Catégories
AANL AVC Maladies et symptômes NL02 Santé Vidéos Vidéos Santé

AVC : Les symptômes et les gestes de premiers secours

Quels sont les symptômes d’un AVC ? Et quels sont les gestes à adopter en cas d’urgence ?

L’AVC, ou Accident Vasculaire Cérébral (couramment appelé attaque cérébrale) est comme son nom l’indique, un accident qui peut arriver sans crier gare. Il frappe surtout les personnes âgées, mais peut se déclarer à tout âge, surtout en cas d’hygiène de vie inadaptée.

Qu’est-ce que l’AVC ?

Il peut être provoqué par plusieurs facteurs. Parmi les plus courants, citons une artère bouchée, une forte hypertension artérielle ou bien encore une artère qui se brise directement dans le cerveau. Il a les mêmes symptômes que l’Accident Ischémique Transitoire (AIT) qui est lui seulement temporaire (de 20 minutes à plusieurs heures), comme son nom l’indique, mais qui peut être le signe d’un AVC à venir.

Comment reconnaître un AVC ?

Pour contrer au plus vite un AVC, et effectuer les gestes qui sauvent, il convient de bien connaitre les signes annonciateurs de l’accident. Pour cela, observez le visage de la personne : un AVC entraîne un affaissement de la face. La personne victime d’un AVC devrait aussi décrire une sensation de picotement, dans le visage, mais aussi dans les membres, surtout aux extrémités. Si elle est toujours capable de parler, car l’AVC entraine des troubles de la parole. Mais ce n’est pas tout : durant un AVC ou un AIT, la vision devient floue, et de violents maux de tête parcourent le crâne. La personne frappée par cet accident peut aussi tomber, car l’AVC s’accompagne fréquemment d’un étourdissement brutal.

Que faire en cas d’AVC ?

Appelez immédiatement les secours. Tâchez aussi de maintenir le contact avec la personne souffrant d’un AVC. Prenez lui la main délicatement, parlez lui, demandez lui de vous parler. Vous avez ainsi l’occasion de vérifier que la personne respire toujours. Prenez-lui aussi le pouls. Si la personne est toujours consciente, faîtes la s’asseoir ou s’allonger confortablement. Si elle est inconsciente, vous pouvez la placer en Position Latérale de Sécurité (PLS) : souvenez-vous que le côté paralysé doit être placé vers le haut.

Catégories
Actualités Actualités Santé

Une protéine de venin d’araignée pourrait protéger le cerveau après un AVC

Une protéine de venin d’araignée pourrait protéger le cerveau après un AVC

Des chercheurs australiens ont découvert qu’une protéine provenant du venin d’une araignée pourrait protéger le cerveau après un AVC (accident vasculaire cérébral). Leur découverte a été dévoilée lundi 20 mars 2017 dans les Comptes-rendus de l’académie américaine des sciences (PNAS).

« Nous pensons que nous avons trouvé pour la première fois un moyen de minimiser les effets dévastateur d’un AVC » sur le cerveau, a précisé l’un des principaux auteurs de cette découverte, le professeur Glenn King de l’Institut de bioscience moléculaire de l’Université de Queensland, en Australie.

En effet, c’est la protéine « Hila » qui bloque le mécanisme cérébral, le principal responsable des dommages cérébraux causés après un AVC, explique le professeur King.

« Les études pré-cliniques ont montré qu’une simple dose de cette protéine administrée jusqu’à huit heures après une attaque cérébrale protégeait les tissus cérébraux et améliorait très fortement les performances neurologiques », a précisé le scientifique.

Chaque année, les accidents vasculaires cérébraux tuent six millions de personnes par an dans le monde, et laissent cinq millions de survivants avec des infirmités permanentes.

Des perspectives d’avenir plus favorables

« Cette découverte va nous aider à fournir des perspectives plus favorables aux survivants d’un AVC en limitant les dommages cérébraux et les handicaps dévastateurs qu’ils provoquent », considère le chercheur.

Il ajoute même que « L’un des aspects les plus prometteurs de cette protéine est le fait qu’elle offre des niveaux exceptionnels de protection pendant huit heures après un AVC, ce qui représente une fenêtre remarquablement longue de traitement ».

Cette protéine agit sur les régions centrales du cerveau, les plus affectées par la privation d’oxygène. Ces zones sont aussi irrécupérables la plupart du temps, notamment à cause de la destruction rapide des cellules cérébrales résultant de l’AVC, signalent les scientifiques australiens.

« Nous travaillons actuellement à réunir les fonds nécessaires pour financer des essais cliniques afin de pouvoir commercialiser rapidement ce traitement prometteur », énonce le professeur King.