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La voiture autonome sur le point de dépasser la fiction

Voiture autonome

Si pour l’heure la voiture autonome reste cantonnée aux films de science-fiction, Juniper Research estime qu’elle pourrait se démocratiser dès 2021.

Avec des budgets toujours plus conséquents alloués à la recherche et au développement, la voiture sans conducteur est bel et bien sur le point de dépasser la fiction.
Les tests de certains constructeurs arrivent en phase terminale, comme par exemple chez Toyota ou Nissan qui se sont engagés à commercialiser les fonctionnalités de conduite autonome d’ici la fin de cette décennie.

Il y a peu, le tout premier prototype de voiture sans conducteur de Peugeot Citroën a réussi un voyage de 3 000 km entre la France et Madrid avant de revenir à Paris en ne nécessitant qu’une intervention minime d’un conducteur.
« Je suis fier de voir un véhicule autonome développé par nos équipes dans la région parisienne passer les frontières européennes », a commenté Gilles Le Borgne, vice-président de la recherche chez PSA Peugeot Citroën. Et de conclure que « cet exploit technologique est une étape clé dans la mise en place de la mobilité du futur ».

Selon le cabinet Juniper Research :

En 2025, 20 millions de voitures autonomes se retrouveront sur les routes du monde entier, soit 28 % de la totalité des voitures vendues à travers le monde en 2014 (72 millions selon les chiffres de JATO).

En novembre dernier, Ford est devenu le tout premier constructeur à utiliser Mcity, une réplique de centre-ville dédiée au test des voitures autonomes dans le Michigan. Son environnement sécurisé permet de tester et améliorer les dernières innovations techniques. Aux yeux du vice-président du groupe Ford Raj Nair, cette zone « est une étape importante pour améliorer la vie de millions de personnes et améliorer leur mobilité ».

Malgré tout, il semblerait que Google maintienne une longueur d’avance sur les constructeurs traditionnels dans le domaine. Au regard des nouvelles données collectées par le cabinet IHS, les analystes estiment que le géant proposera des services – taxis, surveillance, livraisons – liés aux voitures sans conducteur bien avant les autres.

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Pause déjeuner : un moment sacré pour les Français

Pause déjeuner

Sur 14 pays sondés lors d’une étude, la France se retrouve dans le top 2 des pays dans lequel les travailleurs s’accordent la plus longue pause déjeuner. Pour cause, plus des trois quarts d’entre eux lui consacrent en moyenne plus de 30 minutes.

Les Français sont en tête du temps de pause « déj’ » avec le Mexique !

• La moitié des Français prennent plus de 45 minutes pour déjeuner à l’image du Mexique.
• Contre seulement 3 % des Américains.
• 90 % des Grecs mettent quant à eux moins de 30 minutes pour manger.
• Les Belges se rapprochent quant à eux du comportement français. 37 % des travailleurs accordent 45 minutes à leur pause déjeuner.

Deux écoles : le repas maison VS restaurant

• Au contraire, seuls 3 % des Américains consacrent plus de 45 minutes à la pause déjeuner.
• 56 % des Français considèrent d’ailleurs la pause déjeuner comme un réel moment de détente.
• Trois Français sur quatre préfèrent aller au restaurant.
• Dans la même tendance, Italiens et Japonais plébiscitent davantage le repas au restaurant.
• 80 % des Brésiliens ne vont jamais au restaurant en pleine semaine de travail.
• Tandis que logiquement, les Américains et les Grecs sont ceux qui préparent le plus leur repas du midi à la maison.

Étude réalisée par le groupe Edenred (Ticket Restaurant) et publiée dans Le Parisien.

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Facebook susciterait insatisfaction et narcissisme

Facebook

Une récente étude canadienne met en évidence les possibles côtés néfastes de l’utilisation de Facebook. Le réseau social provoquerait des sentiments d’anxiété, de jalousie, d’échec et de narcissisme auprès de ses utilisateurs.

Facebook est un réseau social qui permet aux utilisateurs de publier du contenu et d’échanger des messages. Il compte aujourd’hui plus d’1,5 milliard d’utilisateurs.
Les chercheurs de l’université de Colombie-Britannique ont fait appel à 1193 utilisateurs réguliers de Facebook pour en analyser les comportements et les effets de l’utilisation du réseau social. Ils les ont questionnés sur leur ressenti le temps de leur connexion, et ont ensuite croisé les réponses des étudiants avec leurs habitudes en ligne.

• Il semble que l’utilisation de Facebook traduise majoritairement un sentiment d’insatisfaction. Les utilisateurs essaient de montrer le meilleur d’eux-mêmes et de leur vie en générale. Il en ressort donc principalement des sentiments d’échec, de jalousie, voire même de narcissisme.
« La participation aux réseaux sociaux a déjà été reliée à la dépression, à l’anxiété et à des comportements narcissiques, mais les raisons n’ont pas été bien expliquées », commente Izak Benbasat, l’un des auteurs de l’étude, avant d’ajouter : « nous avons trouvé le chaînon manquant. »

• Les photos de voyage sont à elles-seules l’un des principaux facteurs de jalousie. On ne parle pas forcément de susciter la jalousie, mais bien de rivaliser avec les autres en publiant des photos de vacances idylliques pour maintenir les apparences. En fait, elles exposent une pseudo vie parfaite, presque irréaliste.

Izak Benbasat explique à raison que ce type de contenu publié ne va pas changer, parce que c’est la vocation même des réseaux sociaux. En revanche, certaines mesures pourraient permettre de réduire ces sentiments néfastes. « Partager des images et des histoires sur les grands moments de sa vie – c’est tellement le rôle de Facebook, qu’il est impossible de s’en défaire », explique le chercheur. « Mais je pense qu’il est important que les personnes connaissent l’impact que cela peut avoir sur leur bien-être. Les parents et les professeurs devraient noter le fait que les jeunes peuvent être particulièrement vulnérables au côté sombre des médias sociaux. »

Le saviez-vous ? Selon les recherches du Happiness Research Institute au Danemark, 39 % des utilisateurs de Facebook sont plus susceptibles de ressentir un certain mal-être que les non-utilisateurs. Pour les besoins de l’étude, l’un des groupes participants devaient s’abstenir d’aller sur Facebook pendant une semaine. Ils ont rapportés avoir bénéficié d’une meilleure concentration, d’une vie sociale plus riche, et semblaient enregistrer un meilleur taux de satisfaction et de bien-être que les utilisateurs du site.

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FIV : une Indienne de 70 ans met son premier enfant au monde

Enfant

Daljinder Kaur, une Indienne de 70 ans, a donné naissance à son tout premier enfant par le biais d’une fécondation in vitro (FIV).

C’est dans une clinique spécialisée de l’État de l’Haryana (nord) que le couple, marié depuis 46 ans, a accueilli son premier enfant. Tous deux avaient pourtant perdu pratiquement tout espoir d’avoir un enfant. Dans un pays où l’infertilité est souvent synonyme de malédiction de Dieu, ils affrontaient le mépris de leur entourage.

→ Pourtant, le miracle s’est produit le 19 avril dernier. Avec un poids de 2 kilos à la naissance, le petit Armaan est arrivé en parfaite santé et plein d’énergie.

« Dieu a entendu nos prières. Ma vie est désormais bien achevée. Je m’occupe seule de mon enfant, je me sens tellement pleine d’énergie. Mon mari est très attentionné et m’aide autant que possible », explique Kaur. « Quand on a vu la publicité pour la FIV, on s’est dit que l’on devrait essayer, étant donné que je voulais vraiment avoir un bébé ».

Et l’âge n’a que très peu pesé dans la balance. Le mari de Kaur, Mohinder Singh Gill, propriétaire d’une ferme à l’extérieur d’Amritsar, est peu préoccupé par l’âge du couple. Selon lui, Dieu veillera sur leur fils :
« Les gens se demandent ce que deviendra l’enfant une fois que nous serons morts. Mais j’ai foi en Dieu. Dieu est tout puissant et présent, il s’occupera de tout ».

Le saviez-vous ? La grossesse de Daljinder n’est pas un cas isolé en Inde. En 2008, une femme de 72 ans de l’État de l’Uttar Pradesh (nord) a donné naissance à des jumeaux après une FIV.

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Bas salaires, précarité : les jeunes restent plus longtemps chez leurs parents

La précarité chez les jeunes.

Une récente étude de la Fondation Abbé Pierre révèle que sur un total de 4,5 millions de jeunes majeurs vivant chez leurs parents, 1,3 million a plus de 25 ans et y vit encore faute de moyens suffisants.

Publiée sur lefigaro.fr, cette étude intitulée « La face cachée des +Tanguy+ » — du nom du film d’Étienne Chatilliez dressant avec humour le portrait d’un jeune qui refuse de quitter le domicile parental —, a été réalisée à partir des résultats de l’enquête nationale Logement 2013 de l’Insee et met en lumière « un phénomène massif ».

• En 2013, 4,5 millions de jeunes en majorité âgés de 18 à 24 ans vivaient chez leurs parents ou grands-parents.
• 1,3 million d’entre eux soit 29 % a plus de 25 ans.
• 480 000 soit 10 % d’entre eux ont même plus de 35 ans.

Parmi l’ensemble des jeunes hébergés :

• 44 % sont élèves, étudiants ou en stage/formation non rémunérés.
• 32 % soit 1,5 million d’entre eux ont un emploi ou sont en apprentissage rémunéré, dont la proportion passe à 55 % pour les 25-34 ans.
• 18 % sont au chômage.

« Bas salaires, temps partiels subis, précarité des contrats de travail sont autant d’obstacles pour voir son dossier accepté dans le parc locatif privé où les garanties exigées par les propriétaires sont souvent hors d’atteinte », souligne la Fondation Abbé Pierre.

• Parmi les jeunes qui travaillent, la moitié d’entre eux, soit 746 000 personnes sont en CDI à temps complet.
• 6 % d’entre eux sont en CDI à temps partiel.
• Un quart d’entre eux sont en CDD (contrat court, saisonnier ou vacation).
• 13,5 % sont en apprentissage, stage rémunéré, emploi aidé.
• Enfin, 5,5 % d’entre eux sont en intérim.

Certains de ces jeunes ont pourtant bien tenté de quitter le cocon familial.
• 925 000 de ces jeunes hébergés ont déjà vécu plus de trois mois dans un appartement indépendant avant de revenir chez les parents, et plus d’un an pour les deux tiers.
• Entre 2002 et 2013, le nombre de jeunes qui reviennent au domicile parental après une « décohabitation » a augmenté de 20 % : 282 000 à 339 000.

Les circonstances évoquées pour 45 % d’entre eux : rupture, perte d’emploi, problèmes financiers, de santé, de logement (expulsion, insalubrité, etc.). Sachant que s’ils en avaient les moyens, un tiers des hébergés (soit un million d’entre eux) affirment qu’ils quitteraient le domicile parental.

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Tesla présente des filtres très performants contre la pollution

Tesla a des filtres contre la pollution.

Outre un moteur 100 % électrique, Tesla a mis au point un filtre à particules aériennes à haute efficacité (HEPA). Autrement dit, il serait capable d’annihiler toute forme de pollution et même d’attaque chimique tant au sein de l’habitacle qu’à proximité de la voiture.

De l’air frais, libéré de tout pollen, pollution et autres bactéries, telle est la promesse du constructeur. Directement inspirée des systèmes de filtration d’air utilisés dans les hôpitaux ou encore l’industrie spatiale, cette technologie serait des centaines de fois plus efficaces qu’un filtre automobile standard, peu importe le degré de pollution environnant.

Le constructeur américain a mis son système à l’épreuve dans des conditions réelles difficiles, des autoroutes de Californie pendant les heures de pointe aux grandes métropoles chinoises dont le niveau de pollution est à un seuil effrayant.

Defense Bioweapon est désigné comme le mode de défense contre les armes biologiques. Une Model X a été spécialement placée dans une grande bulle contaminée par des niveaux extrêmes de pollution pour le mettre à l’épreuve.

→ Moins de 2 minutes ont été nécessaires au système de filtration HEPA pour purifier entièrement l’air à l’intérieur du véhicule. 10 minutes plus tard, l’air contenu dans la bulle a également vu son nombre de particules à risque diminuer.

À en croire le constructeur, nous pourrions survivre à une attaque biologique, enfermés dans la voiture. Toutefois, il est un peu tôt pour être sûr que certains types de particules parmi les plus fines ne passeront pas outre ce système de filtre.

→ S’il parait tout à fait crédible face à la pollution, ses bienfaits en matière d’attaque chimique ou de grave virus restent à confirmer.
Vous retrouverez ce système en option sur les Tesla Model S et Model X.

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Le bon sens de l’orientation d’un homme serait dû à la testostérone

Sens de l'orientation

Une légende pas si urbaine accorde aux hommes un meilleur sens de l’orientation que les femmes. Une récente étude norvégienne rapporte que cette capacité serait due à la testostérone, l’hormone sexuelle mâle.

Une équipe de chercheurs de l’université norvégienne de sciences et de technologie (NTNU) a étudié les comportements de 18 hommes et de 18 femmes.

→ Ils les ont invités à retrouver leur chemin dans un labyrinthe virtuel, à l’aide de lunettes 3D et d’une manette. Se faisant, ils devaient mener à bien certaines tâches d’orientation, telles que « trouver la voiture jaune ».
Missions pendant lesquelles les chercheurs mesuraient l’activité cérébrale des volontaires via l’IRM.

• Les hommes s’y sont retrouvés plus vite que les femmes et ont réussi deux fois plus de missions en utilisant des raccourcis et les points cardinaux. Les femmes ont préféré d’autres stratégies, en utilisant par exemple un itinéraire pour s’orienter plutôt que les points cardinaux.

Carl Pintzka, auteur de l’étude, observe que « le sens de l’orientation des hommes est plus efficace. Ils se sont rendus plus rapidement à leur destination ».

→ Plus étonnant encore, les chercheurs ont par la suite administré une goutte de testostérone sur la langue d’un premier groupe de 21 femmes, tandis que 21 autres ont quant à elles reçu un placebo.

• Cette fois-ci, les femmes du 1er groupe ont bien mieux réussi le test que les autres, en utilisant davantage les points cardinaux pour s’orienter, à l’image des hommes de la phase précédente. À noter qu’elles n’ont en revanche pas été capables de remplir plus de missions.

Autre observation, les deux sexes utilisent des parties différentes du cerveau pour s’orienter : les hommes semblent davantage utiliser l’hippocampe — la partie du cerveau liée aux points cardinaux – que les femmes.

→ La perte de repères géographiques n’est pas sans rappeler les premiers symptômes de la maladie d’Alzheimer, qui touche deux fois plus de femmes. Elle pourrait donc être liée aux hormones sexuelles. Cette étude pourrait alors aider les scientifiques à mieux comprendre le développement de cette maladie.

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Libido : 5 huiles essentielles pour booster le désir

Huile essentielle d'ylang-ylang pour augmenter sa libido.

Comment augmenter la libido ?

Une petite baisse de libido ? Rose de Damas, gingembre, menthe poivrée, cannelle de Chine, ylang-ylang, ces huiles essentielles en usage externe ou interne peuvent être très efficaces pour stimuler le désir sexuel. On les trouve en pharmacies et magasins bio.

Apaisante et stimulante, respirez la rose

En fin de journée, ouvrez le flacon et respirez de l’huile essentielle de rose de Damas. Une action que vous pouvez répéter pendant 2 à 3 semaines. On la trouve principalement au Maroc, en Bulgarie et en Turquie.

Le cocktail plein d’énergie à base de gouttes

Mélangez 3ml d’huile essentielle de gingembre, 1ml de menthe poivrée et 1ml de sauge sclarée. Un petit flacon d’élixir de 5ml = une cure de 20 jours. Mettez 2 gouttes sur un comprimé neutre que vous prendrez 3 fois par jour.

La tisane booster

Pour lutter contre la frigidité et l’impuissance, privilégiez la cannelle et le gingembre en tisane. Ajoutez y une cuillère à café d’acérola (vitamine C naturelle), une goutte d’huile essentielle de menthe poivrée (pour les hommes) ou une goutte d’huile essentielle de sauge sclarée (pour les femmes).

La menthe poivrée est une plante antidouleur très utile en cas de fatigue mentale, physique ou sexuelle. La sauge sclarée cible quant à elle les troubles liés au cycle féminin (règles douloureuses, absence de règles, syndrome prémenstruel, ménopause…).

Attention : la sauge sclarée est à éviter en cas d’antécédents ou de cancer hormonodépendant.

L’huile de massage aphrodisiaque

Rien de tel qu’un bon massage à base d’huiles essentielles pour passer un moment sensuel. Mélangez 1ml d’huile essentielle d’ylang-ylang, 0,5ml d’huile essentielle de cannelle de chine, 1ml d’huile essentielle de gingembre, 0,5ml d’huile essentielle de sarriette des montagnes et 30ml d’huile végétale de noisette.
De nature « Yang », la cannelle de Chine, stimule les centres nerveux et réchauffe le corps. C’est donc une huile essentielle tonique et aphrodisiaque.
Les endroits les plus sensibles sont le dessus et le dessous des pieds, ainsi que la colonne vertébrale dans toute sa longueur.

Le mélange sensuel spécial bain

Vous avez la chance d’avoir une baignoire ? Profitez en pour glisser 5 gouttes d’huile essentielle d’ylang-ylang, 5 gouttes d’huile essentielle de romarin à verbénone et 5 gouttes d’huile essentielle de vétiver dans un bon bain à 37°C (la température idéale).

Immergez-vous 15 minutes maximum pour éviter l’effet peau fripée. La fleur d’Asie ylang-ylang au parfum fleuri, sensuel et exotique, est un puissant antispasmodique, antidépresseur et stimulant sexuel et intellectuel.

En termes d’alimentation, le céleri, le gingembre (racine), le clou de girofle, le thym et la poudre de maca – le viagra péruvien -, sont connus pour activer le désir.

Versez une goutte d’huile essentielle de gingembre dans un yaourt ou une salade de fruits, voire dans une cuillère de miel que vous laisserez diluer dans une boisson chaude.

Pour aller plus loin: « Mes huiles essentielles antistress » de Danièle Festy aux Editions Leduc (18 euros).

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L’arrivée du premier enfant retardée par le chômage

Bébé

Une récente étude de l’Ined (Institut national d’études démographique) révèle que le chômage retarderait l’arrivée du premier enfant au sein d’un couple.

Malgré la forte progression du chômage chez les moins de 35 ans depuis le début de la crise en 2008, l’indicateur conjoncturel de fécondité n’a pas changé.

→ Il reste autour de deux enfants par femme (1,98 en France métropolitaine en 2014 comparé à 2,01 en 2008).

En revanche, s’ils sont au chômage, les hommes au même titre que les femmes ne prévoient pas la conception d’un enfant dans un avenir proche.

Pour les besoins de l’étude, les auteurs se sont basés sur une enquête réalisée conjointement par l’Ined et l’Insee entre 2005 et 2011 en France métropolitaine.

10 079 hommes et femmes âgés entre 18 et 79 ans ont été interrogés fin 2005, pour ensuite être recontactés trois et six ans plus tard (6.879 ont répondu à au moins une de ces dernières vagues d’enquête).

→ En 2005, parmi les personnes au chômage et en âge d’avoir des enfants, 24 % des hommes et 38 % des femmes ont déclaré souhaiter avoir un enfant dans les trois ans (contre respectivement 43 % et 53 % des actifs occupés).

À noter toutefois qu’il n’existe « aucune différence significative » entre les chômeurs et les actifs qui désirent un second enfant. Ils n’ont pas modifié leurs projets.

Les auteurs expliquent que les chômeurs sans enfant sont le plus souvent des personnes qui n’ont jamais travaillé. Au contraire, ceux qui ont des enfants ont généralement un bagage professionnel qui leur ouvre des droits aux allocations chômage, rendant ainsi le futur moins incertain.

→ Après 3 ou 6 ans, les personnes désirant un premier enfant, mais qui ont connu une période de chômage n’ont en majorité pas engagé de grossesse. Un retard de projet qui s’explique selon les hommes par un report de la mise en couple, et par l’attente d’une situation professionnelle plus stable pour les femmes.

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Les Poke Bowls, la tendance fraîche et gourmande de cet été

Poke bowls

Cet été, Hawaï s’invite dans nos assiettes. Le chef étoilé du Shangri-La Hôtel à Paris, Christophe Moret, revisite le poke bowl, un plat traditionnel de l’île américaine.

Prononcé « poh-kay », ce plat local est réalisé à base de riz, sur lequel on ajoute du poisson cru ou de la viande. Les végétariens mais pas seulement, peuvent tout aussi bien remplacer la viande par des légumes comme des asperges vertes, des courgettes, des petits pois ou même, des févettes. Quoi qu’il en soit, on déguste le poke bowl à toutes les sauces, qu’elles soient sucrées ou salées.

→ Christophe Moret a lui opté pour du riz noir de Tahiti. Ici, l’acolyte d’Alain Ducasse snacke la bonite, un poisson-cousin du thon, pour la marier au concombre, à la tomate, aux oignons rouges et à la coriandre thaïe.

→ Pour sa version fruits de mer, les amateurs seront ravis de retrouver du calamar, du poulpe et des gambas, le tout agrémenté d’algues, de mangue verte, de Ginger lime, de tomates confites et de poivre de mer.

→ Enfin, les carnivores se laisseront sûrement tenter par le « poke bœuf mariné », composé de riz rouge de Camargue et de légumes au wok.

→ Une autre variante consiste à dresser un riz au lait de coco, avec du fruit de la passion, des salpicons de fruits rouges et un jus de fraise poivré.

Ainsi, après les « dîners 100 % Green » tous les premiers jeudis du mois au restaurant La Bauhinia, le principe des « poke bowls » renforce la volonté de Christophe Moret de maintenir une gastronomie saine.

Les prix se situent entre 26 euros, pour le petit format, et 39 euros pour le grand bol, en fonction des recettes.