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La caféine entrainerait la diminution des troubles de l’érection

Un café

Les hommes qui boivent deux à trois tasses de café par jour sont moins susceptibles de connaitre des troubles de l’érection. Ce sont les résultats d’une étude menée par l’Université des Sciences du Texas.

L’étude démontre que les hommes ayant consommé entre 85 et 170 milligrammes de caféine par jour ont 42% de chance en moins de souffrir d’impuissance.

Les résultats de cette étude se sont également avérés probants dans le cas d’hommes obèses, en surpoids, ou souffrant d’hypertension. Les hommes diabétiques constituent cependant une exception, cette maladie favorisant les troubles de l’érection.

La caféine se trouve dans le café, le thé, les sodas ainsi que les boissons énergétiques.

La consommation de ces boissons entrainerait une augmentation de l’afflux sanguin dans le pénis.

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Le burn-out, un mal des temps modernes, bientôt reconnu?

femme en train de faire un burn out.

Le burn-out, ou syndrome d’épuisement professionnel, est un mal des temps modernes difficile à mesurer, dont la reconnaissance en maladie professionnelle va être débattue à l’Assemblée nationale. Comment est défini le phénomène ? Quelles conséquences pourrait avoir une telle reconnaissance ?

Le député socialiste Benoît Hamon a déposé des amendements en ce sens au projet de loi sur le dialogue social, examiné à partir de mardi. Le gouvernement a lui aussi déposé un amendement pour faciliter la reconnaissance des « pathologies psychiques », mais pas par le biais de « l’inscription dans le tableau des maladies professionnelles ».

Qu’est-ce que le burn-out ?

Pour l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS), c’est « un ensemble de réactions consécutives à des situations de stress professionnel chronique ».

Le burn-out repose sur trois critères, explique à l’AFP Philippe Zawieja, auteur d’un « Que sais-je? » sur le sujet: « Epuisement émotionnel et psychique, baisse, voire perte totale de sentiment d’accomplissement personnel et déshumanisation de la relation humaine ». Sans ces trois éléments, « on ne peut pas parler de burn-out », dit-il.

Le ministère du Travail avait missionné début 2014 un groupe de travail composé d’experts, de médecins et de psychologues sur le sujet. Il en est finalement sorti un « guide d’aide à la prévention », consulté mardi par l’AFP, qui donne des pistes aux employeurs pour prévenir et faire face au burn-out, mais ne se prononce pas sur la question de la reconnaissance.

Combien de salariés sont touchés ?

Selon une étude du cabinet Technologia, spécialisé dans la prévention des risques professionnels, plus de 3 millions d’actifs (12,6%) sont exposés à un risque élevé de burn-out.

Pour M. Zawieja, cette estimation est « un peu surestimée » et plutôt de l’ordre de 8% de la population active.

Reste qu’il y a « une très forte croissance du phénomène », estime Jean-Claude Delgènes, directeur de Technologia. « Il faut agir, parce que sinon, on va continuer à mettre sur le flanc toute une partie de la population », dit-il à l’AFP.

Le burn-out peut déjà être reconnu comme maladie professionnelle, mais uniquement si le salarié a une incapacité permanente de plus de 25% et si un lien « direct et essentiel » avec le travail a été mis en évidence.

Selon M. Delgènes, avec ces restrictions, il y a eu seulement « 200 et quelque cas reconnus l’an dernier ».

Il plaide donc pour que le burn-out soit inscrit au tableau des maladies professionnelles, relevant que « le Danemark a mis en place un tableau qui fonctionne très bien sur le stress post-traumatique ».

Mais, même sans tableau, dit-il, « il n’est pas normal de demander 25% d’incapacité permanente pour simplement instruire un dossier ». « C’est énorme, dit-il, notant que « si on vous arrache la main, vous avez 20% d’incapacité ».

Pour M. Delgènes, « tout plaide pour qu’on abaisse les seuils à zéro comme en Suède », ce qui ne veut pas dire que toutes les demandes seront reconnues.

Que changerait une reconnaissance en maladie professionnelle ?

M. Zawieja explique que cela changerait « la source de financement », car en passant du régime général au « régime accident de travail/maladie professionnelle, vous êtes financés à 100% par le patronat ».

M. Hamon souligne que ce serait « obliger les entreprises à payer pour les dégâts qu’elles engendrent sur la santé des salariés », assurant que « le coût sera dissuasif ».

Mais, note M. Zawieja, la mesure risque de ne pas s’appliquer aux employeurs publics, « gros pourvoyeurs de burn-out », notamment chez les enseignants, les agents hospitaliers ou les policiers, ou coûterait très cher à l’Etat.

Il rappelle que « deux initiatives parlementaires se sont soldées par des échecs ces deux dernières années ».

Pour Sylvain Niel, juriste chez Fidal, cela pose aussi « question sur le plan juridique », notamment sur « la définition légale » du burn-out. Il faudra « vraiment que le Parlement soit très attentif à la rédaction. Ca ne va pas être une épreuve facile », prévient-il.

Quelle est la position du gouvernement ?

Au ministère du Travail, on souligne que « la démarche centrale, c’est la prévention ».

L’amendement du gouvernement stipule que « les pathologies psychiques peuvent être reconnues comme maladies d’origine professionnelle », mais il rejette l’inscription au tableau des maladies professionnelles, « pas adaptée ».

Il prévoit que les modalités de traitement des dossiers soient fixées par voie réglementaire, ouvrant ainsi la voie à un abaissement du seuil d’incapacité.

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Les secrets des centenaires

Femme centenaire

Quels sont les secrets de longévité des centenaires ?

La nouvelle doyenne des françaises, Eudoxie Baboul, âgée de 113 ans, doit sa longévité à la semoule de manioc, selon sa famille. Des gènes à l’environnement en passant par la psychologie et le mode de vie, décryptage des recettes de centenaires, études scientifiques à l’appui.

Dans 50 ans, la France pourrait compter 200.000 centenaires, soit 60 fois plus qu’aujourd’hui selon l’Insee.

Depuis une dizaine d’années, de nombreux chercheurs se sont penchés sur leurs caractéristiques, décortiquant leur alimentation, gènes et modes de vie pour percer les recettes de leur longévité.

La transmission familiale d’un gène de la longévité a souvent été exploitée. Bradley Willcox, chercheur au Pacific Health Institute de Hawai (États-Unis) a découvert dans une étude publiée dans la revue PLOS ONE du 7 mai 2014 que le gène appelé FOXO3A, dont l’une des variantes peut doubler ou tripler la probabilité de devenir centenaire pour un être humain.

Une autre étude américaine, parue dans la revue PLOS ONE du 18 janvier 2012 s’est intéressée à l’étude du génome de plusieurs centenaires. Grâce à des analyses statistiques, elle a identifié 281 séquences de gènes associées à ces vies prolongées. Ces séquences modifient la fonction d’environ 130 gènes, dont certains sont associés à des maladies liées à l’âge, comme la maladie d’Alzheimer, les démences ou encore des pathologies cardiovasculaires.

Alimentation et mode de vie

Les plus vieilles générations ont pour point commun d’avoir une alimentation exemplaire pauvre en graisses, sel et protéines animales, riche en fruits et légumes avec une haute teneur en fibres et anti-oxydants, qui les protègent des maladies cardiovasculaires et de la plupart des cancers. Le régime méditerranéen, exemplaire de ce point de vue, est pratiqué par de nombreux centenaires des « zones bleues » (réputées pour abriter une forte concentration de centenaires).

Une stricte réduction calorique est également reconnue pour prouver ses fruits en matière de longévité. La règle nutritionnelle des trois quarts, ou s’arrêter de manger avant d’être rassasié, semble être légion.

Le maintien des activités physiques, sociales et intellectuelles, qui ont un effet bénéfique sur la vascularisation, est également une piste prometteuse.

La psychologie compte aussi

Une équipe de chercheurs américains spécialisés en gériatrie à la faculté de médecine de Boston a observé qu’au sein des familles de centenaires, les individus étaient généralement plus extravertis et moins névrosés que leurs pairs. Leur étude, publiée le 3 avril 2009 dans le Journal of the American Geriatrics Society, a ainsi soutenu que la personnalité peut avoir une influence bénéfique sur le vieillissement et permettre de mieux gérer le stress. Les centenaires sont par ailleurs des personnes très entourées avec des familles soudées et des liens serrés.

Certains gérontologues sont d’autre part unanimes avec cette affirmation que l’optimisme aide à vivre plus longtemps et que le psychisme joue une large part dans le fait d’arriver à 100 ans et plus.

Okinawa, modèle universel

Précurseur en la matière, la Okinawa Centenarian Study a étudié, depuis 1976, les centenaires japonais de l’archipel Okinawa pour tenter de mettre à jour les facteurs de leur longévité. Sur cette île du Pacifique, connue pour être la plus saine de la planète, les centenaires y sont près d’un demi-million et le centre de recherche d’Okinawa pour la longévité a même été fondé au sein de l’université internationale.

Son instigateur, le Dr Suzuki, y a défini 5 principes de base applicables aux centenaires : autoassistance (parvenir à vérifier soi-même son état de santé), santé physique, santé mentale, santé sociale et santé spirituelle.

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Interdiction de fumer dans les aires de jeux publiques à partir de cet été

Femme qui fume.
Le gouvernement publiera fin juin un décret interdisant de fumer dans les aires de jeux publiques « pour que l’interdiction soit effective cet été », a annoncé vendredi la ministre de la Santé Marisol Touraine.

Cette « mesure de bon sens » est « une facon de respecter nos enfants », a déclaré la ministre à la presse, à l’occasion de la visite d’un centre Tabac Info Service à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine).

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Les pays nordiques sont les plus heureux d’Europe

Couple heureux.

Les habitants du Danemark, de la Finlande et de la Suède sont les plus satisfaits à l’égard de leur vie, relaie Eurostat, l’Office statistique de l’Union européenne, à l’occasion de la Journée internationale du bonheur le 20 mars. Sur une échelle de 0 à 10 mesurant leur satisfaction, les pays scandinaves atteignent une moyenne de 8 points.

Les Français évaluent le niveau de leur bonheur à 7 points, tandis que les moins heureux sont les Bulgares (4,8), suivis des Grecs, Chypriotes, Hongrois et Portugais (6,2).

Ces données se basent sur étude réalisée en 2013 par l’organisme dans les états membres de l’UE. Son analyse montre par ailleurs que le sentiment de bien-être est plus marqué chez les jeunes (16-24 ans), et qu’il diminue chez les personnes de plus de 75 ans.

Concernant les critères qui contribuent à la qualité de vie, la situation financière et les relations sociales figurent parmi les plus cités, mais le facteur le plus important est la santé.

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Tabac : « La motivation est essentielle pour arrêter de fumer »

Femme qui arrête de fumer.

La Journée mondiale sans tabac est l’occasion d’arrêter de fumer. Méthodes et solutions pour dire stop à la cigarette avec le Dr Martine Perez, généraliste et auteure de « Interdire le tabac, l’urgence », paru en 2013 aux éditions Odile Jacob.

L’épidémie mondiale de tabagisme tue chaque année presque 6 millions de personnes dans le monde, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Pour éviter d’être accro au plus jeune âge et préserver sa santé, il n’est jamais trop tard pour arrêter, selon le Dr Martine Perez.

Quelles alternatives pour arrêter de fumer et comment laquelle est bonne pour soi ?

Le tabac est une addiction. Près de 70 à 80% des fumeurs veulent arrêter, mais n’y arrivent pas. Plusieurs critères rentrent en ligne de compte pour apprécier la dépendance, dont la motivation, qui reste essentielle, mais également le fait d’avoir un entourage non-fumeur, une faible consommation de tabac ou encore un long délai entre le réveil et la première cigarette du matin. On peut arrêter de fumer seul, surtout si on fume moins de 12 cigarettes par jour. Il y a aujourd’hui en France 15 à 20 millions de fumeurs et environ 500 consultations en centre anti-tabac, ce qui n’est pas suffisant pour régler le problème. L’une des pistes serait de former des médecins généralistes.

Qu’en est-il des patchs ?

Les substituts nicotiniques ne marchent que pour 20% de fumeurs dans les 6 mois environ. Ils partent du principe que la dépendance à la cigarette est liée à la dépendance à la nicotine. Or, fumer est avant tout associé à un geste et à des comportements. Les patchs ne prennent donc pas en compte l’addiction psychologique, qui est une addiction comportementale au tabac.

Des thérapies comportementales se sont développées pour aider à trouver une parade quand le besoin de fumer se fait ressentir, par exemple : sortir un papier de sa poche où est écrit « Fumer aggrave mon asthme » et aller boire un verre d’eau. Il s’agit de trouver un comportement substitutif et c’est ce qui marche le mieux pour les gros fumeurs.

Les médicaments qui existent pour arrêter de fumer, comme le Champix, ont, à mon sens, encore trop d’effets secondaires. Mieux vaut consulter son médecin.

La cigarette électronique est-elle un bon outil pour arrêter de fumer ?

Son inventeur est un vrai génie ! Elle peut non seulement corriger la dépendance à la nicotine, en évitant la plupart des produits nocifs dont le monoxyde de carbone, mais fait également sortir de la dépendance psychologique en permettant de conserver le geste. Beaucoup d’études scientifiques ont démontré que les fumeurs diminuaient leur consommation de tabac en vapotant. Reste néanmoins à attendre une dizaine d’années pour voir si elle est complètement inoffensive et, dans ce cas, ce sera un outil idéal pour envisager le sevrage tabagique.

Comment éviter les rechutes ?

Comme pour la prise de poids, il ne faut pas se laisser décourager ! Rechuter c’est aussi se dire que l’on n’était finalement pas si motivé. Et on se rend compte que si beaucoup de jeunes fument aujourd’hui, ils ont pour la plupart finalement réussi à arrêter à la cinquantaine.

Si vous aviez un seul argument à donner pour arrêter de fumer, lequel serait-il ?

Il est différent selon l’âge. Mais je dirais avant tout aux femmes que fumer détériore le teint et accélère le vieillissement de la peau. On doit aussi savoir que le tabac rend impuissant et altère le cerveau et enfin, que les fumeurs sont avant tout victimes du marketing de l’industrie du tabac.

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Des experts défendent la cigarette électronique à une conférence anti-tabac

Homme qui vapote.
Des experts de la santé ont défendu la cigarette électronique lors d’une conférence anti-tabac vendredi à Abou Dhabi, écartant les inquiétudes sur le fait qu’elle pourrait favoriser l’addiction des adolescents à la nicotine.

La plupart de ces experts ont cependant convenu qu’il faudrait réglementer l’usage de l’e-cigarette car ses effets sont encore trop peu connus.

Konstantinos Farsalinos, chercheur au Centre de chirurgie cardiaque Onassis à Athènes, a cité à l’AFP une étude selon laquelle sur près de 19.500 personnes interrogées, essentiellement aux Etats-Unis et en Europe, 81% ont déclaré avoir cessé de fumer grâce à la cigarette électronique. « En moyenne, ils cessent de fumer dans le premier mois d’utilisation de l’e-cigarette », a-t-il précisé. « On ne voit ça avec aucune autre méthode d’aide à l’arrêt du tabac. »

Toutefois, la chef de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Margaret Chan, avait apporté mercredi son soutien aux gouvernements qui interdisent ou réglementent l’usage de la cigarette électronique.

« Ne pas fumer est la norme et les e-cigarettes vont dévoyer cette pensée normale car elles vont inciter à fumer, en particulier les jeunes », a-t-elle déclaré à des journalistes en marge de la Conférence mondiale sur le tabac et la santé, qui se tient dans la capitale des Emirats arabes unis.

Mais pour Jean-François Etter, enseignant à l’Université de Genève, « les e-cigarettes, (les pastilles de) nicotine et les inhaleurs de tabac ne devraient pas être trop réglementés ». Cela pourrait « faire diminuer le nombre de fumeurs qui se tournent vers ces nouveaux produits » au bénéfice des « seuls grands groupes de cigaretiers ».

Les premières e-cigarettes ont été produites en Chine en 2003 et connaissent depuis un succès grandissant dans le monde entier.

Alan Blum, médecin généraliste et directeur du Centre d’étude sur le tabac et la société à l’Université d’Alabama, recommande généralement la cigarette électronique à ses patients désireux de cesser de fumer, plutôt que « leur prescrire un produit pharmaceutique qui a des effets secondaires et qui ne marche pas très bien ». Mais il en déplore l’usage par des enfants, ou le fait que certains l’utilisent avec du cannabis ou de la marijuana.

M. Farsalinos a pour sa part cité une étude encore non publiée selon laquelle « si 3% des fumeurs se mettent à l’e-cigarette, quelque deux millions de vies seront sauvées au cours des vingt prochaines années ».

Selon l’OMS, le tabac tue près de six millions de personnes par an et si aucune action n’est entreprise rapidement, ce sera huit millions en 2030.

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Première vague de forte chaleur caniculaire à partir de demain

Boire de l'eau pendant la canicule.

Météo France prévoit une vague de chaleur caniculaire à partir de mardi 30 juin qui devrait se prolonger durant toute la semaine prochaine. 10 départements seront progressivement concernés. Le ministère de la Santé donne ses conseils pour éviter les accidents.

En France, chaque année, les vagues de très fortes chaleurs font plusieurs milliers de morts, principalement chez les personnes fragiles (personnes âgées, malades et enfants). Et la France va connaître son premier épisode sérieux.

Météo France annonce, sur son site, la première séquence de températures très élevées à partir de demain

Selon Météo France cette vague touchera d’abord le Sud-Ouest. Pour les régions Aquitaine, Midi-Pyrénées et Limousin, les températures approcheront des records pour un mois de juillet et devraient être comprises entre 34°C et 38°C. Cet épisode devrait s’étendre à partir de mercredi vers le centre, le nord et l’est du pays ou les températures maximales dépasseront souvent les 35°C. Des pointes à 40°C sont même attendues en région Rhône-Alpes. Les littoraux de la Manche et de l’Atlantique seront moins touchés avec des maximales comprises entre 28°C et 32°C.

Le gouvernement active son dispositif chaleur

En conséquence, comme chaque année en pareil cas, le gouvernement a activé son dispositif d’information du public, a annoncé le ministère des Affaires sociales et de la Santé et des Droits des femmes. Il rappelle notamment aux personnes fragiles (personnes âgées, handicapées, malades…), les conseils à suivre pour éviter les accidents.

– Boire beaucoup d’eau sans attendre d’avoir soif

– Se rafraichir le corps et le visage

– Mangez en quantité suffisante sans boire d’alcool

– Ne pas sortir aux heures les plus chaudes et rester le reste du temps dans un lieu frais

– Ne pas faire d’efforts physiques

– Maintenir le logement au frais (fermer les volets, etc.)

– Donner régulièrement des nouvelles à ses proches

Le gouvernement rappelle également que les personnes âgées, handicapées ou fragiles, surtout quand elles sont isolées, peuvent s’inscrire sur la liste mise à leur disposition par chaque mairie afin de recevoir de l’aide de bénévoles.

Infos : www.sante.gouv.fr/canicule-et-chaleurs-extremes.html

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La constipation occasionnelle, un trouble féminin

Constipation

Le ralentissement du transit intestinal fait partie des petits maux du quotidien les plus répandus. 16 millions de Français sont concernés, rappellent les laboratoires Bayer HealthCare. Mais ce trouble est largement plus fréquent chez les femmes, qui sont deux à trois fois plus touchées que les hommes.

Parmi elles, les 45-49 ans rencontrent le plus souvent ce problème de constipation occasionnelle.

Les raisons sont physiologiques, certaines études ayant montré récemment que le transit intestinal était plus lent chez les sujets féminins que masculins.

Dans tous les cas, les principales causes de l’apparition de ce trouble sont à chercher du côté des habitudes et des conditions de vie, comme une mauvaise alimentation, un manque d’hydratation, une activité physique insuffisante ou encore le stress.

Mais, pour les femmes, les cycles hormonaux sont également facteurs d’apparition de troubles intestinaux, pendant les règles par exemple ou à la ménopause. D’ailleurs, 29% des femmes ne souffrant pas de constipation en temps normal ont vu apparaître ces symptômes durant leur grossesse, selon une étude menée par Ipsos pour le laboratoire. Un phénomène également observé chez 33% des patientes après l’accouchement.

En plus d’une difficulté pour aller à la selle, la constipation s’accompagne généralement d’autres inconforts comme des ballonnements ou des douleurs abdominales. Pourtant, 41% des Françaises ne se traitent pas après l’arrivée des premiers signes, espérant que le transit se régule de lui-même.

Les premiers réflexes à adopter en cas de troubles concernent bien entendu l’alimentation, comme le rappelle le Dr Abramowitz, responsable de l’unité de proctologie au CHU Bichat à Paris. « Il convient d’abord d’augmenter l’apport en fibres dans l’alimentation, en privilégiant les légumes et les fruits et en particulier les légumes et fruits secs, car ils contiennent davantage de fibres. »

Une persistance des symptômes conduira en revanche à une consultation médicale.

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La réalité virtuelle aide à lutter contre ses phobies

Lutter contre une phobie avec la réalité virtuelle.

Avec cette découverte, la médecine opère un véritable bond dans le futur. Le Dr Eric Malbos, médecin praticien au service de psychiatrie de l’hôpital de la Conception de Marseille, traite les phobies de ses patients à l’aide de la réalité virtuelle.

Claustrophobie, agoraphobie, peur de conduire ou de prendre l’avion, autant d’angoisses qui nous gâchent la vie. Marie-Christine, 53 ans, a fait appel au Dr Malbos pour vaincre sa claustrophobie en s’y confrontant entre autres au sein d’un monde virtuel. Casque sur les yeux, écouteurs dans les oreilles, et la voici la seconde d’après dans un ascenseur sans vitre pour y affronter sa plus grande angoisse.

— Vous inspirez et vous gonflez le ventre, et vous expirez tout doucement, sans forcer, dit le médecin.
— Si ça m’aide de fermer les yeux, je peux le faire ?
— Tout à fait, ça peut vous aider à vous concentrer sur la respiration, sur toutes vos sensations.

Un effet des plus saisissants dès la première minute, capable de vous laisser les muscles des jambes complètement tétanisés. « On veut que le patient soit anxieux mais l’exposition doit être progressive », résume Eric Malbos, qui utilise cette technique depuis 2012 au sein du service du Professeur Christophe Lançon. Métro ou cinéma pour un agoraphobe, parking souterrain ou ascenseur pour un claustrophobe, passerelle en hauteur pour les victimes du vertige, cette méthode est adaptable à bon nombre d’angoisses, et même d’addictions. Le fumeur peut se sevrer s’il le souhaite, en se plongeant dans des situations « qui déclenchent une irrésistible envie de fumer », comme les pauses cigarette au travail, ou les soirées entre amis. Un procédé que le Dr Malbos déclinera bientôt pour aider les soldats de retour de pays en guerre afin de traiter les syndromes de stress post-traumatique.

Force est de constater que la réalité virtuelle fait ses preuves. « Au cours de mes neuf premières séances, j’ai appris à gérer le stress et l’angoisse », explique Marie-Christine, qui en est désormais à sa troisième séance virtuelle. « En simulation, j’ai une petite montée d’angoisse qui n’est pas celle que j’aurais dans une situation réelle, mais la dernière séance m’a donné le courage d’aller prendre un ascenseur vitré lors d’une pause déjeuner », poursuit-elle.

Les initiatives du patient en dehors de ces séances sont essentielles, pour justement encrer ses efforts dans la réalité. « Le taux d’échec est vraiment bas : ceux qui seront en échec sont ceux qui ne vont pas s’entraîner seuls après la séance », précise le Dr Malbos.

Une méthode révolutionnaire et résolument futuriste qui a encore du mal à s’implanter en France, puisque seuls trois services utilisent la réalité virtuelle dans le pays. « Peu de psychiatres sont au courant, et il y a aussi des problèmes d’accessibilité aux technologies » explique Eric Malbos. Pour cause, outre le prix exorbitant du casque (10 000 €), la profession souffre du manque de logiciels récents pour traiter les patients. En grand passionné, le Dr Malbos développe lui-même son logiciel à partir de moteurs graphiques de jeux vidéo.

La situation devrait néanmoins se débloquer avec l’arrivée de nouveaux logiciels, dont un développé par une entreprise de Sanary-sur-Mer (Var), et la commercialisation du nouveau casque Oculus Rift dont Eric Malbos utilise le prototype (disponible à 300 € pour une technologie bien supérieure). Les patients pourront ainsi d’avantages progresser chez eux.