Ne vous étonnez pas de retrouver vos fils de réseaux sociaux complètement envahis… de poils. Movember est de retour pour le mois de novembre. Et malgré la frivolité apparente du projet, la cause est sérieuse.
« Une moustache pour la vie d’un proche »
Le mouvement Movember (« movembre », mot-valise constitué de « moustache » et de « novembre ») utilise les poils du visage pour faire parler de la lutte contre le cancer de la prostate, le cancer des testicules et le suicide des hommes. Un outil important pour lever des fonds et ainsi contribuer au niveau international à la lutte.
Les règles de Movember sont simples :
→ Entamer le mois rasé de près et se laisser tranquillement pousser la moustache en encouragent ses proches à apporter leur soutien financier au projet. Barbes et boucs sont exclus, et le site web du mouvement ne demande qu’une chose aux participants : se conduire « en parfaits gentlemans ». Hommes et femmes ont la possibilité de se lancer des défis physiques ou d’organiser un événement : tout est bon pour « attirer l’attention et lever des fonds ».
Une campagne mondiale
Créé en Australie en 2003, le mouvement Movember a été initié pour éveiller les consciences aux problèmes de santé touchant spécifiquement les hommes. Devenu organisation caritative de plein droit en 2004, ce mouvement reverse depuis les fonds collectés à la Prostate Cancer Foundation australienne. En 2007, l’organisation s’est installée en Nouvelle-Zélande, au Canada, en Espagne, aux États-Unis et au Royaume-Uni. Là-bas, elle s’est associée avec les institutions de lutte contre le cancer de la prostate.
L’an dernier, la campagne internationale incluait également l’Autriche, la Belgique, la République tchèque, le Danemark, la Finlande, la France, Hong Kong, l’Allemagne, l’Irlande, les Pays-Bas, la Norvège, Singapour, l’Afrique du Sud, la Suède et la Suisse. Le mouvement a levé depuis son origine environ 486 millions d’euros qui ont permis de financer 1 200 projets de santé masculine dans le monde.
Owen Sharp, président de la Fondation Movember, explique qu’« en collaborant avec les hommes sur le terrain, et en comprenant ce qui fonctionne le mieux, la Fondation aide à accélérer le changement afin d’agir avant qu’il ne soit trop tard ».