Catégories
Actualités Actualités Santé

Plus d’un quart des femmes se pèse tous les jours

Balance et perte de poids

30% des Françaises avouent monter sur la balance tous les jours, révèle une enquête menée par Aujourd’hui.com et publiée récemment. Une majorité (50%) choisit plutôt un rythme hebdomadaire pour vérifier son poids, comme le recommandent les nutritionnistes.

Les Françaises et leur poids, c’est une longue histoire. Tout au long de leur vie, certaines étapes les conduisent à vouloir retravailler leur silhouette. La grossesse est le premier moment qui les pousse au régime (31%), avant la ménopause (21%) et la puberté (19%) ou l’entrée dans la vie active (19%).

Peu importe les raisons de leur motivation, les Françaises veulent surtout maigrir pour être en bonne santé (50%). 26% avouent plutôt vouloir reprendre confiance en elle. Plus inquiétant, 4% déclarent espérer retrouver leur corps de jeune fille.

Alors, chaque jour, 30% de femmes montent sur le pèse-personne, dans l’espoir de confirmer une perte de ventre, première partie du corps qui les complexe. À noter que 4% de répondantes ne font pas confiance à la balance, mais préfèrent jauger une prise de poids en se servant de leurs vêtements.

Le portail dédié au bien-être et à la forme, qui dispense des programmes de coaching minceur en ligne, a décrypté le profil de 450.000 de ses clientes pour publier cette étude. Il s’avère que plus de 78% des participantes n’ont que quelques kilos à perdre, avec un IMC (indice de masse corporelle) supérieur à 25. Toutefois, 47% ont eu raison de faire cette démarche, puisqu’elles sont concernées par le surpoids, dont 31% en situation d’obésité et 2,43% en grande obésité.

Catégories
Actualités Actualités Santé

Jeunes et musique : générations de sourds en préparation.

Enfant qui écoute de la musique trop forte

Écouter de la musique fort et souvent, comme le font une majorité de jeunes, peut entraîner des dommages irréversibles, rappelle le docteur Alain Londero, ORL à l’hôpital Georges-Pompidou à Paris, qui a participé à une étude Ipsos publiée à l’occasion de la Semaine du son.

Qu’est-ce qu’un son fort ?

Les décibels ne parlent pas obligatoirement aux gens. Le bruit d’une brasserie, entre les gens qui parlent, des verres, se situe aux alentours de 80 décibels. Une pièce calme, c’est 35-40.

Être exposé à plus de 80 décibels pendant plus de huit heures par jour, cinq jours par semaine, pendant la durée d’une vie professionnelle, c’est déjà toxique pour le système.

Quand vous êtes à plus de 100 décibels, quelques minutes d’exposition peuvent avoir un effet traumatisant dans certaines circonstances.

La règle, c’est qu’on ne s’expose pas à des niveaux sonores démesurés, comme ceux qu’on trouve dans certains concerts qui excèdent les 105 décibels autorisés, sans avoir près de soi de quoi se protéger (comme bouchons de protection), sans offrir à son système auditif la possibilité de se reposer de temps en temps, de faire des pauses. Et on ne s’approche pas des enceintes. Quant aux bébés, on évite de leur mettre un casque ou des écouteurs pour écouter sur la tablette, leur système auditif n’est pas mature, et plus sensible.

Quels sont les signes qui doivent alerter ?

Les symptômes sont les suivants: distorsion de la perception sonore, hypersensibilité au bruit, un acouphène (sifflement ou bourdonnement dans l’une ou l’autre des oreilles), sensation de mal entendre la parole, en particulier dans les ambiances bruyantes.

Les dommages sont définitifs le plus souvent. Si un jeune entend des sifflements dans ses oreilles après un concert, ça veut dire qu’il a traumatisé son oreille, il a une chance que le système récupère (que la lésion cicatrise spontanément) et que l’acouphène se calme, mais si cela dure plus de quelques jours, il est très probable que l’acouphène persiste pour toujours.

Le système auditif est un système extrêmement fragile, qui s’abîme facilement à la suite d’un traumatisme sonore. On n’a pas aujourd’hui de technique médicamenteuse qui permette au système de retrouver son état initial.

Écouter de la musique peut-il rendre sourd(e) ?

C’est certain. Après, la question c’est: combien de temps, à quel niveau, avec quel niveau maximum d’exposition, est-ce qu’il y a des temps de repos, est-ce qu’on a les gènes qui permettent de résister à ça (on n’est pas tous égaux devant l’exposition sonore) ?

Les jeunes s’exposent plusieurs heures par jour à des niveaux souvent déraisonnables, avec des traumatismes aigus, le problème n’est plus réservé aux personnes âgées.

On prépare des générations de sourds, parce que la durée de vie augmente. Si on commence à abîmer son système auditif à 18 ans, quand on aura 80-85-90 ans, on aura – en plus – le vieillissement naturel! Pour le coup, on va tous vieillir très sourds !

Ce qui pose un problème de santé publique et de coût social parce qu’il faut envisager des appareillages auditifs qui coûtent beaucoup d’argent aux patients et à la société. Sans compter qu’une fois qu’on n’entend plus, on a une socialisation qui est bien moins bonne.

Catégories
Actualités Actualités Santé

Du curcuma au quotidien pour doper sa mémoire

Du curcuma pour la mémoire

Un gramme de curcuma chaque matin pourrait améliorer la mémoire des personnes présentant un risque de déficience cognitive, selon des chercheurs australiens du Monash Asia Institute de l’université de Monash.

Les personnes présentant les premiers symptômes de diabète (maladie liée à la démence) pourraient particulièrement bénéficier de cet ajout, selon le professeur Mark Wahlqvist, qui précise qu’une intervention précoce pourrait soit stopper la maladie, soit en réduire l’impact.

Pour mener cette expérience, on donna soit un placébo, soit un gramme de curcuma sur du pain blanc à 48 participants masculins et féminins. On testa la mémoire de chacun avant et après le petit-déjeuner.

Tous les sujets avaient plus de 60 ans et souffraient des prémices du diabète, ils ne suivaient pas encore de traitement contre cette maladie.

« Nous avons remarqué que ce simple ajout au petit-déjeuner améliorait la mémoire des personnes âgées atteintes de prédiabètes durant six heures », a noté le professeur Wahlqvist.

Au lieu du curcuma, le groupe témoin consommait deux grammes de cannelle chaque matin sur du pain, mais aucun bienfait sur la mémoire des participants n’a été enregistré avec ce dernier épice.

Le curcuma, aussi appelé safran des Indes, est un ingrédient très répandu dans la cuisine orientale et asiatique. Sa couleur jaune distinctive provient de la curcumine, le pigment principal du curcuma. Des études précédentes ont déjà montré les effets positifs de la curcumine pour réduire les risques de démence.

« Nos découvertes sur le curcuma sont en accord avec les observations précédentes, dans la mesure où ils (curcuma et curcumine) semblent influencer les fonctions cognitives en présence d’une résistance à l’insuline ou d’un trouble métabolique », a conclu le professeur Wahlqvist.

Cette étude a été relayée par l’Asia Pacific Journal of Clinical Nutrition.

Catégories
Actualités Actualités Santé

Un tiers de la population mondiale est obèse ou en surpoids

Enfant en surpoids

Plus de 2,1 milliards de personnes dans le monde (soit près de 30% de la population mondiale) sont en surpoids ou obèses, une tendance qui touchera la moitié des adultes dans le monde d’ici 2030, selon une étude publiée récemment.

L’obésité provoque quelque 5% des décès dans le monde et ce mal pèse autant sur l’économie mondiale que le tabac ou les conflits armés, selon une étude du McKinsey Global Institute.

Le document appelle à une « réponse coordonnée » des gouvernements, commerçants et acteurs du secteur agro-alimentaire affirmant que cela pourrait permettre à 20% des obèses de revenir à un poids normal en moins de dix ans.

Il cite ainsi 74 recommandations comme la réduction des portions dans les fast-foods, l’introduction d’aliments sains dans les écoles et la nécessité d’éduquer les parents.

L’obésité coûte chaque année 73,8 milliards de dollars en dépenses de santé publique et en perte de productivité économique.

Est considérée comme obèse, une personne dont l’indice de masse corporelle (IMC) est supérieur à 30. Une personne en surpoids présente un IMC compris entre 25 et 30.

Catégories
Actualités Actualités Santé

Vivre avec un TOC, et apprendre à s’en affranchir

Vivre avec un TOC

Une décennie durant, Léo, 22 ans, a vécu dans ce qu’il décrit comme une « prison cérébrale ». Atteint de TOC (trouble obsessionnel compulsif), une maladie psychique encore méconnue et sous-diagnostiquée qui touche pourtant 2 à 3% de la population, en France comme ailleurs.

« C’est la chose la plus horrible qui me soit arrivée. Quelque chose que je ne souhaite à personne », relate Léo, animateur social en formation vivant en Ardèche.

Le TOC « est un trouble fait d’obsessions, c’est-à-dire de pensées et d’images intrusives qui s’imposent aux gens. Pour faire partir l’angoisse qu’elles provoquent, ils vont s’adonner à des rituels », explique Monique Rey, psychiatre à la clinique Lyon Lumière, à Meyzieu (Rhône), un des principaux centres de soin des TOC en France, où Léo a été soigné.

Au pire de sa maladie, apparue vers ses dix ans, le jeune homme passait huit heures par jour à ces rituels, avec des idées suicidaires. Atteint de TOC mentaux, une forme plus rare, il répétait « des phrases en boucle » dans sa tête pour se rassurer. « Il fallait que ce soit dit à la perfection. S’il y avait un bruit qui me dérangeait, je recommençais. »

Ses obsessions pouvaient être déclenchées par une situation anodine comme la peur qu’une personne, parfois rencontrée par hasard, fasse du mal à sa famille. « Je ne suivais plus les cours, je répétais les phrases, même pendant les partiels ou bien sur mon lit, pendant des heures et des heures », poursuit Léo qui a dû interrompre ses études.

« Je ne pouvais pas faire autrement. Si je ne répétais pas ces phrases, j’étais persuadé qu’il arriverait malheur à ma famille », assure-t-il.

– Peur des microbes ou d’avoir mal fermé la porte –

Selon le Dr Rey, « tout le monde a des obsessions mais si on n’a pas de TOC, notre cerveau est capable de critiquer ». Ses patients, dont beaucoup se désocialisent, sont « conscients que ces pensées sont absurdes » mais ils ne peuvent ni se raisonner, ni interrompre leurs rituels.

Le TOC de contamination, touchant ceux qui ont peur des microbes, suivi du TOC d’erreur, consistant à vérifier plusieurs fois une même action, comme le fait de bien avoir fermé une porte ou un robinet de gaz, sont les formes les plus courantes de la maladie. Le diagnostic est posé si le rituel occupe le patient au moins une heure par jour, souligne le Dr Rey.

« Cette maladie est souvent méconnue, mal expliquée et sous diagnostiquée » car de nombreux patients ne consultent pas. « En conséquence, il y a une stigmatisation », assure Pierre Prat, président de l’association AFTOC, basée en Isère, dont l’objectif est de contribuer à une meilleure connaissance de ces troubles.

L’origine précise de la maladie, qui frappe le plus souvent à l’adolescence, autant les hommes que les femmes, n’est pas connue. On sait juste qu’il existe « un dysfonctionnement cérébral provoqué par le TOC, ainsi qu’un terrain familial anxieux », dit le Dr Rey.

La méthode de soins la plus efficace repose sur les thérapies cognitivo-comportementales alliées aux antidépresseurs, voire – en cas de TOCs résistants – sur une intervention chirurgicale pour pratiquer « une stimulation cérébrale profonde » dans la zone du cerveau concernée.

Après deux hospitalisations de plusieurs mois, Léo s’en est sorti au prix de gros efforts.

« Le noyau dur de la thérapie, c’est s’exposer à ce qui fait peur sans ritualiser. Le rituel calme l’angoisse à court terme mais aggrave la maladie à long terme », souligne Mme Rey. « Le mécanisme c’est l’habituation, un phénomène physiologique qui fait que l’angoisse finit par tomber. »

« Quand on comprend que ce fonctionnement marche, on sait qu’on peut s’en sortir », témoigne Léo, qui a désormais envie d’aider les autres malades.

Catégories
Actualités Actualités Santé

Etiquetage alimentaire: l’UE veut aider les consommateurs

Panier de légumes

Éviter la crise d’allergie au restaurant, compter ses calories sans avoir besoin de loupe ou ne pas ingérer de nanomatériaux: les Européens mangeront mieux informés à partir de samedi, grâce à une refonte des règles de l’étiquetage alimentaire.

La Commission européenne a détaillé jeudi ces nouvelle mesures, qui entreront progressivement en vigueur à partir du 13 décembre, trois ans après leur adoption, à l’issue de nombreux bras de fer et compromis avec l’industrie agroalimentaire.

Selon l’exécutif européen, cette réglementation doit aider les consommateurs de l’UE à manger plus sainement et les personnes souffrant d’intolérances alimentaires à être mieux protégées.

Dès samedi, la présence des 14 suspects allergènes habituels (arachides, lait, noix, etc) devra être clairement indiquée dans tous les aliments, y compris pour les produits non préemballés, à charge pour les boulangers ou restaurateurs de prendre les mesures qui s’imposent.

Pour les biscuits ou friandises à l’huile et aux graisses « végétales », les fabricants devront préciser s’il s’agit d’huile de palme, de tournesol ou autre. Même mention obligatoire pour les ajouts d’eau ou de protéine, tandis que les « poissons » ou « viandes » reconstituées ne pourront plus faire semblant de ne pas l’être.

La présence de « nanomatériaux manufacturés » devra également être signalée, une règle censée dissiper le flou total entourant actuellement leur usage par l’industrie. Susceptibles de figurer par exemple dans des desserts chocolatés, charcuteries ou soupes, ces matériaux minuscules sont soupçonnés de pouvoir nuire à la santé humaine.

Sous pression de la filière agroalimentaire, la Commission entendait limiter cette obligation de transparence, mais le Parlement européen s’y est opposé au nom du principe de précaution.

Le patriotisme alimentaire bénéficiera de l’extension aux viandes porcine, ovine, caprine et de volaille de l’indication obligatoire d’origine imposée jusque-là à la seule viande bovine.

Transparence aussi pour l’origine des poissons, dont les noms commercial et d’espèce devront être déclinés, avec leur zone de capture et l’engin de pêche utilisé.

Les mousses au chocolat ou saucissons pourront par contre rester en vente pendant encore trois ans sans étiquetage nutritionnel (valeur énergétique, teneur en sel, sucre, matières grasse). L’affichage de ces données ne deviendra obligatoire qu’au 13 décembre 2016.

Mais si les fabricants les mentionnent déjà volontairement, ce qui est souvent le cas, ils devront le faire de manière « lisible et visible »: en chiffres ou mots, et non pictogrammes ou symboles, et avec une taille minimale de caractères.

Ces règles doivent s’appliquer aux ventes en ligne. Pour garantir le respect de cet arsenal, l’UE examine actuellement un renforcement des contrôles et sanctions, qui devront être « dissuasives », a précisé une source européenne.

Catégories
Actualités Actualités Santé

L’effet miroir du cerveau, qu’il est trompeur !

lecture enfant

Une découverte surprenante vient d’être publiée dans la revue internationale Psychonomic Bulletin & Review. La même partie du cerveau chez les humains qui servirait à reconnaitre les animaux sous différents angles serait aussi utilisée pour reconnaitre les lettres pendant la lecture. Non sans conséquences chez certains enfants…

Le chercheur Grégoire Borst du CNRS aurait notamment compris pourquoi certains enfants ont tant de mal à différencier ce qu’on appelle des « lettres en miroir », à savoir les couples b-d ou encore p-q.

Depuis la naissance, l’être humain habitue son cerveau à reconnaître une même image, qu’il s’agisse d’un animal, d’une maison ou d’un objet, sous différents angles. Ainsi, on peut rapidement deviner la similitude entre deux images montrant une même chose dans deux positions différentes. On appelle ce phénomène celui de « l’effet miroir » ou « la généralisation en miroir ». Le cerveau active cette fonction neuronale lorsque la vue distingue des formes symétriques ou une image présentée plusieurs fois sous un angle différent.

L’enfant étant peu habitué à la lecture, il éprouverait des difficultés à désactiver l’effet miroir et ainsi à différencier les lettres en miroir que nous évoquions plus haut.

Grégoire Borst a aussi constaté l’effet inverse du processus pour les adultes. Après avoir entamé la lecture d’un journal ou d’un livre, ceux-ci auraient plus de mal à admettre rapidement la similitude entre deux animaux juste après.

Cette recherche très intéressante aurait mené ces auteurs à croire qu’il s’agit d’un problème que rencontrent les personnes dyslexiques. Ces dernières auraient ainsi du mal à contourner la généralisation en miroir nuisible à la lecture et donc, à l’expression orale.

Catégories
Actualités Actualités Santé

La propolis, remède à la calvitie ?

Abeilles qui butinent pour faire de la propolis

La résine végétale, utilisée comme mortier par les abeilles pour la solidification de leurs nids, a favorisé la repousse du pelage de souris utilisées dans le cadre de recherches au Japon. Selon les chercheurs, la propolis aurait aussi des propriétés antichûte de cheveux chez l’humain.

Rebondissant sur une étude suggérant que la propolis pouvait favoriser la multiplication des cellules contribuant à la repousse du cheveu, Ken Kobayaski et son équipe se sont demandé si elle était capable de faire pousser de nouvelles mèches.

Le pelage des souris a été retiré soit à la cire ou soit au rasoir. Dans les deux cas, les rongeurs ayant reçu une application cutanée de propolis ont vu leurs poils repousser plus vite que ceux des autres souris.

Le nombre des cellules liées à la pousse du cheveu a augmenté après usage de la propolis sur la peau.

Cette résine végétale n’a pas été testée sur des souris souffrant de pelade, mais l’équipe souligne que la perte de cheveux est souvent due à une inflammation.

Parce qu’elle contient des éléments anti-inflammatoires, la propolis pourrait empêcher la chute du cheveu due à la calvitie, mais la confirmation de cette hypothèse nécessite d’autres expériences.

La propolis, qui possède aussi des propriétés antifongiques, était utilisée pour traiter les tumeurs, les inflammations et les blessures dans l’Antiquité.

L’étude a été publiée dans la revue Journal of Agricultural and Food Chemistry.

Catégories
Actualités Actualités Santé

Pourquoi tarde-t-on à considérer l’électrosensibilité comme une maladie sérieuse ?

électrosensibilité

Les Français seraient entre 1 et 5 % à en souffrir, 3 % selon les estimations des associations spécialisées. Cette maladie non reconnue est liée directement à la présence intempestive d’ondes électromagnétiques. Son nom : électrosensibilité. Un mal qui tarde pourtant à être reconnu et combattu en France.

Le Wi-fi, le téléphone portable, les lignes électriques, les antennes-relais, toutes ces choses font partie intégrante de notre quotidien. Mais, le corps d’environ 3 % des Français serait peu enclin à recevoir ces champs électromagnétiques. Nausées, maux de tête et, dans le pire des cas, perte de mémoire et dépression, seraient parmi les symptômes rencontrés par les « électrosensibles ».

Aujourd’hui, le principal combat des associations luttant contre l’électrosensibilité, « Robin des toits » en tête, est de faire reconnaître cette maladie comme un handicap. C’est déjà le cas en Suède ou en Floride, mais aussi dans le Colorado, notamment. Cela permettrait « d’officialiser » cette infirmité, afin de mieux la soigner dans les hôpitaux et d’accélérer les recherches.

Mais, les autorités en matière de santé refusent encore d’admettre un lien de causalité entre les radiofréquences et les symptômes ressentis par ces personnes fragiles. L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), qui fait autorité en la matière, doit publier un rapport sur le sujet au cours du premier semestre 2015.

L’Organisation Mondiale de la Santé s’est également alarmée concernant le risque potentiel cancérigène des ondes électromagnétiques.

L’une des solutions envisagées pour aider les électrosensibles consisterait à créer des zones blanches, dépourvues de champs électromagnétiques, habitables et délimitées.

Catégories
Actualités Actualités Santé

Un extrait de pomme de terre pour stabiliser la prise de poids

Pomme de terre

Un extrait de pomme de terre irlandaise riche en polyphénols a permis à des chercheurs de l’université canadiene McGill de contrôler la prise de poids de souris soumises à un régime riche en graisses et en sucres raffinés.

Les souris ont subi un régime de 10 semaines conduisant à l’obésité : d’un poids moyen de 25 grammes, elles ont grossi en moyenne 16 grammes. Mais un groupe de rongeurs soumis au même régime riche, augmenté d’un extrait de pomme de terre irlandaise, n’a gagné que sept grammes.

« Nous étions épatés devant les résultats, a déclaré le professeur Luis Agellon, l’un des auteurs de l’étude. Nous pensions qu’il devait y avoir un problème. À tel point que pour être sûrs, nous avons recommencé l’expérience avec un autre extrait, préparé avec des pommes de terre cultivées à une autre saison. »

Selon les chercheurs, c’est la concentration en polyphénols dans le fameux extrait qui a dévoilé tous ses bienfaits.

Les scientifiques prévoient maintenant de tester l’extrait sur les humains, car, si le métabolisme de la souris est représentatif, certains facteurs restent à considérer – le juste dosage pour chaque métabolisme, par exemple.

« La dose quotidienne est extraite de 30 pommes de terre : nous ne conseillons certainement pas de manger 30 pommes de terre par jour, prévient Stan Kubow, l’auteur principal. L’apport en calories serait énorme. »

À la recherche de partenaires pour financer les tests cliniques, les chercheurs imaginent proposer l’extrait sous la forme de complément alimentaire ou d’ingrédient à incorporer dans les plats.

L’étude a été publiée dans la revue Molecular Nutrition & Food Research.