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L’effet miroir du cerveau, qu’il est trompeur !

lecture enfant

Une découverte surprenante vient d’être publiée dans la revue internationale Psychonomic Bulletin & Review. La même partie du cerveau chez les humains qui servirait à reconnaitre les animaux sous différents angles serait aussi utilisée pour reconnaitre les lettres pendant la lecture. Non sans conséquences chez certains enfants…

Le chercheur Grégoire Borst du CNRS aurait notamment compris pourquoi certains enfants ont tant de mal à différencier ce qu’on appelle des « lettres en miroir », à savoir les couples b-d ou encore p-q.

Depuis la naissance, l’être humain habitue son cerveau à reconnaître une même image, qu’il s’agisse d’un animal, d’une maison ou d’un objet, sous différents angles. Ainsi, on peut rapidement deviner la similitude entre deux images montrant une même chose dans deux positions différentes. On appelle ce phénomène celui de « l’effet miroir » ou « la généralisation en miroir ». Le cerveau active cette fonction neuronale lorsque la vue distingue des formes symétriques ou une image présentée plusieurs fois sous un angle différent.

L’enfant étant peu habitué à la lecture, il éprouverait des difficultés à désactiver l’effet miroir et ainsi à différencier les lettres en miroir que nous évoquions plus haut.

Grégoire Borst a aussi constaté l’effet inverse du processus pour les adultes. Après avoir entamé la lecture d’un journal ou d’un livre, ceux-ci auraient plus de mal à admettre rapidement la similitude entre deux animaux juste après.

Cette recherche très intéressante aurait mené ces auteurs à croire qu’il s’agit d’un problème que rencontrent les personnes dyslexiques. Ces dernières auraient ainsi du mal à contourner la généralisation en miroir nuisible à la lecture et donc, à l’expression orale.

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La propolis, remède à la calvitie ?

Abeilles qui butinent pour faire de la propolis

La résine végétale, utilisée comme mortier par les abeilles pour la solidification de leurs nids, a favorisé la repousse du pelage de souris utilisées dans le cadre de recherches au Japon. Selon les chercheurs, la propolis aurait aussi des propriétés antichûte de cheveux chez l’humain.

Rebondissant sur une étude suggérant que la propolis pouvait favoriser la multiplication des cellules contribuant à la repousse du cheveu, Ken Kobayaski et son équipe se sont demandé si elle était capable de faire pousser de nouvelles mèches.

Le pelage des souris a été retiré soit à la cire ou soit au rasoir. Dans les deux cas, les rongeurs ayant reçu une application cutanée de propolis ont vu leurs poils repousser plus vite que ceux des autres souris.

Le nombre des cellules liées à la pousse du cheveu a augmenté après usage de la propolis sur la peau.

Cette résine végétale n’a pas été testée sur des souris souffrant de pelade, mais l’équipe souligne que la perte de cheveux est souvent due à une inflammation.

Parce qu’elle contient des éléments anti-inflammatoires, la propolis pourrait empêcher la chute du cheveu due à la calvitie, mais la confirmation de cette hypothèse nécessite d’autres expériences.

La propolis, qui possède aussi des propriétés antifongiques, était utilisée pour traiter les tumeurs, les inflammations et les blessures dans l’Antiquité.

L’étude a été publiée dans la revue Journal of Agricultural and Food Chemistry.

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Pourquoi tarde-t-on à considérer l’électrosensibilité comme une maladie sérieuse ?

électrosensibilité

Les Français seraient entre 1 et 5 % à en souffrir, 3 % selon les estimations des associations spécialisées. Cette maladie non reconnue est liée directement à la présence intempestive d’ondes électromagnétiques. Son nom : électrosensibilité. Un mal qui tarde pourtant à être reconnu et combattu en France.

Le Wi-fi, le téléphone portable, les lignes électriques, les antennes-relais, toutes ces choses font partie intégrante de notre quotidien. Mais, le corps d’environ 3 % des Français serait peu enclin à recevoir ces champs électromagnétiques. Nausées, maux de tête et, dans le pire des cas, perte de mémoire et dépression, seraient parmi les symptômes rencontrés par les « électrosensibles ».

Aujourd’hui, le principal combat des associations luttant contre l’électrosensibilité, « Robin des toits » en tête, est de faire reconnaître cette maladie comme un handicap. C’est déjà le cas en Suède ou en Floride, mais aussi dans le Colorado, notamment. Cela permettrait « d’officialiser » cette infirmité, afin de mieux la soigner dans les hôpitaux et d’accélérer les recherches.

Mais, les autorités en matière de santé refusent encore d’admettre un lien de causalité entre les radiofréquences et les symptômes ressentis par ces personnes fragiles. L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), qui fait autorité en la matière, doit publier un rapport sur le sujet au cours du premier semestre 2015.

L’Organisation Mondiale de la Santé s’est également alarmée concernant le risque potentiel cancérigène des ondes électromagnétiques.

L’une des solutions envisagées pour aider les électrosensibles consisterait à créer des zones blanches, dépourvues de champs électromagnétiques, habitables et délimitées.

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Un extrait de pomme de terre pour stabiliser la prise de poids

Pomme de terre

Un extrait de pomme de terre irlandaise riche en polyphénols a permis à des chercheurs de l’université canadiene McGill de contrôler la prise de poids de souris soumises à un régime riche en graisses et en sucres raffinés.

Les souris ont subi un régime de 10 semaines conduisant à l’obésité : d’un poids moyen de 25 grammes, elles ont grossi en moyenne 16 grammes. Mais un groupe de rongeurs soumis au même régime riche, augmenté d’un extrait de pomme de terre irlandaise, n’a gagné que sept grammes.

« Nous étions épatés devant les résultats, a déclaré le professeur Luis Agellon, l’un des auteurs de l’étude. Nous pensions qu’il devait y avoir un problème. À tel point que pour être sûrs, nous avons recommencé l’expérience avec un autre extrait, préparé avec des pommes de terre cultivées à une autre saison. »

Selon les chercheurs, c’est la concentration en polyphénols dans le fameux extrait qui a dévoilé tous ses bienfaits.

Les scientifiques prévoient maintenant de tester l’extrait sur les humains, car, si le métabolisme de la souris est représentatif, certains facteurs restent à considérer – le juste dosage pour chaque métabolisme, par exemple.

« La dose quotidienne est extraite de 30 pommes de terre : nous ne conseillons certainement pas de manger 30 pommes de terre par jour, prévient Stan Kubow, l’auteur principal. L’apport en calories serait énorme. »

À la recherche de partenaires pour financer les tests cliniques, les chercheurs imaginent proposer l’extrait sous la forme de complément alimentaire ou d’ingrédient à incorporer dans les plats.

L’étude a été publiée dans la revue Molecular Nutrition & Food Research.

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Notre visage, un nid à acariens ?

visage acariens


Selon les statistiques, le visage des personnes adultes est un véritable logis pour acariens, que ce soit au niveau du nez, du front, ou des joues. D’après les chercheurs, il en existe deux espèces et ces bêtes sont de plusieurs millions à trouver refuge dans les pores de la peau du visage.

Les deux types d’acariens logés dans la peau du visage sont les « Demodex Follliculorum » et les « Demodex Brevis ». Si les premiers sont localisés à la base des cellules productrices de poils, les autres sont surtout logés dans les glandes sébacées, là où se forme le sébum.

C’est pendant la nuit que les acariens se déplacent à la surface de la peau. Les démodex femelles peuvent déposer jusqu’à une vingtaine d’œufs dans un follicule de poils. Pour ce qui est de leur anatomie, ces êtres vivants microscopiques mesurent quelques dixièmes de millimètres, sont pourvus d’un corps en forme de ver et sont dotés de huit pattes.

Les acariens : causes d’infections bénignes

Aussi étrange que cela puisse paraître, les acariens sont identiques partout dans le monde. Aucune explication n’a été trouvée sur leur présence au niveau de la peau du visage, mais il s’avère que ces bêtes sont beaucoup plus rares chez les enfants en bas âge, un phénomène qui fait penser que la propagation est évolutive dans le temps.
Même si les acariens peuvent causer des affections légères comme l’acné, leur présence sur la peau faciale ne cause aucun souci en termes de santé. C’est ce que le professeur Didier Raoult, spécialiste en microbiologie à l’école de médecine de Marseille, a confirmé dans ses propos.

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Anti-poux : mise en garde contre l’utilisation de produits pour animaux sur les enfants‎

Enfant avec des poux

L’agence de sécurité sanitaire (Anses) rappelle qu’il ne faut pas utiliser de produits vétérinaires pour traiter les poux de ses enfants.

Le gendarme de la sécurité sanitaire publie un rappel pour prévenir les parents de ne pas acheter de médicaments vétérinaires, tels que des traitements antiparasitaires, des insecticides ou des acaricides destinés aux animaux de compagnie.

La recommandation peut paraître logique, pourtant l’Anses a bel et bien reçu un signalement quant à l’utilisation de ces produits. « Si le risque pour l’homme est identifié et évalué, cela ne concerne que les risques encourus par les personnes manipulant et administrant le médicament vétérinaire. Les études ainsi conduites ne correspondent en aucun cas à des études cliniques permettant de justifier une utilisation thérapeutique sans risque chez l’homme », souligne l’autorité.

Il convient donc d’utiliser des solutions anti-poux adaptés pour se débarrasser de ces nuisibles.

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Le régime pauvre en glucides serait plus efficace que le régime sans graisses

régime

Une étude récente tord le cou aux préjugés sur le régime, les graisses et les glucides. Les chercheurs des universités de Tulany, de Kaiser Parmente et Johns Hopkins dévoilent des conclusions plus que surprenantes suite à une étude menée pendant une année sur près de 150 individus. La moitié d’entre eux ont suivi un régime « low carb » (pauvre en glucides) tandis que l’autre moitié a suivi un régime pauvre en graisses.

Les Anglo-saxons sont assez fans de ce régime, mais les professionnels de la santé se montrent au contraire très méfiants, surtout en raison de la possibilité de consommer des aliments gras sans restriction. L’étude se devait donc de montrer, grâce à des mesures régulières et précises, si les risques étaient accrus ou moindres en suivant un tel régime.

Les éléments observés sur les patients ont de quoi surprendre ; en effet, contre toute attente, le tour de taille a réduit sensiblement plus chez les volontaires ayant suivi un régime pauvre en graisses dans les six premiers mois (résultats nivelés à la fin de l’étude). En revanche, le risque tant redouté de problèmes cardiovasculaires chez les personnes exerçant un régime pauvre en glucides a pu être balayé.

Les conclusions sont vraiment surprenantes. Tout d’abord, le risque de développement de maladie cardiovasculaire a été mesuré moins élevé chez les adeptes du régime pauvre en glucides. De plus, il s’est avéré que le même groupe a perdu en moyenne 3,5 kg de plus que les personnes ayant suivi un régime pauvre en graisse. De quoi réjouir les personnes qui hésitent à changer drastiquement leur alimentation.

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Résistance antibiotique: 10 millions de morts par an en prévision

Cachets d'antibiotiques

Une commission d’experts réunie par le gouvernement britannique s’inquiète du risque de voir la résistance aux antibiotiques causer « 10 millions de morts par an » dans le monde en 2050, provoquant une érosion du PIB mondial de 2% à 3,5%.

« Une augmentation continue de la résistance antibiotique causerait à partir de 2050 la mort de 10 millions de personnes par an et une réduction de 2% à 3,5% du Produit intérieur brut (PIB) », note ce rapport d’un groupe d’experts internationaux, mis en place par David Cameron en juillet dernier et présidé par Jim O’Neill, ancien économiste en chef de Goldman Sachs.

Les morts surviendraient principalement en Asie (4,7 M) et Afrique (4,1 M). En Europe, l’étude prévoit une moyenne annuelle de 390.000 morts. Elle serait de 317.000 aux Etats-Unis.

Cela deviendrait la première cause de mortalité dans le monde devant le cancer qui tuerait 8,2 millions de personnes, le diabète (1,5 million de morts par an), les maladies diarrhéiques (1,4 million) ou les accidents de la route (1,2 million).

« L’étude évalue à 300 millions le nombre de personnes qui devraient mourir prématurément à cause d’une résistance aux médicaments pendant les 35 prochaines années », ajoute ce rapport qui se fonde sur deux études prospectives réalisées à la demande de la commission par l’institut de recherches Rand Europe et le cabinet d’audit KPMG.

« Financièrement, cela revient bien moins cher de prendre en compte la résistance aux médicaments plutôt que de ne rien faire », affirme le rapport qui préconise notamment la création de nouveaux médicaments.

La résistance antibiotique cause aujourd’hui 700.000 décès par an dans le monde dont 50.000 en Europe et aux Etats-Unis, précise encore l’étude.

En annonçant la création de cette commission, le Premier ministre britannique avait qualifié de « menace bien réelle et inquiétante » le développement rapide des bactéries résistantes à l’échelle mondiale, craignant que l’inefficacité des antibiotiques puisse renvoyer le monde « au Moyen-Age de la médecine, avec des morts provoquées par des infections et lésions qu’on peut soigner aujourd’hui ».

La consommation mondiale d’antibiotiques chez l’homme a augmenté de presque 40% entre 2000 et 2010, précise encore le rapport.

Parmi les bactéries qui montrent déjà une résistance aux antibiotiques, selon cette étude, figurent Klebsiella pneumonia (infection des voies respiratoires), E.coli (bactérie intestinale) et le Staphylococcus aureus. Des inquiétudes quant à une résistance grandissante portent sur le VIH, la tuberculose et la malaria.

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L’alcool et la grossesse

alcool et grossesse

Les effets de l’alcool sur le fœtus, un fait réel à ne pas négliger

Selon les statistiques officielles, plus de 7 500 enfants naissent en France tous les ans avec une grande déficience mentale, une malformation, ou une lésion cérébrale grave. Évidemment, la prise d’alcool durant la grossesse en est la principale cause. Bien que le syndrome de l’alcoolisation fœtale soit souvent pris à la légère par les futures mères, ce phénomène est pourtant bel et bien existant.

Le syndrome de l’alcoolisation fœtale, variable en fonction de chaque femme

Comme il a été dit, il n’existe pas de dose dénuée de risques. L’alcool dispose toujours d’une capacité de dégradation à l’endroit du fœtus, mais l’atteinte de ce dernier dépend de nombreux facteurs. Sans parler du stade de développement de la grossesse, l’âge de la mère et son patrimoine génétique influencent également sur la gravité des lésions fœtales. Viennent s’ajouter à ces deux éléments son hygiène de vie, la qualité de son alimentation, et sa fréquence de consommation d’alcool.

La création de centres régionaux, une initiative au bénéfice des enfants

Investir pour offrir un avenir meilleur à l’enfant, voilà pourquoi des centres régionaux sont mis en place. Ces derniers sont en effet créés pour former les professionnels de la santé dans l’accompagnement des foyers touchés par le syndrome d’alcoolisation fœtale et qui en subissent les conséquences actuellement. Les bénéficiaires de la formation ont ainsi la capacité de mettre les mères en confiance et de les aider à trouver une solution radicale pour qu’elles arrêtent de boire.

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Se sentir plus jeune allongerait la durée de vie

Personnes agées jeune
Les personnes âgées qui se sentent trois ou quatre ans plus jeunes que leur âge ont un taux de mortalité plus faible que celles qui se sentent plus âgées ou de leur âge, selon une recherche parue dernièrement.

Ces chercheurs ont analysé des données provenant d’une étude sur le vieillissement de 6.489 personnes, âgées en moyenne de 65,8 ans.

La plupart (69,6%) se sentaient de trois à quatre ans plus jeunes que leur âge tandis que 25,6% avaient le sentiment d’avoir l’âge qu’ils avaient, et 4,8% avaient l’impression d’être plus vieux de plus d’un an.

Au cours d’une période de suivi de 99 mois, le taux de mortalité a été de 14,3% chez ceux qui se sentaient plus jeunes, 18,5% dans le groupe ayant l’impression d’avoir leur âge chronologique et 24,6% chez les participants qui se sentaient plus vieux, ont précisé les auteurs de la recherche publiée dans la revue médicale américaine JAMA Internal Medicine.

Le lien entre la perception de l’âge et la mortalité cardiovasculaire s’est avéré très fort, mais pas avec la mortalité par cancer, relèvent-ils.

« Les mécanismes sous-jacents à ces liens méritent d’être étudiés davantage, en les élargissant à un plus grand éventail de comportements favorisant la bonne santé, comme le fait de maintenir un poids sain, de suivre les recommandations médicales et d’avoir un sens du contrôle de soi et le désir de vivre parmi ceux qui se sentent plus jeunes que leur âge », estiment les auteurs, dont le Dr Isla Rippon de l’University College London.

La perception que les personnes ont de leur âge pourrait refléter leur état de santé, leurs limites physiques et leur bien-être plus tard dans la vie, notent ces chercheurs.