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Les cadeaux immatériels engendrent plus de gratitude et de générosité que les objets

Offrir un cadeau à Noël

Vous ne savez pas quoi offrir pour Noël ? Selon une récente étude américaine, l’on se montrerait plus reconnaissant voire plus généreux en recevant une « expérience à vivre » qu’en recevant un cadeau matériel.

Partons des constats établis :

→ Ressentir de la gratitude rend plus joyeux, permet de jouir d’un meilleur état de santé, d’une qualité de sommeil améliorée et même d’une meilleure cohésion sociale.

Après l’examen de 1 200 avis publiés sur Internet par des consommateurs, les chercheurs de Cornell ont pu démontrer que nous ressentons davantage de reconnaissance face à des expériences vécues que vis-à-vis de possessions matérielles. Cette gratitude se traduit par une attitude plus généreuse envers les autres.

Ainsi, investir dans des expériences de vie comme le voyage, un dîner au restaurant, ou des billets pour des manifestations culturelles inspire davantage de gratitude. Cette dernière engendre donc plus de comportements altruistes que les achats matériels comme les vêtements, bijoux ou meubles.
Jesse Walker, auteure principale de l’étude, explique cette tendance notamment par le fait que ces expériences conduisent à moins de comparaisons sociales que les biens matériels.

L’équipe a également mené des expériences pour mesurer l’impact de la gratitude sur le comportement prosocial.

Pour l’une d’elles, les participants ont dû jouer à un jeu économique.

→ Les chercheurs ont constaté que penser à investir dans une expérience ayant du sens poussait à se montrer plus généreux envers les autres que la pensée d’un achat matériel.

« Imaginez rentrer chez vous après avoir acheté quelque chose », explique Thomas Gilovich, professeur de psychologie à la Cornell University et coauteur de l’étude, « Vous pourriez sans doute vous dire : ‘Sympa, ce nouveau canapé’, moins vraisemblablement ‘Je suis tellement reconnaissant(e) d’avoir trouvé ces étagères’. Alors qu’en rentrant de vacances, vous vous dites sûrement : ‘Je me sens si chanceux(se) d’avoir pu y aller’. Nous exprimons des choses positives quant aux choses que nous achetons mais elles ne nous inspirent pas souvent de la gratitude, du moins pas autant que les expériences de vie. »

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Père Noël : faut-il vraiment mentir à ses enfants ?

Père Noël

A quelques jours du grand départ du père Noël vers les cieux du monde entier pour distribuer tous les cadeaux, selon certains spécialistes, mentir aux enfants au sujet de l’existence du père Noël leur ferait plus de mal que de bien.

Pour cause, affirmer l’existence du « Petit Papa Noël » pourrait miner leur confiance envers leurs parents, affirment le psychologue Christopher Boyle, de l’université d’Exeter (Royaume-Uni), et la chercheuse en santé mentale Kathy McKay, de l’université de Nouvelle-Angleterre (Australie). Les chercheurs posent la question : « Si les parents sont capables de mentir à propos d’une chose aussi spéciale et magique, peut-on continuer à leur faire confiance en tant que gardiens de la sagesse et de la vérité ? »

« Tous les enfants finiront par découvrir qu’on leur a menti systématiquement pendant des années, et cela pourrait les inciter à se demander quels autres mensonges on a bien pu leur raconter », ajoutent les deux scientifiques.

Ils s’interrogent alors sur les motifs qui les poussent à cultiver le mensonge. Le font-ils réellement pour créer un monde plein de magie pour leurs enfants ou le font-ils surtout pour eux-mêmes ?

Gentil ou vilain : est-ce moral ?

« La persistance de l’obsession pour des histoires comme ‘Harry Potter’, ‘La Guerre des étoiles’ ou ‘Doctor Who’ jusqu’à un âge adulte avancé démontre un désir de retourner provisoirement en enfance », explique Kathy McKay. « Bien des gens se languissent peut-être d’une époque où l’imagination était acceptée et encouragée, ce qui n’est pas toujours le cas dans la vie adulte. »

Par ailleurs, selon les deux spécialistes, l’idée selon laquelle le père Noël et ses lutins savent absolument tout ce qu’a fait chaque enfant dans l’année et le jugeront ainsi « gentil » ou « vilain » est un concept assez terrifiant. Selon Christopher Boyle, « la question est posée de l’aspect moral de faire croire aux enfants de tels mythes ».

Pour autant, mentir aux enfants peut parfois être la bonne chose à faire : « Lorsqu’un adulte réconforte un enfant en lui racontant que son animal de compagnie mort récemment est parti vers un endroit spécial (le paradis des animaux), il fait sans doute une meilleure action qu’en lui expliquant avec force détails choquants son retour imminent dans le cycle du carbone », concluent-ils.

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Jeu d’échecs : des origines indiennes

Jeu d'échecs

L’histoire des échecs remonte au 6e siècle lorsque des envoyés du roi d’Inde confectionnent pour le roi de Perse, le tout premier jeu d’échecs : le jeu des « quatre rois ». Au fil du temps, la pratique des échecs s’étend sur tout l’Orient antique bien avant de s’exporter vers l’Ouest sous la forme et avec les règles que l’on connaît.

Il existait en effet dans l’Orient antique plusieurs jeux représentant un combat de pions à déplacer sur une sorte de damier.

De nombreuses histoires fantastiques accompagnent le développement de la pratique des échecs à travers le monde. Connaissez-vous celle du brahmane Sissa ? Le sage qui réussit à sortir de l’ennui son prince en lui offrant un jeu. Pour le remercier, ce dernier lui demanda quelle récompense lui ferait plaisir.

Le brahmane répondit qu’il souhaiterait le nombre de grains de blé nécessaire pour remplir l’échiquier de la façon suivante : 1 grain sur la première case, 2 sur la seconde, 4 sur la troisième, 8 sur la quatrième etc, en doublant le nombre de grains jusqu’à la 64e. Le prince trouva cette demande bien modeste. Mal lui en en prit car, en réalité, le nombre de grains à réunir est astronomique et irréalisable ! 2 puissance 64 donne précisément : 18 446 744 073 709 551 615.

Plus tard, c’est en conquérant la Perse que les Arabes vont découvrir et adorer ce jeu. Ils écriront les tout premiers livres techniques sur les échecs. Les califes de Bagdad accueilleront même volontiers les meilleurs joueurs.

Ils étendent sa pratique au fur et à mesure de leurs conquêtes. Vers l’ouest, le jeu traverse le Maghreb et la Méditerranée. Il arrive jusqu’en Espagne musulmane, dans la nouvelle province appelée al-Andalus. Là-bas, les Maures installent des universités qui enseignent la culture musulmane, échecs compris. Pour enfin atteindre l’Occident chrétien à la fin du 10e siècle.

Vers l’est, les caravanes ont déjà porté le jeu jusqu’en Chine et au Japon. Au nord, les routes commerciales le conduisent vers les populations scandinaves et russes à la fin du 11e siècle.

Au cours des siècles, le jeu se modifie profondément. Chaque société fait évoluer les règles selon ses propres codes. L’origine reste la même, mais les jeux indiens, chinois et japonais n’ont plus rien à voir avec les échecs occidentaux.

Dès 1200, les premiers écrits occidentaux font leur apparition, avec par exemple vers 1315, « Le Livre des échecs moralisés » du dominicain italien Jacques de Cessoles.

C’est à la fin du Moyen-âge et le début de la Renaissance, que le « nouveau » jeu apparaît. La reine et le fou adoptent leur déplacement actuel, la reine devient la pièce la plus puissante, le jeu est plus rapide.

Le jeu d’échecs est tel qu’on le connaît depuis le 17e siècle, il n’a connu aucune modification majeure si ce n’est l’apport de la pendule et la modification du style des pièces en 1850. Le style « Staunton » (du nom du champion anglais Nigel Staunton) fait aujourd’hui figure de standard incontesté, avec des pièces en ébène, buis ou ivoire, lestées de plomb, le dessous recouvert de feutre.

Ce n’est qu’en 1929 avec la création de la Fédération internationale des échecs (FIDE) et le congrès à Venise, que le premier règlement international officiel du jeu d’échecs verra le jour.

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Plus de 9 Français sur 10 ont adopté des gestes écoresponsables

Tri des déchets

93% des Français font attention à l’environnement et pratiquent des gestes écoresponsables. Ils trient les déchets, recyclent, font du composte ou même de la cueillette.

La planète, une majorité de Français en prend soin. 65% d’entre eux disent avoir pris des mesures pour réduire leurs dépenses énergétiques. Les seniors sont les plus actifs pour défendre l’environnement. 96% pratiquent des gestes écoresponsables.

Mais, veiller à ne pas polluer l’environnement consiste aussi à adopter un budget responsable. Près des trois quarts des consommateurs considèrent qu’il s’agit d’éviter le gaspillage. Il faut donc acheter le nécessaire et rien d’autre. D’autres solutions sont aussi possibles pour manger à sa faim tout en préservant la Terre. Ainsi, 53% des Français privilégient les produits locaux chaque fois qu’ils le peuvent et 12% les produits bio.

Certains moments de la vie se prêtent davantage à la préservation de l’environnement. En vacances, par exemple, 79% des Français adoptent le mode de vie local, 63% limitent l’usage de la climatisation et 56% choisissent des déplacements non polluants.

Plus étonnant, le mariage peut être aussi une occasion de faire attention à la planète. 44% des répondants déclarent l’envisager comme un acte responsable. 27% aimeraient par exemple donner une seconde vie au matériel tandis que 13% envisagent de compenser l’empreinte carbone en plantant des arbres.

Cette étude a été réalisée par Opinon Way les 15 et 16 octobre 2014, auprès d’un échantillon de 1012 personnes âgées de 18 ans et plus.