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Anti-poux : mise en garde contre l’utilisation de produits pour animaux sur les enfants‎

Enfant avec des poux

L’agence de sécurité sanitaire (Anses) rappelle qu’il ne faut pas utiliser de produits vétérinaires pour traiter les poux de ses enfants.

Le gendarme de la sécurité sanitaire publie un rappel pour prévenir les parents de ne pas acheter de médicaments vétérinaires, tels que des traitements antiparasitaires, des insecticides ou des acaricides destinés aux animaux de compagnie.

La recommandation peut paraître logique, pourtant l’Anses a bel et bien reçu un signalement quant à l’utilisation de ces produits. « Si le risque pour l’homme est identifié et évalué, cela ne concerne que les risques encourus par les personnes manipulant et administrant le médicament vétérinaire. Les études ainsi conduites ne correspondent en aucun cas à des études cliniques permettant de justifier une utilisation thérapeutique sans risque chez l’homme », souligne l’autorité.

Il convient donc d’utiliser des solutions anti-poux adaptés pour se débarrasser de ces nuisibles.

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L’alcool et la grossesse

alcool et grossesse

Les effets de l’alcool sur le fœtus, un fait réel à ne pas négliger

Selon les statistiques officielles, plus de 7 500 enfants naissent en France tous les ans avec une grande déficience mentale, une malformation, ou une lésion cérébrale grave. Évidemment, la prise d’alcool durant la grossesse en est la principale cause. Bien que le syndrome de l’alcoolisation fœtale soit souvent pris à la légère par les futures mères, ce phénomène est pourtant bel et bien existant.

Le syndrome de l’alcoolisation fœtale, variable en fonction de chaque femme

Comme il a été dit, il n’existe pas de dose dénuée de risques. L’alcool dispose toujours d’une capacité de dégradation à l’endroit du fœtus, mais l’atteinte de ce dernier dépend de nombreux facteurs. Sans parler du stade de développement de la grossesse, l’âge de la mère et son patrimoine génétique influencent également sur la gravité des lésions fœtales. Viennent s’ajouter à ces deux éléments son hygiène de vie, la qualité de son alimentation, et sa fréquence de consommation d’alcool.

La création de centres régionaux, une initiative au bénéfice des enfants

Investir pour offrir un avenir meilleur à l’enfant, voilà pourquoi des centres régionaux sont mis en place. Ces derniers sont en effet créés pour former les professionnels de la santé dans l’accompagnement des foyers touchés par le syndrome d’alcoolisation fœtale et qui en subissent les conséquences actuellement. Les bénéficiaires de la formation ont ainsi la capacité de mettre les mères en confiance et de les aider à trouver une solution radicale pour qu’elles arrêtent de boire.

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Résistance antibiotique: 10 millions de morts par an en prévision

Cachets d'antibiotiques

Une commission d’experts réunie par le gouvernement britannique s’inquiète du risque de voir la résistance aux antibiotiques causer « 10 millions de morts par an » dans le monde en 2050, provoquant une érosion du PIB mondial de 2% à 3,5%.

« Une augmentation continue de la résistance antibiotique causerait à partir de 2050 la mort de 10 millions de personnes par an et une réduction de 2% à 3,5% du Produit intérieur brut (PIB) », note ce rapport d’un groupe d’experts internationaux, mis en place par David Cameron en juillet dernier et présidé par Jim O’Neill, ancien économiste en chef de Goldman Sachs.

Les morts surviendraient principalement en Asie (4,7 M) et Afrique (4,1 M). En Europe, l’étude prévoit une moyenne annuelle de 390.000 morts. Elle serait de 317.000 aux Etats-Unis.

Cela deviendrait la première cause de mortalité dans le monde devant le cancer qui tuerait 8,2 millions de personnes, le diabète (1,5 million de morts par an), les maladies diarrhéiques (1,4 million) ou les accidents de la route (1,2 million).

« L’étude évalue à 300 millions le nombre de personnes qui devraient mourir prématurément à cause d’une résistance aux médicaments pendant les 35 prochaines années », ajoute ce rapport qui se fonde sur deux études prospectives réalisées à la demande de la commission par l’institut de recherches Rand Europe et le cabinet d’audit KPMG.

« Financièrement, cela revient bien moins cher de prendre en compte la résistance aux médicaments plutôt que de ne rien faire », affirme le rapport qui préconise notamment la création de nouveaux médicaments.

La résistance antibiotique cause aujourd’hui 700.000 décès par an dans le monde dont 50.000 en Europe et aux Etats-Unis, précise encore l’étude.

En annonçant la création de cette commission, le Premier ministre britannique avait qualifié de « menace bien réelle et inquiétante » le développement rapide des bactéries résistantes à l’échelle mondiale, craignant que l’inefficacité des antibiotiques puisse renvoyer le monde « au Moyen-Age de la médecine, avec des morts provoquées par des infections et lésions qu’on peut soigner aujourd’hui ».

La consommation mondiale d’antibiotiques chez l’homme a augmenté de presque 40% entre 2000 et 2010, précise encore le rapport.

Parmi les bactéries qui montrent déjà une résistance aux antibiotiques, selon cette étude, figurent Klebsiella pneumonia (infection des voies respiratoires), E.coli (bactérie intestinale) et le Staphylococcus aureus. Des inquiétudes quant à une résistance grandissante portent sur le VIH, la tuberculose et la malaria.

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Du potassium pour bien vivre sa ménopause

ménopause

On le sait, la ménopause est un passage important pour toutes les femmes. Entre bouffées de chaleur et prise de poids, c’est un moment que beaucoup redoutent. Mais c’est également une période où les AVC sont plus nombreux, c’est pourquoi il est nécessaire de consommer du potassium.

La ménopause est un grand changement dans la vie d’une femme. Ce phénomène naturel n’est pas une maladie, bien qu’il engendre certaines difficultés au quotidien. Bouffées de chaleur, ostéoporose, sécheresse vaginale, anxiété, cette transformation hormonale n’est pas toujours bien vécue par les femmes. Mais saviez-vous que c’est aussi un âge où les AVC se multiplient ?

Avant la période de ménopause, les femmes souffrent bien moins que les hommes de problèmes vasculaires. Mais ce changement les expose de plus en plus à un risque d’AVC notamment, un risque augmenté chez les femmes qui fument, qui souffrent de surpoids, d’hypertension ou tout simplement qui n’ont pas assez d’activité physique. Sylvia Wassertheil-Smoller de l’Albert Collegz of Medicine du Bronx a mené une étude qui met en avant l’effet positif de la consommation de potassium sur les femmes ménopausées. D’après cette même étude, une consommation régulière de potassium ferait baisser de 12% le risque d’AVC.

Le potassium se trouve dans de nombreux aliments tels les légumes à l’image des épinards, des fruits à l’image de l’avocat ou de la banane mais aussi dans le chocolat. Attention, n’y voyez pas là une excuse pour consommer plus de sucreries, la consommation de potassium doit rester raisonnable et il s’agit surtout de manger du chocolat noir.

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Alcool au volant pour les jeunes : faut-il prendre de nouvelles directives ?

alcool au volant

D’après le rapport de la sécurité routière, en 2012, 753 jeunes ont perdu la vie dans un accident de la route. Les causes principales : la vitesse, l’alcool et le cannabis. Face à ces chiffres alarmants, la Sécurité routière invite le ministre de l’Intérieur à prendre de nouvelles mesures plus draconiennes pour éviter ces situations dramatiques.

En 2004, le gouvernement mettait en place le permis probatoire pour responsabiliser les jeunes permis. Aujourd’hui, il souhaite prendre une nouvelle mesure contre l’alcool tendant à la réduire à 0.2 g d’alcool par litre de sang (soit un verre d’alcool selon la corpulence). Cette mesure, qui a été dévoilée dans un rapport de 319 pages remis au ministère de l’Intérieur, aurait été pensée depuis quelques années, mais qui n’a jamais été appliqué pour éviter les polémiques. Et pour cause et toujours d’après ce rapport, la Sécurité routière juge utile de faire un contrôle pédagogique pour éviter les revendications et l’atteinte à la liberté du citoyen.

Pour aller plus loin, il faut savoir que les pays voisins membres de l’Union européenne appliquent déjà cette « sévère restriction », certains pays ayant opté pour la tolérance 0 pour les automobilistes novices comme l’Allemagne ou l’Italie.

Dans l’hypothèse où le gouvernement voterait cette nouvelle mesure, les jeunes n’auraient plus le droit à l’erreur. Un contrôle jugé positif sur l’alcool entrainerait un retrait du permis probatoire puisqu’il faut savoir qu’une conduite en état d’ébriété est passible d’une amende de classe 4 et d’un retrait de 6 points.

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L’alimentation et les allergènes

allergènes

À partir du 13 décembre 2014, les professionnels du marché de la restauration seront tenus d’informer leurs clients et les consommateurs sur la présence de produits allergènes dans leurs plats. À cet effet, les restaurateurs devront clairement mentionner les contenus allergènes dans leurs menus, ou à défaut, fournir un document écrit à leurs clients concernant la présence de composants allergènes dans les aliments.

Si depuis 2006, les professionnels de l’industrie alimentaire doivent signaler la présence d’ingrédients allergènes dans leurs denrées, cette obligation sera étendue aux restaurateurs, conformément aux dispositions européennes concernant l’alimentation. Seulement, les professionnels de la restauration auront plus de choix dans l’application de cette nouvelle disposition. En effet, le tollé général des restaurateurs a obligé les pouvoirs publics à choisir la voie de la souplesse dans l’application de la disposition. Ainsi, s’il n’est plus question de mentionner les contenus allergènes sur les menus, les restaurateurs devront, en revanche, informer le consommateur sur l’éventuelle présence d’ingrédients allergènes dans leurs plats.

Toutefois, les dispositions européennes imposent que pour les produits non emballés, cette information doive figurer à proximité des aliments et elle devra aussi être accessible au consommateur. À noter que la disposition relative aux professionnels de l’industrie alimentaire a été renforcée depuis le communiqué publié le 8 septembre par le Secrétaire d’État à la Consommation. Elle stipule que l’étiquetage des produits préemballés doit mentionner la présence d’éventuelles substances allergènes comme le gluten, l’arachide ou les fruits à coque comme les noix ou les amandes.

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Faire diversion pour réduire ses fringales ?

fringales

Des gestes anodins, répétés pendant 30 secondes, permettent de fixer son esprit sur autre chose que sur ses envies de nourriture et peuvent aider à les contrer, à en croire une nouvelle étude américaine.

Pour mener cette étude, le docteur Richard Weil, directeur du programme de perte de poids du Mt Sinai St. Luke’s Hospital de New York, a testé les effets de trois gestes simples de diversion (plus un geste témoin) sur 55 sujets obèses, hommes et femmes.

Pour commencer leur expérience, les chercheurs ont déclenché ces envies à partir de quatre aliments adorés des sujets. On leur a demandé d’évaluer l’intensité de ces fringales et la précision de l’image de l’aliment qu’ils visualisaient dans leur esprit.

Il a ensuite été proposé aux participants les exercices suivants : se tapoter le front, l’oreille, de bouger un orteil ou de regarder fixement un mur (mouvement témoin).

Les quatre exercices, même celui utilisé comme témoin, permettaient aux participants de contrôler efficacement leurs envies. Les sujets affichaient un indice de masse corporelle moyen de 43,7 (soit en surpoids d’environ 35kg en moyenne).

À noter cependant que le fait de se tapoter le front était plus efficace que les autres, permettant de flouter l’image mentale que se faisaient les sujets de l’aliment désiré et de plus neutraliser la fringale (+10%) que les autres exercices.

« Cela renforce l’idée qu’il est possible de se détourner de ses envies de nourriture même de nos aliments préférés, et peu importe son poids de départ. Ceci pourrait être intégré à des stratégies de perte de poids », a noté le Dr. Weil.

Ces recherches ont été présentées cette semaine à l’occasion du congrès annuel de l’Obesity Society dans le cadre de l’ObesityWeek 2014 de Boston.

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Plus d’un quart des femmes se pèse tous les jours

Balance et perte de poids

30% des Françaises avouent monter sur la balance tous les jours, révèle une enquête menée par Aujourd’hui.com et publiée récemment. Une majorité (50%) choisit plutôt un rythme hebdomadaire pour vérifier son poids, comme le recommandent les nutritionnistes.

Les Françaises et leur poids, c’est une longue histoire. Tout au long de leur vie, certaines étapes les conduisent à vouloir retravailler leur silhouette. La grossesse est le premier moment qui les pousse au régime (31%), avant la ménopause (21%) et la puberté (19%) ou l’entrée dans la vie active (19%).

Peu importe les raisons de leur motivation, les Françaises veulent surtout maigrir pour être en bonne santé (50%). 26% avouent plutôt vouloir reprendre confiance en elle. Plus inquiétant, 4% déclarent espérer retrouver leur corps de jeune fille.

Alors, chaque jour, 30% de femmes montent sur le pèse-personne, dans l’espoir de confirmer une perte de ventre, première partie du corps qui les complexe. À noter que 4% de répondantes ne font pas confiance à la balance, mais préfèrent jauger une prise de poids en se servant de leurs vêtements.

Le portail dédié au bien-être et à la forme, qui dispense des programmes de coaching minceur en ligne, a décrypté le profil de 450.000 de ses clientes pour publier cette étude. Il s’avère que plus de 78% des participantes n’ont que quelques kilos à perdre, avec un IMC (indice de masse corporelle) supérieur à 25. Toutefois, 47% ont eu raison de faire cette démarche, puisqu’elles sont concernées par le surpoids, dont 31% en situation d’obésité et 2,43% en grande obésité.

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Un tiers de la population mondiale est obèse ou en surpoids

Enfant en surpoids

Plus de 2,1 milliards de personnes dans le monde (soit près de 30% de la population mondiale) sont en surpoids ou obèses, une tendance qui touchera la moitié des adultes dans le monde d’ici 2030, selon une étude publiée récemment.

L’obésité provoque quelque 5% des décès dans le monde et ce mal pèse autant sur l’économie mondiale que le tabac ou les conflits armés, selon une étude du McKinsey Global Institute.

Le document appelle à une « réponse coordonnée » des gouvernements, commerçants et acteurs du secteur agro-alimentaire affirmant que cela pourrait permettre à 20% des obèses de revenir à un poids normal en moins de dix ans.

Il cite ainsi 74 recommandations comme la réduction des portions dans les fast-foods, l’introduction d’aliments sains dans les écoles et la nécessité d’éduquer les parents.

L’obésité coûte chaque année 73,8 milliards de dollars en dépenses de santé publique et en perte de productivité économique.

Est considérée comme obèse, une personne dont l’indice de masse corporelle (IMC) est supérieur à 30. Une personne en surpoids présente un IMC compris entre 25 et 30.

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Vivre avec un TOC, et apprendre à s’en affranchir

Vivre avec un TOC

Une décennie durant, Léo, 22 ans, a vécu dans ce qu’il décrit comme une « prison cérébrale ». Atteint de TOC (trouble obsessionnel compulsif), une maladie psychique encore méconnue et sous-diagnostiquée qui touche pourtant 2 à 3% de la population, en France comme ailleurs.

« C’est la chose la plus horrible qui me soit arrivée. Quelque chose que je ne souhaite à personne », relate Léo, animateur social en formation vivant en Ardèche.

Le TOC « est un trouble fait d’obsessions, c’est-à-dire de pensées et d’images intrusives qui s’imposent aux gens. Pour faire partir l’angoisse qu’elles provoquent, ils vont s’adonner à des rituels », explique Monique Rey, psychiatre à la clinique Lyon Lumière, à Meyzieu (Rhône), un des principaux centres de soin des TOC en France, où Léo a été soigné.

Au pire de sa maladie, apparue vers ses dix ans, le jeune homme passait huit heures par jour à ces rituels, avec des idées suicidaires. Atteint de TOC mentaux, une forme plus rare, il répétait « des phrases en boucle » dans sa tête pour se rassurer. « Il fallait que ce soit dit à la perfection. S’il y avait un bruit qui me dérangeait, je recommençais. »

Ses obsessions pouvaient être déclenchées par une situation anodine comme la peur qu’une personne, parfois rencontrée par hasard, fasse du mal à sa famille. « Je ne suivais plus les cours, je répétais les phrases, même pendant les partiels ou bien sur mon lit, pendant des heures et des heures », poursuit Léo qui a dû interrompre ses études.

« Je ne pouvais pas faire autrement. Si je ne répétais pas ces phrases, j’étais persuadé qu’il arriverait malheur à ma famille », assure-t-il.

– Peur des microbes ou d’avoir mal fermé la porte –

Selon le Dr Rey, « tout le monde a des obsessions mais si on n’a pas de TOC, notre cerveau est capable de critiquer ». Ses patients, dont beaucoup se désocialisent, sont « conscients que ces pensées sont absurdes » mais ils ne peuvent ni se raisonner, ni interrompre leurs rituels.

Le TOC de contamination, touchant ceux qui ont peur des microbes, suivi du TOC d’erreur, consistant à vérifier plusieurs fois une même action, comme le fait de bien avoir fermé une porte ou un robinet de gaz, sont les formes les plus courantes de la maladie. Le diagnostic est posé si le rituel occupe le patient au moins une heure par jour, souligne le Dr Rey.

« Cette maladie est souvent méconnue, mal expliquée et sous diagnostiquée » car de nombreux patients ne consultent pas. « En conséquence, il y a une stigmatisation », assure Pierre Prat, président de l’association AFTOC, basée en Isère, dont l’objectif est de contribuer à une meilleure connaissance de ces troubles.

L’origine précise de la maladie, qui frappe le plus souvent à l’adolescence, autant les hommes que les femmes, n’est pas connue. On sait juste qu’il existe « un dysfonctionnement cérébral provoqué par le TOC, ainsi qu’un terrain familial anxieux », dit le Dr Rey.

La méthode de soins la plus efficace repose sur les thérapies cognitivo-comportementales alliées aux antidépresseurs, voire – en cas de TOCs résistants – sur une intervention chirurgicale pour pratiquer « une stimulation cérébrale profonde » dans la zone du cerveau concernée.

Après deux hospitalisations de plusieurs mois, Léo s’en est sorti au prix de gros efforts.

« Le noyau dur de la thérapie, c’est s’exposer à ce qui fait peur sans ritualiser. Le rituel calme l’angoisse à court terme mais aggrave la maladie à long terme », souligne Mme Rey. « Le mécanisme c’est l’habituation, un phénomène physiologique qui fait que l’angoisse finit par tomber. »

« Quand on comprend que ce fonctionnement marche, on sait qu’on peut s’en sortir », témoigne Léo, qui a désormais envie d’aider les autres malades.