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Vietnam : deux jumeaux sont nés de pères différents

Jumeaux

Les autorités sanitaires du Vietnam ont récemment révélé la naissance de deux jumeaux engendrés par deux pères différents. On compte seulement une dizaine de cas similaires dans le monde.

Dinh Luong, président de l’association de génétique du Vietnam, sous couvert du ministère de la Santé, explique : « notre centre d’analyses génétiques a effectué des tests et découvert que ces jumeaux avaient deux pères ».

À en croire le quotidien vietnamien Tuoi Tre, le père officiel, dont l’identité n’a pas été révélée, aurait demandé à effectuer un test ADN de paternité dans un laboratoire de Hanoï estimant que l’un des deux enfants n’avait aucun air de famille.

Les tests ont révélé que les deux enfants, aujourd’hui âgés de deux ans, étaient bien nés de la même mère, mais pas du même père.

C’est un phénomène très rare. Il se produit lorsque deux ovocytes de la mère sont fécondés par deux hommes différents, à l’occasion de rapports sexuels survenus pendant la même période d’ovulation. On ne compte qu’une dizaine de cas dans le monde.

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Les produits bio : toujours plus de succès auprès des Français

Légumes biologiques

D’après une récente enquête, les Français sont séduits par les produits bio frais et de saison. 93 % des amateurs de produits bio souhaitent même encore augmenter leur consommation. En tête des plus appréciés, les fruits et légumes, les viandes et les produits laitiers.

Le Baromètre de l’Agence BIO/CSA a été réalisé du 22 au 28 janvier 2015 et du 3 au 8 décembre 2015, sur un total de 1000 Français de 18 ans et plus, échantillon représentatif de la population française.

État des lieux :

• 78 % des consommateurs de produits bio privilégient les fruits et légumes bio
• 65 % se concentrent sur les produits laitiers bio
• 53 % sur les œufs bio
• 51 % sur les produits d’épicerie bio
• 47 % sur les boissons bio
• 39 % sur la viande bio
• 31 % sur du pain bio

Le bio dans l’avenir ?

• 93 % des Français consommateurs de produits bio ont l’intention d’augmenter ou de maintenir leur consommation dans les 6 prochains mois.

Parmi les 21 % qui ont l’intention d’augmenter leur consommation :

• 65 % envisagent d’augmenter leur consommation de fruits et légumes bio
• 40 % pour la volaille
• 39 % pour le bœuf et le veau
• 40 % pour les fromages
• 39 % pour les autres produits laitiers
• 37 % pour les œufs

Et concrètement, en cuisine ?

2 consommateurs sur 5 déclarent changer leurs habitudes pour passer à une alimentation biologique. Selon les sondés, acheter bio les poussent à acheter :

• davantage de produits bio pour 73 % d’entre eux
• plus de produits de saison (70 %)
• de produits frais (63 %)
• 47 % de ces consommateurs déclarent même aimer davantage cuisiner.

En revanche, les cosmétiques et autres produits d’hygiène bio ne rencontrent pas le même succès que l’alimentation. 68 % des Français en utilisent, bien que 82 % aient déclaré avoir déjà acheté au moins un produit de ce type.

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Collecte des biodéchets : la France s’y met doucement

déchets alimentaires

En vertu de la loi sur la transition énergétique, toutes les communes devront d’ici 2025, collecter séparément les déchets alimentaires dans le but de les transformer en biogaz ou en engrais, pour ainsi de moins gaspiller.

« La loi sur la transition énergétique définit des objectifs ambitieux qui supposent de profondes évolutions dans la gestion des déchets », prévient Matthieu Orphelin, chargé de l’économie circulaire à l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie).

Seule 10% de la population française est concernée par la collecte des biodéchets (restes alimentaires et déchets de jardin), lorsque des pays comme l’Autriche ou l’Allemagne enregistrent des taux respectifs de 80% et plus de 60 %. Certaines régions comme la Catalogne et la Flandre sont loin de démériter (75 % et plus de 70%).

Petit à petit la France s’en mêle

Lorient et des syndicats intercommunaux autour de Libourne, Niort, du centre Hérault, de Pau, de Thann-Cernay en Alsace montrent l’exemple en ayant opté pour une collecte séparée, à l’image de Milan ou San Francisco.

D’autres villes emboîtent le pas :

• Grenoble a fait un test sur cinq immeubles de sept étages et souhaite tendre vers une généralisation.
• Paris a prévu une expérimentation dans les 2e et 12e arrondissement fin 2016 ou début 2017.

« Avant, à Paris, il était impensable pour les élus de penser à la collecte des biodéchets », souligne Flore Berlingen de l’ONG Zéro déchets. « Si c’était généralisé dans la capitale, ce serait un pas de géant », ajoute-t-elle, pariant sur un effet d’entraînement massif.

Le gaspillage alimentaire en quelques chiffres :

• Les restes de nourriture représentent un gros tiers de la poubelle des Français, qui pèse en moyenne 270 kg (hors recyclage) par personne et par an, et dont les coûts de traitement ne cessent d’augmenter pour les collectivités.

Ces déchets organiques pourraient alimenter des méthaniseurs, qui fournissent du biogaz (production d’électricité ou de chaleur, carburant), ou des composteurs, qui donneraient de l’engrais naturel. Mais pour l’heure actuelle, ils sont envoyés dans un incinérateur ou dans une décharge,

• Ce « gisement » de matière organique produit par les ménages représente plusieurs millions de tonnes annuelles (15 millions avec les déchets de jardin).
• Les gros producteurs tels que les restaurants collectifs et les industriels qui en produisent plus de 10 tonnes par an, sont eux déjà censés les trier séparément.

A noter qu’ »à partir d’une tonne de biodéchets, on peut produire 250 kg de compost », selon Philippe Thauvin de l’Ademe.

Un bouleversement pour les élus

A la tête du réseau Compostplus quiréunit des collectivités depuis 2009, Alain Marois concède que « détourner la matière organique n’est pas une mince affaire ». Ce fervent partisan d’une économie circulaire (transformer les déchets en ressources) fait remarquer que « changer les habitudes est plus difficile que résoudre les problèmes techniques », pourtant nombreux, posée par le traitement de la matière organique.

La rentabilité des incinérateurs, qui suppose un certain volume de déchets, est un frein, tout comme les coûts associés à une collecte séparée supplémentaire.
« Cela n’est pas forcément plus cher, car on peut notamment réduire la fréquence du ramassage des ordures résiduelles », nuance Alain Marois, élu en Gironde.

Et pour les particuliers ?

Eric Mobo, adjoint au maire de Grnoble insiste sur le fait qu’« il faut bien communiquer en amont pour que les gens adhèrent vraiment au projet ».

– Une 3e poubelle est nécessaire à côté des recyclables (papier, verre, certains plastiques, aluminium) et des matériaux non recyclables.
– L’accompagnement (distribution de sacs ou de petits sceaux adaptés) et la prévention (lutte contre le gaspillage alimentaire, sensibilisation à la réduction des emballages, etc.) doivent faire partie d’une stratégie globale.
– Tout comme une fiscalité adaptée : 4,5 millions de Français dans 190 collectivités sont désormais soumis à une « tarification incitative ». Concrètement, la facture à régler pour les ordures résiduelles est calculée en fonction de leur poids.

Une approche qui, comme le souligne l’Ademe, fait ses preuves : « sur les territoires concernés, la production d’ordures ménagères résiduelles a fortement baissé et en parallèle la collecte des déchets recyclables a augmenté pour 80% des collectivités suivies ».

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Nos choix amoureux seraient motivés par notre patrimoine génétique

Amoureux

Selon une récente étude britannique, nous sommes davantage attirés par des gens qui nous ressemblent physiquement. D’ailleurs, l’attirance physique serait en réalité déterminée par la génétique, un gêne en particulier, celui de la taille.

À en croire les chercheurs anglais de l’université d’Édimbourg, notre attirance pour une autre personne serait influencée par notre propre patrimoine génétique.

Pour obtenir de telles conclusions, les scientifiques se sont intéressés au génotype (la composition de l’ensemble des gênes de chaque individu) de 13 000 couples britanniques hétérosexuels. Ils ont pris en compte les différents traits physiques de la personne choisie et la variation génétique entre les deux partenaires.

• Il semble que le gêne marquant la taille nous fasse choisir notre partenaire pour… sa taille justement. Un constat qui pourrait expliquer, selon les chercheurs, notre tendance naturelle à se tourner vers des personnes de la même taille que nous.
• À partir de la taille d’un partenaire, ils ont pu prédire la taille du deuxième avec beaucoup de précision. En gros, les critères sociaux ou génétiques de la population à laquelle nous appartenons n’auraient aucune incidence sur nos choix, contrairement aux traits physiques plus ou moins similaires, notamment la taille et le système génétique.

« Nous avons constaté que 89 % de la variation génétique affectant les préférences individuelles pour la taille et sa propre taille sont partagés, indiquant qu’il y a une préférence innée pour les partenaires de taille semblable », révèle Albert Tenesa.

Nous serions donc bel et bien attirés par des gens qui nous ressemblent. Les auteurs de cette étude jugent cette découverte sur la sélection naturelle très importante en termes de conséquences sociales et biologiques sur l’humanité.

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Face au réchauffement climatique, la Champagne crée les cépages du futur

Champagne

Pour pallier aux dérèglements climatiques qui pourraient à la longue, changer le goût du champagne, mais aussi engendrer des maladies de la vigne, plusieurs viticulteurs se sont lancés dans un vaste programme de création de nouveaux cépages, plus résistants, tout en conservant la typicité du roi des vins.

Comme l’indique Thibaut Le Mailloux à l’AFP, membre du Comité Champagne, un organisme qui associe des vignerons à des négociants, « Nous travaillons sur du très long terme et cela pourrait changer les fondamentaux des cépages de l’appellation ».

Ce programme qui s’étend sur 15 ans, a été pensé en partenariat avec l’Institut français de la vigne et du vin de Montpellier, et avec l’Institut national de la recherche agronomique (INRA). Son but est de façonner quatre à cinq nouvelles variétés de raisin, afin d’anticiper sur les changements climatiques et les nombreux défis à venir.

Selon le Comité Champagne, « Il s’agit de croiser les cépages autorisés en Champagne avec des variétés naturellement résistantes à certaines maladies ou présentant des particularités intéressantes, comme une maturation tardive par exemple, afin d’obtenir une résistance naturelle ou une aptitude culturale mieux adaptée à de nouvelles conditions climatiques ».

Dans la région Champagne, l’évolution des conditions climatiques a déjà eu un impact sur le cycle de vie de la vigne.

En effet, selon l’interprofession, la floraison débute désormais avec environ deux semaines d’avance, et ce depuis les années 1990. De plus, les grappes sont plus grosses, et leur taux d’alcool est en progression de près d’un degré. Cela s’explique par les teneurs en CO2 qui sont plus élevées et qui favorisent ainsi la photosynthèse.

Comme l’annoncent les différents experts du climat, la température moyenne globale devrait augmenter de près d’1°C à 5°C d’ici à 2100. Un tel changement qui profite actuellement au champagne, pourrait à terme le pénaliser.

« Il faut lancer la recherche absolument maintenant, car dans 25 ans il sera trop tard », considère M. Le Mailloux.

Hybridation avec des « géniteurs de génie »

Dans cette appellation, sept cépages sont pour le moment autorisés. Il s’agit du pinot meunier, du pinot noir, et du chardonnay, les plus répandus, devant le petit meslier, l’arbane, les pinot gris et blanc. Toutes ces espèces sont le fruit de recherches issues du savoir-faire champenois. En outre, plusieurs croisements ont été réalisés tout au long de l’histoire de la Champagne, et notamment à la fin du XIXème siècle après la fameuse crise du phylloxéra, causée par un puceron qui avait ravagé les vignes.

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Les chiens réellement capables de distinguer mots et intonations ?

Chien

Comment le chien interprète-t-il ce que nous disons ? Une récente étude américaine démontre qu’ils distinguent nos mots et intonations. Pour cause, ils utilisent la même région du cerveau que les humains.

Selon cette récente étude publiée dans la revue américaine Science, le cerveau canin utilise l’hémisphère gauche du cerveau pour interpréter les mots, et l’hémisphère droit pour l’intonation.

Des chercheurs de l’université Eötvös Loránd de Budapest ont dressé treize chiens pour qu’ils restent couchés totalement immobiles pendant un scanner du cerveau afin de mesurer leur activité cérébrale alors qu’ils écoutaient parler leur maître.

→ Une zone de l’hémisphère droit s’active dans le cerveau du chien pour distinguer une intonation signalant la gentillesse et une autre ne l’indiquant pas.

→ Le centre du plaisir dans leur cerveau est activé uniquement quand des paroles de gentillesse et de louanges sont accompagnées de l’intonation juste.

→ Il semblerait donc que les mécanismes neuronaux qui permettent de traiter les mots aient évolués plus tôt que prévu et ne soient pas uniquement réservés au cerveau humain.

→ Au vu des résultats, les scientifiques estiment que dans un milieu très bavard, les représentations du sens des mots puissent se développer même dans le cerveau d’animaux incapables de parler.

Selon Attila Andics du département d’éthologie de l’université Eötvös Loránd, « le cerveau humain analyse non seulement séparément les mots que nous entendons mais aussi la manière dont ils sont dits, intégrant les deux types d’informations pour parvenir à un sens ».

« Nos conclusions suggèrent que le cerveau des chiens fonctionne de manière très similaire ». Cela pourrait faciliter la communication et la coopération entre chiens et humains, poursuit-il.

Selon ces scientifiques, ce qui « rend les mots uniquement humains ce n’est pas une capacité neuronale particulière mais notre créativité pour leur utilisation ».

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Le chien meilleur ami de l’homme, une affaire génétique

Chiens

Selon une récente étude publiée dans la revue Scientific Reports du groupe Nature, le chien devrait sa sociabilité à 5 gènes spécifiques peut-être apparus avec la domestication.

Le chien est le plus ancien animal de compagnie. Il a été domestiqué à partir de meutes de loups il y a environ 15.000 ans. Il s’est depuis largement adapté à sa vie de compagnon préféré, notamment en développant des capacités de sociabilité avec les humains.

Pour les besoins de l’étude, 500 Beagles (Snoopy), une race de chien originaire d’Angleterre ont été étudié par les chercheurs de l’université de Linköping en Suède.

Ils les ont placés face à 3 récipients garnis de friandises. Ils avaient juste à soulever le couvercle. Mais l’un d’entre était scellé.

→ Certains chiens ont cherché le contact visuel avec l’humain, certainement pour lui demander de l’aide.

Une évolution notable puisque son ancêtre le loup aurait simplement cherché une solution sans même avoir l’idée de faire appel à l’homme.

Comme le souligne Per Jensen, co-auteur de l’étude, « cela prouve l’effet important de la domestication ».

A partir de l’« association pangénomique » (GWAS en anglais, pour genome-wide association study) explorant le génome de 200 Beagles, les chercheurs ont localisé des variations génétiques associées à ce comportement sur le génome.
Ils en ont identifié cinq placés sur deux régions différentes du génome.

Per Jensen explique que leurs « résultats sont les premiers à identifier des gènes qui peuvent être responsables du changement de comportement social des chiens depuis la domestication ».

Selon le chercheur, il existe deux possibilités qui expliquent ce constat :

– soit les gènes ont muté suite à la domestication,

– soit les mêmes variantes existent chez les loups mais nettement plus rarement que chez les chiens.

En imaginant que les tout premiers chiens domestiqués ont surement été choisis parmi des loups possédant cette variante (pour leur don de sociabilité justement), elle s’est perpétuée de génération en génération.

Ce serait donc en toute logique que 15 000 ans plus tard, cette variante soit plus répandue chez les chiens que chez les loups.

Par ailleurs, les chercheurs ont également constaté que quatre de ces gènes étaient aussi liés à des troubles sociaux chez l’homme, comme par exemple, l’autisme.

Le chercheur suggère ainsi « qu’il peut y avoir une base génétique commune pour le comportement social chez les chiens et les humains ».

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Animaux de compagnie : un vrai membre de la famille pour les Français

Chat

Selon un sondage OpinionWay commandé par Assuropoil, une compagnie d’assurance santé pour chiens et chats, les animaux de compagnie tiennent une place toujours plus importante dans le cœur des Français. 51 % préfèrent même leur compagnie à celle de leurs amis.

« C’est un réconfort énorme et ils trouveraient leur vie bien triste sans leur chien ou chat », rapporte cette enquête. « Au moins avec son animal de compagnie, on ne se fâche jamais ! »

Cette étude, intitulée « La complicité des Français avec leurs chiens et leurs chats », a été menée auprès d’un échantillon de 1 048 possesseurs de chiens et/ou chats, issu d’un échantillon de 2 221 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

En quelques chiffres :

• 97 % des personnes interrogées lui parlent, de la météo, de leurs petits soucis, de leur journée, leurs projets et même de leur vie sentimentale (majoritairement les jeunes de moins de 35 ans).
• 64 % des sondés préfèrent passer plus de temps avec la famille. 35 % privilégient tout de même Choupette.
• Pour 43 % des sondés, l’animal de compagnie est un réel soutien au quotidien. Il est même considéré comme un vrai membre de la famille.
• 25 % des personnes interrogées, majoritairement des femmes, passent davantage de temps avec leur animal que leur conjoint.
• Bien que 74 % des Français préfèrent encore passer du temps avec leur bien-aimé plutôt qu’avec leur bête, à la question « Quelles réactions auriez-vous si votre futur conjoint n’acceptait pas votre animal de compagnie ? », 40 % répondent que ce serait rédhibitoire.
• 37 % saluent leur animal en premier en rentrant chez eux.
• 15 % embrassent leur chien ou leur chat avant leurs enfants. Les parents avouent même être plus heureux de retrouver leur animal que leur(s) enfant(s) le soir (29 % contre 21 %).
• Chaque année, les Français dépensent plus de 4 milliards d’euros pour eux. 40 % offrent un cadeau pour Noël, ou pour l’anniversaire de leur animal.

Seule ombre au tableau pour David Derai, DG d’Assuropoil (créé en 2002), trop peu d’animaux sont assurés contre la maladie. « En France, l’assurance animalière ne correspond qu’à 8 % de la population assurée quand chez nos voisins européens, elle est de 30, voire 40 % ».

Une assurance coûte entre 15 et 30 euros par mois.

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Waf : le Vieux Lille accueille le tout premier bar à chien

Chien en train de se faire masser

Jusqu’à maintenant, les chiens pouvaient être jaloux des chats qui, depuis quelques années déjà, investissent des bars en France qui leurs sont dédiés. Mais le meilleur ennemi des félins domestiques a désormais de quoi se réjouir : le Vieux Lille (Nord) accueille Waf, le tout premier bar à chien.

Les chats sont réputés pour procurer un vrai bien-être notamment grâce à leur ronronnement. Tant et si bien qu’ils sont rapidement devenus la coqueluche de certains bars à Paris, Nantes et Lyon.

La tendance porterait-elle désormais les chiens sur le devant de la scène ?

Rendez-vous rue de la Barre, à Lille. Waf est un café pour tous les amoureux de toutous en manque d’affection canine. Neuf chiens se prêtent au jeu. C’est l’occasion pour ceux qui le souhaitent de venir siroter un soda (pas d’alcool) tout en prenant soin d’une boule de poil.

Il est toutefois important de préciser que ces animaux ne sont pas de simples attractions. Trois d’entre eux sont à adopter. Bien sûr, les chiens extérieurs ne sont pas admis.

A noter que les consommateurs prendront le repas à l’écart de l’espace canin pour des raisons évidentes d’hygiène.

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Toilettes publiques : le manque d’hygiène repousse 41 % des Français

Toilettes

Selon l’étude « Hygiene Matters 2016 » du groupe SCA sur les pratiques d’hygiène dans le monde, près de la moitié des Français renonceraient aux toilettes publiques pour leur manque d’hygiène.

Pour les Français, les endroits les plus risqués en matière d’hygiène sont :

– Les transports en commun (59 %)
– Les WC publics (46 %)
– Les hôpitaux (40 %)
– L’école (20 %)
– Le lieu de travail (18 %)
– Les restaurants (14 %)

Les femmes sont les plus méfiantes puisque 53 % d’entre elle considèrent les toilettes publiques comme les plus dangereuses en matière d’hygiène, contre 38 % des hommes.

Pourtant, la France est l’un des pays les plus sûrs en matière d’hygiène. Seuls 3 % des Français ont peur de tomber malade à cause du manque d’hygiène.

Méthodologie : Cette enquête a été réalisée entre le 31 mai et le 13 juin 2016 via des sondages web auprès d’un échantillon de 12 000 personnes de 16 à 56 ans, réparties dans 12 pays (1 000 par pays) : États-Unis, Mexique, Allemagne, Grande-Bretagne, France, Espagne, Pays-Bas, Italie, Suède, Russie, Chine, et Inde.