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Dépression : une bonne estime de soi en diminue les risques

Selon Christophe André, célèbre psychiatre du bonheur et adepte de la psychologie positive, l’estime de soi serait un rempart idéal contre la dépression. Voici ses conseils pour la pratiquer.

Dépression

Selon Christophe André, célèbre psychiatre du bonheur et adepte de la psychologie positive, l’estime de soi serait un rempart idéal contre la dépression. Voici ses conseils pour la pratiquer.

Comment je me vois, comment je me juge, comment je me traite ? Ces trois piliers, déterminent notre capacité à vivre les échecs, gérer nos émotions négatives et affronter les épreuves de notre vie.

Se détendre sur la performance

Selon le thérapeute, la société fait aujourd’hui face à ce qu’il appelle « la course sociale permanente ». Les pressions sociales sont toujours plus fortes : apparence, position sociale etc. Pour diminuer son niveau de stress et d’anxiété de manière durable, il faut apprendre à mettre certains comportements énergivores de côté, parce que cette course ébranle l’estime de soi. Il s’agirait de désactiver son égo pour se désengager de la compétition.

Il faut agir

Le praticien rappelle que c’est le fait de tenter, de tester et d’échouer qui nous « enseigne et fait progresser ». Moins on agit, plus la confiance en soi s’effondre. L’immobilisme cristallise les peurs plus qu’il ne les évite. Combattre les évitements constitue un axe fort de thérapie pour sortir de la dépression et de l’anxiété. L’objectif est d’être fier de ce que l’on est capable de faire, et non de ce que l’on est (narcissisme).

Renforcer les liens que l’on construit avec les autres

Faire partie d’un groupe est sans doute le booster d’estime et de bonheur le plus efficace. Les personnes dépressives ont tendance au contraire à s’isoler. Au sein d’un groupe, on peut recevoir de l’affection, être apprécié, créer des projets. Autant de critères qui renforcent l’estime de soi. Ils représentent un rempart à la dévalorisation, propre aux états dépressifs. Cette dimension sociale de la santé mentale est la plupart du temps délaissée au profit de l’amélioration de l’état psychologique.

Auto-bienveillance et gratitude de mise

Les personnes qui ont une mauvaise estime de soi sont bien souvent agressifs envers eux-mêmes. Selon différentes études empiriques, des personnes qui viennent de subir un rejet social de la part d’un groupe mangent deux fois plus de gâteaux, par exemple. Autrement dit, le niveau et la constance de son estime de soi nous conditionnent à nous immerger dans la douleur. Au contraire, le temps est celui du réconfort : « Accepteriez-vous que votre meilleur(e) ami(e) vous traite comme cela ? », questionne le thérapeute. La réponse est évidemment non. « On attend de la douceur, de la bienveillance et de la compréhension ».

Le spécialiste du bonheur conclut sur la gratitude, qu’il juge essentielle grâce à son pouvoir apaisant scientifiquement prouvé qui fait partie de nouvelles thérapies anti dépression. « Avant de s’endormir, on peut penser à trois personnes ou moments de la journée qui nous ont rendu heureux et lié aux autres ».

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