Le ralentissement du transit intestinal fait partie des petits maux du quotidien les plus répandus. 16 millions de Français sont concernés, rappellent les laboratoires Bayer HealthCare. Mais ce trouble est largement plus fréquent chez les femmes, qui sont deux à trois fois plus touchées que les hommes.
Parmi elles, les 45-49 ans rencontrent le plus souvent ce problème de constipation occasionnelle.
Les raisons sont physiologiques, certaines études ayant montré récemment que le transit intestinal était plus lent chez les sujets féminins que masculins.
Dans tous les cas, les principales causes de l’apparition de ce trouble sont à chercher du côté des habitudes et des conditions de vie, comme une mauvaise alimentation, un manque d’hydratation, une activité physique insuffisante ou encore le stress.
Mais, pour les femmes, les cycles hormonaux sont également facteurs d’apparition de troubles intestinaux, pendant les règles par exemple ou à la ménopause. D’ailleurs, 29% des femmes ne souffrant pas de constipation en temps normal ont vu apparaître ces symptômes durant leur grossesse, selon une étude menée par Ipsos pour le laboratoire. Un phénomène également observé chez 33% des patientes après l’accouchement.
En plus d’une difficulté pour aller à la selle, la constipation s’accompagne généralement d’autres inconforts comme des ballonnements ou des douleurs abdominales. Pourtant, 41% des Françaises ne se traitent pas après l’arrivée des premiers signes, espérant que le transit se régule de lui-même.
Les premiers réflexes à adopter en cas de troubles concernent bien entendu l’alimentation, comme le rappelle le Dr Abramowitz, responsable de l’unité de proctologie au CHU Bichat à Paris. « Il convient d’abord d’augmenter l’apport en fibres dans l’alimentation, en privilégiant les légumes et les fruits et en particulier les légumes et fruits secs, car ils contiennent davantage de fibres. »
Une persistance des symptômes conduira en revanche à une consultation médicale.