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Le lymphome : une maladie encore mal connue même par les malades

Lymphome

Selon une étude dévoilée lundi 12 septembre 2016 par l’association France Lymphome Espoir, le lymphome demeure la forme de cancer dont la fréquence augmente le plus mais qui reste cependant encore mal connu, y compris par certains patients.

En France, seulement 70 % des malades sont au courant du type de lymphome dont ils sont atteints, et 54 % d’entre eux comprennent quelles en sont les caractéristiques, révèle cette enquête réalisée lors de la Journée mondiale du lymphome.

Les deux grandes catégories qui divisent le cancer du système lymphatique sont plus ou moins connues. La première que l’on appelle lymphomes hodgkiniens ou « maladie de Hodgkin » est la plus connue, mais elle ne représente cependant que 15 % des cas. La seconde que l’on nomme lymphomes non hodgkiniens, est plus fréquente, soit 85 % des cas, et son nombre a augmenté de près de 5 % par an au cours des dernières décennies.

Chaque année en France, ce sont plus de 18 000 nouveaux cas de lymphomes qui sont diagnostiqués, ce qui en fait le cancer le plus commun chez les jeunes adultes, mais aussi chez les adolescents, et le 5e chez les adultes. A titre d’exemple, il représente environ 256 000 cas dans le monde entier. Il est à l’origine de 4 000 décès par an dans l’hexagone.

Pour le moment, ses origines sont inconnues. Cependant, il faut admettre que plusieurs produits chimiques, ainsi que des facteurs environnementaux, pourraient favoriser son développement, comme le précise France Lymphome Espoir dans l’un de ses derniers communiqués de presse. De plus, ce type de cancer est difficile à diagnostiquer. Il se manifeste entre autres par une forte fatigue, des démangeaisons permanentes, ou bien par un gonflement des ganglions.

L’association souligne également que grâce aux progrès des traitements, le nombre de malades en rémission est en augmentation.

L’étude, réalisée auprès de 668 personnes (patients ou leurs proches), a démontré que deux tiers des malades français ont peur d’une rechute, alors qu’un tiers a subi une modification de son physique et de ses relations sociales. Enfin, un quart d’entre eux, soit 23 %, ont connu une baisse de l’estime de soi ou une dépression.

28 % des personnes sondées se sentent « plus dépendantes » du fait de la maladie, ayant même déménagé pour habiter chez un proche. 20 % d’entre elles ont perdu leur emploi ou ont pu rencontrer des difficultés soit scolaires, soit professionnelles.

A côté de la parution de cette étude, une campagne de communication a été présentée au grand public. Elle met en scène les humoristes Raphaël Mezrahi, Laurent Baffie et Chantal Ladesou, ainsi que l’animateur Michel Drucker, dans trois courtes vidéos.

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L’alcoolisme chez les proches est difficile à repérer

Alcoolisme

Pour sa dernière campagne réalisée pour Addict’Aide, l’agence de publicité BETC a choisit de prendre le problème de l’alcoolisme chez les jeunes sous un tout autre angle, celui de l’entourage. Parce qu’il n’est pas toujours de repérer la consommation excessive d’alcool chez quelqu’un de son entourage.

Le contexte : Louise est une jeune parisienne de 25 ans. Elle publie sur le réseau social Instagram des photos d’elle à la plage, en soirée, dans la nature. Jusqu’ici rien d’extraordinaire, sauf que la bouteille ou le verre d’alcool n’est jamais très loin.

Tel est le scénario imaginé par l’agence de publicité BETC pour Addict’Aide, un portail grand public de lutte contre les addictions créé en avril par le Fonds Actions Addictions.

Pour réaliser cette campagne, l’agence a créé un faux profil sous le nom de « Louise Delage », sous les traits d’une étudiante volontaire. La jeune femme est jolie et ses photos sont taguées de mots-clés populaires sur le réseau social.
Deux mois plus tard, le compte de « Louise Delage » est suivi par plus de 7 500 personnes et ses clichés ne récoltent pas moins de 50 000 « likes ».

A lire tous ces commentaires, des compliments pour la plupart,  » on pouvait croire que tout était normal », seulement ces internautes « sont passés à côté de l’essentiel: son alcoolisme », déplore Addict’Aide. Même si quelques commentaires ont tout de même relevé sa consommation importante d’alcool (« Est-ce qu’il vous arrive de boire de l’eau? ») ou soupçonnent l’opération de communication.

L’opération a ensuite été révélée via la publication d’une vidéo compilant toutes les photos de la jeune femme, mettant l’accent sur l’omniprésence de l’alcool dans sa vie sociale.

« Il est facile de passer à côté de l’addiction d’un proche », avertit cette campagne, qui invite « tous ceux qui se posent des questions sur leur consommation ou celle d’un proche » à consulter le portail Addict’Aide.

Le clip de Addict’Aide
La campagne sur Instagram.

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Santé : Irrésistible brocoli

Brocoli

Une équipe de chercheurs de l’Illinois confirment l’influence positive que peut avoir la consommation de brocoli sur la santé.

Déjà reconnu pour ses propriétés santé, le brocoli pourrait devenir un aliment encore plus bénéfique. En effet, les gènes du brocoli régissant ses composés phénoliques ont été identifiés.

Ces composés phénoliques offrent de nombreux bienfaits pour la santé du fait de leur concentration en flavonoïdes, qui circulent dans le corps via le système sanguin.

Ces derniers réduisent l’inflammation et le risque de maladie coronarienne, de diabète de type 2, d’asthme et d’autres types de cancers. Les gènes désormais connus, les chercheurs devraient s’attacher à modifier la culture du brocoli, afin d’optimiser ses bienfaits sanitaires.

De l’importance des composés phénoliques et des flavonoïdes

« Les composés phénoliques disposent d’une bonne activité antioxydante, et il existe de plus en plus de preuves que cette activité antioxydante affecte les voies biochimiques affiliées à l’inflammation chez les mammifères. Nous avons besoin de l’inflammation parce que c’est la réponse du corps en présence d’une maladie ou d’une blessure, mais elle est aussi associée au commencement d’un certain nombre de maladies dégénératives. Les personnes qui adoptent une alimentation qui intègre un certain niveau de ces composés verront baisser leur risque de contracter ces maladies », explique Jack Juvik, généticien à l’université de l’Illinois.

Le corps ne produit pas de flavonoïdes de manière autonome. Il est donc nécessaire de les prendre en considération en intégrant à son alimentation des légumes dits crucifères – brocolis, choux, navets – de manière régulière.

À noter que ces légumes gardent leurs propriétés, même cuits. Or, ces chercheurs ont découvert les gènes qui contrôlent l’accumulation des composés phénoliques du brocoli, et donc des flavonoïdes. Une importante découverte pour la culture de ce légume (et des autres crucifères).

Vers des super-brocoli ?

A propos de la possibilité d’un programme de culture spécifique qui permettrait de doper les niveaux de composés phénoliques, le professeur Juvik explique que « cela va prendre du temps ». Et d’ajouter que « ce travail est une étape dans cette direction, mais ce n’est pas la réponse finale. Nous prévoyons de prendre les gènes candidats que nous avons identifiés ici et de les utiliser lors d’un programme de culture pour améliorer la santé et les bienfaits de ces légumes. Pendant ce temps, nous devrons nous assurer que le rendement, l’apparence et le goût seront aussi maintenus ».

Les dernières recherches du professeur Juvik, parues ce mois-ci dans la revue Molecular Breeding, s’inscrivent dans la continuité de celles publiées en 2014 qui avaient débouché sur une nouvelle manière naturelle et abordable de produire du super-brocoli pouvant rester plus longtemps sur les étals.

Une autre variété de brocoli survitaminée est déjà disponible au Royaume-Uni. Appelé Beneforté, il a été développé par des chercheurs britanniques en recourant à des techniques de cultures conventionnelles. Ses concepteurs soulignent qu’il contient une dose supplémentaire de glucoraphanine, censé aider à réduire les risques de maladies cardiaques et certaines formes de cancer.

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Le jus de canneberge, nouvel antibiotique ?

canneberge

Déjà reconnue pour traiter les infections urinaires, la canneberge fait aujourd’hui l’objet d’une étude américaine et pourrait donner lieu à un nouvel antibiotique.

Des chercheurs du Worcester Polytechnic Institute aux Etats-Unis se sont penchés sur les propriétés anti-infectieuses de la canneberge. Pour mener cette étude, publiée dans la revue « Food and fonction », ils ont « fractionné » le jus de canneberge pour identifier ses différents composés chimiques à l’aide de techniques chimiques avancées.

Pourquoi la canneberge ? Ces flavonols luttent efficacement contre l’adhérence de la bactérie E.coli sur les cellules de l’organisme. Ainsi les chercheurs ont pensé à utiliser le petit fruit rouge comme composant d’un nouveau médicament antibactérien.

Ils ont donc isolé chacun des composants de son jus, pour repérer le plus agressif envers la bactérie E.coli, responsable de diverses infections. Ils ont introduit des cellules E.coli cultivées dans les échantillons de jus « fractionné ». C’est ensuite qu’ils ont observé la capacité des bactéries à rester accroché à la paroi.

Il s’avère que la classe des flavonols galactosides est la plus efficace, puisque fortement antiadhésive.

Aux yeux des chercheurs, ces molécules organiques, combinées avec une autre famille de flavonoïdes antibactériens – les pro-anthocyanidines, présents par exemple dans le chocolat ou le vin -, pourraient constituer un antibiotique efficace contre toute forme de maladies bactériennes.

Une excellente découverte pour les scientifiques à l’heure où la plupart des bactéries deviennent de plus en plus résistantes aux antibiotiques existants.

• 2 millions d’Américains sont infectés chaque année par des bactéries résistantes. 23 000 personnes en décèdent (chiffres du CDC, le centre américain pour la prévention et le contrôle des maladies).

• Selon les prévisions d’un rapport du gouvernement britannique, en 2050, 10 millions de personnes mourront chaque année dans le monde à cause d’une infection à bactéries résistantes aux antibiotiques.

Le saviez-vous ? La bactérie E.coli est naturellement présente dans la flore intestinale. Certaines souches sont cependant pathogènes et peuvent entraîner gastro-entérite, gastrites ou infections urinaires (cystites).

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Soins dentaires : pas plus de 8 plombages au mercure

Plombages au mercure

Il existe de multiples amalgames dentaires. Le plombage au mercure fait partie des plus économiques mais aussi des plus efficaces. Pour autant, il n’est pas dépourvu de tout danger. Selon une récente étude, le mercure devient toxique s’il compose plus de 8 plombages dans une même bouche.

Après l’analyse des données de 15 000 patients ayant subi des soins dentaires, les chercheurs ont observé chez eux un niveau plus élevé de mercure de méthyle, la forme la plus nocive du mercure. Ces travaux ont été publiés dans la revue Ecotoxicology and Environmental Safety.

Au-delà de 8 plombages, les taux de mercure s’envolent avec une augmentation de plus de 150 %. Un seuil à partir duquel l’exposition devient réellement néfaste pour la santé. Sachant qu’à des niveaux élevés, le métal lourd est toxique pour le cerveau, le cœur, les reins, les poumons et le système immunitaire.

En quelques chiffres, selon l’étude :

• 25 % des adultes reçoivent en moyenne 11 soins ou plus.
• La moyenne se situe à 3 plombages par adulte.
• En 1991, l’OMS annonçait que la plus grande source de mercure à laquelle la population s’exposait venait des amalgames dentaires.

Pour mesurer le taux de mercure dans l’organisme et juger de la qualité de nos mécanismes d’élimination, une prise de sang combinée à un échantillon de cheveux et d’urine est toute indiquée.

Des alternatives peu convaincantes

Le plombage au mercure est encore aujourd’hui considéré comme la meilleure obturation, sûre, antibactérienne et durable 30 ou 40 ans. Ainsi, le développement de nouveaux composants n’est pas parmi les principales priorités.
Il existe les résines composites dentaires. Le problème est que ces résines peuvent libérer de petites quantités de bisphénol A (BPA), un perturbateur endocrinien aux effets néfastes pour la santé. Il est interdit en France dans tous les contenants alimentaires commercialisés depuis janvier 2015.

Davantage de recherches sont nécessaires, notamment pour mieux cerner les effets de l’exposition au BPA à partir de ces matériaux à base de résine.

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Après la ménopause, la moindre activité physique permet de garder la ligne

Ménopause

Une récente étude de la North American Menopause Society montre que l’activité physique, aussi faible soit-elle, aide les femmes de plus de 50 ans ménopausées à garder la ligne. D’autant qu’il serait même plus facile pour une femme postménopausée de garder le contrôle de son corps que pour une femme préménopausée.

La ménopause est un état physiologique qui représente la fin de l’activité ovarienne, caractérisée par des bouleversements hormonaux et physiques.

Mesdames, ne vous découragez pas devant la perspective de l’effort. Bien que les femmes post-ménopausées aient en moyenne un Indice de masse corporelle (IMC) et un tour de taille plus élevés, elles garderaient un meilleur contrôle de leur corps que les femmes en préménopause (période de fécondité qui commence à la puberté). La seule condition étant de garder une légère activité physique régulière.

C’est en tout cas le résultat de l’étude réalisée par la North American Menopause Society. Pour la réaliser, ils ont étudié le comportement de 630 femmes préménopausées et 274 femmes postménopausées, en mesurant le temps passé lors d’activités physiques et les périodes de sédentarité.

Les chercheurs ont alors constaté que les femmes ménopausées bougeaient moins que les femmes préménopausées. L’activité physique était alors associée à un IMC, un pourcentage de graisse corporelle et un tour de taille plus faibles, mais dans des proportions différentes.

« Pour chaque mesure de la structure corporelle, nous avons découvert que l’activité physique légère avait un impact plus important chez les femmes postménopausées que chez les femmes préménopausées » explique le Dr Lisa Troy, auteure principale de cette étude et chercheur à l’Université du Massachusetts (États-Unis). « De façon additionnelle, nous avons également constaté qu’un comportement sédentaire était plus fortement corrélé au tour de taille des femmes postménopausées. Or il s’agit d’un message de santé publique essentiel, car, lorsque les femmes traversent la ménopause, les changements physiologiques peuvent réduire leur motivation à l’exercice ».

Il est donc prouvé qu’une activité physique aussi faible soit-elle (jardinage, marche…), fait la différence sur le contrôle de son corps. Des résultats plutôt encourageants pour toutes celles qui rencontrent des problèmes de poids à cette période de la vie.

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La sieste est bonne pour la santé si l’on ne dépasse pas 1 heure

Sieste

Les vertus de la sieste sont vantées régulièrement. Cependant, cette pratique de plus en plus plébiscitée pourrait provoquer du diabète si elle se prolonge au-delà d’une heure. C’est ce que révèle une étude japonaise accueillie malgré tout avec une certaine réserve par des experts indépendants.

Ce sont quatre chercheurs de l’université de Tokyo qui ont démontré que des siestes de plus de 60 minutes par jour engendrent « un risque significativement plus élevé de diabète de type 2 ». L’étude, qui n’a pas encore été publiée dans une publication revue par un comité de lecture, explique que ce risque supplémentaire est évalué à 45 %.

Pour rappel, le diabète de type 2 est l’incapacité de l’organisme à réguler le niveau de sucre dans le sang. Il représente 90 % des cas de diabète et peut causer des problèmes de santé très graves comme la cécité, des affections cardiovasculaires, ou encore, une baisse de la sensibilité des nerfs, si la maladie n’est pas traitée.

Selon l’enquête, les personnes dont la sieste dure moins de 40 minutes ne sont pas davantage touchées par le diabète, puis la fréquence augmente progressivement jusqu’à montrer un écart significatif au-delà de 60 minutes.

En revanche, les scientifiques qui ont compilé 21 études portant sur plus de 300 000 personnes, n’ont pas trouvé de cause à effet entre la durée des siestes et le risque de surpoids.

« Cette étude ne prouve pas à coup sûr que la sieste pendant la journée provoque le diabète, mais seulement qu’il y a une association entre les deux qui doit être étudiée dans des recherches ultérieures », a précisé l’EASD dans le communiqué de presse qui accompagne l’étude.

Néanmoins, ces résultats doivent être pris avec précaution. Comme le soulignent des experts extérieurs à l’étude, on ne peut exclure que la fréquence accrue des diabètes soit liée à d’autres causes.

« Un des biais possible est que les gens qui sont peu actifs et en surpoids ou obèses sont probablement plus enclins à faire des siestes durant la journée. Or ces personnes ont aussi plus de probabilité de développer un diabète », a indiqué Paul Pharoah, professeur d’épidémiologie du cancer à l’université de Cambridge (Royaume-Uni).

Il pourrait aussi y avoir « un lien de causalité inversé: une pratique de la sieste pendant le jour causée par un diabète non diagnostiqué », a-t-il ajouté.

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Espérance de vie : en 2070, 13 fois plus de centenaires en France (Insee)

Espérance de vie

Selon deux récentes études de l’Insee, en 2070 la France pourrait compter treize fois plus de centenaires qu’aujourd’hui. De même que les 75 ans ou plus seraient deux fois plus nombreux.

Si les tendances démographiques actuelles perdurent, le nombre de centenaires pourrait atteindre 270 000 en 2070, contre 21 000 au 1er janvier 2016, ce qui était déjà près de 20 fois plus qu’en 1970.

Une part de la population qui resterait quand même modeste puisque les centenaires de 2070 représenteraient 0,4 % de la population française, contre 0,3 % aujourd’hui.

La France est actuellement le pays européen qui compte le plus de centenaires, devant l’Espagne et l’Italie. En partie parce que c’est l’un des pays les plus peuplés, mais aussi parce que l’espérance de vie féminine y est élevée.

• Cinq centenaires sur six sont des femmes, et parmi les « supercentenaires » (110 ans ou plus), il n’y a quasiment que des femmes.
• Près d’un centenaire sur deux vit à domicile, dont 29 % habitent seuls.

En 2070, près d’un centenaire sur trois serait un homme contre un sur six en 2016, car l’espérance de vie des hommes progresserait davantage d’ici là que celle des femmes.

Pour l’heure, la doyenne de l’humanité reste Jeanne Calment, décédée en 1997 à 122 ans (ndlr : l’actuelle doyenne française a 113 ans). Un record dont les centenaires actuels sont encore loin puisqu’en 2016 en France, neuf sur dix ont moins de 105 ans.

Dans le scénario central des projections de population de l’Insee :

• 13 % des femmes et 5 % des hommes nés en 1970 deviendraient centenaires. On en compterait donc davantage qu’en 2015 (année où 1,6 % des femmes et 0,4 % des hommes nés en 1915 sont devenus centenaires). Pour autant, cette situation resterait loin d’être la norme.
• Après une baisse entre 2015 et 2019 liée au déficit des naissances de la Première guerre mondiale, le nombre de centenaires devrait augmenter à un rythme régulier entre 2020 et 2045 (+ 2 500 par an).
• En 2046, le rythme de croissance devrait s’accélérer, avec l’arrivée aux très grands âges des générations issues du baby-boom.
• Neuf femmes sur dix et huit hommes sur dix nés en 1990 deviendraient octogénaires en 2070, alors qu’en 2015, seuls 66 % des femmes et 44 % des hommes nés en 1935 ne l’ont été.

Selon une autre étude de l’Insee :

• La France compterait 76,5 millions d’habitants au 1er janvier 2070, une hausse de 10,7 millions par rapport à 2013 (date du dernier recensement) composée essentiellement de personnes de 65 ans ou plus.
• Avec 13,7 millions de personnes, la population âgée de 75 ans et plus serait deux fois plus nombreuse en 2070 qu’en 2013.
• Le nombre de personnes de 85 ans ou plus pourrait quant à lui presque quadrupler, passant de 1,8 million à 6,3 millions.
• Jusqu’en 2040, la proportion de personnes âgées de 65 ans ou plus progressera fortement, au moment où toutes les générations du baby-boom arriveront dans cette classe d’âge. A cette date, environ un habitant sur quatre (26 %) aura 65 ans ou plus, contre moins d’un sur cinq (18 %) en 2013.
• L’évolution sera ensuite plus modérée, la proportion augmentant de seulement 3 points en 30 ans, pour atteindre 29 % en 2070.

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Lupus : les Oméga-3 capables d’empêcher l’apparition de la maladie

Les oméga-3 pour empercher l'apparition du lupus.

Un apport suffisant en oméga-3 pourrait stopper le déclenchement du lupus, une maladie auto-immune inflammatoire, selon les récents résultats d’une expérience menée sur des souris par des chercheurs américains de l’université du Michigan.

Après des tests convaincants expérimentés sur des souris, des chercheurs américains de l’université de Michigan formulent l’hypothèse selon laquelle un apport en oméga-3 pourraient éviter l’apparition du lupus, une maladie auto-immune inflammatoire.

Le mystère des maladies auto-immunes

Elles touchent 8 % de la population française et 22 millions d’Américains. Pourtant, elles restent un véritable mystère pour le corps médical. Difficile d’en expliquer les causes qui déclenchent ces pathologies du système immunitaire qui s’attaquent aux organes sains.

Ce type de maladie serait, entre autres, lié à un microbiote déséquilibré, des facteurs génétiques, environnementaux, dont l’exposition à la silice cristalline, un minéral toxique et des infections virales.

Selon des chercheurs de l’Université du Michigan, la consommation d’un oméga-3 acide gras (DHA ou acide docosahexaénoïque) pourrait éviter l’activation de la maladie et potentiellement d’autres troubles auto-immuns, en ciblant un des facteurs de risque environnementaux de la maladie : la silice cristalline.

Ces acides gras entrent dans la composition de certaines huiles comme l’huile de colza, l’huile de noix ou encore les poissons gras. Ils sont apportés en faible quantité par notre alimentation. Aux États-Unis, 30 millions de personnes consomment chaque jour des compléments alimentaires à base d’huile de poisson.

Pour les besoins de l’étude, les scientifiques ont regardé l’effet du DHA sur les poumons et les reins de souris femelles touchés par le lupus, qui ont été génétiquement prédisposées à la maladie.

→ 96 % des lésions du poumon après exposition à la silice, un minéral déclencheur de la maladie, ont été stoppées. Melissa Bates, coauteur de l’étude, commente : « je n’ai jamais vu une réponse protectrice si spectaculaire au niveau du poumon ».

Si l’on en croit les chercheurs, le DHA change la manière dont ces cellules réagissent à la présence de la silice dans les poumons en envoyant un signal anti-inflammatoire au corps. Il change ainsi d’une façon ou d’une autre, la réponse du système immunitaire.

Autre hypothèse, le DHA permettrait aux cellules d’absorber et désintégrer la silice sans mourir, et ainsi d’empêcher la réponse inflammatoire.

Le lupus, késako ?

Une maladie chronique, d’origine auto-immune, qui touche davantage les femmes. Elle provoque une agression de différents composants de tous les organes de notre corps : la peau, les articulations, le rein, le cœur, le cerveau etc. Elle peut être exclusivement cutanée ou plus diffuse et toucher plusieurs organes, ce qui peut conduire à des atteintes sévères si la maladie n’est pas bien traitée.

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Système de santé : 80 % des Français anticipent sa dégradation

Santé

Selon un récent sondage Odoxa, en partenariat avec le Figaro, si 76 % des Français estiment la préservation du système de santé comme l’une des priorités du prochain quinquennat, presque autant anticipent plutôt sa dégradation.

Réalisée par Orange Healthcare, la MNH, la Fédération Hospitalière de France et Ramsay-Générale de santé, avec le concours scientifique de la chaire santé de Sciences Po, cette étude révèle que :

• 80 % des Français prédisent une dégradation du système de santé dans les années à venir.
• Tandis que seuls 19 % pronostiquent un avenir « plutôt meilleur ».
• 76 % estiment que la préservation du système de santé et d’assurance maladie français « devrait être une priorité de l’action du prochain président », la plaçant en 4e position derrière la lutte contre le chômage ou le terrorisme (86 %) et la lutte contre l’insécurité (80 %). Suivent l’éducation des enfants du primaire au lycée (69 %), la lutte contre l’immigration clandestine (62 %), la préservation de l’identité nationale française (51 %) et la défense de la laïcité (46 %).

Les questions de santé ont une place de choix dans les intentions de vote

• Près de 80 % des sondés estiment que les questions de santé et d’assurance maladie sont « rarement » (68 %) ou « jamais » (8 %) évoquées lors des débats politiques et électoraux.
• Plus de la moitié (55 %) assure même que « les propositions que feront les candidats à l’élection présidentielle 2017 en matière de santé sont susceptibles d’avoir un impact sur (leur) choix au moment du vote ».

Le personnel de santé, apprécié des Français

• Plus des trois quarts pensent que leur pays est « en meilleure situation que leurs voisins européens ».
• 67 % jugent la France avec le meilleur système, devant celui de l’Allemagne (22 %), du Royaume-Uni (6 %), de l’Espagne (3 %) et de l’Italie (1 %).
• 95 % des sondés ont une bonne opinion des infirmières, plus de 80 % émettent le même avis à l’égard des médecins.

Une image « exceptionnellement bonne » si on la compare aux « autres élites », les journalistes ne récoltant que 31 % d’opinions favorables, et les politiques 6 %.
Ce sondage a été réalisé en ligne les 26 et 27 octobre 2016 auprès de 1 002 personnes âgées de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.