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Le piment pour perdre du poids sans effort ?

Le principal composant actif du piment pourrait rapidement devenir un nouveau complément alimentaire en vogue grâce aux capacités qu’il a de doper le métabolisme, comme l’ont démontré des recherches menées par une équipe de l’Université du Wyoming aux Etats-Unis.

piment
Le principal composant actif du piment pourrait rapidement devenir un nouveau complément alimentaire en vogue grâce aux capacités qu’il a de doper le métabolisme, comme l’ont démontré des recherches menées par une équipe de l’Université du Wyoming aux Etats-Unis.

Les chercheurs avancent même que des compléments alimentaires à base de capsaïcine — le composé chimique présent dans le piment qui entraîne une sensation de brûlure — pourraient éliminer le besoin de restreindre son apport calorique.

Son fonctionnement est simple, il permet de transformer les « mauvaises » graisses en « bonnes » graisses brunes, comme l’ont expliqué les chercheurs lors de la présentation de leurs recherches lors du congrès annuel de la Biophysical Society à Baltimore, qui s’est terminé le 11 février.

« Dans notre corps, les cellules adipeuses blanches stockent l’énergie et les cellules adipeuses brunes entraînent une machinerie thermogénique (chaleur produite par la combustion des graisses) pour brûler la graisse stockée », explique l’auteur de l’étude Vivek Krishnan.

Krishnan explique que le complément alimentaire à base de capsaïcine élimine la prise de poids associée à la consommation d’aliments riches en optimisant la présence de cellules brunes, dont les capacités thermogéniques permettent de brûler les graisses sans effort.

Plusieurs études avaient déjà montré que les cellules blanches pouvaient devenir brunes et vice versa, souvent grâce à des changements de température, mais les recherches de l’Université du Wyoming indiquent que la capsaïcine provoque le changement de cellules adipeuses blanches en brunes.

Pour mener ses recherches, l’équipe a proposé une alimentation très riche à des souris ainsi qu’une petite dose de capsaïcine (0,01%). Vivek Krishnan et ses collègues ont découvert que dans ce contexte les souris ne prenaient pas de poids parce que leur activité métabolique avait accéléré.

Les résultats étaient positifs pour presque tous les rongeurs, seuls ceux auxquels il manquait le récepteur de la capsaïcine et du vanilloïde (appelé TrpV1) prenaient du poids.

L’équipe travaille actuellement sur la mise au point d’un complément alimentaire à base de capsaïcine qui permettrait de lutter contre l’obésité, ses membres sont très optimistes et pensent que des essais cliniques devraient rapidement débuter.

Les chercheurs ont déjà soumis un projet de brevet de leur méthode pour délivrer la capsaïcine dans le corps.

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