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De plus en plus d’adeptes des médecines douces en France

Hypnose

Selon le baromètre Pages Jaunes Santé 2016, les Français sont de plus en plus friands des médecines douces dites alternatives. Depuis 2013, les recherches de professionnels, à l’image des magnétiseurs, des sophrologues et des hypnothérapeuthes ont bondi de 155 %. En outre, l’intérêt des Français pour la santé est croissant avec 18 % de recherches en plus.

Au total, ils ont été 12 millions à effectuer une recherche de ce type de praticiens durant l’année 2015.

Dans ces requêtes, l’on observe que les Français recherchent :

• La sophrologie, soit 970 000 recherches,
• L’hypnose, soit 358 000 recherches,
• Le magnétisme, soit 355 000 recherches.

Côté classement, depuis 2013, les demandes ont :

• Triplé et quadruplé pour la naturopathie et l’hypnothérapie,
• L’étiopathie et la kinésiologie atteignent la cinquième et sixième place.

En matière de professionnels de santé, les plus demandés par les Français sont :

• Les médecins généralistes, soit 39 millions de recherches,
• Les chirurgiens-dentistes, soit 25 millions de recherches,
• Les kinésithérapeutes, soit 16 millions de recherches,
• Les ophtalmologistes, soit 14 millions de recherches,
• Et les dermatologues, soit 11 millions de recherches.

Par rapport à 2014, certaines requêtes ont explosé :

• + 261 % pour les psychothérapeutes,
• + 81 % pour les oncologues,
• Et + 80 % pour les hypnothérapeutes.

Les recherches ont aussi été classées par géographie. Ainsi, les sexologues sont les plus demandés à Bordeaux. Paris n’arrive qu’à la 6e position en la matière, mais est la première sur les recherches de conseillers conjugaux et de pédiatres.

En 2015, ce sont 7 millions de rendez-vous avec des spécialistes qui ont été pris via PagesJaunes. Les Nantais, les Lyonnais et les Parisiens arrivent en tête du classement.

Pour terminer, les recherches de santé sont effectuées pour 36 % d’entre elles sur un mobile, ce qui équivaut à 104 millions de requêtes.

Méthodologie : le périmètre de recherche du baromètre santé 2016 porte sur 289 millions de recherches dans le secteur de la santé réalisés sur pagesjaunes.fr en 2015, que ce soit à partir d’un fixe, d’un mobile ou d’une tablette, pour la France métropolitaine. Les progressions par spécialité ont été calculées par rapport aux données PagesJaunes de 2014.

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Une vingtaine de mesures prises pour « faire reculer » les violences infantiles

Enfant victime de violence

Mieux repérer la maltraitance, surtout lorsqu’elle est « peu visible », pour améliorer sa prise en charge : voilà le plan de lutte contre les violences faites aux enfants, lancé par la ministre des Familles, qui comptera une vingtaine de mesures.

Le « premier plan interministériel de mobilisation et de lutte contre les violences faites aux enfants », est prévu sur trois ans (2017-2019) et a été lancé le 1er mars 2017. Il aura quatre objectifs : quantifier et comprendre les violences, sensibiliser et prévenir, former les professionnels et accompagner les victimes.

Lors d’une conférence de presse, la ministre a déclaré que l’« on est ému par les drames, incontestablement trop nombreux, mais ce n’est pas la plus grande masse des violences faites aux enfants. Le vrai sujet, c’est le quotidien de milliers d’enfants qui en sont victimes, qu’on ne décèle pas, ou qu’on tait car on ne sait pas à qui le dire ».

Depuis le 1er mars 2017, une campagne nationale a été lancée, avec des affiches et des vidéos ayant comme slogan : « Enfants en danger : dans le doute, agissez ! ». Son but est de faire connaître le 119 (Allo enfance en danger) et « d’alerter la société sur le fait que l’immense majorité des violences sont commises dans le cadre familial », a poursuivi la ministre.

Un phénomène mal connu en France

Chaque année, le 119 signale 47 000 cas de maltraitance d’enfants, mais les statistiques officielles manquent. Les plus vulnérables restent les nourrissons : « il y a un nombre de cas non négligeable de crimes qui passent inaperçus, mis au compte de la mort inexpliquée », a dit Mme Rossignol, appelant les médecins à « être suspicieux ».

La prévention du syndrome du « bébé secoué » est également intégrée au plan, grâce à une actualisation de ce thème dans le carnet de santé et la distribution du guide « Jeunes parents », envoyé par les CAF au 5e mois de grossesse. Pour les médecins, qui ne font que 5 % des signalements d’enfants, selon la ministre, un « référent maltraitance » sera désigné dans chaque hôpital, une des mesures phares de ce plan.

Le reste des mesures prises entend également prôner une « éducation non violente », briser le tabou de l’inceste, éloigner les enfants de la pornographie ou revoir les formations des magistrats, travailleurs sociaux, personnels de la petite enfance et médecins.

À deux mois de la fin du quinquennat justement, Mme Rossignol a déclaré que ce plan devait « inciter (ses) successeurs à inscrire ce combat dans la durée en le complétant par d’autres plans comme on l’a fait pour les violences faites aux femmes ».

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Deux nouvelles études confirment les bénéfices des céréales complètes

Céréales complètes

Selon deux nouvelles études réalisées par l’Université Tufts aux Etats-Unis, et parues dans l’American Journal of Clinical Nutrition, les céréales complètes auraient de nombreux avantages sur la santé.

Ces deux enquêtes étaient consécutives à un essai randomisé contrôlé de huit semaines. Au cours des deux premières semaines, 81 hommes et femmes ont été soumis à un régime occidental riche en céréales raffinées, conçu pour maintenir leur poids à l’équilibre.

Lors des six semaines suivantes, 40 personnes ont poursuivi ce régime, tandis que les 41 autres sont passées à un régime riche en céréales complètes.

Les deux régimes étaient cependant similaires en termes de calories, de graisse, de protéines et de quantité de fruits et de légumes.

La seule différence réside entre les deux formes de céréales :

• Les céréales complètes contiennent l’enveloppe du grain et sont riches en nutriments (comme la farine complète, le riz complet, les pâtes « intégrales » etc.),
• Les céréales raffinées ou « blanches » (comme la farine raffinée, le pain blanc, le riz blanc etc.) sont transformées pour être débarrassées de leur enveloppe.

Focus sur le microbiote intestinal

La première étude s’est portée sur l’effet des céréales complètes sur le microbiote intestinal par rapport aux céréales raffinées.

Pour les analyser, la composition bactérienne et la concentration en acides gras à chaîne courte ont été mesurées dans les selles des participants au protocole. En effet, ces deux éléments ont un rôle important dans le bon fonctionnement du système immunitaire et la lutte contre l’inflammation.

En consommant des céréales complètes, la quantité de lachnospires présentes dans le microbiote a augmenté. Ce sont des bactéries qui produisent les acides gras à chaîne courte. De même, les entérobactéries qui sont responsables de l’inflammation ont diminué. Ces améliorations demeuraient cependant modestes.

Focus sur le poids

La seconde étude a étudié l’effet des céréales complètes sur la gestion du poids.

Le groupe qui consommait des céréales complètes a perdu presque 100 calories par jour par rapport à celui qui consommait des céréales raffinées, contenant donc moins de fibres. Cette centaine de calories équivaut à une marche rapide de 30 minutes ou à un petit cookie.

En revanche, les sensations de faim et de satiété des participants ne montraient pas de différences statistiques entre les deux groupes.

Selon les scientifiques, ces résultats sont dus à une augmentation du métabolisme basal (la consommation d’énergie minimale du corps au repos, nécessaire au fonctionnement de ses organes et du cerveau), mais aussi à une plus grande évacuation de calories par les selles. Cette perte supplémentaire d’énergie fécale n’est pas due à l’excès de fibres mais à l’effet de ces fibres sur la digestibilité des autres aliments.

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Estimations Insee : Les naissances, mariages et décès en France

Les naissances en France

Au 1er janvier 2017, la France comptabilisait 66,9 millions d’habitants, selon les dernières estimations de l’Insee. Retour sur les chiffres-clés sur l’espérance de vie, le vieillissement, les naissances, la fécondité et les décès.

La population

La population française est répartie de telle façon :

• 66 991 000 habitants,
• Dont 64 860 000 en métropole,
• Et 2 131 000 dans les cinq départements d’Outre-Mer.

La population française a augmenté de 0,4 % en 2016, soit de 265 000 personnes :

• 785 000 bébés sont nés en 2016,
• Soit moins 14 000, en baisse pour la seconde année consécutive.

587 000 personnes sont décédées, un chiffre en légère baisse (moins 7 000, soit moins 1 %), après avoir atteint en 2015, le plus haut niveau depuis la Seconde Guerre mondiale.

Le solde naturel est donc positif de 198 000 personnes, mais c’est le chiffre le plus bas qui a été enregistré depuis 1976, soit juste après la fin du baby-boom.

Le solde migratoire, soit les arrivées moins les départs, et de plus 67 000 personnes.

Pour conclure, la France est au 1er janvier 2016, le deuxième pays le plus peuplé d’Europe, derrière :

• L’Allemagne avec 82,2 millions d’habitants,
• Le Royaume-Uni, en troisième position,
• Et l’Italie en quatrième place.

La fécondité et les mariages

En France, la fécondité continue de chuter. Elle est tombée à 1,93 enfant par femme en 2016, et ce après être arrivée sous la barre symbolique des deux enfants par femme en 2015.

La baisse de la fécondité est plus marquée chez :

• Les femmes âgées de 25 à 29 ans, avec environ 11,5 enfants pour cent femmes contre 12,3 enfants en 2014,
• Celles âgées de 15 à 24 ans, avec 2,6 enfants pour 100 femmes, contre 2,7 en 2015.

La France, à l’image de l’Irlande, demeurait pourtant le pays de l’Union européenne où le taux de fécondité était le plus élevé, à hauteur de 1,96 et 1,94 enfant par femme.

Par contre, l’âge moyen des femmes à l’accouchement s’est stabilisé. Alors qu’il était en augmentation depuis 10 ans, il s’est stabilisé à 30,4 ans, comme en 2015.

Côté mariages, l’on constate :

• 235 000 mariages en 2016,
• 228 000 entre personnes de sexe différent (moins 3 000 par rapport à 2015),
• 7 000 de personnes de même sexe (moins 500), 49 % concernant les femmes,
• 189 000 pacs, soit 15 000 de plus qu’en 2014,
• Des mariages entre personnes de sexe différent de plus en plus tardif, 35,3 ans pour une femme et 37,8 ans pour un homme, soit cinq ans plus tard qu’il y a dix ans,
• Age moyen des mariages entre personnes du même sexe, 43,9 ans pour les hommes et 39,6 ans pour les femmes.

Espérance de vie et vieillissement

L’espérance de vie en France a progressé :

• 85,4 ans pour les femmes (plus 0,3 an par rapport à 2015),
• 79,3 ans pour les hommes (plus 0,3 an par rapport à 2015).

Comme en 2015, l’écart entre hommes et femmes est de 6,1 ans, un chiffre important comparé aux quatre ans d’écart constatés en Suède, aux Pays-Bas, à Chypre ou au Royaume-Uni.

L’espérance de vie à 60 ans a également progressé. En 2016, à 60 ans, les femmes peuvent espérer vivre encore 27,6 ans en moyenne (plus 0,2 an par rapport à 2015) et les hommes 23,2 ans (plus 0,3 an).

Par contre, la population française continue de vieillir. Au 1er janvier 2017, elle comptait :

• 19,2 % d’habitants de 65 ans ou plus,
• Une part qui a augmenté de 3 points en dix ans, et de 4 points en vingt ans.

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Abuser des antibiotiques propagerait une bactérie dangereuse

Antibiotique

Selon une étude britannique publiée dans la revue The Lancet Infectious Diseases, la propagation d’une bactérie redoutable dans les hôpitaux serait due à la prescription inappropriée d’une famille d’antibiotiques. Ce n’est donc plus le manque d’hygiène qui est en cause.

L’infection est engendrée par la bactérie Clostridium difficile (C. difficile). Elle provoque des diarrhées, de la fièvre, des douleurs, et des colites dites « pseudomembraneuses », dont les complications peuvent être sévères, et provoquer par exemple, une perforation du côlon ou la mort.

La restriction de l’utilisation d’antibiotiques de la famille des fluoroquinolones, comme la ciprofloxacine, a davantage réduit les infections aux souches résistantes de cette bactérie que les mesures d’hygiène et de nettoyage rigoureux dans les hôpitaux.

Au Royaume-Uni, l’on a constaté une diminution d’environ 80 % du nombre de ces infections. Pour donner un exemple, au sein du comté d’Oxfordshire, dans le sud-est de l’Angleterre, environ 67 % des bactéries C. difficile étaient résistantes aux antibiotiques en septembre 2006, contre seulement 3 % environ en février 2013.

La mise en application des mesures de prévention et de lutte contre les infections (lavage des mains, nettoyage en profondeur au sein des hôpitaux) n’a pas modifié le nombre de bactéries transmises d’une personne à une autre.

Cette enquête a été menée auprès d’hôpitaux et de médecins généralistes au Royaume-Uni.

Plus de 4 000 prélèvements bactériens ont subi une analyse génétique pour déterminer à quels antibiotiques chaque bactérie était résistante.

Les résultats de cette enquête britannique ont une portée internationale. En outre, l’Amérique du Nord a encore de nombreuses infections C. difficile, puisque la prescription de fluoroquinolones n’y est pas restreinte, comme le précise Derrick Crook, co-auteur de l’étude et professeur de microbiologie à l’Université d’Oxford.

Pour rappel, chaque année aux Etats-Unis, les infections provoquées par le C. difficile coûtent plus de 4 milliards de dollars.

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Trouble du déficit de l’attention : un symptôme qui se voit dans le cerveau

 Trouble du déficit de l'attention visible dans le cerveau

Selon des chercheurs, le cerveau d’une personne atteinte de déficit de l’attention (TDAH) et d’hyperactivité est légèrement plus petit qu’un cerveau normal. Selon eux, ce trouble a donc bien une base physique.

Grâce à des examens d’imagerie, des « différences structurelles » et des signes de retard de développement ont été observées chez les cerveaux de personnes souffrant de déficit de l’attention avec hyperactivité.

Selon l’auteure principale de l’étude, Martine Hoogman de l’Université Radboud à Nimègue aux Pays-Bas, ces résultats « suggèrent donc que le TDAH est un trouble du cerveau ». Les résultats qui ont été dévoilés dans la revue The Lancet Psychiatry ont aussi pour but de combattre les préjugés liés à ce trouble cérébral, trop souvent associé aux mauvais parents et aux enfants difficiles.

Quels sont les symptômes de la maladie ?

• Inattention,
• Accès d’impulsivité et/ou d’hyperactivité,
• Problèmes scolaires.

Pour mener cette étude, ce sont les différences de structure du cerveau de 1 713 personnes avec TDAH et 1 529 personnes sans, qui ont été mesurées grâce à l’IRM. Le volume global du cerveau et la taille de sept zones cérébrales ont été évalués chez l’ensemble des participants, âgés de 4 à 63 ans.

En réalisant une comparaison entre les deux groupes, l’on découvre que le volume du cerveau et de cinq régions cérébrales est plus petit que chez les sujets atteints de TDAH. L’amygdale, l’une des structures cérébrales mesurées, est impliquée dans la régulation de l’émotion.

Selon Martine Hoogman, « Ces différences sont très faibles – dans la fourchette de quelques pour cent – de sorte que la dimension sans précédent de notre étude a été cruciale pour les identifier ». Mais elles sont plus importantes chez les enfants que chez les adultes atteints.

Précédemment, des études avaient déjà été menées, révélant des différences de volume cérébral sans pour autant pouvoir conclure, étant donné le nombre limité de sujets étudiés.

Toujours selon le Dr Hoogman, « Des différences similaires dans le volume du cerveau sont également observées dans d’autres troubles psychiatriques, en particulier le trouble dépressif majeur ».

Enfin, l’étude précise aussi que la prise ou non de psychostimulants, à l’image de la Ritaline, n’a eu aucun effet sur le volume cérébral des participants avec TDAH.

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Alzheimer : Manger des champignons pourrait prévenir la maladie

Manger des champignons pour prévenir la maladie d'Alzeihmer

Selon une étude menée par l’Université de Malaisie, consommer des champignons pourrait retarder ou tout du moins, prévenir le risque de développer une maladie neurodégénérative liée au vieillissement, et notamment la maladie d’Alzheimer et la démence.

Des chercheurs ont pu constater que les champignons stimulent la production du facteur de croissance nerveuse (NGF). Il s’agit d’une molécule qui joue sur la multiplication des cellules de l’organisme, notamment celles qui sont impliquées dans la croissance des nerfs dans le cerveau, et qui protègent contre les stimuli neurotoxiques comme l’inflammation.

Pour l’enquête, ce sont 11 variétés de champignons comestibles qui ont été analysées. Toutes les espèces testées ont favorisé la régénération nerveuse périphérique, qui relie la moelle épinière et le cerveau, des rats qui ont servi à l’étude.

En conclusion, les champignons pourraient jouer un rôle protecteur pour les neurones, contre les substances chimiques qui engendrent la mort cellulaire. Ils pourraient également réduire ou retarder le développement de la neurodégénérescence liée à l’âge.

Ce sont, selon les chiffres donnés par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), 47,5 millions de personnes qui souffrent de démences dans le monde.

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Un test d’urine pour identifier notre profil diététique

Test d'urine

C’est dans la revue Lancet Diabetes and Endocrinology que les travaux de chercheurs britanniques ont été dévoilés sur un test d’urine utilisé pour identifier le profil diététique de chacun.

Ce test photographie précisément nos prises alimentaires, des fruits ou légumes, au poisson ou à la viande rouge. En effet, c’est grâce à des marqueurs biologiques que sont révélés les aliments que l’on ingère, ainsi que notre profil diététique, et ce en traquant les niveaux de gras, de fibres, de sucre ou de protéines dans notre organisme.

Avec ce nouveau test d’urine, qui devrait être mis à la disposition du grand public d’ici 2 années, la réalité de ce que l’on mange est ainsi dévoilée. Cette innovation pourrait très bien remplacer les traditionnels questionnaires qui sont soumis aux patients à l’occasion de régimes diététiques, afin de savoir si leur alimentation est bien équilibrée.

Cette découverte pourrait ainsi améliorer la prise en charge des patients obèses ou en surpoids.

Selon l’auteur de l’étude, Gary Frost, le problème des suivis classiques réside dans la tendance à sous évaluer la quantité d’aliments « malsains » consommés par le patient, et donc, à surestimer la prise de fruits et de légumes. Selon lui, la marge d’erreur serait ainsi de 60 %.

Pour arriver à ces conclusions, des chercheurs de l’imperial College London en Grande-Bretagne ont suivi 19 volontaires pendant 3 jours, à qui ils ont imposé quatre régimes différents, de très sains à très malsains, se basant sur les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Matin, midi et soir, des échantillons d’urine étaient prélevés.

L’équipe de recherche a alors traqué des centaines de composés, appelés métabolites, fruits de la destruction des aliments dans l’organisme.

Ces composés signalent la présence de viande rouge, poulet, poisson, fruits et légumes, et donnent aussi le tableau clinique en matière de protéines, de graisses, de fibres et de sucre.

« Pour la première fois, cette recherche montre de manière objective et indiscutable les régimes alimentaires des gens, évitant tous biais ou erreurs d’évaluation », explique John Mathers, du centre de recherche en nutrition de l’université de Newscastle.

A terme, l’objectif est de préciser la sensibilité du test et de l’appliquer à un panel plus large de malades. « Cet outil nous permettrait de personnaliser les régimes et ainsi d’aider les gens à maintenir un mode de vie healthy, explique le Dr Isabel Garcia-Perez, co-auteur de l’étude. Nous n’en sommes pas un stade où nous pouvons dire à quelqu’un qu’il a mangé 15 chips hier et deux saucisses aujourd’hui ».

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Job de rêve : testeur de chocolat !

Testeur de chocolat

Depuis quelques années, les offres d’emploi insolites ont fleuri un peu partout dans le monde. Derrière ces opérations de communication bien pensées, un véritable job est à la clé. La dernière en date ? Celle du groupe Mondelez International (chocolat Poulain, Milka, Toblerone) qui cherche un testeur de chocolats !

C’est sur le compte LinkedIn de la marque que l’annonce a été postée. Le travail consiste à goûter du chocolat et des boissons chocolatées. Tel un sommelier du chocolat, la personne devra émettre un avis sur la qualité des mets dégustés, en utilisant un vocabulaire précis et adapté pour définir précisément la saveur des produits. L’heureux élu permettra ainsi au groupe agroalimentaire de lancer ses dernières innovations.

Un emploi en or pour tous les gourmands et amoureux du chocolat ! Cependant, il faudra avoir le foie bien accroché car ce travail à temps partiel, de sept heure hebdomadaires, nécessite de goûter à toutes sortes de produits chocolatés. Deux qualifications sont donc indispensables : la gourmandise et la passion des friandises.

Pour le moment, aucun salaire n’a été indiqué pour ce job de rêve, mais Mondelez International a tout de même précisé que l’heureux élu bénéficierait de jours de congé !

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Sondage : les Français passent 15 à 30 minutes dans la salle de bain

Salle de bain

Selon une récente étude de l’Ameublement français et de l’institut Toluna, plus de la moitié des Français passe entre 15 et 30 minutes dans la salle de bain pour se préparer. Plus on prend de l’âge et moins on y reste.

➢ 3 femmes sur 10 passent moitié plus de temps en moyenne (plus de 30 mn) dans la salle de bain que les hommes (moins de 15 mn).
➢ 40 % des 18-25 ans passent plus de 30 mn à se pomponner, contre 11 % chez les plus de 65 ans.
➢ Cette proportion tend à diminuer avec l’âge, à 36 % pour les 25-34 ans, 22,5 % des 35-49 ans et 16,5 % chez les 50-64 ans.

Bien qu’ils soient nombreux à consacrer un temps important à la salle de bain, seuls 58,5 % des sondés disent s’y sentir détendus. Le passage dans cette pièce de prédilection peut même être source d’agacement pour une femme sur deux. Plusieurs raisons à cela.

• 8,5 % des Français sont énervés à l’idée de devoir partager leur espace (10,5 % pour les femmes).
• 14 % des Français sont agacés par les produits qui tombent systématiquement.
• 13 % regrettent le manque de place.

Cette enquête a été réalisée auprès d’un échantillon de plus de 1.000 personnes, représentatif de la population française.