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Italie : un rein transplanté à la place de la rate, une première mondiale

Transplantation d'un rein

C’est une première mondiale réalisée à l’hôpital italien Molinette de Turin (nord-ouest). Les médecins ont transplanté un rein à la place de la rate d’une fillette de six ans gravement malade.

Sous dialyse depuis sa naissance, la fillette souffrait d’« une anomalie très rare dans le développement du rein et d’une malformation compliquée des vases sanguins abdominaux » qui lui interdisaient de boire et d’uriner.

En 2014, une première transplantation d’un rein avait échoué. Le rein implanté n’avait pas recommencé à fonctionner normalement en raison de la malformation des vaisseaux sanguins.

La petite fille a été opérée dans la nuit du 9 au 10 décembre 2016, après une longue recherche pour trouver un donneur compatible.

L’hôpital explique que « pour pouvoir créer la place nécessaire au nouveau rein, une technique révolutionnaire et novatrice a été appliquée, avec l’ablation de la rate ».

« La fillette se porte très bien maintenant, elle a repris à uriner immédiatement et peut finalement boire après six ans » assure enfin le rapport.

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Espérance de vie : en 2070, 13 fois plus de centenaires en France (Insee)

Espérance de vie

Selon deux récentes études de l’Insee, en 2070 la France pourrait compter treize fois plus de centenaires qu’aujourd’hui. De même que les 75 ans ou plus seraient deux fois plus nombreux.

Si les tendances démographiques actuelles perdurent, le nombre de centenaires pourrait atteindre 270 000 en 2070, contre 21 000 au 1er janvier 2016, ce qui était déjà près de 20 fois plus qu’en 1970.

Une part de la population qui resterait quand même modeste puisque les centenaires de 2070 représenteraient 0,4 % de la population française, contre 0,3 % aujourd’hui.

La France est actuellement le pays européen qui compte le plus de centenaires, devant l’Espagne et l’Italie. En partie parce que c’est l’un des pays les plus peuplés, mais aussi parce que l’espérance de vie féminine y est élevée.

• Cinq centenaires sur six sont des femmes, et parmi les « supercentenaires » (110 ans ou plus), il n’y a quasiment que des femmes.
• Près d’un centenaire sur deux vit à domicile, dont 29 % habitent seuls.

En 2070, près d’un centenaire sur trois serait un homme contre un sur six en 2016, car l’espérance de vie des hommes progresserait davantage d’ici là que celle des femmes.

Pour l’heure, la doyenne de l’humanité reste Jeanne Calment, décédée en 1997 à 122 ans (ndlr : l’actuelle doyenne française a 113 ans). Un record dont les centenaires actuels sont encore loin puisqu’en 2016 en France, neuf sur dix ont moins de 105 ans.

Dans le scénario central des projections de population de l’Insee :

• 13 % des femmes et 5 % des hommes nés en 1970 deviendraient centenaires. On en compterait donc davantage qu’en 2015 (année où 1,6 % des femmes et 0,4 % des hommes nés en 1915 sont devenus centenaires). Pour autant, cette situation resterait loin d’être la norme.
• Après une baisse entre 2015 et 2019 liée au déficit des naissances de la Première guerre mondiale, le nombre de centenaires devrait augmenter à un rythme régulier entre 2020 et 2045 (+ 2 500 par an).
• En 2046, le rythme de croissance devrait s’accélérer, avec l’arrivée aux très grands âges des générations issues du baby-boom.
• Neuf femmes sur dix et huit hommes sur dix nés en 1990 deviendraient octogénaires en 2070, alors qu’en 2015, seuls 66 % des femmes et 44 % des hommes nés en 1935 ne l’ont été.

Selon une autre étude de l’Insee :

• La France compterait 76,5 millions d’habitants au 1er janvier 2070, une hausse de 10,7 millions par rapport à 2013 (date du dernier recensement) composée essentiellement de personnes de 65 ans ou plus.
• Avec 13,7 millions de personnes, la population âgée de 75 ans et plus serait deux fois plus nombreuse en 2070 qu’en 2013.
• Le nombre de personnes de 85 ans ou plus pourrait quant à lui presque quadrupler, passant de 1,8 million à 6,3 millions.
• Jusqu’en 2040, la proportion de personnes âgées de 65 ans ou plus progressera fortement, au moment où toutes les générations du baby-boom arriveront dans cette classe d’âge. A cette date, environ un habitant sur quatre (26 %) aura 65 ans ou plus, contre moins d’un sur cinq (18 %) en 2013.
• L’évolution sera ensuite plus modérée, la proportion augmentant de seulement 3 points en 30 ans, pour atteindre 29 % en 2070.

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Lupus : les Oméga-3 capables d’empêcher l’apparition de la maladie

Les oméga-3 pour empercher l'apparition du lupus.

Un apport suffisant en oméga-3 pourrait stopper le déclenchement du lupus, une maladie auto-immune inflammatoire, selon les récents résultats d’une expérience menée sur des souris par des chercheurs américains de l’université du Michigan.

Après des tests convaincants expérimentés sur des souris, des chercheurs américains de l’université de Michigan formulent l’hypothèse selon laquelle un apport en oméga-3 pourraient éviter l’apparition du lupus, une maladie auto-immune inflammatoire.

Le mystère des maladies auto-immunes

Elles touchent 8 % de la population française et 22 millions d’Américains. Pourtant, elles restent un véritable mystère pour le corps médical. Difficile d’en expliquer les causes qui déclenchent ces pathologies du système immunitaire qui s’attaquent aux organes sains.

Ce type de maladie serait, entre autres, lié à un microbiote déséquilibré, des facteurs génétiques, environnementaux, dont l’exposition à la silice cristalline, un minéral toxique et des infections virales.

Selon des chercheurs de l’Université du Michigan, la consommation d’un oméga-3 acide gras (DHA ou acide docosahexaénoïque) pourrait éviter l’activation de la maladie et potentiellement d’autres troubles auto-immuns, en ciblant un des facteurs de risque environnementaux de la maladie : la silice cristalline.

Ces acides gras entrent dans la composition de certaines huiles comme l’huile de colza, l’huile de noix ou encore les poissons gras. Ils sont apportés en faible quantité par notre alimentation. Aux États-Unis, 30 millions de personnes consomment chaque jour des compléments alimentaires à base d’huile de poisson.

Pour les besoins de l’étude, les scientifiques ont regardé l’effet du DHA sur les poumons et les reins de souris femelles touchés par le lupus, qui ont été génétiquement prédisposées à la maladie.

→ 96 % des lésions du poumon après exposition à la silice, un minéral déclencheur de la maladie, ont été stoppées. Melissa Bates, coauteur de l’étude, commente : « je n’ai jamais vu une réponse protectrice si spectaculaire au niveau du poumon ».

Si l’on en croit les chercheurs, le DHA change la manière dont ces cellules réagissent à la présence de la silice dans les poumons en envoyant un signal anti-inflammatoire au corps. Il change ainsi d’une façon ou d’une autre, la réponse du système immunitaire.

Autre hypothèse, le DHA permettrait aux cellules d’absorber et désintégrer la silice sans mourir, et ainsi d’empêcher la réponse inflammatoire.

Le lupus, késako ?

Une maladie chronique, d’origine auto-immune, qui touche davantage les femmes. Elle provoque une agression de différents composants de tous les organes de notre corps : la peau, les articulations, le rein, le cœur, le cerveau etc. Elle peut être exclusivement cutanée ou plus diffuse et toucher plusieurs organes, ce qui peut conduire à des atteintes sévères si la maladie n’est pas bien traitée.

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Système de santé : 80 % des Français anticipent sa dégradation

Santé

Selon un récent sondage Odoxa, en partenariat avec le Figaro, si 76 % des Français estiment la préservation du système de santé comme l’une des priorités du prochain quinquennat, presque autant anticipent plutôt sa dégradation.

Réalisée par Orange Healthcare, la MNH, la Fédération Hospitalière de France et Ramsay-Générale de santé, avec le concours scientifique de la chaire santé de Sciences Po, cette étude révèle que :

• 80 % des Français prédisent une dégradation du système de santé dans les années à venir.
• Tandis que seuls 19 % pronostiquent un avenir « plutôt meilleur ».
• 76 % estiment que la préservation du système de santé et d’assurance maladie français « devrait être une priorité de l’action du prochain président », la plaçant en 4e position derrière la lutte contre le chômage ou le terrorisme (86 %) et la lutte contre l’insécurité (80 %). Suivent l’éducation des enfants du primaire au lycée (69 %), la lutte contre l’immigration clandestine (62 %), la préservation de l’identité nationale française (51 %) et la défense de la laïcité (46 %).

Les questions de santé ont une place de choix dans les intentions de vote

• Près de 80 % des sondés estiment que les questions de santé et d’assurance maladie sont « rarement » (68 %) ou « jamais » (8 %) évoquées lors des débats politiques et électoraux.
• Plus de la moitié (55 %) assure même que « les propositions que feront les candidats à l’élection présidentielle 2017 en matière de santé sont susceptibles d’avoir un impact sur (leur) choix au moment du vote ».

Le personnel de santé, apprécié des Français

• Plus des trois quarts pensent que leur pays est « en meilleure situation que leurs voisins européens ».
• 67 % jugent la France avec le meilleur système, devant celui de l’Allemagne (22 %), du Royaume-Uni (6 %), de l’Espagne (3 %) et de l’Italie (1 %).
• 95 % des sondés ont une bonne opinion des infirmières, plus de 80 % émettent le même avis à l’égard des médecins.

Une image « exceptionnellement bonne » si on la compare aux « autres élites », les journalistes ne récoltant que 31 % d’opinions favorables, et les politiques 6 %.
Ce sondage a été réalisé en ligne les 26 et 27 octobre 2016 auprès de 1 002 personnes âgées de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

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Ne vous couchez pas fâché : les émotions négatives prennent racine pendant la nuit

Sommeil et émotions

Selon une récente étude menée en neurosciences, les souvenirs liés à des émotions négatives seraient plus difficiles à oublier après une nuit de sommeil.

Publié dans la revue scientifique Nature Communications, l’article explique qu’« avec la consolidation (des souvenirs) qui a lieu pendant la nuit, de rapides changements se produisent dans l’organisation de la mémoire émotionnelle », qui font qu’une nuit suffit pour diminuer la capacité à supprimer des souvenirs non souhaités.

Menée par une équipe de 7 chercheurs, basés en Chine, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, cette étude suivait 73 étudiants masculins invités à mémoriser des associations entre des paires d’images. Ces photos montraient un visage neutre d’une part, et des images provoquant la répulsion d’autre part.

Ils leur ont ensuite montré de nouveau les photos de visages, en leur demandant d’éliminer volontairement le souvenir négatif qu’ils y avaient associé.

La même activité a ensuite été répétée le lendemain, avec d’autres images.

Les chercheurs expliquent qu’ « au vu des résultats, les participants avaient plus de mal à supprimer les souvenirs négatifs après une nuit de sommeil ».

Pendant l’expérience, ils ont mesuré l’activité du cerveau des participants. Ils ont ainsi observé que « les circuits neuronaux impliqués dans l’élimination des souvenirs, initialement centrés sur l’hippocampe, sont ensuite devenus plus dispersés dans le cerveau, un changement qui semble être ce qui rend les souvenirs négatifs plus difficiles à supprimer ».

Des études précédentes sur le contrôle cognitif avaient montré que les gens pouvaient éliminer des souvenirs de façon volontaire, mais on ne connaissait pas l’influence du sommeil sur cette capacité, expliquait Yunzhe Liu, de l’Institut pour la recherche sur le cerveau de Pékin et en cours de thèse au Centre pour la neuroimagerie de la fondation Wellcome Trust, à Londres.

L’étude n’a porté que sur des volontaires masculins car « des différences entre les sexes ont été rapportées en matière de régulation des émotions et de contrôle cognitif », précise le chercheur.

« Cette étude suggère que le bon vieux conseil +Ne vous couchez jamais fâché+ a un certain fondement. Il vaut mieux résoudre une dispute avant d’aller au lit », ajoute Yunzhe Liu.

Ces résultats impliquent aussi « qu’il y a peut-être des raisons neurobiologiques qui expliquent la difficulté à éliminer des souvenirs et des émotions négatifs dans des cas de troubles affectifs » tels que le syndrome de stress post-traumatique.

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Tabagisme : même une seule cigarette par jour augmente le risque de mortalité précoce

Tabagisme

Selon une étude menée par l’Institut national du cancer (US), fumer une seule cigarette suffit à augmenter nettement le risque de mortalité prématurée comparé à une personne ne fumant jamais.

Publiée dans la revue médicale JAMA Internal Medicine, cette étude démontre que le risque de mort prématurée augmente de 64 % chez les personnes qui fument une cigarette ou moins en moyenne durant son existence, voire de 87 % chez ceux fumant entre une et dix cigarettes par jour.

Pour cette étude, les chercheurs ont analysé les données médicales de plus de 290 000 adultes blancs âgés de 59 à 82 ans, dont 22 337 (7,7 %) fumaient, 156 405 (54 %) étaient d’anciens fumeurs et 111 473 (38,4 %) n’avaient jamais fumé.

Parmi les fumeurs, 159 ont indiqué fumer moins d’une cigarette par jour en moyenne durant leur vie et près de 1 500 ont dit consommer une à dix cigarettes quotidiennement.

Pour Maki Inoue-Choi, directeur de la division d’épidémiologie du cancer au NCI, principal auteur de ces travaux, « les résultats de cette étude confirment le bien-fondé des mises en garde contre le tabac et le fait qu’il n’y a pas de niveau sans risque ».

Pour autant, le risque diminue pour les petits fumeurs qui ont arrêté la cigarette par rapport à ceux qui continuent à fumer. L’étude souligne que plus ils arrêtent jeunes, plus le risque diminue.

Le cancer du poumon est la principale cause de mortalité prématurée chez les petits fumeurs.

Le risque est 9 fois supérieur pour les personnes qui fument régulièrement une cigarette par jour ou moins, à celles n’ayant jamais touché une cigarette.

La probabilité est 12 fois supérieure chez ceux qui fument régulièrement entre une et dix cigarettes par jour.

Jusqu’à maintenant, les effets d’une faible consommation de cigarettes – moins de 10 – n’avaient jamais réellement été étudiés.

Les futures études devront se concentrer sur des groupes de population américaines plus jeunes et de différentes races et minorités, chez qui une faible consommation de cigarettes est plus fréquente.

Le tabagisme est responsable de cinq millions de morts par an dans le monde.

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Un débit bancaire anormal ? Contestez-le sans attendre

Contester un débit bancaire anormal.

Il est très important de faire attention à son compte bancaire et de bien suivre ses relevés de compte. Si vous constatez un débit anormal, contestez-le.

Si vous constatez une opération anormale réalisée par un tiers sur votre compte, manifestez-vous le plus rapidement possible.

➢ Les banques considèrent un relevé de compte comme approuvé lorsqu’il n’est pas contesté dans le délai d’un mois (une clause souvent mentionnée dans les conventions d’ouverture de compte).

➢ La Cour de cassation se montre bien plus souple puisqu’il « est toujours possible de contester les écritures erronées de la banque dès lors que l’on a des moyens sérieux », explique Me Etienne Riondet, avocat spécialisé. La seule limite est le délai de prescription habituel de cinq ans.
Pour autant, dans certains cas, la Cour de cassation peut toujours vous juger susceptible d’avoir entériné les opérations.

Prenons l’exemple d’un conflit entre deux conjoints.
Un client conteste des retraits opérés deux ans auparavant sur son compte personnel par sa femme qui n’avait aucune procuration. Il saisit donc la justice.

• De prime abord, les juges rappellent qu’un banquier n’est absolument pas autorisé à réaliser une quelconque opération sur le compte d’un conjoint à la demande de l’autre. Sans procuration, il ne peut traiter qu’avec celui qui lui a confié les sommes.

• Puis les magistrats interviennent. Selon eux, le titulaire du compte n’a pas pu ignorer les opérations de son épouse puisqu’elles figuraient sur ses relevés et avaient servi pour le bien commun. D’autant que le titulaire du compte a réalisé de nombreux mouvements sur son compte pendant les deux ans qui ont suivi les retraits, sans émettre la moindre contestation jusqu’à ce jour.

Résultat, la Cour en a conclu que le titulaire du compte avait eu connaissance de tout et qu’en ne disant rien, il avait tacitement ratifié les mouvements de fonds, même réalisés par un tiers sans procuration.
(Cass. Com, 17.11.2015, V 14-18.980).

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Sacs plastiques interdits : quelles sont les alternatives ?

Sac plastique

La disparition du sac plastique à usage unique est imminente. Le 16 juillet 2016, ils disparaitront des caisses avec la loi de transition énergétique. Quelles seront alors les alternatives ?

Selon le ministère de l’Environnement, chaque année, plus de 17 milliards de sacs plastiques sont « consommés » en France, dont 8 milliards sont abandonnés dans la nature.

C’est annoncé, les sacs plastiques seront interdits aux caisses à partir du 16 juillet 2016, et dès le 1er janvier 2017 pour les autres sacs tels ceux que l’on utilise pour les fruits et légumes.

Avec la loi de transition énergétique qui vise principalement à lutter contre la pollution, les entreprises françaises sont encouragées à trouver d’autres alternatives provenant de sources végétales.

Cette loi concerne les papiers les plus fragiles, extrêmement difficiles à recycler.
Actuellement, 90 % des sacs en plastique que l’on retrouve dans les enseignes françaises sont importés, majoritairement d’Asie.

→ La loi exige que 30 % des contenants soient issus de matières végétales, pour monter à 60 % en 2025.

Les sacs plastiques plus épais et réutilisables ne seront quant à eux pas concernés par cette interdiction, mais présenteront toutefois un marquage indiquant « que le sac peut être réutilisé et ne doit pas être abandonné dans la nature ».

2017 : arrivée des sacs biodégradables

Les premiers sacs plastiques enzymés seront commercialisés en France en 2017. Issus d’un procédé développé par la société auvergnate Carbios, ils seront biodégradables dans des conditions domestiques, donc sans besoin d’installation de compostage industriel.

Pour le moment, les industriels de la plasturgie freinent les projets de création d’unités industrielles indispensables à la transformation des matières végétales (comme l’amidon de pommes de terre ou de blé, ou en granulés de bioplastique). Pour cause, ce procédé coûterait 3 à 4 fois plus cher que pour les sacs plastiques traditionnels.
La grande distribution quant à elle, se rapproche des entreprises françaises pionnières en matière de bioplastiques.

Les sacs en papier

Les papetiers tout comme les PME n’envisagent pas tellement d’investir dans le sac en papier, bien qu’une croissance de 5 % soit envisagée grâce à cette filière.

Et si nous changions nos propres habitudes ?

De nombreux consommateurs, soucieux de l’environnement, font déjà leurs courses avec leur propre cabas en toile ou en jute, très solide et bien sûr réutilisable. Quelques conseils :

— Préférez-le avec des grandes anses, pour le porter plus facilement sur l’épaule.
— Pensez au sac isotherme pour les produits frais.
— Le petit caddie peut également être une bonne option. Avec six roues, il monte les escaliers, tandis que d’autres sont isothermes.

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Légumes d’hiver, légumes d’été : les conseils du chef étoilé Christophe Moret pour ne jamais s’en lasser

Chef cuisinier

En cette période estivale, rien de tel que des bons petits plats de légumes. En vrai spécialiste de la cuisine légumière, Christophe Moret, Chef deux étoiles au restaurant gastronomique du Shangri-La Hotel Paris (L’Abeille), nous livre ses meilleures astuces pour les savourer comme au premier jour.

Attention aux saisons…

… pour déguster des légumes qui ont du goût. En été, privilégiez les légumes de ratatouille comme les poivrons, les aubergines, tomates et autres courgettes… « Tout dépend aussi où vous vous trouvez en France. À Paris, nous sommes légèrement décalés par rapport au sud de la France », rappelle Christophe Moret.

Ne pas sur-cuire le légume

« C’est l’erreur la plus commune, notamment pour les petits pois ou les haricots verts », précise le chef. D’ailleurs il prévient : « si vous le cuisez trop longtemps, vous modifierez son goût et son aspect ».

Simplicité est maître-mot

Allez à l’essentiel. Christophe Moret donne l’exemple de la « courgette trempette ». « Vous blanchissez les courgettes, vous les égouttez. Puis vous ajoutez un trait d’huile d’olive ». Idem pour servir une entrée fraîche. On cuit simplement le légume à l’eau salée. Ainsi, il garde son authenticité au maximum. « Pour les asperges vertes, je garde les épluchures. Je les fais bouillir, puis je filtre et j’utilise cette eau pour cuire les asperges, ce qui évite que celles-ci ne se délavent dans l’eau ».

Adaptez la technique papillote

Épluchez et coupez des gros morceaux de carottes et placez-les dans une papillote avec un peu de sel et de poivre, quelques morceaux de beurre et un trait d’huile d’olive. Les légumes vont cuire dans leur eau de sudation.

Attention, la papillote cuit tout doucement à chaleur modérée. « Je procède de la même manière pour le potiron que je découpe en gros cubes. J’ai horreur de la soupe de potiron cuit dans du lait. C’est un non-sens. Le potiron perd son goût et prend celui du lait », ajoute le chef.

Pas de tomates dans le réfrigérateur

Elles perdraient tout leur goût. Quant à l’achat, « privilégiez des tomates plein champ et celle de petits paysans, non celles de grandes marques », explique le chef. Il conseille d’ailleurs de faire confiance à son maraîcher. « C’est dans son intérêt de vous prodiguer les meilleurs conseils ». Enfin, dans le but d’instaurer un climat de confiance, Christophe Moret conseille de garder le même maraîcher si possible.

Assaisonnez avec des condiments

Rien de tel que des condiments pour apporter de la saveur. Vous pouvez utiliser du guacamole, de la marmelade de courgettes ou un pistou aux pignons. « Une de mes garnitures préférées quand je suis en vacances est une salade de dés de concombre, tomates, avocats, courgettes, avec de l’huile d’olive, du jus de citron et des feuilles de basilic », confie le chef étoilé.

Des petits farcis, une autre manière de manger des légumes

Si vous souhaitez manger chaud, vous pouvez glacer les légumes avec de l’huile d’olive. Autre idée de Christophe Moret : des petits farcis tièdes ou froids. « On les fait en ratatouille sautée, avec du parmesan, une julienne de jambon et poitrine fumée ».

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Maisons de retraite : et si on comparait officiellement les prix ?

Maison de retraite

Parmi les 7 000 établissements publics et privés dédiés aux personnes âgées, difficile pour elles et surtout pour leurs familles de faire un choix. Pour cette raison, le gouvernement vient de lancer le premier « comparateur officiel des prix des maisons de retraite ».

« Répondre aux besoins de nos aînés, c’est aussi apporter une information fiable et des réponses concrètes sur le logement, la prise en charge », a souligné la ministre des Affaires sociales Marisol Touraine, en présentant à la presse ce comparateur avec la secrétaire d’Etat aux personnes âgées, Pascale Boistard.

Cet outil est accessible sur le portail d’informations pour-les-personnes-âgées.gouv.fr, lancé en juin 2015 par la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) pour aider les seniors et leurs proches à s’orienter dans le maquis des aides et des droits.

A l’origine, ce portail proposait uniquement un annuaire de plus de 12 000 structures (maisons de retraite, résidences autonomie, services d’aide et de soins à domicile etc.) et un simulateur permettant aux internautes d’estimer les sommes restant à leur charge, après aides financières, pour un hébergement en Ehpad (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes). Les familles devaient encore chercher seules, les tarifs pratiqués dans les établissements qui les intéressaient.

Aujourd’hui, les prix de près de 7 000 Ehpad (soit 91 % d’entre eux) sont affichés sur le site, sur la base d’un socle commun de prestations et services (accueil hôtelier, restauration, blanchissage, animation, administration générale) défini par décret.

Trois Ehpad peuvent être affichés sur une même page, rendant ainsi la comparaison plus aisée. Une nouvelle version du simulateur permet aussi d’estimer leur coût net, après déduction de l’Allocation personnalisée à l’autonomie (APA) ou de l’allocation logement.

La loi sur l’adaptation de la société au vieillissement, entrée en vigueur début 2016, prévoit une amélioration des aides financières pour les personnes âgées en perte d’autonomie résidant à domicile. Pour des raisons budgétaires, le gouvernement a renoncé à rendre les maisons de retraite plus accessibles financièrement, se contentant d’inclure dans la loi des mesures sur la transparence des prix.

En 2009, un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) évaluait à 2 000 euros en moyenne le coût mensuel d’une maison de retraite.

L’association AD-PA, qui regroupe les directeurs de services à domicile et de maisons de retraite, salue dans ce site « une petite avancée », mais « bien insuffisante », regrettant le manque de « critère de qualité ».

Le Synerpa, qui regroupe 1 800 Ehpad privés, l’a qualifié de « référent positif », soulignant toutefois qu’« après la consultation du site, il est impératif de se rendre sur place » pour « se rendre compte par soi-même » des prestations fournies.