
Au regard de l’étude :

• seuls 13 d’entre eux, disposent d’un rapport bénéfice/risque favorable.

Parmi les médicaments « à privilégier » :

– le sirop Clarix toux sèche,
– Humex adultes toux sèche dextrométhorphane abricot,
– Vicks vaporub, Imodiumcaps,
– Gaviscon menthe,
– Maalox sans sucre.

• 20 sont classés « faute de mieux » : leur efficacité est « faible ou non prouvée mais ils n’ont pas, peu ou très rarement d’effets indésirables », selon le journal.
• 28 médicaments sont carrément à « proscrire », « le rapport bénéfice/risque étant défavorable en automédication ».
Les médicaments à proscrire, selon 60 Millions de consommateurs, « comportent trop de contre-indications et des effets indésirables disproportionnés pour soigner des maux passagers, sans compter que certains contiennent des substances inefficaces ».

Sans parler des risques d’accidents cardio-vasculaires et neurologiques liés à l’association de plusieurs substances dans certains médicaments, comme par exemple le paracétamol combiné aux pseudoéphédrine et tripolidine (utilisés comme décongestionnant et antihistaminique).

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