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D’après des recherches, un tiers des cas de démence seraient évitables

D’après une étude publiée jeudi 20 juillet 2017, en minimisant dès l’enfance et durant toute la vie, neuf facteurs de risque de contracter la maladie, un cas de démence sur trois serait évitable.

Démence

D’après une étude publiée jeudi 20 juillet 2017, en minimisant dès l’enfance et durant toute la vie, neuf facteurs de risque de contracter la maladie, un cas de démence sur trois serait évitable.

D’après de récentes estimations, environ 50 millions d’individus sont touchés par la démence (comprenant la maladie d’Alzheimer) dans la population mondiale. Un bilan qui devrait augmenter et s’étendre à près de 132 millions de personnes d’ici 2050, selon un article du journal médical The Lancet, dans lequel l’étude est parue.

Parmi les neuf facteurs, les trois qui sont les plus communs et qui peuvent être modifiés sont l’audition, l’éducation et le tabac.

Selon l’évaluation prononcée, si les personnes choisissaient de continuer leurs études après le collège, le taux global de cas de démence diminuerait de 8 %. Ménager son audition en milieu de vie (45-65 ans) diminuerait également de 9 % les chances de contracter la maladie, si toutes les personnes âgées étaient prises en charge. Enfin, l’abandon du tabac pour les plus de 65 ans diminuerait les cas de 5 %.

L’hypertension et l’obésité sont aussi des facteurs de risque

Les derniers angles d’attaque seraient l’hypertension artérielle (2 % des cas) ainsi que l’obésité (1 % des cas), concernant les 45-65 ans. Pour les plus de 65 ans, il est question de prévenir la dépression (4 % des cas), l’absence d’activité physique (3 % des cas), l’isolement social (2 % des cas) et enfin le diabète (1 % des cas).

Les recherches dévoilent aussi le taux de cas de démence qui auraient pu être évités si les facteurs de risque étaient totalement éradiqués. Si l’élimination des facteurs peut écarter 35 % des cas de démence, soit un tiers des cas, réussir à bloquer le facteur de risque génétique principal de la démence d’Alzheimer, explicitée par la présence d’un gène nommé « APOE4 », écarterait moins d’un cas sur 10, soit 7 %, d’après le rapport.

Le dirigeant de l’étude, Gill Livingston, professeur à l’University College of London (Royaume-Uni) défend donc « une approche plus large de la prévention de la démence » ayant pour but de ralentir l’augmentation du nombre croissant de cas de démence dans le monde.

Cependant, ces évaluations sont limitées, les régimes alimentaires et la consommation d’alcool ne sont pas inclus.

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