Depuis les années 1970, l’espérance de vie a progressé de plus de 10 ans dans les pays membres de l’OCDE. Si la moyenne s’élève désormais à 80 ans et demi, certains écarts persistent entre pays.
L’espérance de vie à la naissance est un indicateur statistique, qui permet de quantifier le nombre d’années que peut espérer vivre en moyenne une génération qui resterait soumise aux conditions de mortalité de son année de naissance.
L’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE) regroupe 34 pays, dont beaucoup de pays riches et des pays émergents, parmi lesquels le Chili, le Mexique, la Turquie… Dans son étude annuelle « Panorama de la santé 2015 », l’organisation explique que l’espérance de vie continue d’augmenter de manière régulière de trois à quatre mois chaque année.
Le Japon, l’Espagne et la France sont dans le top 5 avec une espérance de vie qui dépasse les 82 ans.
– Le Japon est en tête avec une moyenne de 83,4 ans
– L’Espagne suit de près avec une moyenne de 83,2 ans
– Avec une moyenne de 82,3 ans, la France n’est pas en reste.
Parmi les pays de l’OCDE, le Mexique, la Hongrie, la Slovaquie et la Hongrie sont en bas du classement.
– Le Mexique, avec une moyenne de 74,6 ans, dont le gain est à peine supérieur à un an depuis 1970.
– La Hongrie, dont la moyenne s’élève à 75,7 ans
– La Slovaquie, avec une moyenne de 76,5 ans.
– La Turquie, avec une moyenne de 76,6 ans, mais qui a néanmoins réalisé « d’importants gains de longévité », et se rapproche toujours plus vite de la moyenne.
Les États-Unis font, quant à eux, figure de mauvais élève, avec une espérance de vie à la naissance qui ne dépasse pas les 78,8 ans. Ils enregistrent l’une des plus faibles augmentations observées parmi les pays membres de l’OCDE. Cela classe le pays à la 28e place sur 34. Un résultat étonnant lorsque l’on sait que les États-Unis sont pourtant numéro 1 en matière de dépenses de santé par habitant.
L’organisation évoque « des taux de mortalité plus élevés liés à des comportements néfastes » :
— Des « taux d’obésité plus élevés »
— Une « consommation plus forte de médicaments et de drogues illicites »
— Ainsi que des « taux plus élevés de victimes d’accidents de la route et d’homicides ».
Selon l’OCDE, ce mauvais classement s’explique également par la « situation socio-économique difficile pour une forte proportion de la population et des problèmes d’accès et de coordination des soins pour certains groupes de populations ».