Catégories
Actualités Actualités Santé

Hépatite C : un test sanguin de dépistage rapide

Comme pour le sida quelques années plus tôt, des tests sanguins de dépistage rapide de l’hépatite C seront bientôt à disposition des associations et des centres de soins.

Test de l'hépatite C

Comme pour le sida quelques années plus tôt, des tests sanguins de dépistage rapide de l’hépatite C seront bientôt à disposition des associations et des centres de soins.

Les tests TROD (test rapide d’orientation et de diagnostic) devraient être disponibles gratuitement dès le mois de mai. A partir d’une goutte de sang prélevée dans le doigt, ils permettront de déceler le virus de l’hépatite C (VHC) en une quinzaine de minutes.

Outre les risques de diabète et de maladies cardiovasculaires qu’elle entraîne, l’infection par le VHC peut, si elle n’est pas traitée à temps, déboucher sur des cirrhoses ou des cancer du foie.
Elle se transmet principalement par le partage de matériels entre toxicomanes (coton imbibé, seringue, cuillère…), mais pas seulement. Il peut tout aussi bien se transmettre lors de rapports « traumatiques » sans préservatif.

Selon les chiffres de l’Institut de veille sanitaire (InVS) :

• Au total, 400 000 personnes ont été infectées par le VHC en France dont 230 000 touchées par des formes chroniques
• Parmi celles-ci, 75 000 ignoraient en 2014 qu’elles étaient infectées, 100 000 en 2004.
Si l’on en croit les résultats d’un sondage Ifop, le VHC reste une maladie largement méconnue des Français.
• Seulement 1 personne sur 5 s’est fait dépister au cours de sa vie.
• 80 % des Français ne savent pas que le virus se transmet majoritairement par le sang.

En terme de distribution, les associations iront au plus près des populations à risque en déployant notamment des unités mobiles dans les parkings, les forêts et les aires d’autoroute.

Ils seront également disponibles dans les centres commerciaux « selon des critères très précis pour repérer ceux qui sont infectés sans le savoir (principalement des hommes de 18 à 60 ans).

Le problème ensuite étant de savoir qui pourra bénéficier des traitements efficaces mais très coûteux qui fleurissent sur le marché.

« Je crains que 80% des personnes nouvellement dépistées ne soient pas traitées, car souffrant de formes mineures », déplore le Dr Pascal Mélin, président de l’association de patients SOS hépatites Fédération.
Pour le moment, seules les formes les plus sévères ont accès au traitements innovants sont, bien que les associations et médecins protestent et réclament son extension à tous les patients « afin d’éradiquer la maladie ».

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *