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Une protéine de venin d’araignée pourrait protéger le cerveau après un AVC

Des chercheurs australiens ont découvert qu’une protéine provenant du venin d’une araignée pourrait protéger le cerveau après un AVC (accident vasculaire cérébral).

Une protéine de venin d’araignée pourrait protéger le cerveau après un AVC

Des chercheurs australiens ont découvert qu’une protéine provenant du venin d’une araignée pourrait protéger le cerveau après un AVC (accident vasculaire cérébral). Leur découverte a été dévoilée lundi 20 mars 2017 dans les Comptes-rendus de l’académie américaine des sciences (PNAS).

« Nous pensons que nous avons trouvé pour la première fois un moyen de minimiser les effets dévastateur d’un AVC » sur le cerveau, a précisé l’un des principaux auteurs de cette découverte, le professeur Glenn King de l’Institut de bioscience moléculaire de l’Université de Queensland, en Australie.

En effet, c’est la protéine « Hila » qui bloque le mécanisme cérébral, le principal responsable des dommages cérébraux causés après un AVC, explique le professeur King.

« Les études pré-cliniques ont montré qu’une simple dose de cette protéine administrée jusqu’à huit heures après une attaque cérébrale protégeait les tissus cérébraux et améliorait très fortement les performances neurologiques », a précisé le scientifique.

Chaque année, les accidents vasculaires cérébraux tuent six millions de personnes par an dans le monde, et laissent cinq millions de survivants avec des infirmités permanentes.

Des perspectives d’avenir plus favorables

« Cette découverte va nous aider à fournir des perspectives plus favorables aux survivants d’un AVC en limitant les dommages cérébraux et les handicaps dévastateurs qu’ils provoquent », considère le chercheur.

Il ajoute même que « L’un des aspects les plus prometteurs de cette protéine est le fait qu’elle offre des niveaux exceptionnels de protection pendant huit heures après un AVC, ce qui représente une fenêtre remarquablement longue de traitement ».

Cette protéine agit sur les régions centrales du cerveau, les plus affectées par la privation d’oxygène. Ces zones sont aussi irrécupérables la plupart du temps, notamment à cause de la destruction rapide des cellules cérébrales résultant de l’AVC, signalent les scientifiques australiens.

« Nous travaillons actuellement à réunir les fonds nécessaires pour financer des essais cliniques afin de pouvoir commercialiser rapidement ce traitement prometteur », énonce le professeur King.

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