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Le lait d’or : en passe de détrôner le chocolat chaud ?

Lait d'or

Derrière ce nom mystérieux, le « lait d’or », se cache une boisson détox à base de curcuma, utilisée dans la médecine traditionnelle indienne. Elle est reconnue pour ses vertus antioxydantes, grâce notamment à des épices comme la cannelle, le gingembre ou le poivre. Elle peut agréablement remplacer le café et les chocolats chauds traditionnels. Pour cause, elle crée déjà le buzz sur Instagram, s’affichant comme une boisson diététique et un élixir santé.

Cette boisson doit son nom à sa jolie couleur ocre offerte par le curcuma. Cette épice est réputée pour ses bienfaits anticancéreux, antioxydants et anti-inflammatoires. Elle apporte aussi de la sérotonine, l’hormone du bonheur et de la bonne humeur chez l’homme. Dans la cuisine indienne et thaïlandaise, le curcuma est souvent associé au lait de coco dans les currys de poisson.

Pour concocter un lait d’or, il suffit de former une pâte avec de l’eau, du poivre et du curcuma, puis de l’incorporer dans un lait végétal (amande, soja ou coco). On y ajoute ensuite de l’huile de coco ou de l’huile d’olive première pression extraite à froid, un peu de miel, de la cannelle et le tour est joué !

Les puristes choisiront le curcuma provenant de la région du Kerala en Inde. Sa teneur en curcumine est la plus élevée.

Cette boisson lactée est facile à préparer et savoureuse, mais également bonne pour la santé grâce à ses vertus digestives et détoxifiantes. Elle est notamment utilisée en médecine ayurvédique.

De plus, selon des chercheurs australiens du Monash Asia Institute (université de Monash), un gramme de curcuma chaque matin pourrait améliorer la mémoire des personnes présentant un risque de déficience cognitive. Il serait aussi bénéfique sur le cancer du côlon, associé à la silymarine, extraite des graines du chardon-Marie, alliée du foie selon une étude américaine.

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Tendance culinaire 2017 : le bol, la star des repas healthy

Tendance culinaire

Selon le dernier rapport du groupe de consulting culinaire new-yorkais Baum + Whiteman, les bols seront dans la tendance culinaire en 2017.

Basées sur les tendances ayant émergé en cours d’année dernière, ces prévisions annoncent un succès confirmé des repas servis dans des bols en 2017. Açai, poke, smoothie et autres bols de Bouddha qui ne cessaient d’apparaître sur les pages Pinterest en 2016 seront plus que jamais d’actualité l’année prochaine.

Considéré comme un repas sain, le concept de « bols repas » fait fureur chez les disciples de la cuisine healthy.

Les bols de Bouddha – sur une base de céréales, des produits frais comme de l’avocat, légumes rôtis, noix et autres graines – sont par exemple très appréciés des végétaliens membres de Pinterest et YouTube.

En plus d’être bons pour la santé, le smoothie au bol est assez appétissant et très photogénique. Il s’agit d’un smoothie présenté dans un bol surmonté de fruits frais, de céréales, de noix et de graines, le tout joliment arrangé.

La Britannique Nigella Lawson a même consacré un chapitre aux bols dans son livre de recettes « Simply Nigella » : « Pour moi, ‘le bol-repas’ est tout bonnement synonyme de nourriture réconfortante, simple et nourrissante », écrit-elle.

Si l’on en croit les experts de Baum + Whiteman, cette tendance est même intensifiée par une obsession avérée pour les ramen japonais et le bibimbap coréen, souvent servis dans des bols artisanaux.

Toujours selon le rapport, « quand vous tenez un bol à la main en mangeant, vous êtes plus psychologiquement présents à ce que vous mangez ».

« Vous êtes plus susceptibles de ressentir toutes les saveurs et les textures de chaque bouchée. Vous vous sentez ainsi rassasiés plus rapidement même en éliminant les glucides transformés ».

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Alcool : responsable de 365 000 décès par cancer par an dans le monde

Alcool et cancer

Selon une récente étude française, chaque année, l’alcool serait responsable de plus de 700 000 nouveaux cas de cancer et 365 000 décès par cancer (œsophage, colon-rectum, gorge, foie et sein) dans le monde. Les pays développés seraient essentiellement touchés.

Cette étude, réalisée par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC/IARC) – agence cancer de l’OMS -, et basée sur des données de 2012, montre que les cancers liés à l’alcool représentent 5 % des nouveaux cas de cancers et 4,5 % de tous les décès par cancer chaque année dans le monde. Un chiffre alarmant d’autant qu’« une grande partie de la population ne sait pas que l’alcool peut provoquer le cancer », souligne le Dr Kevin D. Shield.

Les régions les plus touchées dans le monde par ces cancers sont l’Amérique du Nord, l’Australie et l’Europe, plus particulièrement l’Europe de l’Est. Pour autant, des pays qui se développent rapidement comme l’Inde ou la Chine, où la consommation d’alcool augmente, pourraient un jour les rattraper.

Pour cause, la consommation d’alcool est étroitement liée au niveau de développement d’un pays comme l’ont montré différentes études. A la plus grande consommation d’alcool s’ajoutent des changements dans le mode de vie ou l’alimentation ainsi que le tabagisme qui « multiplient le risque », précise le chercheur canadien.

Quelques chiffres de l’étude :

• Le cancer de l’œsophage arrive actuellement en tête des cancers liés à l’alcool en terme de mortalité.
• Il représente 34 % de l’ensemble des 365 000 décès répertoriés en 2012, devant le cancer colorectal (20 % des décès).
• En ce qui concerne les 704 000 nouveaux cas de cancers liés à l’alcool, le cancer du sein, en pleine expansion chez les femmes, domine avec 27 % des nouveaux cas, devant le cancer colorectal (23 % des nouveaux cas).

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Noël : 5 astuces pour déguster le foie gras

Foie gras

Comment déguster le foie gras ?

Le foie gras fait partie intégrante du menu de 8 Français sur 10 au moment des fêtes. Voici 5 astuces du Comité interprofessionnel des palmipèdes à foie gras (Cifog) pour en parfaire la dégustation.

Dégustez le foie gras à température ambiante

Le froid peut empêcher les saveurs de s’exprimer. Il est donc plus judicieux de le sortir du réfrigérateur et de son contenant 40 à 60 minutes avant la dégustation. Pour autant, pensez à refroidir les assiettes avant de servir de sorte que le foie gras soit proposé à la meilleure température.

Le gras qui entoure le foie ne doit pas être retiré au moment du service

Il fait non seulement partie intégrante du mets, mais délivre également un goût tout à fait savoureux, alors pourquoi s’en priver ?

Le servir à l’apéritif, oui, mais à condition…

d’éviter les olives, les cacahuètes, dont le goût prononcé risque d’annihiler les arômes délicats du foie gras. Idem pour les alcools forts qui auront le même effet. Privilégiez donc le vin qui se marie très bien, surtout en entrée.

Pour être dégusté avec du foie gras, le pain doit être toasté

Tous les types de pain s’accordent aux saveurs du foie gras, à condition que les tranches aient fait un aller-retour dans le grille-pain.

À chaque préparation son offre de foie gras

– Frais ou surgelé, le foie gras cru permet aux cuisiniers de concocter leur propre préparation.
– Le foie mi-cuit ou semi-conserve est quant à lui prêt à être dégusté.
– Il peut être aussi appertisé pour une longue conservation.

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Moins de graisse abdominale grâce aux amandes

Les amandes dans un pot.
Les amandes ne sont pas seulement bonnes pour le cœur. Une étude, publiée dans le Journal of the American Heart Association, indique qu’une portion quotidienne de 42g au lieu d’un aliment, riche en glucides, avec la même teneur en calories permet de perdre de la graisse abdominale et du tour de taille.

Durant douze semaines, 52 adultes en surpoids en bonne santé, mais souffrant du mauvais cholestérol, ont été observés par des chercheurs de l’université de Penn State, aux États-Unis. Certains ont suivi un régime intégrant une portion de 42g d’amandes tandis que d’autres ont reçu un muffin à la banane à la place.

Le premier programme, dont l’objectif était de faire baisser le cholestérol, a révélé une autre bonne nouvelle aux cobayes : la perte de masse graisseuse abdominale et sur les jambes ainsi que le de tour de taille. « Notre étude a démontré que remplacer des aliments à forte teneur en glucides par des amandes permettait d’améliorer plusieurs facteurs de risque cardiovasculaire, y compris grâce à la réduction de la graisse abdominale », souligne l’un des docteurs de l’étude.

À noter qu’une portion de 30g d’amandes contient 170g de calories, 6g de protéines, 4g de fibres alimentaires, des vitamines et des minéraux.

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Prévention: 16 millions de vie pourraient être sauvées

Personne qui est en train de faire des analyses.

Les maladies non transmissibles, telles que le cancer ou le diabète, provoquent chaque année 38 millions de décès, dont 16 millions pourraient être évités par des mesures préventives, selon un rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

« La communauté internationale a la chance de pouvoir changer le cours des maladies non transmissibles », a déclaré le Dr Margaret Chan, directrice générale de l’OMS, en présentant ce rapport.

« En investissant entre un et trois dollars par an et par personne, les pays pourraient fortement diminuer le nombre de patients et de décès dus à ces maladies non transmissibles », a-t-elle ajouté.

En 2015, chaque pays devrait se fixer des objectifs pour la mise en oeuvre de mesures préventives, faute de quoi, « des millions de vies seront à nouveau perdues trop tôt », a-t-elle poursuivi.

En l’an 2000, 14,6 millions de personnes sont décédées prématurément des suites de maladies non transmissibles, faute de prévention. Ce chiffre a augmenté et est passé à 16 millions en 2012, ajoute l’OMS.
Les décès prématurés dus à des maladies non transmissibles pourraient être évités par des politiques antitabac, anti-alcool, et en faveur d’activités physiques et sportives.

L’OMS encourage surtout les pays à revenu moyen à engager de telles politiques, car les décès dus à des maladies non transmissibles y sont supérieurs aux décès dus à des maladies infectieuses.

Six pays enregistrent des taux de décès prématurés très élevés: Afghanistan, Fidji, Ouzbékistan, Kazakhstan, Mongolie et Guyana.

En outre, près des 3/4 de tous les décès dus à des maladies non transmissibles, soit 28 millions, surviennent dans les pays à revenu faible et moyen.

L’OMS a lancé en 2013 un plan d’action visant à réduire de 25% entre 2013 et 2020 le nombre de décès prématurés.

Ce plan comporte neuf objectifs à atteindre.

Certains pays ont déjà obtenu des résultats en mettant en oeuvre ce plan. Ainsi en Turquie, le nombre de fumeurs a baissé de 13,4% entre 2008 et 2012, suite à la hausse du prix du tabac et à des avertissements sur les dangers du tabac sur les paquets de cigarettes.

De même, la consommation de boissons sucrées a baissé de 30% en moyenne en Hongrie, qui a dénoncé les dangers du sucre pour la santé.

Enfin, l’Argentine, le Brésil, le Chili, le Canada, le Mexique et les États-Unis ont lancé des campagnes pour faire baisser la teneur en sel dans les aliments.

Pour l’OMS, les coûts des campagnes visant à réduire ces décès prématurés sont estimés à 11,2 milliards de dollars par an, soit un investissement annuel de un à trois dollars par personne.

Les maladies non transmissibles sont les maladies cardiaques, le cancer, les maladies pulmonaires, les maladies respiratoires et le diabète.

Le tabac tue six millions de personnes par an, l’alcool 3,3 millions, l’absence d’exercice physique, 3,2 millions, et l’excès de sel dans l’alimentation, 1,7 million.

L’OMS s’inquiète également des méfaits de l’obésité chez les enfants, qui développent aussi des maladies cardiovasculaires, de l’hypertension, ou des maladies liées à l’arthrose.

Actuellement 42 millions d’enfants âgés de moins de cinq ans sont obèses dans le monde.

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Le cancer du pancréas, une maladie encore méconnue

Médecins

Largement méconnu du grand public, le cancer du pancréas tue pourtant près de 300 000 personnes dans le monde chaque année. Actuellement la quatrième cause de décès par cancer en Europe, la maladie pourrait monter à la seconde place derrière le cancer du poumon d’ici 2020. C’est pourquoi il est urgent de se mobiliser pour lever davantage de fonds pour financer les recherches.

La Fondation Arcad (aide et recherche en cancérologie digestive) lance une plateforme européenne sur le net (www.pancreaticcancereurope.eu), dont le but est de sensibiliser le grand public et les politiques sur le cancer du pancréas.

Il faut savoir que ce cancer touche en majorité les hommes, et les personnes de plus de 65 ans.

« C’est un cancer en augmentation sensible dans les pays développés mais qui attire à peine 2 % des fonds de recherche attribués au cancer et moins de 5 % des essais cliniques », relève Mariella de Bausset, Secrétaire générale de la Fondation.

Si l’on suit les estimations du Centre international de recherche du cancer (CIRC), agence de l’Organisation mondiale de la Santé :

• Le cancer du pancréas a provoqué 330 000 décès dans le monde en 2012
Dont 78 000 dans l’Union européenne
Et 9 500 rien qu’en France.
• Le cancer du pancréas est actuellement la quatrième cause de décès par cancer en Europe, juste après le cancer du poumon, du côlon et du sein, mais pourrait devenir la deuxième cause de mortalité après le cancer du poumon d’ici 2020.

« Il survient souvent comme un coup de tonnerre dans un ciel serein », résume le Dr David Malka, cancérologue digestif au centre anticancéreux Gustave Roussy à Villejuif.

Le cancer du pancréas est sournois, il évolue de manière silencieuse, d’autant qu’il n’existe aucun dépistage de masse. D’ailleurs, 8 cas sur 10 sont inopérables pour cause de cancer trop avancé.

Les principaux symptômes n’apparaissent en général que tardivement, après l’évolution de la maladie qui peut durer 15 ans :

— douleurs abdominales
— jaunisse
— amaigrissement rapide
— diabète récent

Quelles solutions de dépistage ?

• Selon le Pr Pascal Hammel, cancérologue digestif à l’hôpital Beaujon (Clichy), il existe « des moyens de le prendre en charge plus tôt » en faisant par exemple un dépistage ciblé des personnes susceptibles de présenter des formes « familiales » de ce cancer (5 % de l’ensemble des cas).
• Pour les 95 % restant, les médecins comptent sur la recherche pour mettre au point des marqueurs précoces de la maladie. « On peut imaginer que dans un avenir pas trop lointain on puisse diagnostiquer ce cancer par un test sanguin », note le Dr Malka.

Et la chimiothérapie ?

• Les patients inopérables bénéficient de chimiothérapies plus efficaces qui permettent de doubler l’espérance de vie de 6 à 12 mois, voire plus.
• Sinon, lorsqu’elle est prescrite avant ou après la chirurgie, la survie dépasse souvent les deux ans.

Plusieurs pistes prometteuses sont en cours d’étude dont certaines ciblant le métabolisme ou l’architecture de la tumeur. En revanche, si les thérapies ciblées rencontrent un certain succès sur plusieurs types de cancers comme celui du sein, du colon ou la leucémie, le Pr Hammel précise qu’elles ne sont pas « très efficaces pour l’instant sur le pancréas ».
Face à ces conclusions, la Fondation Arcad juge « urgent de se mobiliser pour lever davantage de fonds afin de financer les recherches ».
« Il faut également sensibiliser et alerter les médecins et les patients sur la gravité de cette maladie », précise Mme de Bausset qui espère que cette mobilisation incitera les pays européens à développer des plans d’attaque contre le cancer du pancréas.

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Entretenez votre cerveau avec la puissance de vos jambes

Sport et Senior

Gym, running, marche, tous ces petits pas – au-delà d’améliorer la puissance des muscles des jambes – aideraient même notre cerveau à mieux résister à l’usure de l’âge. La puissance de ces muscles serait également le meilleur indicateur des changements cognitifs. Telle est l’étonnante et non moins intéressante découverte des chercheurs du kings College de Londres (Grande-Bretagne), dont l’étude a été publiée dans la revue britannique Gerontology début novembre 2015. Il s’agit de la toute première étude à affirmer l’existence d’un lien entre la puissance des membres inférieurs et les changements cognitifs d’une population en bonne santé.

Ces chercheurs ont étudié 324 femmes jumelles en bonne santé, âgées d’environ 55 ans, et toutes inscrites sur le registre national TwinsUK volunteer registry. Le choix s’est porté sur des jumelles, car leur patrimoine génétique est identique et inaltérable avec les années.

• Les chercheurs ont mesuré différents indicateurs relatifs aux capacités cognitives, à l’apprentissage et à la mémoire des volontaires, en tenant compte évidemment de facteurs génétiques susceptibles de changer la donne. Le résultat est sans appel : la puissance des muscles des jambes est le meilleur indicateur d’un cerveau en bonne santé.

• Ils ont également observé que lorsque l’une des deux jumelles étudiées avait les jambes plus musclées que celles de sa sœur, elle avait tendance à rester dans de meilleures dispositions cognitives et cérébrales même avec l’âge après 10 ans.

« Il est intéressant de voir de telles différences sur la connaissance et la structure cérébrale de jumelles identiques qui présentaient une puissance de leurs jambes différente 10 ans auparavant », souligne la Dr Claire Steves, auteure principale de l’étude. « Cela suggère qu’un simple changement dans ses habitudes de vie pour stimuler notre pratique physique peut nous aider à nous maintenir à la fois en bonne santé physique et mentale. »

Ces résultats très encourageants nécessitent néanmoins d’autres recherches, idéalement pour mieux en comprendre les mécanismes. À savoir s’ils pourraient faire intervenir d’autres facteurs relatifs aux modifications liées à l’âge : fonction immunitaire, circulation sanguine ou signalisation nerveuse.

Le saviez-vous ?

– La libération d’une hormone sous l’effet de l’exercice favorise la croissance des cellules nerveuses. C’est en tout cas le résultat de précédents travaux menés sur des animaux qui ont alors montré les effets bénéfiques de l’activité physique sur le cerveau avec l’âge.
– Selon les chercheurs, les muscles des jambes sont les plus importants du corps, et ça tombe bien parce qu’il est très facile de les solliciter, ne serait-ce qu’en restant debout et en marchant.

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Vous êtes 80 % à avoir besoin de lâcher prise

Lâcher prise

Selon une étude CSA pour le Club Med, plus de 80% d’entre vous ont besoin de lâcher prise pour se concentrer sur sa vie. Parmi les contraintes évoquées ? Les obligations familiales pour 40 % des personnes interrogées. Cette étude a été réalisée entre le 28 et 30 juillet 2015, auprès de 1001 Français, âgés de 18 ans et plus.

  • 54 % d’entre vous ont besoin de souffler pour se libérer des contraintes de la vie quotidienne.
  • Le plus étonnant ? Ce n’est pas tant le travail qui vous accapare (28%), mais bien les obligations familiales (40%).
    Fort heureusement, la grande majorité d’entre vous (89 %) est pleinement consciente de ce besoin d’évasion.

  • C’est donc sans surprise que 44 % d’entre vous privilégient les vacances pour se ressourcer.
  • 39 % se retrouvent en pleine nature.
  • 37 % s’adonnent à la rêverie pour faire le vide.
  • 24 % partent à l’aventure.
  • 6 % font la fête.
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Diabète : Cuisinez pour réduire le risque de diabète

Femme qui cuisine
Une nouvelle étude américaine nous apprend que déjeuner ou dîner chez soi serait bien meilleur pour la santé que consommer du « prêt-à-manger » (est-ce vraiment une surprise ?). Cela réduirait les risques de diabète de type 2 de 13 %.

Le diabète de type 2 se caractérise par un taux de sucre élevé dans le sang. Principalement associé à l’obésité et à la sédentarité, il peut être un facteur important de maladies cardiovasculaires.

Pour cette étude, les chercheurs de l’American Heart Association ont analysé les données de 58 000 femmes à travers l’étude Nurses’Health Study et de plus de 41 000 hommes enrôlés au sein de la Health Professionals Follow-Up Study. Ils les ont suivis entre 1986 et 2012. À noter qu’aucun des participants n’était atteint de diabète, d’une maladie cardiovasculaire ou d’un cancer au début de l’étude.

Les résultats ont été présentés à l’occasion d’une réunion annuelle de l’American Heart Association à Orlando, en Floride (États-Unis) le 8 novembre 2015.

• Les personnes qui consomment en moyenne 11 à 14 repas faits maison par semaine réduisent le risque de diabète de 13 % par rapport aux participants qui consomment majoritairement des plats préparés (soit moins de 6 repas faits maison par semaine).
• Avec les années, la prise de poids est plus faible lorsque l’on consomme des plats maison. Selon les chercheurs, peut-être est-ce dû au fait que les participants ne prenaient pas de sodas, une pratique courante dans les chaînes de restauration.

« Consommer des repas déjà cuisinés ou pré-préparés du commerce, au restaurant ou à emporter est une tendance en augmentation significative aux États-Unis depuis ces 50 dernières années », explique Geng Zong, chercheur à Harvard T.H Chan School of Public Health de Boston (États-Unis) dans le cadre de cette étude. « Dans le même temps, les taux de diabète de type 2 ont également augmenté. » Des habitudes pointées du doigt à maintes reprises lors de précédentes études, puis-qu’entraînant un régime de mauvaise qualité ainsi qu’un poids santé plus élevé.

Si les chercheurs n’ont pas établi avec précision le nombre idéal de repas à consommer chez soi, Geng Zong conclut en disant « plus pourrait être mieux ».

Le saviez-vous ?

• Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 9 % des adultes sont atteints de diabète dans le monde.
• En France, le taux de prévalence du diabète est passé de 2,6 % en 2006, à 4,4 % en 2009
• Le diabète de type 2 pourrait devenir l’une des premières causes d’invalidité et de décès dans le monde d’ici 2035.