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Vélo électrique : comment le choisir ?

Vélo électrique

Le vélo électrique est de plus en plus prisé sur l’asphalte. Il existe de plus en plus de modèles et de marques. Voici les caractéristiques à prendre en compte avant de choisir son bolide.

Le modèle

Quelle utilisation allez-vous en faire ?

–> Si vous souhaitez davantage de confort, dans le cadre d’une utilisation en ville, choisissez un vélo électrique avec une position droite, dont le guidon est très haut et rapproché. Ainsi, vous verrez loin devant vous tout en maintenant les bras relâchés.

–> Il existe aussi des modèles plus polyvalents, basés sur une géométrie VTC. La position plus penchée permet d’associer plaisir et praticité lors des déplacements pendulaires.

Tous ces modèles incluent généralement des accessoires pratiques, comme le porte-bagage ou l’antivol intégré. On peut donc aisément l’utiliser pour des trajets quotidiens.

Aujourd’hui les marques proposent aussi des modèles adaptés à tous les usages et à tous les loisirs. Plus légers et dépourvus d’accessoires, des pneus fins aux VTT, les amateurs de sport et de sensations fortes n’ont qu’à choisir.

La batterie

Autre point essentiel, la batterie. Elle pèse en moyenne 3kg se recharge en quelques heures sur une prise de courant classique. Petit détail qui peut jouer lors du transport de la machine, la batterie est amovible.

Trois types de batterie sont recensées.
–> Les batteries au plomb, bon marché, mais lourdes et sensibles aux variations climatiques.
–>Celles au nickel cadmium, plus légères, pâtissent d’un effet mémoire important : les performances peuvent être affectées si elles ne sont pas complètement déchargées avant la recharge.
–> Enfin, les batteries au lithium sont les plus efficaces, mais aussi les plus chères.

Différents modèles sont bien entendu proposés pour chaque type de batterie. Ils sont plus ou moins puissants et offrent plus ou moins d’autonomie.
Notez qu’une batterie 36 volts/400 ampères heures permet actuellement une assistance électrique suffisante pour plusieurs heures.

Le moteur

Le pièce maîtresse est la plupart du temps placée sur les roues, car le dispositif est plus simple à installer et moins coûteux. L’on ressent comme une poussée dans le dos et il existe peu de différence de puissance entre deux coups de pédales.

Le choix de la roue a peu d’importance, surtout si vous circulez en ville.
En revanche, sur terrains instables, lorsque le moteur est placé sur la roue avant, un manque d’adhérence est souvent constaté.
On observe alors des sensations plus semblables à celles rencontrées sur une bicyclette classique.

De récents modèles sont désormais composés d’un système de capteurs, qui mesure vitesse, pression et rotation, permettant ainsi une adaptation parfaite du moteur au cycliste.

–> Notez qu’en France, la législation limite la puissance du moteur à 250 watts et l’assistance au-delà des 25km/h.

L’assistance

Il en existe deux catégories.

–> Les vélos à assistance « tout ou rien » prennent en compte un seul facteur : la présence ou l’absence de pédalage. Le cycliste bénéficie alors d’une aide constante, ajustable à partir de la console de commande. Fixe ou amovible, à LEDs ou digitale, elle lui permet d’adapter l’aide du moteur électrique en fonction de ses besoins et ses envies.

–> Un dispositif perfectionné sur les modèles plus haut de gamme, de cycles à assistance « proportionnelle ». Plusieurs capteurs vont évaluer l’aide de l’assistance requise. Ils évaluent la pression exercée sur les pédales et donc le niveau de difficulté dans lequel se trouve l’utilisateur. Ainsi, le moteur dispose d’une meilleure réactivité et une consommation plus faible en énergie.

Le changement de vitesse

La transmission est un élément essentiel à prendre en compte.
Pour une conduite sportive sans perte de rendement, le passage de vitesses peut se faire par dérailleur.

Autrement, sur des modèles plus adaptés à la ville, ce changement est intégré et s’effectue par engrenages. Autrement dit, on passe les vitesses sans pédaler. Cette solution évite tout déraillement et protège la chaîne. Avec un moteur pédalier, ce système nécessite même l’arrêt du pédalage.