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Jardin : les astuces pour avoir de belles plantes aromatiques

Plantes aromatiques

Les plantes aromatiques sont précieuses en cuisine comme en phytothérapie, et, bonne nouvelle, vous pouvez aisément les cultiver chez vous, en pleine terre ou en pot. Nous avons récolté pour vous quelques astuces, pour que tout se passe au mieux.

Bien placer ses plantes aromatiques

Pour cultiver des plantes aromatiques en pleine terre, il vous faut planter en fonction de l’exposition du terrain au soleil. Pour un carré très ensoleillé, pensez à l’origan, la sarriette, le romarin, la sauge officinale ou le thym. Ces plantes ont besoin de chaleur, et d’un sol très bien drainé, même sec. En revanche l’aneth, le basilic, la ciboulette, la coriandre, l’estragon et la mélisse réclament plutôt une exposition ensoleillée mais sans excès, et un sol riche et frais. Un coin de votre jardin reçoit peu de soleil ? Pas de problème ! Le cerfeuil, la menthe et le persil frisé et plat n’aiment pas le soleil. Ils seront heureux avec une exposition à mi-ombre, sur un sol riche et frais. A noter, la menthe, très envahissante, est bien mieux à sa place en pot, quitte à enterrer le pot en pleine terre.

Semer à la bonne saison

Les plantes aromatiques se sèment au gré des saisons. De février à mai, semez de la ciboulette, de mars à septembre du cerfeuil, de la coriandre, du persil, d’avril à juin de l’aneth, de la mélisse et à partir du mois de mai, de l’origan. Mention spéciale pour le basilic, qui est un semis délicat à réussir, et se fait, comme la plante est fragile, en terrine (c’est-à-dire dans un contenant plutôt plat, genre barquette) ou en godets, de février à avril.
A partir du mois de mars ou d’avril, selon votre région, le moment vient de repiquer ou de planter vos aromatiques, que ce soit en pot ou en pleine terre. Pour des récoltes abondantes, plantez plusieurs pieds de chaque aromatique.

L’entretien des plantes aromatiques

L’entretien est ensuite assez simple. Il faut arroser avec parcimonie l’origan, la sarriette, le romarin, la sauge officinale et le thym, qui redoutent les excès d’eau. Alors que les autres aromatiques, et notamment le basilic qui a des besoins copieux en eau, doivent être arrosés dès que la terre est sèche. Il faut aussi veiller à donner de l’engrais à vos aromatiques, surtout si elles sont cultivées en pot, et surtout pour celles qui réclament un sol riche : l’aneth, le basilic, le cerfeuil, la ciboulette, la coriandre, l’estragon, la mélisse, la menthe, et le persil (les autres n’en ont pas vraiment besoin). Pour cela, d’avril à septembre, ajoutez à l’eau d’arrosage un engrais spécial aromatiques, une fois par semaine ou quinzaine.

Les astuces pour les plantes aromatiques en pot

Si vous cultivez vos plantes aromatiques en pot, vous n’avez pas à vous préoccuper de la nature du sol. Choisissez un terreau de qualité, pour plantes vertes, et mélangez-le avec de la terre de jardin (dans des proportions 2/3 de terreau, 1/3 de terre). Il est très important de mettre, au fond du pot, une couche drainante de billes d’argile ou de cailloux. Si vous aromatiques aiment la même exposition au soleil, et ont des besoins similaires en haut, vous pouvez tout à fait les cultiver dans une jardinière unique, et en plus c’est très joli. La culture se fait soit à partir de graines, soit à partir de jeunes plants achetés dans le commerce. Mais attention, les semis sont parfois délicats à réussir, alors si vous êtes débutant, préférez plutôt pour commencer la culture de jeunes plants : vous vous ferez la main (verte !).

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2 traitements préventifs contre les maladies des tomates

Maladies des tomates

Les tomates, ces fruits délicieux, sont pourtant sujettes à de nombreuses maladies, surtout lorsque l’été a été pluvieux : mildiou, oïdium, botrytis, alternariose, cul noir, maladie bronzée…. Avec un peu d’astuce, vous arriverez à protéger naturellement votre précieux butin potager. A vous les exquises préparations culinaires !

La décoction de prêle

La prêle des champs est une jolie plante herbacée de 20 à 50 cm de haut. Pour préparer la décoction, on utilise toute la plante, sans les racines. Deux modes de préparation sont possibles : on peut laisser tremper 100 grammes de plante fraîche (ou 15 grammes de plante sèche) pendant 24 heures dans 1 litre d’eau, ou faire bouillir la même proportion de plante pendant 20 minutes. Il faut couvrir cette préparation, puis la filtrer. La décoction est ensuite utilisée diluée à 20% : pour 1 litre de décoction, ajoutez 4 litres d’eau. Le traitement est appliqué une fois par semaine, voire toutes les deux semaines. Il est aussi conseillé de l’épandre par temps humide, après une pluie. Il faut pulvériser tout le feuillage des tomates, sans oublier d’arroser aussi le sol.

Une solution à base de bicarbonate

L’autre traitement naturel efficace pour protéger vos tomates, c’est la pulvérisation d’une solution à base de bicarbonate de soude. La préparation utilise 5 grammes de bicarbonate par litre, en ajoutant une cuillère à café de savon noir ou de savon de Marseille. Il faut ensuite pulvériser tout le feuillage des tomates, une fois par semaine ou toutes les 2 semaines, ou par temps humide après une pluie.

Les conseils contre les maladies des tomates

Pensez à espacer suffisamment les pieds de tomate au moment de la plantation, pour l’aération. Arrosez-les de préférence le matin, et pensez à pailler les pieds. Dès qu’une partie de vos plants présente une infection, supprimez-la. Évitez de cultiver des pommes de terre à côté de vos tomates : les deux plantes étant sensibles aux mêmes maladies, vous risqueriez de fragiliser le tout, en cas d’infection. Enfin, ne cultivez pas deux années de suite vos tomates au même endroit, pour ne pas épuiser les parcelles de votre potager. Si vous en avez la possibilité, protégez vos tomates par une serre : elles adorent, et cela les protégera bien du mildiou.

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5 conseils pour jardiner en toute sécurité

Vous avez envie de jardiner ? Voici cinq conseils pour éviter les désagréments et s’adonner à cette activité en toute sécurité !

Habillez-vous en conséquence : gants, chapeau, lunettes…

La tenue parfaite est composée de gants pour se protéger des irritations, coupures et contaminants possibles, un pantalon long et un tee-shirt à manches longues ainsi que des chaussures solides. Enfin, si vous voulez éviter insolations et autres malaises au soleil, privilégiez le chapeau à bord large et des lunettes à haute protection.

Le soleil peut aussi être notre ennemi

Le soleil peut être agressif et déclencher de nombreux désagréments. Limitez votre temps d’exposition par beau temps et buvez beaucoup d’eau. Ne lésinez pas sur les pauses et reposez-vous dans des zones ombragées. Soyez à l’écoute de votre corps : si vous sentez un essoufflement, une douleur musculaire, un mal de tête ou des vertiges ou nausée, stoppez-vous tout de suite.

Tiques et moustiques, la plaie

Il faut savoir que les tiques se cachent au ras du sol. Pour s’en protéger, les bottes en caoutchouc sont un bon compromis. Choisissez des vêtements prêts du corps et enfilez le bas du pantalon dans les chaussettes : vous éviterez ainsi de laisser la peau à découvert.

Concernant les moustiques, choisissez un répulsif en spray ou cutané. Attention à ne pas faire de mélange avec la crème solaire, qui diminuerait l’efficacité des deux produits. Pensez aux anti-moustiques et anti-tique naturels et bio disponibles dans le commerce. À base d’extraits de citron vert et d’eucalyptus, ils offrent une protection de 8 heures pour adulte, bébé et enfant.

Les produits chimiques, à bannir

Pourquoi ne pas commencer à bannir les produits nocifs ? Beaucoup d’enseignes sont devenues des coachs en jardinage et conseillent des alternatives comme des engrais naturels. Certaines proposent même de rapporter tous les restes de produits chimiques.

Mettez vos vaccins à jour

En jardinant, vous utilisez des outils aiguisés et pointus, ce qui vous expose aux coupures, blessures et donc aux infections. Le tétanos est une maladie qui vit dans le sol et pénètre dans l’organisme par la peau. Pour cette raison, il est essentiel de mettre à jour ses vaccins comme le DTPpolio (Dpjtérie-tétanos-poliomélythe), à renouveler tous les 10 ans.

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Jardin et potager Vie pratique

Nuisibles : Comment les chasser de mes plantations ?

Un homme et une femme en train de faire des plantations.

Il est temps d’anticiper ses cultures mais aussi de les protéger. Les produits chimiques ne sont pas un passage obligé, des solutions plus douces existent.

La menthe pouliot

Un jardin envahi d’escargots et de limaces ? Un pied de menthe pouliot devrait faire fuir les gastéropodes ayant élu domicile sur les plates-bandes. Très odorantes, ses feuilles sont d’un vert très sombre et ses fleurs mauves.

La tanaisie

Il n’est rien de plus horripilant qu’un jardin travaillé avec labeur, retrouvé troué de part en part par des taupes. Pour mettre fin à ces constructions souterraines, la tanaisie est une bonne solution. Fleurie, elle sera couverte de boules jaunes

L’absinthe

Très appréciée sous forme de boisson au XIXe siècle, l’absinthe n’est pas très aimée par les insectes. Celle-ci délogera les pucerons qui auront pris leurs aises dans les plates-bandes. En cas de résistance, une méthode un peu plus radicale existe, celle des coccinelles, dont les larves peuvent être achetées. Celles-ci dévoreront les insectes.

Le géranium odorant

Les beaux jours et l’augmentation des températures arrivant, le moustique est plus que tout jamais à craindre. Pour ne pas voir les soirées d’été ruinées par ses nuisibles gourmands, le géranium odorant reste une bonne solution. Aussi appelé Pélargonium, il dégage une bonne odeur et propose plusieurs couleurs, du rose vif au violet clair, en passant par le rouge foncé ou le blanc.

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Araignées Autres Insectes et nuisibles Jardin et potager Vie pratique

Comment se débarrasser des araignées rouges ?

Contrairement à ce que leur nom laisse penser, les araignées rouges sont des acariens capables d’infester des centaines d’espèces végétales différentes. En extérieur il est difficile de les remarquer tant elles aiment se dissimuler sous les feuilles. Mais elles s’attaquent également aux plantes d’intérieur en se nourrissant de leur sève. 

Une fois pris pour cible les végétaux présentent des feuilles jaunies ou roussies.

Voici quelques trucs et astuces pour vous débarrasser de ces acariens avant qu’ils ne contaminent l’ensemble de vos plantes.

D’abord sachez qu’ils prolifèrent davantage en été et qu’à partir de l’automne ils se font rares.

Ensuite n’utilisez pas d’insecticides. En effet ceux-ci exterminent les prédateurs des araignées rouges sans tuer la totalité des acariens. Ils pourront donc aisément refaire surface.

Une méthode efficace consiste à arroser généreusement le revers des feuilles directement avec le tuyau d’arrosage. En effet les araignées rouges détestent l’eau. En répétant l’opération fréquemment elles finiront par ne plus revenir sur ces plantes mouillées.

Vous pouvez également pulvériser une infusion de tanaisie. Pour en réaliser versez 250 g de tanaisie fraîche dans un litre d’eau bouillante à laissez infuser pendant 24 heures.

Enfin pensez à bannir le feuillage et à brûler les feuilles infestées tombées au sol.

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Autres Chenilles Insectes et nuisibles Jardin et potager Vie pratique

Comment se débarrasser des chenilles processionnaires ?

Chenille processionnaire

La chenille processionnaire est la larve d’un papillon de nuit qui pond ses oeufs à la fin de l’été. Elle peut causer des dégâts considérables et se trouve être un nuisible dangereux autant pour les humains que pour les animaux en raison de ses poils urticants microscopiques qui peuvent provoquer d’intenses démangeaisons. 

On les remarque surtout aux mois d’avril et de mai lorsqu’elles se déplacent à proximité des pins ou des chênes. Voraces, elles peuvent manger tous les jours deux fois leur propre poids et s’attaquer à un arbre à 50.000 pour le coloniser. Il faut donc se débarrasser de leurs nids pour protéger vos jardins.

Attention car ces chenilles peuvent projeter un acide nocif. Mettez donc des gants et des lunettes de protection avant de leur déclarer la guerre. 

Un traitement efficace consiste dès le premier stade larvaire à appliquer une bactérie appelée Bacillus thuringiensis. Réalisez cette opération en avril-mai pour les chenilles processionnaires du chêne et en septembre-octobre pour celles du pin. Une fois que les chenilles auront absorbé cette bactérie (sans danger pour les animaux) elles cesseront de s’alimenter et mourront dans de brefs délais.

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Autres Jardin et potager Vie pratique

Comment réussir ses semis ?

Réussir ses semis

Pour réussir ses semis rien de tel que les trucs et astuces de nos anciens. 

D’abord pour mieux conserver les graines mettez-les dans une enveloppe. Puis une fois pliée placez-la à l’intérieur d’un sachet rempli de lait en poudre. Il absorbera l’humidité. Conservez l’ensemble dans un endroit sec et pas trop chaud. 

Ensuite récoltez les graines plutôt l’après-midi afin qu’elles soient dépourvues de rosée. 

Avant de les planter testez-les en les trempant dans de l’eau. Elles doivent tomber au fond du récipient. 

Une fois que les semis ont levé ne conservez qu’un plan tous les deux centimètres afin que le développement des plantes puisse se faire sans gêne. 

Dans le cas de semis de haricots pensez à les faire germer au préalable dans du marc de café humide. 

Enfin pour réaliser des semis et repiquages, les pots récupérés ici ou là sont parfaits (du moment qu’ils sont percés pour l’évacuation de l’eau), comme les pots de yaourt ou les boîtes à oeufs. 

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Engrais Jardin et potager Vidéos Vidéos Vie Pratique Vie pratique

Astuce : Faire son engrais naturel

Comment faire un engrais naturel ?

Le marc de café, qui est un répulsif naturel, est un engrais très efficace pour votre jardin. Le marc de café est aussi un excellent complément nutritif en particulier pour les rempotages. Il sera très apprécié de certaines plantes comme les azalées, les rhododendrons et les rosiers.

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Purin d’ortie : recette d’un engrais naturel

orties fraiches pour la recette du purin d'ortie

Comment faire du purin d’ortie ?

Le purin d’ortie est un engrais naturel et efficace. Riche en minéraux et en azote, il donne à vos plantes et votre potager toute l’énergie pour stimuler leur croissance. Ce purin d’ortie maison fera des merveilles dans votre jardin !

Recette du purin d’ortie

  1. Cueillez les orties avec des gants.
  2. Hachez les orties puis mettez-les dans un bac. Versez l’eau par-dessus.
  3. Couvrez, puis laissez macérer pendant 10 à 15 jours, tout en remuant quotidiennement. La fermentation est optimale dès lors qu’il n’y a plus de petites bulles présentes à la surface
  4. Filtrez la préparation fermentée, vous obtiendrez votre purin d’ortie.
  5. Diluez ensuite ce purin d’ortie à raison de 1 l de purin pour un bidon de 5 l d’eau.
  6. Versez-le au pied de vos plantations. Il fera un engrais naturel de qualité.

Ingrédients

  • 1 kg de feuilles d’orties fraîches
  • 10 litres d’eau (eau de pluie de préférence)

Équipements

  • Un grand bac en plastique ou en bois
  • Des gants de jardinier
  • Un hachoir
  • Une cuillère
  • Un filtre
  • Deux bidons de 5 litres

Les conseils de nos grands-mères

  • Votre purin d’ortie se conserve dans des récipients à l’abri de la chaleur et du gel, pendant 6 mois maximum.
  • N’utilisez pas des orties montées en graines, choisissez plutôt des jeunes pousses.
  • N’utilisez jamais de récipient métallique pour faire votre purin d’ortie.
  • Veillez à ne pas déposer plus de 1 l de purin d’ortie par mètre carré car c’ est un produit très concentré.
  • Les feuilles d’orties, aux propriétés nutritives reconnues, sont également de très bons agents actifs pour votre compost.
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Traitement naturel pour les plantes du jardin

Comment protéger ses plantes avec un traitement naturel ?

Stéphanie Taffin donne des conseils pratiques et simples pour traiter naturellement les plantes des champignons. Elle est paysagiste et gérante d’une jardinerie à Montmorency spécialisée dans les produits biologiques.

Qu’est-ce que la prêle ?

La prêle est une plante qui pousse naturellement dans les forêts. Elle se distingue pour ses qualités antifongique (anti-champignons). Contenant de la silice, ce végétal durcit le bois des plantes qu’il soigne. Celles-ci sont mieux protégées contre les champignons et en cas d’infection, la prêle a les propriétés nécessaires pour les brûler.

Que faut-il pour traiter les plantes naturellement ?

Les ingrédients pour ce traitement à base de prêle sont simples : il faut de la prêle et une bassine d’eau de pluie. De préférence, choisir une bassine en bois ou dans une autre matière que le métal.

Comment soigner les plantes de manière écologique ?

Pour la préparation, il suffit de couper la prêle en petits morceaux et de les plonger dans le petit bassin ou le pot rempli d’eau de pluie. Couvrir avec le couvercle puis laisser macérer une quinzaine de jours. Ne pas oublier de remuer quotidiennement. Le purin prêt est reconnaissable à sa couleur noire et les feuilles entassées en purée au fond du récipient. Au bout de 15 jours, filtrer le mélange et arroser les plantes avec tous les jours, idéalement au printemps et à l’automne. Pour la pulvérisation, 1 litre de purin se mélange avec 9 litres d’eau pour composer un excellent répulsif contre les maladies. Cette fongicide est utilisée autant pour les légumes du potager que pour les arbres fruitiers.

Cette préparation est similaire à celle d’un purin d’ortie. Il faut couper les feuilles d’ortie en morceaux et de les macérer dans de l’eau de pluie dans un bassin ou un pot. Arroser ensuite les plantes pour faire un traitement simple pour tuer les pucerons.