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Sclérose en plaques : Causes, symptômes et traitements

Tout savoir sur la sclérose en plaques

La Sclérose en Plaques (SEP) est une pathologie découverte en 1868 par le Docteur Charcot, neurologue. Ses symptômes et son développement, propres à chaque malade en fait une maladie imprévisible et difficile à traiter.

Qu’est-ce que la sclérose en plaques ?

Il s’agit d’une maladie auto-immune progressant par poussées et affectant le système nerveux central, en particulier le cerveau, les nerfs optiques et la moelle épinière, d’où une multitude de symptômes possible. Elle se caractérise par une inflammation des nerfs et une destruction de la myéline entourant les nerfs (dont le rôle est de transmettre les messages ou influx nerveux).

La maladie se manifeste par crises, plus ou moins fréquentes et invalidantes. Chacune peut laisser des séquelles irréversibles.

Les causes

Les causes sont variables et encore mal identifiées. Certaines ont été mises en évidence :

– Certains facteurs environnementaux
– L’hérédité
– Une infection virale contractée pendant l’enfance
– Un déficit en Vitamine D

Les symptômes

Les symptômes sont multiples et d’intensité variables ; ils interviennent lors des poussées. Ils peuvent affecter :

– la vue
– les sens
– l’élocution
– le système digestif
– la mémoire

D’autres désagréments peuvent se faire sentir :

– de la fatigue
– des picotements, des tremblements, des spasmes musculaires
– Pertes d’équilibre

Personnes à risques

Bien que mal comprise encore, la SEP a plus de risques de se développer chez certaines personnes :

– Les personnes vivant dans des latitudes élevées
– Les femmes
– Les personnes souffrant de dérèglements de la thyroïde
– Les personnes ayant un parent atteint par une SEP
– Les personnes âgées de 20 à 40 ans

Les facteurs de risque

L’environnement peut jouer un rôle clef dans le déclanchement de la maladie. Certains choix de vie peuvent favoriser son apparition :

– Le déficit en Vitamine D (synthétisée quand le corps est exposé à l’ensoleillement notamment)
– L’addiction au tabac
– La consommation excessive de graisses animales
– Le contact prolongé avec des solvants chimiques

Traitements médicamenteux

La SEP ne se guérit pas. Toutefois, des médicaments peuvent atténuer les symptômes de manière significative et ralentir la progression de la maladie (en réduisant la fréquence des crises). Trois types de traitements existent :

– Les immuno-modulateurs
– Les immunosuppresseurs
– Les inhibiteurs sélectifs des molécules d’adhésion

Comment adapter son mode de vie ?

Vivre avec une sclérose en plaque est lourd au quotidien. L’apparition inopinée de crise peut être très invalidante. Il est donc essentiel de :

– Trouver un bon équilibre de vie : se ménager des temps de repos tout en conservant une activité physique quotidienne
– Adapter sa consommation d’alcool et de tabac
– Bien s’entourer : se reposer sur ses proches peut d’être d’un grand secours ; un certain nombre d’associations d’entraident fournissent aussi un soutien appréciable.

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Sclérose en plaques : un nouveau traitement validé par l’agence américaine des médicaments

Sclerose en plaques

C’est mercredi 29 mars 2017 que le groupe pharmaceutique suisse Roche a dévoilé que l’agence américaine des médicaments avait validé son nouveau traitement contre la maladie de la sclérose en plaques. Son nom : Ocrevus.

C’est en se basant sur des études de phase III nommées Opera I, Opera II et Oratorio, que la Food and Drug Administration (FDA) a approuvé ce médicament également appelé ocrelizumab. Il sera utilisé sur des formes primaires ou récidivantes de la maladie.

Grâce à ces enquêtes, il a été constaté que ce nouveau traitement était plus efficace que le Rebif, un médicament actuellement utiliser pour traiter la maladie. La cause : il réduit environ de moitié les rechutes en l’espace d’un an, il ralentit la progression des invalidités et réduit les lésions cérébrales détectées par le biais d’un IRM.

Chaque année dans le monde, ce sont 2,3 millions de personnes qui sont touchées par cette maladie chronique. Pour l’instant, il n’existe pas de remède.

Pour rappel, cette maladie survient lorsque le système immunitaire attaque par erreur des parties du système nerveux central, à l’image du cerveau, des nerfs optiques ou de la moelle épinière.

Généralement, la sclérose en plaques se manifeste entre 20 et 40 ans. Elle se traduit par un certain nombre de symptômes :

• Fatigue,
• Affaiblissement des muscles,
• Troubles de la vue.

Ces symptômes peuvent entre autres engendrer des handicaps.

Concernant le traitement : l’Ocrevus est administré par intraveineuse tous les six mois en deux doses de 300 mg à deux semaines d’intervalle, auxquelles s’ajoute ultérieurement une dose de 600 mg.

C’est en septembre 2016 que le groupe pharmaceutique suisse Roche avait soumis des données aux autorités sanitaires américaines en vue de son homologation. Cependant, en décembre 2016, le délai d’examen avait été prolongé de trois mois.

En outre, ce médicament avait obtenu le statut de percée thérapeutique. Ce statut permet d’accélérer les procédures de mise sur le marché, notamment pour les médicaments qui sont destinés à traiter les maladies graves, pour lesquelles il n’existe pas ou peu d’options de traitements.

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Sclérose en plaques et carences en vitamine D

La vitamine D

Une étude génétique a confirmé un lien entre un faible niveau de vitamine D et un risque plus élevé de développer la sclérose en plaques (SEP), une découverte qui pourrait permettre d’améliorer les traitements et la prévention de cette maladie.

Des études précédentes avaient montré un lien entre le niveau de vitamine D, qui est générée par la lumière et certains aliments, et la sclérose en plaques, une maladie auto-immune dégénérescente qui affecte le système nerveux du cerveau et la moelle épinière, et n’a ni cause ni traitement connus.

Mais ces études n’avaient pas pu démontrer que le faible niveau de vitamine D provoquait la SEP, démontrant seulement que les personnes malades avaient tendance à rester davantage à l’intérieur et recevaient moins de lumière.

L’étude publiée et réalisée sous la direction de Brent Richards, de l’université de McGill au Canada, publiée dans la revue médicale américaine PLOS, a analysé des niveaux de vitamine D génétiquement plus faibles et la probabilité de développer une SEP parmi 14.498 malades atteints de la maladie et 24.091 personnes en bonne santé.

Les personnes ayant des niveaux de vitamine D génétiquement plus faibles ont un risque deux fois plus grand de développer une SEP, qui est diagnostiquée entre les âges de 20 et 50 ans.

« Les bébés qui naissent avec des gènes associés à une déficience en vitamine D ont deux fois plus de risques de développer la SEP quand ils seront adultes », explique Benjamin Jacobs, directeur du service pédiatrique du Royal National Orthopedic Hospital à Londres.

M. Jacobs, qui n’a pas contribué à l’étude, a qualifié cette découverte d' »importante ».

« Soit la déficience en vitamine D provoque la SEP soit il y a d’autres interactions génétiques complexes », a-t-il relevé.

« Nous ne savons pas encore si donner de la vitamine D à des enfants et des adultes en bonne santé diminuera leur risque de développer la SEP, mais des essais cliniques sont en cours pour l’étudier », a-t-il ajouté.

La sclérose en plaques est une maladie chronique qui touche quelque 2,3 millions de personnes dans le monde, altérant la vue, l’élocution, provoquant des tremblements, une fatigue extrême, des problèmes de mémoire et des paralysies.

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Un nouveau test sanguin utilise l’ADN pour détecter de nombreuses maladies

ADN

L’analyse ADN d’une seule goutte de sang permettrait de détecter de nombreuses maladies, à l’image du cancer du pancréas, la sclérose en plaques ou le diabète. Ce nouveau test sanguin utiliserait l’ADN de cellules mourantes pour détecter les pathologies.

Jusqu’ici, le test sanguin permettait :

– de repérer les premiers stades d’une pathologie comme le développement d’une tumeur cancéreuse ou d’une maladie auto-immune ou neurodégénérative comme Alzheimer.
– de déterminer la progression d’une pathologie
– le succès d’une thérapie ou ses effets toxiques.

Le principal problème était de ne pouvoir déterminer l’organe auquel appartenaient les cellules, ce qui nécessitait donc un examen invasif.

Pour cette raison, des chercheurs de l’Hebrew University de Jérusalem ont effectué une série d’expériences sur 320 patients.

Ainsi le nouveau test sanguin élaboré permet désormais de détecter les tissus spécifiques dans lesquels les cellules mourraient, à partir de deux principes biologiques :

– les cellules mourantes libèrent des fragments d’ADN circulant un court moment dans le sang. Un procédé connu depuis des décennies, mais il était jusqu’ici impossible de déterminer le tissu d’origine.

– L’ADN porte une marque chimique unique appelée méthylation, stable dans les tissus sains comme dans les malades.
Ruth Shemer, coauteur de l’étude explique : « nos travaux démontrent qu’il est possible d’identifier de quels tissus dans l’organisme proviennent les fragments d’ADN qui circulent dans le sang ».

« Cela représente une nouvelle méthode pour détecter des cellules mourantes dans des tissus spécifiques et une approche très prometteuse pour diagnostiquer des maladies ».
Benjamin Glaser, professeur et patron du département d’endocrinologie au centre médical Hadassah à Jérusalem ajoute même : « à plus long terme, nous envisageons un nouveau test sanguin capable de détecter des dommages dans des tissus même sans suspecter a priori que des maladies touchent un organe spécifique ».

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Sclérose en plaques : un anticorps pour stopper la progression de la maladie

Sclerose en plaque

Les chercheurs de l’Inserm ont mis au point un nouvel anticorps capable de réduire la progression de la sclérose en plaques. Une importante découverte pour cette maladie auto-immune neurologique qui ne connaît à l’heure actuelle aucun traitement pour empêcher sa progression.

Lorsque l’on est atteint d’une maladie auto-immune, les cellules de notre système immunitaire attaquent l’organisme au lieu de le protéger des agressions extérieures.

En cas de sclérose en plaques (SEP), les lymphocytes affectent le système nerveux central, par la détérioration de la gaine de myéline qui entoure et protège les prolongements des neurones (axones). Les lésions provoquées conduisent selon l’Inserm, à des « perturbations motrices, sensitives et cognitives pouvant aller jusqu’à un handicap irréversible ».

Si les traitements existants freinent les symptômes et améliorent la qualité de vie des patients, aucun n’était capable, jusqu’à présent, de bloquer la progression de la maladie.

Le professeur Denis Vivien et son équipe de chercheurs de l’Inserm ont trouvé le moyen, via un anticorps, de bloquer – sur des souris – le passage des lymphocytes vers le système nerveux ou la moelle osseuse, réduisant ainsi la détérioration de la gaine de myéline.

D’après les chercheurs, « après une injection intraveineuse du Glunomab, la progression des troubles moteurs (paralysie partielle ou totale des membres), évaluée par un score clinique, est bloquée. Chez ces souris traitées, cet effet est associé à une diminution de l’infiltration des lymphocytes dans le tissu nerveux, et à une démyélinisation réduite ».

Dans la majorité des cas, la sclérose en plaques se manifeste vers 30 ans par des poussées qui ont tendance à disparaître puis réapparaître quelques semaines plus tard. 80 000 personnes en France sont aujourd’hui concernées, avec 2 000 nouveaux cas chaque année.