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L’alcool et la grossesse

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Les effets de l’alcool sur le fœtus, un fait réel à ne pas négliger

Selon les statistiques officielles, plus de 7 500 enfants naissent en France tous les ans avec une grande déficience mentale, une malformation, ou une lésion cérébrale grave. Évidemment, la prise d’alcool durant la grossesse en est la principale cause. Bien que le syndrome de l’alcoolisation fœtale soit souvent pris à la légère par les futures mères, ce phénomène est pourtant bel et bien existant.

Le syndrome de l’alcoolisation fœtale, variable en fonction de chaque femme

Comme il a été dit, il n’existe pas de dose dénuée de risques. L’alcool dispose toujours d’une capacité de dégradation à l’endroit du fœtus, mais l’atteinte de ce dernier dépend de nombreux facteurs. Sans parler du stade de développement de la grossesse, l’âge de la mère et son patrimoine génétique influencent également sur la gravité des lésions fœtales. Viennent s’ajouter à ces deux éléments son hygiène de vie, la qualité de son alimentation, et sa fréquence de consommation d’alcool.

La création de centres régionaux, une initiative au bénéfice des enfants

Investir pour offrir un avenir meilleur à l’enfant, voilà pourquoi des centres régionaux sont mis en place. Ces derniers sont en effet créés pour former les professionnels de la santé dans l’accompagnement des foyers touchés par le syndrome d’alcoolisation fœtale et qui en subissent les conséquences actuellement. Les bénéficiaires de la formation ont ainsi la capacité de mettre les mères en confiance et de les aider à trouver une solution radicale pour qu’elles arrêtent de boire.

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Se sentir plus jeune allongerait la durée de vie

Personnes agées jeune
Les personnes âgées qui se sentent trois ou quatre ans plus jeunes que leur âge ont un taux de mortalité plus faible que celles qui se sentent plus âgées ou de leur âge, selon une recherche parue dernièrement.

Ces chercheurs ont analysé des données provenant d’une étude sur le vieillissement de 6.489 personnes, âgées en moyenne de 65,8 ans.

La plupart (69,6%) se sentaient de trois à quatre ans plus jeunes que leur âge tandis que 25,6% avaient le sentiment d’avoir l’âge qu’ils avaient, et 4,8% avaient l’impression d’être plus vieux de plus d’un an.

Au cours d’une période de suivi de 99 mois, le taux de mortalité a été de 14,3% chez ceux qui se sentaient plus jeunes, 18,5% dans le groupe ayant l’impression d’avoir leur âge chronologique et 24,6% chez les participants qui se sentaient plus vieux, ont précisé les auteurs de la recherche publiée dans la revue médicale américaine JAMA Internal Medicine.

Le lien entre la perception de l’âge et la mortalité cardiovasculaire s’est avéré très fort, mais pas avec la mortalité par cancer, relèvent-ils.

« Les mécanismes sous-jacents à ces liens méritent d’être étudiés davantage, en les élargissant à un plus grand éventail de comportements favorisant la bonne santé, comme le fait de maintenir un poids sain, de suivre les recommandations médicales et d’avoir un sens du contrôle de soi et le désir de vivre parmi ceux qui se sentent plus jeunes que leur âge », estiment les auteurs, dont le Dr Isla Rippon de l’University College London.

La perception que les personnes ont de leur âge pourrait refléter leur état de santé, leurs limites physiques et leur bien-être plus tard dans la vie, notent ces chercheurs.

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Du potassium pour bien vivre sa ménopause

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On le sait, la ménopause est un passage important pour toutes les femmes. Entre bouffées de chaleur et prise de poids, c’est un moment que beaucoup redoutent. Mais c’est également une période où les AVC sont plus nombreux, c’est pourquoi il est nécessaire de consommer du potassium.

La ménopause est un grand changement dans la vie d’une femme. Ce phénomène naturel n’est pas une maladie, bien qu’il engendre certaines difficultés au quotidien. Bouffées de chaleur, ostéoporose, sécheresse vaginale, anxiété, cette transformation hormonale n’est pas toujours bien vécue par les femmes. Mais saviez-vous que c’est aussi un âge où les AVC se multiplient ?

Avant la période de ménopause, les femmes souffrent bien moins que les hommes de problèmes vasculaires. Mais ce changement les expose de plus en plus à un risque d’AVC notamment, un risque augmenté chez les femmes qui fument, qui souffrent de surpoids, d’hypertension ou tout simplement qui n’ont pas assez d’activité physique. Sylvia Wassertheil-Smoller de l’Albert Collegz of Medicine du Bronx a mené une étude qui met en avant l’effet positif de la consommation de potassium sur les femmes ménopausées. D’après cette même étude, une consommation régulière de potassium ferait baisser de 12% le risque d’AVC.

Le potassium se trouve dans de nombreux aliments tels les légumes à l’image des épinards, des fruits à l’image de l’avocat ou de la banane mais aussi dans le chocolat. Attention, n’y voyez pas là une excuse pour consommer plus de sucreries, la consommation de potassium doit rester raisonnable et il s’agit surtout de manger du chocolat noir.

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Les médicaments sur internet ne sont pas moins cher

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Depuis le 2 janvier 2013, les Français peuvent acheter leurs médicaments sans ordonnance sur Internet en toute légalité. Certains ont passé le cap, rêvant de faire des économies. Or, une étude de l’association de consommateurs Familes rurales révèle, que l’achat en ligne ne revient pas moins cher en comparaison des pharmacies physiques. Explications.

Sur la base d’une liste de quatorze médicaments sans ordonnance régulièrement consommés par les familles, l’association de consommateurs a enquêté sur les prix pratiqués par les pharmacies en ligne. Verdict : à l’exception du lait infantile Gallia (18,14 euros contre 15,81 euros en pharmacie physique), les tarifs sont en moyenne moins chers, comparés à ceux affichés par les pharmacies physiques. Par exemple, Hextril coûte 4,31 euros contre 5,12 euros, Maalox 4,01 euros contre 5,01 euros, ou encore Physiologica 2,97 euros contre 3,64 euros.

Très chers frais de port

Face à ce constat – qui ne doit pas cacher tout de même de fortes disparités de prix entre les e-commerçants -, il serait logique de privilégier la toile pour trouver le remède contre le rhume. Pourtant, le bât blesse du côté des frais de port. Grâce à eux, les pharmacies physiques peuvent encore rivaliser avec les webmarchands. Le coût de l’envoi peut varier de 5 à 9,95 euros. Les internautes peuvent toutefois se faire livrer dans un relais pour gagner deux euros. Selon Familles Rurales, acheter ses médicaments sur Internet ne revient donc pas moins cher.

À noter que les tarifs pratiqués par les pharmacies physiques sont stables ces dernières années. Entre 2013 et 2014, seuls deux produits sont concernés par de fortes hausses, à savoir Rennie (+4,70%) et Physiologica (+10,3%). À l’inverse, les prix ont particulièrement baissé pour Imodum (-3,41%) et Activir (-3,20%).

Cette étude a été réalisée sur la base de relevés de prix de 14 produits en septembre et octobre, pratiqués dans 45 pharmacies réparties sur 25 départements.

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Alcool au volant pour les jeunes : faut-il prendre de nouvelles directives ?

alcool au volant

D’après le rapport de la sécurité routière, en 2012, 753 jeunes ont perdu la vie dans un accident de la route. Les causes principales : la vitesse, l’alcool et le cannabis. Face à ces chiffres alarmants, la Sécurité routière invite le ministre de l’Intérieur à prendre de nouvelles mesures plus draconiennes pour éviter ces situations dramatiques.

En 2004, le gouvernement mettait en place le permis probatoire pour responsabiliser les jeunes permis. Aujourd’hui, il souhaite prendre une nouvelle mesure contre l’alcool tendant à la réduire à 0.2 g d’alcool par litre de sang (soit un verre d’alcool selon la corpulence). Cette mesure, qui a été dévoilée dans un rapport de 319 pages remis au ministère de l’Intérieur, aurait été pensée depuis quelques années, mais qui n’a jamais été appliqué pour éviter les polémiques. Et pour cause et toujours d’après ce rapport, la Sécurité routière juge utile de faire un contrôle pédagogique pour éviter les revendications et l’atteinte à la liberté du citoyen.

Pour aller plus loin, il faut savoir que les pays voisins membres de l’Union européenne appliquent déjà cette « sévère restriction », certains pays ayant opté pour la tolérance 0 pour les automobilistes novices comme l’Allemagne ou l’Italie.

Dans l’hypothèse où le gouvernement voterait cette nouvelle mesure, les jeunes n’auraient plus le droit à l’erreur. Un contrôle jugé positif sur l’alcool entrainerait un retrait du permis probatoire puisqu’il faut savoir qu’une conduite en état d’ébriété est passible d’une amende de classe 4 et d’un retrait de 6 points.

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40% des enfants mangent moins d’un fruit et légume par jour

Enfant fruits et légumes

L’alimentation des enfants et des jeunes ne correspond pas aux recommandations nutritionnelles. D’après une étude FranceAgriMer/Interfel/ABC+, 40% des Français âgés de 0 à 18 ans mangent moins d’un fruit et légume frais par jour.

Poireau, céleri, carotte… Les légumes continuent d’avoir la vie dure avec les enfants qui les boudent toujours davantage que les fruits. Cette étude précise en effet que le plaisir pour les fraises, pommes et autres fruits est « bien mieux intégré ».

Plusieurs raisons expliquent ce constat, notamment le contexte sociétal. Seuls 35% des mamans mangeaient au moins un fruit ou un légume par jour quand elles étaient petites, souligne l’étude qui n’a interrogé que les mères. « Les pratiques éducatives vis-à-vis des enfants [est] fortement impactées par les effets générationnels », précise l’enquête.

Aussi, les mamans ne sont que 66% à avouer ne pouvoir se passer de ces produits frais. « Les mères [sont] très sensibles à l’évolution de l’actualité socio-économique et l’équilibre alimentaire de leurs enfants constitue une problématique secondaire, face aux incertitudes majeures auxquelles elles pensent devoir les préparer pour demain », indique l’étude. Et de compléter : « Ce sont des mères fortement imprégnées par la culture de « l’enfant-roi », qui se soumettent volontiers aux désidératas de leurs enfants, notamment sur le plan alimentaire ».

Pour autant, le début de vie des petits Français commence plutôt bien. De 0 à 5 ans, six enfants sur dix mangent un fruit ou un légume chaque jour. Le déjeuner (94%) et le dîner (87%) sont les mieux prescrits pour cette consommation.

À l’âge de 6 à 12 ans, la consommation de fruits et légumes s’érode, avec un sur trois qui n’en mange pas. À l’adolescence (13-18 ans), les enfants prennent le pouvoir de choisir. Seul un sur quatre pense à mettre un légume frais dans son assiette, à la cantine ou au restaurant. Dans un tiers des cas, ce choix s’effectue par obligation.

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L’alimentation et les allergènes

allergènes

À partir du 13 décembre 2014, les professionnels du marché de la restauration seront tenus d’informer leurs clients et les consommateurs sur la présence de produits allergènes dans leurs plats. À cet effet, les restaurateurs devront clairement mentionner les contenus allergènes dans leurs menus, ou à défaut, fournir un document écrit à leurs clients concernant la présence de composants allergènes dans les aliments.

Si depuis 2006, les professionnels de l’industrie alimentaire doivent signaler la présence d’ingrédients allergènes dans leurs denrées, cette obligation sera étendue aux restaurateurs, conformément aux dispositions européennes concernant l’alimentation. Seulement, les professionnels de la restauration auront plus de choix dans l’application de cette nouvelle disposition. En effet, le tollé général des restaurateurs a obligé les pouvoirs publics à choisir la voie de la souplesse dans l’application de la disposition. Ainsi, s’il n’est plus question de mentionner les contenus allergènes sur les menus, les restaurateurs devront, en revanche, informer le consommateur sur l’éventuelle présence d’ingrédients allergènes dans leurs plats.

Toutefois, les dispositions européennes imposent que pour les produits non emballés, cette information doive figurer à proximité des aliments et elle devra aussi être accessible au consommateur. À noter que la disposition relative aux professionnels de l’industrie alimentaire a été renforcée depuis le communiqué publié le 8 septembre par le Secrétaire d’État à la Consommation. Elle stipule que l’étiquetage des produits préemballés doit mentionner la présence d’éventuelles substances allergènes comme le gluten, l’arachide ou les fruits à coque comme les noix ou les amandes.

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L’espérance de vie globale en hausse de six ans depuis 1990

Espérance de vie

L’espérance de vie de la population mondiale a progressé en moyenne de six ans depuis 1990, selon une vaste étude statistique publiée dans le journal médical britannique The Lancet.

L’espérance de vie moyenne est passée de 65,3 ans en 1990 à 71,5 ans en 2013, selon cette analyse qui incorpore des données statistiques fournies par 188 pays.

L’espérance de vie pour les hommes a progressé en moyenne de 5,8 ans entre 1990 et 2013 tandis que pour les femmes elle a augmenté plus généreusement, de 6,6 ans en moyenne.

« Les progrès réalisés face à un grand nombre de maladies et blessures sont bons et même remarquables, mais nous pouvons et devons faire encore mieux », a estimé l’auteur principal de l’étude, le Dr Christopher Murray, professeur à l’Université de Washington dans un communiqué publié par The Lancet.

Dans les pays riches, c’est la baisse des décès par cancers et par maladies cardiovasculaires qui permet de relever l’espérance de vie, notent les chercheurs.

Dans les pays pauvres, les progrès s’expliquent surtout par le recul des décès chez les nouveaux-nés et les enfants, par diarrhée ou par maladies respiratoires.

Toutefois, chez les enfants de moins de cinq ans, les infections respiratoires, le paludisme et les diarrhées restent les causes principales de décès et continuent à tuer près de 2 millions d’enfants âgés de 1 mois à 5 ans chaque année.

La tendance à la hausse pour l’espérance de vie masque une montée en puissance de certaines maladies ou troubles dans les causes de décès, en particulier les cancers du foie provoqués par des hépatites C (+125%), les troubles graves du rythme cardiaque (+100%), les maladies liées à la consommation de drogues (+63%), l’insuffisance rénale chronique (+37%) et le diabète (+9%).

« L’énorme augmentation de l’action collective et le financement accordé aux grandes maladies infectieuses telles que la diarrhée, la rougeole, la tuberculose, le VIH / sida et le paludisme ont eu un impact réel », estime le Dr Murray.

« Mais cette étude montre que certaines maladies chroniques majeures ont été largement négligées et sont en hausse, en particulier les problèmes de santé liés à la drogue, la cirrhose du foie, le diabète et l’insuffisance rénale chronique », ajoute ce responsable.

Cette étude financée par la Fondation Gates, a été réalisée malgré des « trous importants » dans les données sur les causes de mort dans certains pays, en particulier l’Inde, met en garde l’article.

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Les benzodiazépines et la maladie d’Alzheimer

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Une étude scientifique réalisée par des équipes franco-canadiennes a récemment révélé que la prise de benzodiazépines durant plus de trois mois peut augmenter le risque d’Alzheimer. Selon elle, ce risque peut grimper jusqu’à 51 % dans la majorité des cas constatés.

Codirigée par Sophie Billioti de Gage, chercheur à l’INSERM, puis publiée le 10 septembre par le journal BMJ (British Medical Journal), l’étude révèle que certains médicaments psychotropes pris pendant plus de 3 mois peuvent être associés à un risque de développer la maladie d’Alzheimer. Si les prises s’étendent jusqu’à 6 mois, ce risque peut augmenter jusqu’à 80 %. Selon les auteurs, l’étude a été effectuée sur près de 9000 personnes âgées durant une période de 6 à 10 ans consécutifs.

Les auteurs de l’étude franco-canadienne soulignent d’ailleurs la suspicion d’un lien direct entre la prise de benzodiazépines et la maladie d’Alzheimer. À cet effet, le traitement avec ce type de médicament psychotrope doit être de courte durée et ne pas dépasser les trois mois. En ceci, les résultats de ces travaux renforcent évidemment les mises en garde publiées par les autorités sanitaires contre l’utilisation excessive des benzodiazépines. Dans cette même ligne d’idée, la France par l’intermédiaire de son agence du médicament (ANSM) a avancé ses critiques concernant des durées de traitement souvent trop longues, associées à des prises de médicament pendant plusieurs années. Pourtant, ces cas de traitement présentent un risque accru d’effets secondaires, de chute ou de dépendance. De plus, ils peuvent aussi entraîner parfois une somnolence, des pertes de conscience récurrentes ou encore des états confusionnels.

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Diabète de type 2 : Moins de risque pour le groupe sanguin O

Diabète de type 2 et le groupe sanguin o
Pour la première fois, les chercheurs de l’Inserm et de l’Université Paris-Sud ont établi que le risque de diabète de type 2 serait plus faible pour les patients correspondant au groupe sanguin O, indiquent-ils dans une étude.

Une vaste étude a été menée durant 18 ans, entre 1990 et 2008 auprès de 82.104 femmes. Jamais les scientifiques n’avaient réussi à établir un lien entre le groupe sanguin et le risque de diabète de type 2. Les patientes du groupe O se sont révélées avoir moins de chance de développer ce diabète, le plus répandu dans le monde (90% des 382 millions de diabétiques).

À l’opposé, les femmes dont le groupe sanguin était B présentaient le plus fort risque d’être atteinte du diabète de type 2 (21%). Le risque, en comparaison avec le groupe O, a été évalué à 10% pour le groupe A et 17% pour le groupe AB.

Reste à connaître les raisons de ce processus. Les chercheurs doivent encore élucider la question. « Malgré la robustesse de nos données, il est nécessaire de répliquer cette étude dans d’autres grandes populations, en particulier avec d’autres patrimoines génétiques, chez les hommes, même si les mécanismes proposés ne sont pas dépendants du sexe », précise Guy Fagherazzi, premier auteur de l’étude.