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Soulager les allergies cutanées grâce aux huiles essentielles

Allergie cutanée : comment la soulager ?

Différents facteurs peuvent être à l’origine d’une allergie cutanée ou d’une irritation de l’épiderme : peau de nature très sensible, réaction à l’application d’une crème ou d’une huile essentielle trop pure… Il est néanmoins possible de remédier à ce mal, de façon rapide et efficace, grâce à cette solution naturelle.

C’est en effet ce que propose Françoise Couic, Docteur en Pharmacie spécialisée dans les huiles essentielles, dans cette vidéo. Elle y explique comment lutter naturellement contre les allergies cutanées. Elle a pour cela recours à un mélange d’huiles essentielles, qui lui permettent de réaliser un traitement.

Elle mélange ainsi une huile végétale appelée « Calophylle inophyle », reconnue pour ses vertus anti-inflammatoires, à de la lavande officinale, qui agit efficacement sur les brûlures et les allergies cutanées, et à de la camomille matricaire ou allemande.

Comment procéder ?

Au creux de la main, il s’agit de déposer trois pressions de Calophylle inophyle, puis d’y ajouter une seule goutte de camomille matricaire et enfin une goutte de lavande officinale. Il faut ensuite mélanger le tout, du bout des doigts, jusqu’à obtention d’un liquide homogène. Il est à noter que, malgré son aspect bleuté, celui-ci ne tache pas la peau.

Une fois que le remède local est prêt, il suffit de l’appliquer sur la zone de la peau irritée, tout en la massant délicatement et de façon circulaire. Le geste est à réaliser jusqu’à ce que le liquide ait complètement pénétré dans l’épiderme.

Les résultats obtenus grâce à ce remède sont immédiatement visibles sur la peau, puisque juste après le massage, l’irritation s’est déjà fortement atténuée. Après 15 minutes d’attente environ, elle a complètement disparu.

En outre, ce traitement est particulièrement recommandé en cas d’allergie cutanée à une huile essentielle pure, en raison de la rapidité de son action sur la peau. Il a la capacité d’apaiser et de stopper vite les éléments allergisants.

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Allergies : stop aux idées reçues !

Allergie

Les idées reçues sur les allergies

Il y a plus d’allergies au printemps qu’en hiver.

FAUX. Les allergies sont présentes toute l’année. On répertorie des allergies aux acariens, aux poils d’animaux, aux moisissures, aux aliments, aux médicaments, l’asthme allergique et les allergies cutanées.

Les personnes sont plus allergiques à la campagne qu’en ville.

FAUX. Les allergies sont plus fréquentes en milieu urbain, notamment à cause d’une conjonction de facteurs. L’un d’entre eux, la pollution atmosphérique, aggrave l’allergie aux pollens.

Eternuer beaucoup au printemps signifie que l’on est allergique.

VRAI ET FAUX. L’éternuement n’est pas le seul signe d’allergie. Si au printemps, on éternue et que l’on a le nez qui coule ou qui est bouché, les yeux qui démangent et moins d’odorat, on peut raisonnablement penser à l’allergie.

La fréquence des allergies, en augmentation, est provoquée par l’environnement.

VRAI. Une hypothèse relie la modification de notre flore intestinale et respiratoire à la diminution de la biodiversité de notre environnement. Cette modification provoque une rupture de notre tolérance, qui définit l’allergie. Mais il existe d’autres facteurs qui interviennent dans l’apparition des allergies. En premier lieu, le tabagisme (actif et passif) ainsi que d’autres types de pollution atmosphérique extérieure et intérieure, la modification du mode alimentaire.

Pour savoir si l’on est allergique, il est indispensable de faire un test.

VRAI. En plus d’un interrogatoire précis sur les circonstances d’apparition des signes de l’allergie, les tests cutanés et/ou si nécessaire une prise de sang pour doser les « IgE spécifiques » permettent d’identifier le ou les allergènes responsables. Ils peuvent être pratiqués dès le plus jeune âge.

L’air intérieur est moins pollué que l’air extérieur.

FAUX. L’environnement intérieur est 5 à 10 fois plus pollué que l’extérieur. Dans les lieux clos, plusieurs allergènes sont susceptibles de provoquer des réactions allergiques (acariens, poils d’animaux, moisissures…). À ces allergènes s’ajoutent les « polluants domestiques » utilisés au quotidien. Ces polluants fragilisent les occupants et augmentent le risque d’apparition de symptômes allergiques (tabac, produits d’entretien, désodorisants…).

On ne peut pas devenir allergique lorsque l’on est un sénior.

FAUX. Contrairement aux idées reçues, l’allergie peut survenir aussi chez les séniors, à 60 ans ou plus tard encore. Malheureusement, leurs symptômes sont souvent attribués à d’autres causes que l’allergie, retardant la prise en charge et le retour à des conditions de vie normales.

Ne pas traiter ses allergies n’est pas dangereux.

FAUX. Une rhinite allergique « banale », par exemple (éternuements, nez bouché, nez qui coule, yeux qui piquent), peut évoluer vers des problèmes respiratoires bronchiques potentiellement graves : 30 % des rhinites allergiques non traitées évoluent en asthme.

Le traitement antihistaminique offre une vie normale.

VRAI ET FAUX. Le traitement antihistaminique peut soulager efficacement des symptômes, mais il est parfois insuffisant. En fonction du type et de la sévérité de l’allergie, il est possible d’avoir recours à l’immunothérapie allergénique (désensibilisation).