Une enquête de l’Institut national du sommeil et de la vigilance (INSV) et MGEN montre les interactions entre les problèmes de surpoids et le manque de sommeil. L’organisme livre donc quelques règles d’or alimentaires pour mieux dormir.
Ne pas zapper le repas du soir
« Si le corps n’a pas ingéré un apport énergétique suffisant, le sommeil en souffre. Il se fragmente, et l’on se réveille. Il faut se nourrir suffisamment le soir pour « tenir » jusqu’au matin », explique le Pr Damien Léger, président de l’INSV. Le repas se doit donc d’être consistant, mais léger et facile à digérer.
Protéines à midi et glucides lents le soir
Les aliments riches en protéines, comme la viande, augmentent la vigilance, il vaut donc mieux les consommer à midi. Au dîner, les féculents (pommes de terre, riz, pâtes…) sont à privilégier pour leurs glucides lents qui favorisent le sommeil. Les produits laitiers sont également conseillés. Il est important aussi de dîner 2 à 3 heures avant le coucher.
La tisane, le rituel du soir
Certaines plantes possèdent des propriétés calmantes, tels que le tilleul, la camomille, la passiflore, le houblon ou la valériane. Prises en infusion, elles facilitent l’endormissement. Surtout, instauré quotidiennement dans une ambiance relaxante, le rituel de la tisane du soir crée un état propice au sommeil.
Attention à la caféine
Le café et le cola ne sont pas les seuls à contenir de la caféine, le thé et le cacao en sont source également. De plus, ses effets mettent longtemps à se dissiper : la moitié de la quantité ingérée est encore présente dans le sang 4 ou 5 heures après la prise. C’est pourquoi il vaut mieux éviter d’en consommer après 15h.
L’alcool, ennemi du sommeil
« L’alcool agit sur le sommeil en deux temps, avec des effets tour à tour facilitateurs et perturbateurs », commente le Pr Adrien. S’il favorise l’endormissement peu après sa prise, il entraîne d’autres troubles quelques heures plus tard : sommeil léger, réveils nocturnes ou même cauchemars et apnée du sommeil.