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Le lymphome : une maladie encore mal connue même par les malades

Selon une étude dévoilée lundi 12 septembre 2016 par l’association France Lymphome Espoir, le lymphome demeure la forme de cancer dont la fréquence augmente le plus mais qui reste cependant encore mal connu, y compris par certains patients.

Lymphome

Selon une étude dévoilée lundi 12 septembre 2016 par l’association France Lymphome Espoir, le lymphome demeure la forme de cancer dont la fréquence augmente le plus mais qui reste cependant encore mal connu, y compris par certains patients.

En France, seulement 70 % des malades sont au courant du type de lymphome dont ils sont atteints, et 54 % d’entre eux comprennent quelles en sont les caractéristiques, révèle cette enquête réalisée lors de la Journée mondiale du lymphome.

Les deux grandes catégories qui divisent le cancer du système lymphatique sont plus ou moins connues. La première que l’on appelle lymphomes hodgkiniens ou « maladie de Hodgkin » est la plus connue, mais elle ne représente cependant que 15 % des cas. La seconde que l’on nomme lymphomes non hodgkiniens, est plus fréquente, soit 85 % des cas, et son nombre a augmenté de près de 5 % par an au cours des dernières décennies.

Chaque année en France, ce sont plus de 18 000 nouveaux cas de lymphomes qui sont diagnostiqués, ce qui en fait le cancer le plus commun chez les jeunes adultes, mais aussi chez les adolescents, et le 5e chez les adultes. A titre d’exemple, il représente environ 256 000 cas dans le monde entier. Il est à l’origine de 4 000 décès par an dans l’hexagone.

Pour le moment, ses origines sont inconnues. Cependant, il faut admettre que plusieurs produits chimiques, ainsi que des facteurs environnementaux, pourraient favoriser son développement, comme le précise France Lymphome Espoir dans l’un de ses derniers communiqués de presse. De plus, ce type de cancer est difficile à diagnostiquer. Il se manifeste entre autres par une forte fatigue, des démangeaisons permanentes, ou bien par un gonflement des ganglions.

L’association souligne également que grâce aux progrès des traitements, le nombre de malades en rémission est en augmentation.

L’étude, réalisée auprès de 668 personnes (patients ou leurs proches), a démontré que deux tiers des malades français ont peur d’une rechute, alors qu’un tiers a subi une modification de son physique et de ses relations sociales. Enfin, un quart d’entre eux, soit 23 %, ont connu une baisse de l’estime de soi ou une dépression.

28 % des personnes sondées se sentent « plus dépendantes » du fait de la maladie, ayant même déménagé pour habiter chez un proche. 20 % d’entre elles ont perdu leur emploi ou ont pu rencontrer des difficultés soit scolaires, soit professionnelles.

A côté de la parution de cette étude, une campagne de communication a été présentée au grand public. Elle met en scène les humoristes Raphaël Mezrahi, Laurent Baffie et Chantal Ladesou, ainsi que l’animateur Michel Drucker, dans trois courtes vidéos.

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