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Produits ménagers : nos conseils pour bien les choisir

Les produits que vous pouvez utiliser

En supermarchés, les détergents labellisés sont les produits à privilégier (écolabel européen ou certification Ecocert). Pour cause, ils excluent certaines substances dangereuses pour la peau et les yeux ainsi que des parfums allergisants. Seuls les isothiazolinones (MIT, BIT, MCI), des conservateurs, sont autorisés. Préférez alors un produit qui ne contiendra qu’une seule de ces substances.

Les combinaisons chimiques sont exclues

Les produits les plus connus comme étant les détergents les plus efficaces sont en réalité bien trop chimiques et non recommandés pour un usage régulier.

Parmi les sigles à isoler : MIT, BIT, MCI, cités ci-dessus ainsi que HIIC ou lyral, DPGME (éthers de glycol).

D’autres nécessitent le port de gants et lunettes. Pour cause, certains allergènes peuvent déclencher des réactions cutanées ou respiratoires (eczéma, rhinites, asthme) parfois des mois voire des années plus tard.

On évite donc à tout prix les cocktails de MIT, BIT, MCI associés aux matières plastiques (polymères) et les composés éthyloxés. Des molécules comme l’EDTA (acide éthylène-diamine-tétra-acétique) ne sont pas biodégradables et polluent la planète.

L’alternative 100 % naturelle (savon noir, vinaigre blanc, citron et bicarbonate)

Les stars du ménage naturels : une bouteille de vinaigre blanc, un sachet de bicarbonate de soude, quelques citrons, et du savon noir sans oublier une bonne brosse aux poils en fibre naturelle. Avec ces produits, vous pouvez tout nettoyer dans la maison, du sol au plafond, en passant par les sanitaires et la cuisine.

De plus, vous ferez des économies puisque le coût de ces produits est nettement inférieur aux détergents de marque.

60 millions de consommateurs a fait une liste des 77 produits ménagers à éviter.

Ces marques qui font du mal à vos enfants

L’affaire toxique qui embarrasse les marques que portent nos enfants.

Après avoir mené une enquête sur la dangerosité de certains produits chimiques présents dans les vêtements pour enfants fabriqués par de grandes marques, Greenpeace vient de publier sa dernière étude, laquelle vient faire suite aux précédentes à l’occasion de sa campagne « Detox ».

C’est ainsi que le rapport rendu par Greenpeace fait état de la présence de produits considérés comme dangereux sur des textiles et produits en cuir de par leur usage durant la fabrication de ces articles. Il s’avère ainsi que l’emploi de telles substances nocives est encore monnaie courante, notamment pendant la fabrication de vêtements pour bébés et enfants. Avant d’en arriver à de telles conclusions, Greenpeace s’est d’abord basé sur la composition de 82 produits textiles pour enfants qui ont été étudiés dans ses laboratoires de l’Université d’Exeter au Royaume-Uni. Ces articles ont été préalablement achetés entre le mois de mai et le mois de juin 2013 dans 12 enseignes phares de mode rapide telles que : Adidas, H & M, Disney, Nike, Puma et bien d’autres encore … à travers 25 pays dans le monde.

Suite à l’analyse de ces différents articles, il a été mis en évidence que 50 d’entre eux (soit 61 %) contenaient des éthoxylates de nonylphénol ou NPE qui sont pourtant classés comme des substances dangereuses prioritaires. Hors, la teneur de ces matières a été recensée bien au-dessus de la limite autorisée qui est fixée à 1 mg par kilo.

Aussi, il a été démontré que parmi la sélection totale de produits, 10 des 12 enseignes concernées proposaient des articles contenant des NPE. Mais ce n’est pas tout, les phtalates, un autre composant chimique jugé toxique pour la reproduction, était retrouvé à un taux de 11 % sur un tee-shirt vendu en Allemagne ainsi qu’à hauteur de 0,6 % sur une pièce pour bébé provenant des États-Unis. Pourtant, le niveau de cette substance constaté sur ces 2 textiles dépassait largement la limite légale autorisée en Union Européenne, dans le cas de la vente de jouets ou encore d’articles de puériculture. En effet, les phtalates sont régulés en Europe, car ils peuvent engendrer des affections du système immunitaire, de la fertilité et des maladies de la thyroïde par leur extrême persistance.

Les marques concernées par cette enquête :

C’est pourquoi, dans le cadre de sa campagne « Detox », Greenpeace a choisi d’informer le grand public des risques encourus tout en demandant aux petites et grandes marques de commencer à trouver une solution d’ici le 01 janvier 2020, ce qui fera cesser le rejet de substances toxiques que l’on observe encore durant leurs chaînes d’approvisionnement. De plus, cette campagne préventive est également destinée à faire réfléchir les dirigeants des enseignes par rapport aux nombreuses incertitudes scientifiques qui règnent toujours, afin de les amener à penser qu’il est plus judicieux d’adopter des mesures qui visent à éradiquer l’utilisation de produits chimiques dangereux.