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Morsure de serpent : que faire ?

Serpent

Que faire en cas de morsure de serpent ?

Les clichés sur les serpents ont la vie dure. Loin de l’image belliqueuse alimentée par les films, la plupart des serpents que l’on trouve en France n’attaquent et ne mordent que s’ils se sentent menacés ou agressés. En cas de morsure, quelques bons gestes sont à appliquer, d’autres à abandonner.

Les morsures de serpent les plus fréquentes

En France, ce sont les morsures de vipères qui sont les plus souvent constatées. On les repère à leur petite tête triangulaire. Si elles sont rarement graves (car en réalité, le serpent n’injecte pas systématiquement du venin au moment de la morsure), on dénombre tout de même plusieurs décès par an. Une bonne raison de se montrer méfiant lorsque l’on se promène en pleine nature, donc.

Les bons gestes

En cas de morsure, les bons réflexes sont à adopter rapidement :

  • Allonger la personne qui vient d’être mordue.
  • Appeler immédiatement des secours (composer le 15 ou le 112, numéro des secours européens).
  • Utiliser un désinfectant si l’on dispose d’une trousse de secours et de coton ou de compresse : il peut s’agir de Dakin par exemple.
  • Couvrir la morsure avec un linge propre pour éviter une infection.
  • Rassurer la personne : s’assurer qu’elle reste calme et tranquille jusqu’à l’arrivée des secours.

Les gestes à éviter

Certains gestes sont, au contraire, à proscrire :

  • Il ne faut pas sucer la plaie pour aspirer le venin. Cette pratique est très dangereuse car elle favorise la diffusion du poison dans le sang via les microlésions souvent ignorées que nous avons tous dans la bouche.
  • Evitez également de faire un garrot : le garrot crée un œdème et provoque une mauvaise oxygénation des tissus.
  • Ne donnez aucun « remontant » à la victime de morsure (alcool, café, thé) qui aurait pour conséquence d’accélérer les battements du cœur et donc de diffuser le venin plus rapidement dans le sang.

Bon à savoir : en cas de morsure de serpent, l’aspi-venin est généralement inefficace dans la mesure où le poison est injecté trop profondément dans les tissus pour que l’appareil ne puisse l’aspirer.

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Engrais Jardin et potager Vie pratique

7 engrais naturels pour votre jardin

Engrais naturels

Un engrais naturel fait maison se concocte à l’aide de déchets organiques ou végétaux issus de sa consommation personnelle. Les avantages de cette démarche sont la gratuité, l’absence de produits chimiques, et la limitation du volume des ordures ménagères. Vous aviez des trésors que vous n’utilisiez pas! Ecoutez votre jardin…

Le purin d’orties, un engrais naturel

Les orties, ces plantes qui poussent si facilement au bord des chemins, mal-aimées car elles sont très urticantes au toucher, ont cependant bien des vertus.
Elles peuvent constituer un purin riche en minéraux, oligo-éléments et vitamines. C’est aussi un insecticide, en pulvérisation directe sur le feuillage. Il ne faut cependant pas en abuser, car l’excès d’azote attire les pucerons.

Pour préparer le purin d’orties, laissez fermenter dans un récipient non métallique 1 kg d’orties fraîches dans 10 litres d’eau, en couvrant le récipient, et en mélangeant la préparation tous les jours pendant une à deux semaines. Quand il n’y a plus de petites bulles à la surface, c’est prêt ! Il faut ensuite filtrer, et stocker à l’abri du soleil. Pour utiliser la préparation, il faut diluer, à raison de 5 litres d’eau pour 1 litre de purin.

La consoude, un autre engrais naturel

La consoude est une jolie plante sauvage, aux feuilles en forme d’oreilles d’âne, et aux petites fleurs blanches en clochettes. Pour le jardin, elle est utilisée pour faire un purin riche en potassium, en calcium, magnésium, cuivre, zinc, manganèse, fer et en bore, rien que ça. Le purin de consoude se prépare comme le purin d’orties, en laissant macérer pendant 1 à 2 semaines 1 kg de feuilles fraîches dans 10 litres d’eau, et en mélangeant régulièrement.

Des coquilles d’œufs pour tous les jardins

Voilà un engrais naturel, très riche en minéraux, particulièrement facile à obtenir. Ne jetez plus les coquilles d’œufs. Elles feront un engrais excellent, sans aucun processus de macération.
Pour obtenir l’engrais, faites sécher les coquilles, puis écrasez-les pour obtenir de petits morceaux. Ensuite griffez légèrement la terre, et incorporez-le au pied des plantations.

Quand les géraniums se transforment en engrais

Conservez bien les tiges et les feuilles de géraniums quand vous les nettoyez. Votre curieuse récolte vous donnera un engrais naturel, après avoir laissé macérer le tout dans de l’eau pendant environ 2 semaines. Il suffira ensuite d’arroser les géraniums de jardinières ou du jardin avec la décoction obtenue.

Du marc de café en guise de fertilisant

Le marc de café, riche en azote, en phosphore et en potassium, est un excellent fertilisant, notamment pour les salades, les rosiers, et les plantes d’appartement. Il faut l’utiliser tel quel, en l’épandant à la surface du sol. Les feuilles de thé infusées ont les mêmes propriétés, et peuvent être utilisées de la même façon.

Des peaux de banane pour nourrir les plantes à fleurs

Particulièrement riches en potassium, magnésium et fer, les peaux de banane nourriront vos plantes fleuries. Vous obtiendrez par exemple des rosiers aux couleurs éclatantes. Il suffit de couper les peaux de banane en petits morceaux, et de les enfouir près des plantes.

Les cendres, un engrais excellent

Vous pouvez recycler les cendres provenant de votre cheminée, de votre poêle à bois, ou de la combustion de déchets végétaux, en un très bon engrais. Une fois refroidies, tamisées, stockées dans des sacs et entreposées à l’abri de l’humidité, elles pourront facilement être répandues, mais deux poignées par m2 et par an suffisent.

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Autres Jardin et potager Vie pratique

Jardinage : 5 astuces de grand-mère

Astuce de jardinage

Dites adieu aux produits chimiques pour l’entretien de votre jardin ! Voici 5 astuces de jardinage utilisant des produits 100 % naturels que vous avez sûrement dans votre cuisine !

L’ail en purin

L’ail est un excellent répulsif anti pucerons et anti mildiou. L’ail est également efficace pour combattre l’oïdium, ou la maladie du blanc, atteignant souvent les vignes et les rosiers et sévissant également dans les potagers. Pour une utilisation optimale, vous devez préparer du purin d’ail. Pour ce faire, laissez frémir 1 l d’eau sur le feu. Pelez 3 gousses d’ail et jetez-les dans l’eau frémissante. Sortez le tout du feu et laisser infuser pendant 12 h, avant de filtrer. Versez la préparation dans un spray et vaporisez sur les feuilles. Appliquez-en également au niveau des pieds des plantes. Attention ! Le purin d’ail n’est utilisable que dans les 72 h qui suivent la préparation.

Le marc de café : un engrais idéal pour les rosiers

Le marc de café est utilisé pour faire fuir les insectes friands de feuilles et de fleurs, mais moins connu pour favoriser la pousse des rosiers. Et pourtant ce produit naturel est un engrais efficace pour les rosiers. L’azote contenu dans le marc de café contribue à la croissance des rosiers. Le marc de café contient aussi du phosphate qui participe au développement des racines. Répandre régulièrement un peu de marc de café au pied des rosiers tout en veillant à bien mélanger avec la terre suffit pour observer les bienfaits de ce produit 100 % naturel.

Le savon noir et le savon de Marseille

Le savon de Marseille et le savon noir constituent des produits efficaces pour repousser les insectes, comme les cochenilles, les pucerons et les thrips, qui dévastent les jardins. La préparation à pulvériser sur les plantes se compose de 150 g de savon noir ou de savon de Marseille dilué dans 1 litre d’eau.

Les coquilles d’œufs

Ne jetez plus les coquilles d’œufs ! Ce sont des produits indispensables pour le jardinage. Broyez-les et dispersez-en autour des plantes pour éviter que des gastéropodes (escargots et limaces) ne les anéantissent.

La fécule de pomme de terre

La fécule de pomme de terre est un répulsif naturel anti nuisible. Complètement inoffensif pour l’Homme, la fécule de pomme de terre étouffe les thrips, les pucerons, les tétranyques de l’épinette et les aleurodes des serres qui dévastent les jardins. Vous devez dissoudre 30 g de fécule de pomme de terre dans 1,25 litre d’eau chaude. Versez la préparation dans un spray et ajoutez-y 1 c.c de liquide vaisselle. Secouez le tout pour bien mélanger et pulvérisez sur les plantes.

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AANL Maux du quotidien NL01 Santé Varices

Varices : 3 remèdes de grand-mère

varices

Comment éviter d’avoir des varices ?

Jambes lourdes, veines gonflées, douleurs ? Les varices sont des dilatations des veines causées par une insuffisance veineuse. Cette maladie peut devenir un vrai calvaire pour les personnes qui en souffrent. Voici quelques remèdes de grand-mère pour éviter d’avoir des varices.

La vigne rouge

La vigne rouge active la circulation sanguine et soulage les jambes lourdes. Ses feuilles sont donc bénéfiques en cas d’insuffisance veineuse. Vous pouvez acheter de la vigne rouge sur Internet.

EN INFUSION : Dans une tasse d’eau chaude, laissez infuser 1 c. à café de feuilles sèches de vigne rouge pendant 10 minutes. Filtrez et buvez 1 à 3 tasses par jour.

EN DÉCOCTION : Pour 1 l, faites bouillir 50 g de feuilles de vigne rouge dans une casserole. Filtrez et buvez 1 tasse avant chaque repas pendant 3 mois maximum.

Le marronnier d’Inde

L’extrait de marronnier d’Inde que l’on trouve en pharmacie est efficace pour prévenir l’apparition des varices. Demandez conseil à votre médecin ou pharmacien, car il y a de nombreuses contre-indications.

L’hamamélis

L’hamamélis tonifie la circulation sanguine. Ses feuilles, que l’on peut trouver en pharmacie, sont employées en tisane pour lutter contre l’insuffisance veineuse. Pour ce faire, mettez 3 g de feuilles d’hamamélis dans une tasse d’eau chaude. Laissez infuser pendant 10 minutes. Filtrez et buvez 1 à 3 tasses par jour. Attention, le goût, quelque peu amer et âpre, peut surprendre !

Les conseils de nos grands-mères

  • Evitez de porter des vêtements trop serrés.
  • Évitez les bains trop chauds qui favorisent l’apparition des varices. Terminez votre douche par un jet d’eau froide sur les jambes.
  • Pratiquez une activité physique régulière comme la marche afin de stimuler la circulation du sang.
  • Préférez porter des chaussures avec des talons entre 2 et 5 cm.
  • Évitez de rester trop longtemps statique (debout ou assis).
  • Surélevez vos jambes dans votre lit afin d’améliorer la circulation sanguine. Pour ce faire, vous pouvez acheter un coussin repose-jambes.
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Maux du quotidien Santé Sommeil

Comment s’endormir quand il fait chaud ?

S'endormir quand il fait chaud.

Il peut être difficile de trouver le sommeil quand la température est trop élevée. Voici quelques conseils et astuces de grands-mères pour bien dormir quand il fait chaud. 


D’abord ne dormez pas nu car cela peut accroître la sensation de chaleur. Il faut au contraire porter un pyjama en coton ou en lin en évitant les matières synthétiques comme le nylon ou la soie.

Si possible préférez dormir dans un endroit sombre dans les étages inférieurs de votre habitation, car comme vous le savez la chaleur monte. L’idéal est le plancher d’un sous-sol. 

N’oubliez pas de mettre une bouteille d’eau près de votre lit afin de boire pendant la nuit. 

Une solution efficace pour mieux dormir consiste à placer un sachet froid (que vous trouverez dans le commerce) sur votre cou, votre front, vos bras ou vos aisselles avant de dormir. Cela rafraîchira l’ensemble de votre corps. 

Si votre chambre possède une fenêtre ouvrez-la au moins une heure avant de vous coucher mais fermez-la au moment de vous glisser dans le lit. 

L’astuce de grand-mère : placez votre oreiller, vos draps et couvertures au congélateur pendant une demi-heure avant de vous mettre au lit. Ils resteront frais pendant 30 à 40 minutes, c’est-à-dire suffisamment de temps pour vous endormir. 

À propos de literie préférez les draps légers en coton. 

Même si cela peut paraître contre-intuitif ne prenez pas de douche très froide le soir pour éviter un effet rebond qui ferait augmenter votre chaleur corporelle. Préférez une douche modérément fraîche. 

Enfin ne faites pas de sport 2h avant d’aller au lit pour ne pas faire augmenter votre température.

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Piqûres Santé Traumatismes

Piqûre de méduse : que faire ?

Que faire en cas de piqûre de méduse ?

C’est l’été, la saison de la plage et des baignades ! Mais attention, car les rencontres avec les animaux marins peuvent parfois tourner au vinaigre. Fréquentes sur de nombreuses plages, la piqûre de méduse si elle est bénigne, peut tout de même vous faire passer un sale quart d’heure. Pour éviter des complications et soulager votre douleur, voici quelques astuces à connaître absolument !

Vous venez d’être touché par les tentacules urticantes de la méduse ? Vous ressentez une sensation de brûlure qui va s’intensifier dans la demi-heure qui vient. Maintenant, que faire ?

  • Tout d’abord, sortez de l’eau. Une fois au sec, munissez-vous d’une pince à épiler et retirez les morceaux de tentacules qui pourraient rester sur la blessure. Ce sont en effet les filaments de tentacule qui sont à l’origine de la douleur.
  • Veillez ensuite à bien rincer la piqûre à l’eau de mer.
  • Déposez du sable sur la peau et laissez ainsi jusqu’à ce qu’il soit sec. Evitez de frotter avec le sable, cela ne ferait qu’irriter encore plus la peau.
  • Rincez ensuite une seconde fois à l’eau de mer, jusqu’à ce que la blessure soit bien propre.

Les autres solutions pour soulager une piqûre de méduse

Il existe d’autres solutions qui pourraient aider à faire passer la brûlure. Le vinaigre est par exemple recommandé, ainsi que l’eau de mer chaude. Vous pouvez aussi appliquer le mélange de trois volumes de bicarbonate de soude à un volume d’eau. Enfin, il est possible de prendre du paracétamol afin de dissiper la douleur.

Attention aux idées reçues !

Cependant laissez de côté les autres remèdes dont vous avez pu entendre parler. Uriner sur la plaie n’aura pas d’autre effet potentiel que d’entraîner une surinfection. L’eau douce pourrait faire éclater les vésicules et l’alcool n’aura pas d’effet positif non plus. Ces produits sont donc à proscrire définitivement pour les cas de piqûre de méduse. Évitez aussi de frotter la zone touchée, cela peut-être tentant mais ça ne fera qu’empirer la situation.

Les méduses tropicales

Enfin, méfiez-vous : les symptômes et les risques sont plus graves lors d’une exposition aux tentacules de méduse des mers tropicales. Si c’est à ce genre d’animal que vous avez affaire, contactez les secours pour qu’ils puissent vous dispenser les soins appropriés.

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Baignade des enfants : se prémunir face aux risques

Enfant dans la piscine

Comment vos enfants peuvent-il se baigner en toute sécurité ?

En pleine période estivale, les pédiatres multiplient les conseils pour assurer des baignades en toute sécurité pour les jeunes enfants.

Alain Bocquet, pédiatre et responsable du site de conseils aux parents mpedia.fr, conseille les accessoires comme le maillot flottant ou le puddle jumper, au détriment des simples bouées, pour équiper les tout-petits.

Les bouées : des outils peu adaptés

Les bouées classiques, pourtant largement utilisées, ne garantissent pas une baignade en toute sécurité. La taille, la qualité et la norme de ces systèmes de flottaison ne sont pas sûres, et l’enfant peut se retrouver la tête en bas. D’après une enquête réalisée auprès de 656 mamans via le site mpedia.fr, 25% des parents utilisent encore une bouée classique pour baigner leur enfant, quel que soit son âge. En revanche, les brassards sont d’excellents accessoires qui maintiennent la tête hors de l’eau, à condition de veiller au risque de crevaison dans les jardins (épines, arbres, jouets, etc.).

Préférer le maillot flottant ou le puddle jumper

Il existe deux produits intéressants : le maillot flottant et le Puddle Jumper. Ils sont particulièrement conseillés pour les tout-petits entre deux et six ans qui marchent, courent et ne savent pas nager. Le premier maintient le centre du corps à la verticale et hors de l’eau. Le second, mi-bouée mi-brassard, est le système le plus sûr. Il encercle à la fois les bras et le thorax de l’enfant, mais lui permet d’être libre de ses mouvements pour jouer ou apprendre à nager. Il ne peut pas se dégonfler puisqu’il est fait de mousse polyéthylène et non d’air. De plus, l’enfant ne peut pas le retirer sans l’aide d’un adulte puisqu’il se fixe avec une boucle dans le dos.

Rien ne remplace une surveillance attentive

Même si la piscine est équipée d’un système de protection, rien ne vaut la surveillance des adultes. Les accidents arrivent le plus souvent autour de piscines privées quand un groupe d’enfants joue et qu’un groupe de parents discute entre eux. La règle indispensable à respecter est d’attribuer un enfant à un parent. Par ailleurs, si la piscine est ouverte, on ne laisse pas un enfant qui ne sait pas nager sans brassard ou maillot flottant.

Anticiper l’apprentissage de la nage

Dès quatre ans, les enfants peuvent commencer l’apprentissage de la nage et intégrer les différents mouvements. À l’entrée au CP vers 6/ 7 ans, tous les enfants doivent savoir nager. Ce n’est malheureusement pas le cas.

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Que faire pour limiter les risques de noyade ?


La période estivale et les moments de chaleurs sont synonymes de baignades et de moments de détente à la plage mais aussi de risque de noyade. La vigilance et le respect des consignes de prévention sont ainsi de mise pour éviter les noyades accidentelles.

Les bons gestes à avoir

Le respect des zones de bain est le premier réflexe à avoir lors des baignades. Délimitées par des drapeaux bleus, les zones de bain représentent les zones qui sont sous la surveillance des sauveteurs. Il est important de rester attentifs quant aux consignes des sauveteurs qui préviennent si vous risquez de sortir de la zone de bain. Il faut aussi être particulièrement vigilant pour ce qui est de la surveillance des enfants et veiller à utiliser des brassards et tous les équipements qui permettent de les maintenir à la surface. Sur la plage, certains gestes, comme ceux utiliser pour saluer quelqu’un sont à éviter, car ils peuvent être perçus par les sauveteurs comme des gestes les appelant à intervenir.

Que faire en cas de noyade ?

S’il y a une personne qui se noie, la première chose à faire est de prévenir les sauveteurs pour qu’ils puissent intervenir rapidement. Dans la mesure où la personne qui se noie se trouve juste à côté de vous et uniquement que si vous vous en sentez capable, vous pouvez tenter de la maintenir à la surface en attendant les secours. Toutefois, pour éviter tout sur-accident, il est conseillé de n’intervenir que si vous êtes en grande forme physique car maintenir un nageur en difficulté à la surface nécessite énormément de force et de souffle.

Quelles sont les significations des drapeaux ?

Des drapeaux de différentes couleurs sont présents sur les lieux de baignade pour alerter sur les risques.

Le drapeau vert signifie que la zone est surveillée par des sauveteurs et que la journée est parfaite pour une baignade. Le drapeau orange, quant à lui, indique que la baignade est autorisée mais qu’il faut faire preuve d’une grande vigilance car les conditions pour se baigner ne sont pas optimales, comme une mer un peu agitée. Le drapeau rouge, enfin, signifie que la baignade est interdite. Il est utilisé notamment en cas d’orage ou si la mer est beaucoup trop agitée rendant toute baignade à risque.

Où faire des sports de glisse ?

Etant donné qu’il existe des endroits dédiés pour les sports de glisse, il est interdit de les pratiquer dans les zones de bain. Par moments, l’utilisation de planches par les enfants et les adultes est autorisée mais sans palmes aux pieds.

Merci à L’association S.N.S.M / Production NTU Médias.

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Comment choisir ses lunettes de soleil ?

Choisir ses lunettes de soleil

Le soleil aussi agréable soit-il, n’est pas uniquement dangereux pour notre peau. Il l’est tout autant pour nos yeux déjà bien fragiles d’ordinaire. Il est donc essentiel, pour préserver sa vue, de bien choisir ses lunettes. Voici nos conseils.

N’ayez pas honte de porter des lunettes même par temps couvert

Quelle que soit la situation dans laquelle vous vous trouviez en extérieur, les UV eux ne cessent jamais de rayonner, y compris par temps couvert. Vous risquez alors un coup de soleil de l’œil. Outre la douleur, il vous oblige à rester dans le noir pendant plusieurs jours. Au volant, bien que ces rayons ne traversent pas le pare-brise, l’éblouissement peut s’avérer risqué.

A noter que malgré les idées reçues, la couleur des yeux ne joue pas sur la sensibilité au soleil. La réceptivité est propre à chacun.

Les lunettes gadgets ne sont bonnes que pour les soirées en boîte de nuit

La qualité de protection doit être votre tout premier critère de sélection, bien avant le design, si craquant soit-il. La qualité du filtrage est garantie par le marquage CE qui lui vous assure un taux de pénétration des UVB inférieur ou égal à 5 %. Evitez les lunettes vendues hors des circuits de distribution traditionnels, type magasins de plage ou marchands à la sauvette, puisque cette règlementation européenne peut être facilement contournée.
Il est par ailleurs conseillé de privilégier les formes enveloppantes qui englobent les contours de l’oeil jusqu’aux tempes, pour éviter le passage des UV au maximum. Choisissez-les en fonction du type d’activités pratiquées : sportives, urbaines ou à la plage.

La teinte du verre ne joue pas dans la qualité de filtration des UV

Même les verres transparents peuvent filtrer les UV, grâce à leur matière ou à un traitement adapté. A noter que des verres foncés de mauvaise qualité peuvent s’avérer plus néfastes encore car la pupille, moins éblouie, se dilate davantage et laisse ainsi la porte ouverte aux mauvais rayons du soleil. Il est donc impératif que les verres filtrent 100 % des UV. Il existe plusieurs indices de filtration relatifs à l’intensité du soleil, le 4 étant le plus élevé et généralement recommandé pour la montagne.

Quelle couleur pour les verres ? Ça dépend

– Le gris unifie les couleurs sans les dénaturer tout en réduisant l’intensité lumineuse. C’est la teinte conseillée aux hypermétropes.
– Le brun convient davantage aux myopes puisqu’il réduit l’éblouissement et améliore les contrastes.
– Le vert procure quant à lui une bonne vision des contrastes et respecte les couleurs. Idéal pour les porteurs de lentilles et les hypermétropes.
– Le jaune et l’orangé atténuent l’éblouissement, mais amplifie considérablement les contrastes. Principalement réservés pour ceux qui ont une basse vision.

Une paire pour chaque activité

Ces dernières années, les fabricants ont fait de gros progrès permettant ainsi à chacun de trouver les lunettes appropriées en fonction de ses activités. Juste pour exemple :

– La technique des verres polarisants filtre les rayons du soleil et la lumière réfléchie par l’eau, la neige, les vitres de voiture, toutes les surfaces lisses et brillantes. C’est l’option idéale pour la pratique des sports nautiques ou les conducteurs.
– Les verres photochromiques s’ajustent quant eux à la luminosité. Leur teinte s’éclaircit dans un environnement sombre, puis s’obscurcit dès qu’ils sont soumis aux ultraviolets. On recommande ce type de verre aux cyclistes par exemple, qui alternent rapidement les zones lumineuses et ombragées.

N’oubliez pas les enfants

Les enfants sont plus sensibles au rayonnement UV jusqu’à l’âge de 12 ans environ en raison de la transparence de leur cristallin. Il est donc essentiel de protéger la vue de ces bouts avec de bonnes lunettes. Il en existe pour tous les âges, avec des montures adaptées à la morphologie particulière des tout petits. Un cordon ou un élastique permettent un bon maintien, les assurant ainsi de les porter toute la journée et ce dès le plus jeune âge.

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4 astuces pour protéger sa peau du soleil

Protéger sa peau du soleil

Le soleil arrive à mettre tout le monde de bonne humeur. Pour autant, s’il est bon pour le moral et l’organisme, il peut vite devenir très dangereux pour la peau. Voici nos conseils pour protéger l’épiderme et ainsi profiter pleinement des journées ensoleillées.

Préparez bien votre peau avant l’exposition<

L’huile essentielle de carotte est recommandée par certains naturopathes. Elle prépare la peau au bronzage, l’accentue et lui donne instantanément de l’éclat. Attention, elle ne remplace en aucun cas une crème solaire.

→ Ajoutez 5 gouttes d’huile essentielle de carotte (daucus carota) dans votre lait ou huile hydratante pour le corps ainsi qu’une goutte dans la crème visage.

L’huile essentielle de carotte est contre-indiquée en cas de grossesse, allaitement et hypertension. Idem pour les personnes à la peau fragile ou allergique, qui pourront alors prendre des compléments alimentaires en général à base de sélénium, de vitamine E et de caroténoïdes, 2 à 3 semaines avant le départ en vacances pour minimiser les effets agressifs.

Ne vous exposez pas à n’importe quelle heure !

Évitez les heures les plus chaudes de la journée entre midi et 16 h. Buvez le plus souvent possible pour hydrater votre corps et votre peau. Investissez les pièces ventilées lors des grosses chaleurs. Attention, le soleil n’est pas associé qu’aux vacances, il frappe partout, à la mer comme en ville. Optez pour un chapeau à bord large, des vêtements clairs et des lunettes.

→ Ne restez jamais allongé au soleil trop longtemps et mettez de la crème, même en milieu urbain, sans négliger les mains et le décolleté.

Choisissez bien la crème solaire

Une bonne crème solaire protège contre les UVB et les UVA. Sur le bidon doivent figurés le logo UVA et un écran protection (FPS) de minimum 6. Cet indice renseigne sur la capacité du soleil à filtrer les rayons UVB – responsables du vieillissement cutané. En revanche, il ne donne aucune information sur les UVA, non filtrés par l’ozone, qui brûlent la peau provoquant des coups de soleil et des cancers de la peau.

→ Mettez de la crème solaire toutes les deux heures et surtout après vous être baignés, avoir transpiré ou vous être essuyés.

Contrôler sa peau et consulter

4 Français sur 10 n’ont jamais consulté un dermatologue.

→ Regardez régulièrement votre peau pour vérifier si les grains de beauté changent ou grossissent, et notez l’apparition éventuelle de toute autre marque. Le dépistage des mélanomes devrait être une habitude.

Le saviez-vous ? Chaque année, on diagnostique 200 000 nouveaux cas de mélanomes à travers le monde. S’ils le sont à temps, 90 % des cancers cutanés peuvent être traités.

70 % des cancers de la peau sont liés à des expositions excessives au soleil, principalement des expositions intermittentes et intenses pendant l’enfance.