Catégories
Actualités Actualités Santé

Pourquoi tarde-t-on à considérer l’électrosensibilité comme une maladie sérieuse ?

électrosensibilité

Les Français seraient entre 1 et 5 % à en souffrir, 3 % selon les estimations des associations spécialisées. Cette maladie non reconnue est liée directement à la présence intempestive d’ondes électromagnétiques. Son nom : électrosensibilité. Un mal qui tarde pourtant à être reconnu et combattu en France.

Le Wi-fi, le téléphone portable, les lignes électriques, les antennes-relais, toutes ces choses font partie intégrante de notre quotidien. Mais, le corps d’environ 3 % des Français serait peu enclin à recevoir ces champs électromagnétiques. Nausées, maux de tête et, dans le pire des cas, perte de mémoire et dépression, seraient parmi les symptômes rencontrés par les « électrosensibles ».

Aujourd’hui, le principal combat des associations luttant contre l’électrosensibilité, « Robin des toits » en tête, est de faire reconnaître cette maladie comme un handicap. C’est déjà le cas en Suède ou en Floride, mais aussi dans le Colorado, notamment. Cela permettrait « d’officialiser » cette infirmité, afin de mieux la soigner dans les hôpitaux et d’accélérer les recherches.

Mais, les autorités en matière de santé refusent encore d’admettre un lien de causalité entre les radiofréquences et les symptômes ressentis par ces personnes fragiles. L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), qui fait autorité en la matière, doit publier un rapport sur le sujet au cours du premier semestre 2015.

L’Organisation Mondiale de la Santé s’est également alarmée concernant le risque potentiel cancérigène des ondes électromagnétiques.

L’une des solutions envisagées pour aider les électrosensibles consisterait à créer des zones blanches, dépourvues de champs électromagnétiques, habitables et délimitées.

Catégories
Actualités Actualités Santé

Un extrait de pomme de terre pour stabiliser la prise de poids

Pomme de terre

Un extrait de pomme de terre irlandaise riche en polyphénols a permis à des chercheurs de l’université canadiene McGill de contrôler la prise de poids de souris soumises à un régime riche en graisses et en sucres raffinés.

Les souris ont subi un régime de 10 semaines conduisant à l’obésité : d’un poids moyen de 25 grammes, elles ont grossi en moyenne 16 grammes. Mais un groupe de rongeurs soumis au même régime riche, augmenté d’un extrait de pomme de terre irlandaise, n’a gagné que sept grammes.

« Nous étions épatés devant les résultats, a déclaré le professeur Luis Agellon, l’un des auteurs de l’étude. Nous pensions qu’il devait y avoir un problème. À tel point que pour être sûrs, nous avons recommencé l’expérience avec un autre extrait, préparé avec des pommes de terre cultivées à une autre saison. »

Selon les chercheurs, c’est la concentration en polyphénols dans le fameux extrait qui a dévoilé tous ses bienfaits.

Les scientifiques prévoient maintenant de tester l’extrait sur les humains, car, si le métabolisme de la souris est représentatif, certains facteurs restent à considérer – le juste dosage pour chaque métabolisme, par exemple.

« La dose quotidienne est extraite de 30 pommes de terre : nous ne conseillons certainement pas de manger 30 pommes de terre par jour, prévient Stan Kubow, l’auteur principal. L’apport en calories serait énorme. »

À la recherche de partenaires pour financer les tests cliniques, les chercheurs imaginent proposer l’extrait sous la forme de complément alimentaire ou d’ingrédient à incorporer dans les plats.

L’étude a été publiée dans la revue Molecular Nutrition & Food Research.

Catégories
Actualités Actualités Santé

Notre visage, un nid à acariens ?

visage acariens


Selon les statistiques, le visage des personnes adultes est un véritable logis pour acariens, que ce soit au niveau du nez, du front, ou des joues. D’après les chercheurs, il en existe deux espèces et ces bêtes sont de plusieurs millions à trouver refuge dans les pores de la peau du visage.

Les deux types d’acariens logés dans la peau du visage sont les « Demodex Follliculorum » et les « Demodex Brevis ». Si les premiers sont localisés à la base des cellules productrices de poils, les autres sont surtout logés dans les glandes sébacées, là où se forme le sébum.

C’est pendant la nuit que les acariens se déplacent à la surface de la peau. Les démodex femelles peuvent déposer jusqu’à une vingtaine d’œufs dans un follicule de poils. Pour ce qui est de leur anatomie, ces êtres vivants microscopiques mesurent quelques dixièmes de millimètres, sont pourvus d’un corps en forme de ver et sont dotés de huit pattes.

Les acariens : causes d’infections bénignes

Aussi étrange que cela puisse paraître, les acariens sont identiques partout dans le monde. Aucune explication n’a été trouvée sur leur présence au niveau de la peau du visage, mais il s’avère que ces bêtes sont beaucoup plus rares chez les enfants en bas âge, un phénomène qui fait penser que la propagation est évolutive dans le temps.
Même si les acariens peuvent causer des affections légères comme l’acné, leur présence sur la peau faciale ne cause aucun souci en termes de santé. C’est ce que le professeur Didier Raoult, spécialiste en microbiologie à l’école de médecine de Marseille, a confirmé dans ses propos.

Catégories
Actualités Actualités Santé

Anti-poux : mise en garde contre l’utilisation de produits pour animaux sur les enfants‎

Enfant avec des poux

L’agence de sécurité sanitaire (Anses) rappelle qu’il ne faut pas utiliser de produits vétérinaires pour traiter les poux de ses enfants.

Le gendarme de la sécurité sanitaire publie un rappel pour prévenir les parents de ne pas acheter de médicaments vétérinaires, tels que des traitements antiparasitaires, des insecticides ou des acaricides destinés aux animaux de compagnie.

La recommandation peut paraître logique, pourtant l’Anses a bel et bien reçu un signalement quant à l’utilisation de ces produits. « Si le risque pour l’homme est identifié et évalué, cela ne concerne que les risques encourus par les personnes manipulant et administrant le médicament vétérinaire. Les études ainsi conduites ne correspondent en aucun cas à des études cliniques permettant de justifier une utilisation thérapeutique sans risque chez l’homme », souligne l’autorité.

Il convient donc d’utiliser des solutions anti-poux adaptés pour se débarrasser de ces nuisibles.

Catégories
Actualités Actualités Santé

Le régime pauvre en glucides serait plus efficace que le régime sans graisses

régime

Une étude récente tord le cou aux préjugés sur le régime, les graisses et les glucides. Les chercheurs des universités de Tulany, de Kaiser Parmente et Johns Hopkins dévoilent des conclusions plus que surprenantes suite à une étude menée pendant une année sur près de 150 individus. La moitié d’entre eux ont suivi un régime « low carb » (pauvre en glucides) tandis que l’autre moitié a suivi un régime pauvre en graisses.

Les Anglo-saxons sont assez fans de ce régime, mais les professionnels de la santé se montrent au contraire très méfiants, surtout en raison de la possibilité de consommer des aliments gras sans restriction. L’étude se devait donc de montrer, grâce à des mesures régulières et précises, si les risques étaient accrus ou moindres en suivant un tel régime.

Les éléments observés sur les patients ont de quoi surprendre ; en effet, contre toute attente, le tour de taille a réduit sensiblement plus chez les volontaires ayant suivi un régime pauvre en graisses dans les six premiers mois (résultats nivelés à la fin de l’étude). En revanche, le risque tant redouté de problèmes cardiovasculaires chez les personnes exerçant un régime pauvre en glucides a pu être balayé.

Les conclusions sont vraiment surprenantes. Tout d’abord, le risque de développement de maladie cardiovasculaire a été mesuré moins élevé chez les adeptes du régime pauvre en glucides. De plus, il s’est avéré que le même groupe a perdu en moyenne 3,5 kg de plus que les personnes ayant suivi un régime pauvre en graisse. De quoi réjouir les personnes qui hésitent à changer drastiquement leur alimentation.

Catégories
Actualités Actualités Santé

Résistance antibiotique: 10 millions de morts par an en prévision

Cachets d'antibiotiques

Une commission d’experts réunie par le gouvernement britannique s’inquiète du risque de voir la résistance aux antibiotiques causer « 10 millions de morts par an » dans le monde en 2050, provoquant une érosion du PIB mondial de 2% à 3,5%.

« Une augmentation continue de la résistance antibiotique causerait à partir de 2050 la mort de 10 millions de personnes par an et une réduction de 2% à 3,5% du Produit intérieur brut (PIB) », note ce rapport d’un groupe d’experts internationaux, mis en place par David Cameron en juillet dernier et présidé par Jim O’Neill, ancien économiste en chef de Goldman Sachs.

Les morts surviendraient principalement en Asie (4,7 M) et Afrique (4,1 M). En Europe, l’étude prévoit une moyenne annuelle de 390.000 morts. Elle serait de 317.000 aux Etats-Unis.

Cela deviendrait la première cause de mortalité dans le monde devant le cancer qui tuerait 8,2 millions de personnes, le diabète (1,5 million de morts par an), les maladies diarrhéiques (1,4 million) ou les accidents de la route (1,2 million).

« L’étude évalue à 300 millions le nombre de personnes qui devraient mourir prématurément à cause d’une résistance aux médicaments pendant les 35 prochaines années », ajoute ce rapport qui se fonde sur deux études prospectives réalisées à la demande de la commission par l’institut de recherches Rand Europe et le cabinet d’audit KPMG.

« Financièrement, cela revient bien moins cher de prendre en compte la résistance aux médicaments plutôt que de ne rien faire », affirme le rapport qui préconise notamment la création de nouveaux médicaments.

La résistance antibiotique cause aujourd’hui 700.000 décès par an dans le monde dont 50.000 en Europe et aux Etats-Unis, précise encore l’étude.

En annonçant la création de cette commission, le Premier ministre britannique avait qualifié de « menace bien réelle et inquiétante » le développement rapide des bactéries résistantes à l’échelle mondiale, craignant que l’inefficacité des antibiotiques puisse renvoyer le monde « au Moyen-Age de la médecine, avec des morts provoquées par des infections et lésions qu’on peut soigner aujourd’hui ».

La consommation mondiale d’antibiotiques chez l’homme a augmenté de presque 40% entre 2000 et 2010, précise encore le rapport.

Parmi les bactéries qui montrent déjà une résistance aux antibiotiques, selon cette étude, figurent Klebsiella pneumonia (infection des voies respiratoires), E.coli (bactérie intestinale) et le Staphylococcus aureus. Des inquiétudes quant à une résistance grandissante portent sur le VIH, la tuberculose et la malaria.

Catégories
Actualités Actualités Santé

L’alcool et la grossesse

alcool et grossesse

Les effets de l’alcool sur le fœtus, un fait réel à ne pas négliger

Selon les statistiques officielles, plus de 7 500 enfants naissent en France tous les ans avec une grande déficience mentale, une malformation, ou une lésion cérébrale grave. Évidemment, la prise d’alcool durant la grossesse en est la principale cause. Bien que le syndrome de l’alcoolisation fœtale soit souvent pris à la légère par les futures mères, ce phénomène est pourtant bel et bien existant.

Le syndrome de l’alcoolisation fœtale, variable en fonction de chaque femme

Comme il a été dit, il n’existe pas de dose dénuée de risques. L’alcool dispose toujours d’une capacité de dégradation à l’endroit du fœtus, mais l’atteinte de ce dernier dépend de nombreux facteurs. Sans parler du stade de développement de la grossesse, l’âge de la mère et son patrimoine génétique influencent également sur la gravité des lésions fœtales. Viennent s’ajouter à ces deux éléments son hygiène de vie, la qualité de son alimentation, et sa fréquence de consommation d’alcool.

La création de centres régionaux, une initiative au bénéfice des enfants

Investir pour offrir un avenir meilleur à l’enfant, voilà pourquoi des centres régionaux sont mis en place. Ces derniers sont en effet créés pour former les professionnels de la santé dans l’accompagnement des foyers touchés par le syndrome d’alcoolisation fœtale et qui en subissent les conséquences actuellement. Les bénéficiaires de la formation ont ainsi la capacité de mettre les mères en confiance et de les aider à trouver une solution radicale pour qu’elles arrêtent de boire.

Catégories
Actualités Actualités Santé

Se sentir plus jeune allongerait la durée de vie

Personnes agées jeune
Les personnes âgées qui se sentent trois ou quatre ans plus jeunes que leur âge ont un taux de mortalité plus faible que celles qui se sentent plus âgées ou de leur âge, selon une recherche parue dernièrement.

Ces chercheurs ont analysé des données provenant d’une étude sur le vieillissement de 6.489 personnes, âgées en moyenne de 65,8 ans.

La plupart (69,6%) se sentaient de trois à quatre ans plus jeunes que leur âge tandis que 25,6% avaient le sentiment d’avoir l’âge qu’ils avaient, et 4,8% avaient l’impression d’être plus vieux de plus d’un an.

Au cours d’une période de suivi de 99 mois, le taux de mortalité a été de 14,3% chez ceux qui se sentaient plus jeunes, 18,5% dans le groupe ayant l’impression d’avoir leur âge chronologique et 24,6% chez les participants qui se sentaient plus vieux, ont précisé les auteurs de la recherche publiée dans la revue médicale américaine JAMA Internal Medicine.

Le lien entre la perception de l’âge et la mortalité cardiovasculaire s’est avéré très fort, mais pas avec la mortalité par cancer, relèvent-ils.

« Les mécanismes sous-jacents à ces liens méritent d’être étudiés davantage, en les élargissant à un plus grand éventail de comportements favorisant la bonne santé, comme le fait de maintenir un poids sain, de suivre les recommandations médicales et d’avoir un sens du contrôle de soi et le désir de vivre parmi ceux qui se sentent plus jeunes que leur âge », estiment les auteurs, dont le Dr Isla Rippon de l’University College London.

La perception que les personnes ont de leur âge pourrait refléter leur état de santé, leurs limites physiques et leur bien-être plus tard dans la vie, notent ces chercheurs.

Catégories
Actualités Actualités Santé

Du potassium pour bien vivre sa ménopause

ménopause

On le sait, la ménopause est un passage important pour toutes les femmes. Entre bouffées de chaleur et prise de poids, c’est un moment que beaucoup redoutent. Mais c’est également une période où les AVC sont plus nombreux, c’est pourquoi il est nécessaire de consommer du potassium.

La ménopause est un grand changement dans la vie d’une femme. Ce phénomène naturel n’est pas une maladie, bien qu’il engendre certaines difficultés au quotidien. Bouffées de chaleur, ostéoporose, sécheresse vaginale, anxiété, cette transformation hormonale n’est pas toujours bien vécue par les femmes. Mais saviez-vous que c’est aussi un âge où les AVC se multiplient ?

Avant la période de ménopause, les femmes souffrent bien moins que les hommes de problèmes vasculaires. Mais ce changement les expose de plus en plus à un risque d’AVC notamment, un risque augmenté chez les femmes qui fument, qui souffrent de surpoids, d’hypertension ou tout simplement qui n’ont pas assez d’activité physique. Sylvia Wassertheil-Smoller de l’Albert Collegz of Medicine du Bronx a mené une étude qui met en avant l’effet positif de la consommation de potassium sur les femmes ménopausées. D’après cette même étude, une consommation régulière de potassium ferait baisser de 12% le risque d’AVC.

Le potassium se trouve dans de nombreux aliments tels les légumes à l’image des épinards, des fruits à l’image de l’avocat ou de la banane mais aussi dans le chocolat. Attention, n’y voyez pas là une excuse pour consommer plus de sucreries, la consommation de potassium doit rester raisonnable et il s’agit surtout de manger du chocolat noir.

Catégories
Actualités Actualités Santé

Les médicaments sur internet ne sont pas moins cher

medicaments-pas-cher-en-ligne

Depuis le 2 janvier 2013, les Français peuvent acheter leurs médicaments sans ordonnance sur Internet en toute légalité. Certains ont passé le cap, rêvant de faire des économies. Or, une étude de l’association de consommateurs Familes rurales révèle, que l’achat en ligne ne revient pas moins cher en comparaison des pharmacies physiques. Explications.

Sur la base d’une liste de quatorze médicaments sans ordonnance régulièrement consommés par les familles, l’association de consommateurs a enquêté sur les prix pratiqués par les pharmacies en ligne. Verdict : à l’exception du lait infantile Gallia (18,14 euros contre 15,81 euros en pharmacie physique), les tarifs sont en moyenne moins chers, comparés à ceux affichés par les pharmacies physiques. Par exemple, Hextril coûte 4,31 euros contre 5,12 euros, Maalox 4,01 euros contre 5,01 euros, ou encore Physiologica 2,97 euros contre 3,64 euros.

Très chers frais de port

Face à ce constat – qui ne doit pas cacher tout de même de fortes disparités de prix entre les e-commerçants -, il serait logique de privilégier la toile pour trouver le remède contre le rhume. Pourtant, le bât blesse du côté des frais de port. Grâce à eux, les pharmacies physiques peuvent encore rivaliser avec les webmarchands. Le coût de l’envoi peut varier de 5 à 9,95 euros. Les internautes peuvent toutefois se faire livrer dans un relais pour gagner deux euros. Selon Familles Rurales, acheter ses médicaments sur Internet ne revient donc pas moins cher.

À noter que les tarifs pratiqués par les pharmacies physiques sont stables ces dernières années. Entre 2013 et 2014, seuls deux produits sont concernés par de fortes hausses, à savoir Rennie (+4,70%) et Physiologica (+10,3%). À l’inverse, les prix ont particulièrement baissé pour Imodum (-3,41%) et Activir (-3,20%).

Cette étude a été réalisée sur la base de relevés de prix de 14 produits en septembre et octobre, pratiqués dans 45 pharmacies réparties sur 25 départements.