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Potager : 3 astuces contre les escargots et les limaces

Limaces dans le potager

Astuces pour l’entretien du potager : que faire face aux limaces et aux escargots

Si vous découvrez des traces de mucus ou observez de jeunes feuilles mangées entre les nervures, c’est que votre potager a été pris d’assaut par des limaces et des escargots. Voici quelques astuces pour maîtriser ces visiteurs peu désirables, de façon naturelle.

Des envahisseurs occasionnels

Les escargots et les limaces apparaissent dans le jardin lorsque les conditions sont propices à leur activité, en particulier lors de climat humide avec des températures entre 15 et 18°C. Leur population peut rapidement augmenter, allant parfois jusqu’à 1000 limaces par mètre carré en Angleterre durant un hiver doux ou un printemps humide. Dans ces conditions, les limaces et les escargots se reproduisent rapidement. De plus, ils ont le même régime alimentaire.

Utiliser les plantes pour éloigner les escargots et les limaces

Il existe plusieurs moyens de faire fuir ces nuisibles. L’utilisation des plantes est l’une de ces possibilités. Pour protéger les cultures, utilisez certaines plantes pour faire fuir naturellement les limaces et les escargots, comme la consoude, le trèfle, le bégonia, la capucine, le persil ou encore le cerfeuil.

S’adjoindre les services d’une poule

Il n’y a pas de compagnon plus efficace qu’une poule pour vous débarrasser des escargots. Elle aime particulièrement picorer ces mollusques, ce qui vous permet ainsi de bien contrôler la population de ces derniers.

Créer une barrière abrasive

Protégez votre potager en l’entourant d’une barrière faite de produits naturels. Certains matériaux ont pour effet de barrer la route aux escargots, notamment les copeaux de cèdre, les coquilles d’oeuf, le gravier, les cendres de bois ou la terre de diatomée.

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Conseils pour cultiver un potager sans se fatiguer

Jardiner sans effort

Le jardinage est le plus sain des loisirs, et de plus c’est un réel plaisir ! Mais tant qu’à jardiner, autant jardiner malin ! Car il serait dommage de s’abîmer physiquement, à cause d’une mauvaise position, d’un dos ou de genoux douloureux…

Les bons outils pour jardiner sans effort

Pour travailler efficacement et confortablement, il vous faut tout simplement un minimum de matériel. Vous pouvez vous procurer ces outils en jardinerie ou bien sur un site Internet spécialisé en outils de jardinage ergonomiques comme celui-ci.

Dans la gamme des outils traditionnels, ne vous refusez pas un outil à dents pour travailler la terre, et surtout une fourche pour arracher les légumes. Prévoyez aussi une serfouette, ainsi qu’un râteau rassembler les cailloux, et une binette pour arracher les mauvaises herbes. Ces outils indispensables ne feront pas que vous faire entrer dans le cercle des jardiniers confirmés, ils vous épargneront la fatigue et la lassitude des gestes approximatifs et peu efficaces.

Un transplantoir peut également s’avérer très utile pour planter, repiquer et rempoter. N’oubliez pas de vous munir également d’une brouette pour transporter les outils et le compost. Elle épargnera votre dos. Enfin, le couteau aussi est un incontournable de la panoplie de ceux qui aiment travailler au jardin : ce sera un peu votre mascotte.

Pour ce qui concerne les accessoires plus modernes, ils n’en sont pas moins indispensables. Ainsi, cessez de passer à l’extérieur des heures, agenouillé, sur des surfaces dures et peu confortables… Optez pour un agenouilloir ou un repose genoux. Cet accessoire malin et peu encombrant vous permettra de pouvoir jardiner en toute tranquillité, sans avoir mal aux genoux, au dos, ou dans toute autre partie du corps !

Pensez aussi à utiliser un brassard de maintien. Si vous avez la passion du jardinage, cet outil bien utile permet d’avoir plus de force dans les bras, et d’éviter une fatigue excessive des mains.

Enfin, un tire botte permet de se déchausser plus facilement, que ce soit pour enlever des bottes ou de simples chaussures. Il évite d’avoir à trop se pencher. Soyez le plus futé des jardiniers !

Le parterre surélevé pour soulager le dos

Pour cultiver un carré de plantes aromatiques, ou mettre en valeur des plantations choisies, le parterre surélevé n’a pas son pareil. Il permet d’avoir un bon rendement, notamment quand on a peu d’espace dédié au jardinage. Ceci s’explique peut-être par le fait que les conditions de culture sont optimisées, grâce à un meilleur drainage.
Mais ce n’est pas tout. Un parterre surélevé permet aussi de soulager le dos du jardinier, parce que rien ne vous impose de revenir de votre jardin chaque jour courbé en deux. Entretenez la jeunesse du jardin, mais aussi la vôtre, en veillant à mettre le plan de travail à votre hauteur !

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Jardin : les astuces pour avoir de belles plantes aromatiques

Plantes aromatiques

Les plantes aromatiques sont précieuses en cuisine comme en phytothérapie, et, bonne nouvelle, vous pouvez aisément les cultiver chez vous, en pleine terre ou en pot. Nous avons récolté pour vous quelques astuces, pour que tout se passe au mieux.

Bien placer ses plantes aromatiques

Pour cultiver des plantes aromatiques en pleine terre, il vous faut planter en fonction de l’exposition du terrain au soleil. Pour un carré très ensoleillé, pensez à l’origan, la sarriette, le romarin, la sauge officinale ou le thym. Ces plantes ont besoin de chaleur, et d’un sol très bien drainé, même sec. En revanche l’aneth, le basilic, la ciboulette, la coriandre, l’estragon et la mélisse réclament plutôt une exposition ensoleillée mais sans excès, et un sol riche et frais. Un coin de votre jardin reçoit peu de soleil ? Pas de problème ! Le cerfeuil, la menthe et le persil frisé et plat n’aiment pas le soleil. Ils seront heureux avec une exposition à mi-ombre, sur un sol riche et frais. A noter, la menthe, très envahissante, est bien mieux à sa place en pot, quitte à enterrer le pot en pleine terre.

Semer à la bonne saison

Les plantes aromatiques se sèment au gré des saisons. De février à mai, semez de la ciboulette, de mars à septembre du cerfeuil, de la coriandre, du persil, d’avril à juin de l’aneth, de la mélisse et à partir du mois de mai, de l’origan. Mention spéciale pour le basilic, qui est un semis délicat à réussir, et se fait, comme la plante est fragile, en terrine (c’est-à-dire dans un contenant plutôt plat, genre barquette) ou en godets, de février à avril.
A partir du mois de mars ou d’avril, selon votre région, le moment vient de repiquer ou de planter vos aromatiques, que ce soit en pot ou en pleine terre. Pour des récoltes abondantes, plantez plusieurs pieds de chaque aromatique.

L’entretien des plantes aromatiques

L’entretien est ensuite assez simple. Il faut arroser avec parcimonie l’origan, la sarriette, le romarin, la sauge officinale et le thym, qui redoutent les excès d’eau. Alors que les autres aromatiques, et notamment le basilic qui a des besoins copieux en eau, doivent être arrosés dès que la terre est sèche. Il faut aussi veiller à donner de l’engrais à vos aromatiques, surtout si elles sont cultivées en pot, et surtout pour celles qui réclament un sol riche : l’aneth, le basilic, le cerfeuil, la ciboulette, la coriandre, l’estragon, la mélisse, la menthe, et le persil (les autres n’en ont pas vraiment besoin). Pour cela, d’avril à septembre, ajoutez à l’eau d’arrosage un engrais spécial aromatiques, une fois par semaine ou quinzaine.

Les astuces pour les plantes aromatiques en pot

Si vous cultivez vos plantes aromatiques en pot, vous n’avez pas à vous préoccuper de la nature du sol. Choisissez un terreau de qualité, pour plantes vertes, et mélangez-le avec de la terre de jardin (dans des proportions 2/3 de terreau, 1/3 de terre). Il est très important de mettre, au fond du pot, une couche drainante de billes d’argile ou de cailloux. Si vous aromatiques aiment la même exposition au soleil, et ont des besoins similaires en haut, vous pouvez tout à fait les cultiver dans une jardinière unique, et en plus c’est très joli. La culture se fait soit à partir de graines, soit à partir de jeunes plants achetés dans le commerce. Mais attention, les semis sont parfois délicats à réussir, alors si vous êtes débutant, préférez plutôt pour commencer la culture de jeunes plants : vous vous ferez la main (verte !).

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2 traitements préventifs contre les maladies des tomates

Maladies des tomates

Les tomates, ces fruits délicieux, sont pourtant sujettes à de nombreuses maladies, surtout lorsque l’été a été pluvieux : mildiou, oïdium, botrytis, alternariose, cul noir, maladie bronzée…. Avec un peu d’astuce, vous arriverez à protéger naturellement votre précieux butin potager. A vous les exquises préparations culinaires !

La décoction de prêle

La prêle des champs est une jolie plante herbacée de 20 à 50 cm de haut. Pour préparer la décoction, on utilise toute la plante, sans les racines. Deux modes de préparation sont possibles : on peut laisser tremper 100 grammes de plante fraîche (ou 15 grammes de plante sèche) pendant 24 heures dans 1 litre d’eau, ou faire bouillir la même proportion de plante pendant 20 minutes. Il faut couvrir cette préparation, puis la filtrer. La décoction est ensuite utilisée diluée à 20% : pour 1 litre de décoction, ajoutez 4 litres d’eau. Le traitement est appliqué une fois par semaine, voire toutes les deux semaines. Il est aussi conseillé de l’épandre par temps humide, après une pluie. Il faut pulvériser tout le feuillage des tomates, sans oublier d’arroser aussi le sol.

Une solution à base de bicarbonate

L’autre traitement naturel efficace pour protéger vos tomates, c’est la pulvérisation d’une solution à base de bicarbonate de soude. La préparation utilise 5 grammes de bicarbonate par litre, en ajoutant une cuillère à café de savon noir ou de savon de Marseille. Il faut ensuite pulvériser tout le feuillage des tomates, une fois par semaine ou toutes les 2 semaines, ou par temps humide après une pluie.

Les conseils contre les maladies des tomates

Pensez à espacer suffisamment les pieds de tomate au moment de la plantation, pour l’aération. Arrosez-les de préférence le matin, et pensez à pailler les pieds. Dès qu’une partie de vos plants présente une infection, supprimez-la. Évitez de cultiver des pommes de terre à côté de vos tomates : les deux plantes étant sensibles aux mêmes maladies, vous risqueriez de fragiliser le tout, en cas d’infection. Enfin, ne cultivez pas deux années de suite vos tomates au même endroit, pour ne pas épuiser les parcelles de votre potager. Si vous en avez la possibilité, protégez vos tomates par une serre : elles adorent, et cela les protégera bien du mildiou.