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La thérapie musicale présente un réel impact sur le bien-être des patients

La thérapie musicale

Une équipe de chercheurs allemands s’est intéressée aux bienfaits que pouvaient engendrer la thérapie musicale en milieu hospitalier. Utilisée depuis une trentaine d’année pour soulager la souffrance de certains patients et améliorer leur qualité de vie, son impact est réel.

Les chercheurs de l’université d’Heidelberg (Allemagne) ont fait appel à 84 patients admis en soins palliatifs, et les ont séparé en deux groupes.

– L’un a suivi un simple programme de relaxation, sans musique.
– Le second a, quant à lui, suivi une thérapie musicale, accompagnée de deux séances de relaxation avec de la musique en live.

Ils ont ensuite mesuré leur rythme cardiaque, puis évalué leur niveau de relaxation, de douleurs aiguës et de bien-être général.

• Le groupe musical se sentait mieux et plus relaxé que le premier groupe.
• En revanche, les chercheurs n’ont noté aucune différence entre les deux groupes quant aux douleurs aiguës.
• A noter tout de même que les patients bénéficiant des séances musicales se sentaient nettement moins fatigués que ceux du groupe témoin.
Sur le même thème, une récente étude britannique de l’université de Brunel, parue dans The Lancet, montrait l’intérêt de la musique durant les interventions chirurgicales.
• Sur la base de 72 études portant sur un total de 7 000 personnes, le groupe de patients opérés en musique semblait moins anxieux, présentait moins de douleurs post-opératoires et ne prenait pas autant de médicaments analgésiques que les personnes opérées sans musique.

Il semble donc que la thérapie musicale soit un traitement efficace contre l’anxiété, et encourage ainsi la relaxation pour optimiser le bien-être de patients très malades.

Le saviez-vous ? La thérapie musicale se démocratise de plus en plus, et dispose même de sa propre revue académique, le Journal of Music Therapy.

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Le Mindful Eating ou « manger en pleine conscience » pour envisager notre assiette autrement

mindfuleating

Issu de la méditation en pleine conscience – un programme de méditation que l’on retrouve dans le milieu médical pour gérer le stress et les douleurs chroniques -, le mindful eating entend lui bouleverser notre rapport à la nourriture. L’idée est de l’aborder plus sereinement, tout en écoutant nos émotions et nos sensations. Géraldine Desindes, formatrice bien-être spécialisée en Mindful Eating, nous en explique le fonctionnement et la pratique.

Qu’est-ce que le « Mindful Eating » ?

Il s’agit de retrouver une connexion entre son corps et son esprit au moment de manger. Retrouver une sorte de sagesse intérieure qui va diriger nos choix d’aliments et nos quantités. C’est comme faire un pas de côté par rapport aux pulsions qui nous poussent à manger de manière compulsive. Il s’agit d’observer sa faim, son état émotionnel avant de se mettre à table pour aller vers un comportement plus juste. Et pour cela il faut ralentir. Nous sommes aujourd’hui sursollicités par la nourriture : il faut apprendre à composer, regarder et savourer son assiette.

Que peut nous apporter cette méthode ?

L’idée n’est absolument pas de faire un régime, de se restreindre, ni d’écarter la notion de plaisir. En écoutant son corps et donc sa satiété, on peut cependant maigrir, car on réduit les quantités et on est moins stressé. On va apprendre à différencier les signaux de faim et ceux de l’angoisse qui parfois se ressemblent : des crampes dans l’estomac, des fourmillements, une fatigue cérébrale, etc. Avec le Mindful Eating, chacun devient son propre expert. Ça commence dès les courses ou la préparation du repas. De quoi ai-je réellement envie ? Tel aliment est-il bon pour moi ? On est souvent programmé par nos yeux. En nous connectant aux aliments que nous ingérons, nous nous interrogeons aussi sur les modes de production, sur le trajet qu’a parcouru tel ou tel produit pour arriver dans notre assiette.

Comment la pratiquer au quotidien ?

Plus la pause est courte, plus le moment du repas doit être valorisé. La digestion sera meilleure et on sera plus efficace après. On peut d’ailleurs s’exercer sur des collations dans un premier temps. Le problème est souvent dans nos pensées et nos émotions. Il est donc indispensable de commencer par de grandes respirations ventrales pour se calmer, puis observer s’il y a des zones de tension et les dissiper à l’aide de la respiration, mettre de côté toutes les interrogations du moment et surtout s’interroger sur sa sensation de faim. Ne pas hésiter à mettre ses cinq sens au service de l’expérience, en contempler son assiette notamment, les couleurs, les odeurs, les saveurs, etc.

Pour pratiquer n’importe où : l’appli Petit BamBou (disponible sur iOS et Android) propose 8 séances de 10 minutes sur abonnement www.petitbambou.com
Pour suivre un programme « Manger et vivre en pleine conscience », Géraldine Desindes, instructrice et experte en Mindful Eating, propose une formation collective à Paris en 9 semaines qui commence à partir de mars 2016 au centre Qee (inscriptions sur http://bien-etre-a-table.com)

Pour aller plus loin : « Manger en pleine conscience : la méthode des sensations et des émotions », Dr Jan Chozen Bays, édition Les Arènes

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Troubles bipolaires : un diagnostic plus rapide pour une meilleure prise en charge

Femme qui a des troubles bipolaires.

Le trouble bipolaire, classé parmi les 10 pathologies les plus invalidantes par l’OMS, est en moyenne diagnostiqué 10 ans après son apparition. Un malade sur deux tentera de se suicider au cours de sa vie, et 15 % y arriveront. Il est donc essentiel de le dépister le plus tôt possible.

Les troubles bipolaires entrainent en alternance des épisodes « maniaques » et dépressifs. Les premiers engendrent des réactions hors de proportion avec l’événement, si bien que le patient ne se rend même plus compte qu’il dépasse les bornes. Les épisodes dépressifs sont quant à eux tels que le malade en est paralysé et en vient à songer au suicide.

La Haute autorité de santé (HAS), chargée d’évaluer les médicaments et les pratiques médicales, a publié un communiqué sur l’importance de dépister ces cas le plus tôt possible. Elle souligne qu’« un malade sur deux fera au moins une tentative de suicide dans sa vie et 15 % décéderont par suicide ».

Pour info :

• L’Organisation mondiale de la santé (OMS) classe le trouble bipolaire dans les 10 maladies les plus invalidantes.
• 1 à 2,5 % de la population française serait touchée, un chiffre que la HAS juge sous-évalué.
• Le trouble bipolaire est diagnostiqué en moyenne 10 ans après son apparition. La maladie n’est pas toujours évidente puisque les épisodes d’exaltation peuvent souvent passer inaperçus, surtout à l’adolescence.

Selon la HAS, pour un dépistage plus rapide et efficace, les médecins devraient systématiquement penser à la possibilité d’un trouble bipolaire en cas :

– d’antécédent familial
– de changement brutal dans le fonctionnement psychique, de symptômes dépressifs atypiques
– d’une première dépression survenue avant 25 ans
– de tentatives de suicides répétés
– de réaction anormale à un traitement antidépresseur.

A noter que les troubles bipolaires commencent à la fin de l’adolescence entre 15 et 19 ans. La HAS admet qu’il n’est pas toujours simple de les déceler dans la mesure où « les variations d’humeur peuvent être courantes et non pathologiques » à l’adolescence.

• Il convient donc de faire très attention aux changements de comportement rompant avec « le fonctionnement habituel de l’adolescent », type repli sur soi, décrochage scolaire, conduites à risques, prise de drogues…
• En cas de tentative de suicide chez un adolescent ou un jeune adulte, le trouble doit « impérativement » être envisagé.

Si le patient est suspecté d’être atteint de trouble bipolaire, son médecin adressera son cas à un psychiatre qui confirmera ou non le diagnostic, pour ensuite prescrire un traitement adapté, en accord avec les proches et les professionnels de santé concernés.

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Le droit à l’oubli : cancers et hépatite C concernés

Le droit à l'oubli

La Loi de modernisation du système de santé vient d’être promulguée. Parmi ses différents axes, la création du « droit à l’oubli », dont le but est de permettre aux anciens malades d’accéder aux prêts et aux assurances aux mêmes taux que les autres, sans surprime. Il sera applicable à cinq types de cancers et à l’hépatite C.

Selon la ministre de la Santé Marisol Touraine, « cinq catégories de cancers sont concernées : le cancer du sein, le cancer du testicule, le mélanome de la peau, le cancer de l’utérus et le cancer de la thyroïde ».

Une grille définira les types précis de cancers concernés par ce dispositif à l’intérieur de ces cinq grandes catégories.

La ministre ajoute que le « délai maximal sera de 10 ans après la fin des traitements, sans rechute, mais pourra également être inférieur (1 an, 3 ans, 6 ou 7 ans) ». Ce délai concernera les ex-malades adultes du cancer. Le délai sera réduit à 5 ans au maximum pour les mineurs après la fin des traitements.

• En prenant l’exemple de « certains cancers du sein » : « au bout d’un an, à la fin des traitements, et sans rechute, on pourra aller dans une banque, avoir un prêt, et ne plus à avoir à payer de surprime ou de taux plus élevé ». « C’est une avancée considérable », souligne Marisol Touraine.

• Le « droit à l’oubli » s’appliquera également à d’anciens malades de l’hépatite C qui peuvent maintenant guérir et ainsi avoir accès, « après la fin des traitements et sans rechute, au bout d’un peu moins d’un an (…), à un prêt au même prix que les autres, au même taux », selon la ministre.

La ministre de la Santé insiste sur le fait que les assureurs étaient partie prenante dans ces discussions, au même titre que des experts et des patients.

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Le verre bioactif : le futur des plombages dentaires ?

Le verre bioactif pour les soins des dents.

Selon une récente étude relayée dans la revue Dental Materials, le verre bioactif, qui favorise le développement cellulaire, pourrait un jour entrer dans la composition des plombages et autres amalgames dentaires.

Utilisé depuis plusieurs décennies en chirurgie osseuse, le verre bioactif est un matériau développé in vitro, dont la principale faculté est de favoriser le développement cellulaire.

Scientifiquement parlant, il contient des composants comme l’oxyde de silicone, l’oxyde de calcium et l’oxyde de phosphore.

Dans le cadre des soins dentaires :

• L’effet toxique des ions de calcium et de phosphate qu’il contient lui confère des propriétés antimicrobiennes, et retarderait donc l’apparition et le développement des caries.
• Le verre bioactif pourrait même fournir des minéraux eux-mêmes capables de remplacer ceux perdus par la dent. Une mécanique qui rendrait ces plombages d’autant plus durables.

Une véritable révolution lorsque l’on sait que rien qu’aux États-Unis, plus de 122 millions d’amalgames en composites sont posés chaque année.

Pour les besoins de cette étude, les chercheurs de l’Oregon State University ont extrait des molaires humaines pour simuler la bouche humaine. Ils ont utilisé des amalgames en composite constitués de 15 % de verre bioactif sur certaines dents, tandis que les autres dents en ont reçu sans composite bioactif.
Ils ont ensuite introduit des bactéries dentaires.

• Les échantillons avec amalgame en verre bioactif ont enregistré une réduction de 61 % de la pénétration bactérienne.
• L’échantillon sans verre bioactif a quant à lui enregistré une pénétration de 100 %.

Jamie Kruzic, un professeur de l’OSU College of Engineering a commenté que « les bactéries de la bouche qui contribuent à la formation de caries ne semblent pas aimer ce type de verre et sont donc moins susceptibles de coloniser les amalgames qui l’intègre ». Et de conclure que « cela pourrait avoir un impact significatif sur l’avenir des soins dentaires. »

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Sport : Se muscler en un temps record avec la méthode HIIT

Sport méthode HIIT

Qui n’a jamais rêvé de faire du sport et d’obtenir un maximum de résultats en un minimum de temps ? C’est ce que vous promet la méthode HIIT (High Intensity Interval Training). Il s’agit d’enchaîner les exercices intenses de type cardio sur des courts laps de temps en alternance avec des récupérations. Mode d’emploi.

L’objectif de la méthode HIIT est d’améliorer votre :

– endurance
– force
– agilité
– précision
– coordination
– souplesse
– mental

→ Pour info, 2h30 de HIIT = 10h30 de travail en endurance.

Les séances durent entre 15 et 30 minutes, et peuvent être réalisées en intérieur comme en extérieur. Mieux encore, ces exercices permettraient de brûler des calories jusqu’à 24 h après l’effort.

Il existe deux méthodes distinctes :

• La « méthode Tabata », soit le protocole original : on alterne entre 20 secondes d’efforts à haute intensité, et des récupérations de 10 secondes. A répéter 7 fois.
• La méthode Little : 60 secondes d’efforts puis 75 secondes de repos. Phases que l’on répète 8 à 12 fois.

Attention toutefois, consultez votre médecin pour être sûre que la méthode HIIT vous correspond. Elle est par exemple déconseillée aux personnes qui souffrent de problèmes cardiaques.

« 7-minutes Workout » est un programme américain, idéal pour débuter le HIIT.
12 exercices à réaliser en 7 minutes. Vous pouvez le répéter 2 à 3 fois selon votre niveau et surtout le temps que vous avez.
Chaque exercice dure 30 secondes. Comptez 10 secondes de repos entre chaque.

Le Jumpin Jack : sautez en écartant les jambes tout en ramenant les mains jointes au-dessus de la tête.

La chaise contre le mur : dos droit contre le mur, asseyez vous sur une chaise imaginaire. Cuisses parallèles au sol, jambes à 90°, et tibias perpendiculaires au sol.

Les abdominaux : allongé sur le sol, tendez les bras parallèles au sol et décollez uniquement le haut des épaules, en gardant le bas du dos bien plaqué au sol.

Monter sur une chaise : Vérifiez que votre chaise est bien stable avant. Prenez appui sur vos jambes à chaque descente.

Les squats : pieds écartés à la largeur des épaules, faites des flexions en gardant le dos bien droit, les bras parallèles au sol, et regardez droit devant vous.

Les dips sur une chaise : faites travailler les triceps avec des pompes arrière. Vous pouvez vous appuyer sur l’assise d’une chaise.

La planche : En appui sur les coudes et la pointe des pieds, le corps doit être gainé et parallèle au sol. Pensez à garder jambes, fesses et dos alignés.

Courrez sur place : Levez les genoux le plus haut possible pour que cet exercice soit efficace.

Les fentes avant : il est important de savoir que plus les jambes sont écartées, plus les fessiers et les ischio-jambiers sont sollicités.

Les pompes en T : sur le même principe que les pompes normales, il s’agit, en position haute de pivoter le corps, et de tendre le bras vers le plafond, d’où la forme en T.

La planche sur le côté : faites à bien garder les jambes, les hanches et le dos alignés.

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Sommeil : Le manque de sommeil accentue les risques de s’enrhumer

Femme qui est fatiguée à cause d'un manque de sommeil.

Moins vous dormez, plus nombreuses sont vos chances d’attraper un rhume. Telle est la dure réalité, si l’on en croit les résultats d’une récente étude.

Pour arriver à cette conclusion, des chercheurs de l’université de Californie à San Francisco ont étudié 164 volontaires.
Une visite médicale en règle et un questionnaire évaluant leur caractère, leur niveau de stress et leur consommation d’alcool et de cigarettes ont été nécessaires avant de les exposer au virus du rhume.

Les scientifiques ont aussi enregistré leurs habitudes de sommeil. Une semaine avant l’étude, chaque participant a ainsi séjourné dans une chambre d’hôtel à Pittsburgh, dans l’est des États-Unis.

À partir de là, ils leur ont administré le virus par gouttes nasales et ont prélevé des échantillons quotidiennement sur une semaine pour évaluer sa progression.

• Les volontaires qui dorment moins de 6 heures par nuit ont 4,2 fois plus de risques d’attraper un rhume que ceux qui ont dormi au moins 7 heures. Ce chiffre passe même à 4,5 pour les participants qui ont dormi moins de 5 heures.

« Le manque de sommeil a été le facteur de différence le plus important », a expliqué Aric Prather, directeur de cette étude publiée dans le journal américain Sleep.
« Peu importe quel âge avaient les personnes, leur niveau de stress, leur race, leur éducation ou leurs revenus. Peu importe qu’ils fussent fumeurs ou non. Avec tous ces paramètres pris en compte, la quantité de sommeil était le facteur le plus important », a-t-il ajouté.

Le saviez-vous ?

==> D’autres études ont montré que dormir peu accentuait les risques de maladies chroniques, de morts prématurées ou d’accidents de voiture.
==> Selon un sondage effectué en 2013, un Américain sur 5 dort moins de 5 heures par nuit.

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Une proposition de loi pour que les produits bios et locaux investissent nos cantines

Enfant qui mange dans une cantine bio.

Selon un récent sondage IFOP, réalisé pour l’association Agir pour l’environnement, plus de 75 % des Français aimeraient voir des produits bios, locaux et de saison investir les cantines publiques.

Réalisé en ligne entre le 4 et le 7 janvier 2016, ce sondage a été mené auprès de 1 006 personnes selon la méthode des quotas.

« Au vote d’une loi imposant l’introduction d’aliments issus de l’agriculture biologique, locale et de saison dans la restauration collective publique » (écoles, hôpitaux, maisons de retraite…) :

• 76 % des interrogés se montrent favorables, soit l’addition des 35 % « tout à fait » aux 41 % « oui plutôt ».
• 87 % des personnes favorables sont âgées de 50 à 64 ans.
• 80 % des femmes sondées y sont également favorables, peu importe leur âge.
• 15 % des sondés ne sont, au contraire, « plutôt pas favorables », et 9 % ne sont « pas du tout favorables ».
• 81 % des personnes interrogées à Paris et dans son agglomération approuvent une telle disposition contre 77 % en communes rurales.

Portée par la députée écologiste Brigitte Allain, une proposition de loi prévoit l’introduction dans la restauration collective publique « dès 2020, de 40 % de produits issus de l’alimentation durable, locaux, de saison ». Un texte qui est examiné en ce moment au parlement.

Une loi nécessaire selon l’ONG : « Huit ans après le Grenelle de l’environnement et les promesses des gouvernements successifs, la part de terres agricoles consacrées à la culture bio ne dépasse pas 4 % et la part des ingrédients bio en restauration collective ne représente que 2,7 % des achats alimentaires ».

« En stimulant les circuits courts et une agriculture respectueuse de l’environnement, cette loi créera une dynamique locale favorable à l’emploi, le climat et la santé », ajoute l’association.

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Allergies chez l’enfant : les détecter et les prévenir

Enfant qui est allergique au lait.

Selon une récente étude, les enfants qui évoluent en milieu urbain sont davantage exposés aux allergies que les autres. Parce que ce n’est pas toujours évident de les repérer, voici nos conseils pour déceler et prévenir les allergies au plus tôt chez les enfants.

– N’introduisez qu’un nouvel aliment à la fois dans ses repas. Vous identifierez plus facilement les causeurs de trouble.

– Attendez entre 3 et 5 jours avant d’ajouter d’un nouvel aliment, pour ainsi mieux cerner les symptômes.

– En général, les réactions allergiques apparaissent dans les premières minutes ou quelques heures après l’ingestion. 

Surveillez ces symptômes de près :

• urticaire
• rougeurs, irritations
• gonflement du visage, de la langue, ou des lèvres
• vomissements, diarrhée
• toux, sifflements respiratoires
• difficultés respiratoires
• perte de conscience

– Vous constatez que votre bébé a du mal à respirer, son visage, sa langue ou ses lèvres gonflent ? Il se met à vomir en grande quantité, et/ou est victime d’une forte diarrhée ? N’attendez pas, appelez immédiatement les services d’urgence.

– Attention, certains symptômes n’induisent pas nécessairement une allergie. La diarrhée et les vomissements peuvent simplement être le résultat d’une indigestion. Idem pour les irritations qui peuvent être causées par l’acidité de certains aliments comme le jus d’orange, ou d’autres produits à base de tomate.

– Allergie et intolérance alimentaire sont deux réactions différentes : l’allergie implique le système immunitaire et peut être fatale, tandis que l’intolérance désigne un trouble de digestion pour un aliment particulier.

– Certaines allergies alimentaires sont le plus souvent associées aux aliments suivants :

• lait de vache
• œufs
• cacahuètes
• soja
• blé
• noix (noix, pistaches, noix de pécan, noix de cajou)
• poissons
• fruits de mer

– Sachez qu’au regard de plusieurs études, il semble qu’une exposition précoce aux aliments concernés peut prévenir l’apparition de certaines allergies alimentaires chez l’enfant. Pour autant, certains experts conseillent d’attendre un peu — de l’âge de 10 mois à 3 ans — avant d’introduire des aliments comme les fruits de mer et les cacahuètes.

– De même qu’il est peu recommandé de nourrir un enfant de moins de 12 mois avec du lait de vache, dont les protéines peuvent entraîner des irritations au niveau de l’estomac.
Retrouvez toutes les allergies répertoriées par l’American Academy of Pediatrics, WebMD.com et babycenter.com.

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Le monk fruit, un édulcorant naturel à suivre

Monk fruit

Le monk fruit, ou fruit du arhat ou encore lu han guo, originaire d’Asie du Sud-Est, devrait bientôt envahir le marché européen des substituts au sucre. Son pouvoir édulcorant serait jusqu’à 300 fois supérieur à celui du sucre. Tout ça sans parler de ses vertus médicinales.

De forme ronde, le monk fruit appartient à la famille des cucurbitacées. Il contient une molécule antioxydante au goût sucré. Une molécule qui rendrait son pouvoir édulcorant jusqu’à 300 fois supérieur au sucre.

Il y a plusieurs siècles, les moines bouddhistes cultivaient le monk fruit pour ses vertus médicinales, d’où son nom particulier : le « fruit du moine ».
Aujourd’hui utilisé en médecine traditionnelle chinoise, on le trouve au sud de la Chine et au Nord de la Thaïlande, pays dans lesquels il est utilisé pour traiter le diabète, l’obésité, certaines pathologies inflammatoires, les coups de froid et le mal de gorge. Rien que ça !

Il est important de signaler que le pouvoir édulcorant du monk fruit est :

• Supérieur à celui de la stevia, sous forme de poudre et de liquide (100 à 300 fois supérieur au pouvoir du sucre blanc contre 0 calorie).
• Bien plus puissant que le xylitol, dont le pouvoir édulcorant est identique à celui du sucre, mais dont l’index glycémique est plus faible, avec 40 % de calories en moins.

Pour ces raisons, de nombreuses marques ont mis le grappin dessus. Pour le moment, on ne le trouve qu’aux États-Unis. Il existe d’ailleurs des gammes complètes de produits à base de monk fruit en Amérique du Nord : boissons, jus, desserts, crèmes glacées « healthy »…

À noter toutefois que les recherches sur le monk fruit se sont pour l’instant limitées aux tests sur les animaux. Davantage de temps sera donc nécessaire pour évaluer les risques potentiels sur la santé. Toujours est-il que, sur les souris, le « fruit du moine » inhiberait notamment l’hyperglycémie.

Depuis son feu vert en 2009, la Food and Drug Administration, l’agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux, n’a émis aucune restriction ou interdiction à l’encontre du monk fruit.

Il existe d’autres édulcorants naturels dont le pouvoir sucrant est égal voir supérieur à celui du sucre, parmi lesquels :

Le sirop d’agave dont le pouvoir édulcorant est plus important que celui du sucre blanc, et l’index glycémique (15) plus faible que celui du miel. Il contient essentiellement du fructose, un sucre présent dans les fruits. 50 g de sirop d’agave = 150 g de sucre.

Le sirop d’érable provient quant à lui de la sève d’érable concentrée par ébullition. Il est riche en protéines, en vitamine B, en minéraux comme le zinc, le calcium, le potassium ou le manganèse. Son pouvoir sucrant est lui 1,4 fois supérieur à celui du sucre. Son index glycémique est quant à lui un peu plus faible (65) que celui du sucre (70).

Le sukrin est d’origine naturelle, sans calorie, et son index glycémique est nul. Il est créé à partir d’un processus de fermentation qui aboutit à la cristallisation du glucose, pour lui donner la structure et l’apparence du sucre. On ne le trouve pas facilement en magasins. On peut en revanche le commander en ligne.