Catégories
Actualités Actualités Autres

Nos choix amoureux seraient motivés par notre patrimoine génétique

Amoureux

Selon une récente étude britannique, nous sommes davantage attirés par des gens qui nous ressemblent physiquement. D’ailleurs, l’attirance physique serait en réalité déterminée par la génétique, un gêne en particulier, celui de la taille.

À en croire les chercheurs anglais de l’université d’Édimbourg, notre attirance pour une autre personne serait influencée par notre propre patrimoine génétique.

Pour obtenir de telles conclusions, les scientifiques se sont intéressés au génotype (la composition de l’ensemble des gênes de chaque individu) de 13 000 couples britanniques hétérosexuels. Ils ont pris en compte les différents traits physiques de la personne choisie et la variation génétique entre les deux partenaires.

• Il semble que le gêne marquant la taille nous fasse choisir notre partenaire pour… sa taille justement. Un constat qui pourrait expliquer, selon les chercheurs, notre tendance naturelle à se tourner vers des personnes de la même taille que nous.
• À partir de la taille d’un partenaire, ils ont pu prédire la taille du deuxième avec beaucoup de précision. En gros, les critères sociaux ou génétiques de la population à laquelle nous appartenons n’auraient aucune incidence sur nos choix, contrairement aux traits physiques plus ou moins similaires, notamment la taille et le système génétique.

« Nous avons constaté que 89 % de la variation génétique affectant les préférences individuelles pour la taille et sa propre taille sont partagés, indiquant qu’il y a une préférence innée pour les partenaires de taille semblable », révèle Albert Tenesa.

Nous serions donc bel et bien attirés par des gens qui nous ressemblent. Les auteurs de cette étude jugent cette découverte sur la sélection naturelle très importante en termes de conséquences sociales et biologiques sur l’humanité.

Catégories
Actualités Actualités Autres

Les Poke Bowls, la tendance fraîche et gourmande de cet été

Poke bowls

Cet été, Hawaï s’invite dans nos assiettes. Le chef étoilé du Shangri-La Hôtel à Paris, Christophe Moret, revisite le poke bowl, un plat traditionnel de l’île américaine.

Prononcé « poh-kay », ce plat local est réalisé à base de riz, sur lequel on ajoute du poisson cru ou de la viande. Les végétariens mais pas seulement, peuvent tout aussi bien remplacer la viande par des légumes comme des asperges vertes, des courgettes, des petits pois ou même, des févettes. Quoi qu’il en soit, on déguste le poke bowl à toutes les sauces, qu’elles soient sucrées ou salées.

→ Christophe Moret a lui opté pour du riz noir de Tahiti. Ici, l’acolyte d’Alain Ducasse snacke la bonite, un poisson-cousin du thon, pour la marier au concombre, à la tomate, aux oignons rouges et à la coriandre thaïe.

→ Pour sa version fruits de mer, les amateurs seront ravis de retrouver du calamar, du poulpe et des gambas, le tout agrémenté d’algues, de mangue verte, de Ginger lime, de tomates confites et de poivre de mer.

→ Enfin, les carnivores se laisseront sûrement tenter par le « poke bœuf mariné », composé de riz rouge de Camargue et de légumes au wok.

→ Une autre variante consiste à dresser un riz au lait de coco, avec du fruit de la passion, des salpicons de fruits rouges et un jus de fraise poivré.

Ainsi, après les « dîners 100 % Green » tous les premiers jeudis du mois au restaurant La Bauhinia, le principe des « poke bowls » renforce la volonté de Christophe Moret de maintenir une gastronomie saine.

Les prix se situent entre 26 euros, pour le petit format, et 39 euros pour le grand bol, en fonction des recettes.

Catégories
Actualités Actualités Autres

Collecte des biodéchets : la France s’y met doucement

déchets alimentaires

En vertu de la loi sur la transition énergétique, toutes les communes devront d’ici 2025, collecter séparément les déchets alimentaires dans le but de les transformer en biogaz ou en engrais, pour ainsi de moins gaspiller.

« La loi sur la transition énergétique définit des objectifs ambitieux qui supposent de profondes évolutions dans la gestion des déchets », prévient Matthieu Orphelin, chargé de l’économie circulaire à l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie).

Seule 10% de la population française est concernée par la collecte des biodéchets (restes alimentaires et déchets de jardin), lorsque des pays comme l’Autriche ou l’Allemagne enregistrent des taux respectifs de 80% et plus de 60 %. Certaines régions comme la Catalogne et la Flandre sont loin de démériter (75 % et plus de 70%).

Petit à petit la France s’en mêle

Lorient et des syndicats intercommunaux autour de Libourne, Niort, du centre Hérault, de Pau, de Thann-Cernay en Alsace montrent l’exemple en ayant opté pour une collecte séparée, à l’image de Milan ou San Francisco.

D’autres villes emboîtent le pas :

• Grenoble a fait un test sur cinq immeubles de sept étages et souhaite tendre vers une généralisation.
• Paris a prévu une expérimentation dans les 2e et 12e arrondissement fin 2016 ou début 2017.

« Avant, à Paris, il était impensable pour les élus de penser à la collecte des biodéchets », souligne Flore Berlingen de l’ONG Zéro déchets. « Si c’était généralisé dans la capitale, ce serait un pas de géant », ajoute-t-elle, pariant sur un effet d’entraînement massif.

Le gaspillage alimentaire en quelques chiffres :

• Les restes de nourriture représentent un gros tiers de la poubelle des Français, qui pèse en moyenne 270 kg (hors recyclage) par personne et par an, et dont les coûts de traitement ne cessent d’augmenter pour les collectivités.

Ces déchets organiques pourraient alimenter des méthaniseurs, qui fournissent du biogaz (production d’électricité ou de chaleur, carburant), ou des composteurs, qui donneraient de l’engrais naturel. Mais pour l’heure actuelle, ils sont envoyés dans un incinérateur ou dans une décharge,

• Ce « gisement » de matière organique produit par les ménages représente plusieurs millions de tonnes annuelles (15 millions avec les déchets de jardin).
• Les gros producteurs tels que les restaurants collectifs et les industriels qui en produisent plus de 10 tonnes par an, sont eux déjà censés les trier séparément.

A noter qu’ »à partir d’une tonne de biodéchets, on peut produire 250 kg de compost », selon Philippe Thauvin de l’Ademe.

Un bouleversement pour les élus

A la tête du réseau Compostplus quiréunit des collectivités depuis 2009, Alain Marois concède que « détourner la matière organique n’est pas une mince affaire ». Ce fervent partisan d’une économie circulaire (transformer les déchets en ressources) fait remarquer que « changer les habitudes est plus difficile que résoudre les problèmes techniques », pourtant nombreux, posée par le traitement de la matière organique.

La rentabilité des incinérateurs, qui suppose un certain volume de déchets, est un frein, tout comme les coûts associés à une collecte séparée supplémentaire.
« Cela n’est pas forcément plus cher, car on peut notamment réduire la fréquence du ramassage des ordures résiduelles », nuance Alain Marois, élu en Gironde.

Et pour les particuliers ?

Eric Mobo, adjoint au maire de Grnoble insiste sur le fait qu’« il faut bien communiquer en amont pour que les gens adhèrent vraiment au projet ».

– Une 3e poubelle est nécessaire à côté des recyclables (papier, verre, certains plastiques, aluminium) et des matériaux non recyclables.
– L’accompagnement (distribution de sacs ou de petits sceaux adaptés) et la prévention (lutte contre le gaspillage alimentaire, sensibilisation à la réduction des emballages, etc.) doivent faire partie d’une stratégie globale.
– Tout comme une fiscalité adaptée : 4,5 millions de Français dans 190 collectivités sont désormais soumis à une « tarification incitative ». Concrètement, la facture à régler pour les ordures résiduelles est calculée en fonction de leur poids.

Une approche qui, comme le souligne l’Ademe, fait ses preuves : « sur les territoires concernés, la production d’ordures ménagères résiduelles a fortement baissé et en parallèle la collecte des déchets recyclables a augmenté pour 80% des collectivités suivies ».

Catégories
Actualités Actualités Autres

La médiation animale : une thérapie plébiscitée par les Français

Animal de compagnie

Les chiens et chats auraient-ils des pouvoirs de guérison ? C’est en tout cas ce que pense la majorité des Français interrogés. 96 % d’entre eux croient même aux bienfaits de la zoothérapie ou médiation animale.

L’institut Opinionway a récemment publié une étude pour le site animalier dogfidelity, qui est l’un des principaux réseaux sociaux entièrement dédiés à la communauté animale. Il a été réalisé les 20 et 21 janvier 2016 selon la méthode des quotas, par interviews sur un échantillon de 1 029 personnes représentatif de la population française âgée de plus de 18 ans.

• 93 % des propriétaires de chiens et de chats pensent que la présence d’un animal serait bénéfique dans l’accompagnement d’une thérapie.
• 96 % des Français croient aux bienfaits de la zoothérapie ou médiation animale, autrement dit au soutien et réconfort que ces petites bêtes, sélectionnées, entrainées et encadrées par un professionnel, sont capables d’apporter aux personnes en difficulté. On pense notamment aux malades, aux handicapés et aux personnes stressées.
• Pour 90 % des Français interrogés, la médiation animale a toute sa place en maisons de retraite, en termes de lien social et de réconfort.
• 88 % approuvent la compagnie des bêtes dans les centres spécialisés, tandis que 66 % y sont favorables dans les hôpitaux.

Les auteurs de l’étude expliquent que « les personnes sondées trouveraient même pertinent que les médecins puissent, à l’avenir, recommander, voire prescrire, la présence d’un animal en accompagnement d’une thérapie ».

Co-commanditaire du sondage, Najla Barouni, responsable du développement chez Assur O Poil, souligne que « ce bien-être que procurent les animaux est tel, que 63 % des Français, possesseurs de chiens et de chats, affirment faire autant attention à la santé de leur animal qu’à celle de leur conjoint ».

Qu’ils soient propriétaires ou non, aux yeux des Français, ces petites boules d’amour évoquent :

— La fidélité pour 60 % d’entre eux
— La tendresse (44 %)
— Le réconfort (39 %)
— La sociabilité pour (16 %)
— La joie (16 %)
— La douceur (15 %)
— La sensibilité (14 %)
— La responsabilité (14 %)

Catégories
Actualités Actualités Autres

Dix millions de tonnes de nourriture, d’un montant de 16 milliards d’euros, gâchées chaque année en France !

Gaspillage alimentaire

D’après l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), dix millions de tonnes de produits alimentaires, d’une valeur commerciale de 16 milliards d’euros, sont perdues ou gaspillées tous les ans en France.

Ces volumes représentent un impact carbone de 15,3 millions de tonnes équivalent CO2, soit 3% des émissions de gaz à effet de serre de la France, a ajouté jeudi l’Ademe, qui lance une campagne nationale de sensibilisation au gaspillage.

La publication de cette étude intervient alors que le Parlement a voté en février des mesures de lutte contre le gaspillage alimentaire.

« On observe des pertes et gaspillages à chaque étape de la chaîne alimentaire », constate l’agence :

– 33 % du total des pertes et gaspillages au moment de la consommation
– 32 % du total lors de la production
– 21 % du total au stade de la transformation
– 14% du total pendant la distribution

« L’ensemble du gaspillage et des pertes ne sont donc pas concentrés sur la phase de consommation, contrairement à l’idée largement répandue », souligne l’Ademe.

Mais, selon l’étude, « plus de 40% » de leur valeur correspond tout de même à l’étape de la consommation, car la valeur d’un produit augmente tout au long de la chaîne alimentaire, du fait :

– du coût du transport
– de la transformation
– de la vente
– ou de la publicité

La part des pertes et gaspillages varie pour chaque acteur de cette chaîne.
Elle représente :

– 7,3% du tonnage pour la consommation (au foyer et hors foyer)
– 4,5% pour la transformation
– 4% pour la production et
– 3,3% pour la distribution

Des tonnes gaspillées chez soi et en collectif

Chez lui, chaque consommateur gaspille 26 kg de nourriture par an. Cela représente « environ 30 g par repas et par convive », précise l’Ademe.
En restauration collective et commerciale, les pertes et gaspillages sont « quatre fois plus importants », avec 130 g par repas et par convive.

« Cela tend à montrer que ce sont davantage des contraintes qui conduisent aux pertes et gaspillages qu’un comportement non responsable », estime l’agence.

En effet, dans ce type de restauration, « le choix est imposé, il est difficile d’ajuster les portions à chacun et très rarement possible de conserver ce que l’on n’a pas fini ».

Les fruits et légumes sont surtout perdus et gaspillés au niveau de la production (produits abîmés, surproduction, exigences du marché). Mais pour les salades, les pertes et gaspillages sont « importants à chaque étape », à cause de leur fragilité et des exigences des distributeurs et des consommateurs.

Pour les produits des filières animales, les pertes sont « beaucoup plus faibles que pour les productions végétales », mais « les impacts économiques et carbone sont plus significatifs », indique encore l’Ademe.

Catégories
Actualités Actualités Autres

Bas salaires, précarité : les jeunes restent plus longtemps chez leurs parents

La précarité chez les jeunes.

Une récente étude de la Fondation Abbé Pierre révèle que sur un total de 4,5 millions de jeunes majeurs vivant chez leurs parents, 1,3 million a plus de 25 ans et y vit encore faute de moyens suffisants.

Publiée sur lefigaro.fr, cette étude intitulée « La face cachée des +Tanguy+ » — du nom du film d’Étienne Chatilliez dressant avec humour le portrait d’un jeune qui refuse de quitter le domicile parental —, a été réalisée à partir des résultats de l’enquête nationale Logement 2013 de l’Insee et met en lumière « un phénomène massif ».

• En 2013, 4,5 millions de jeunes en majorité âgés de 18 à 24 ans vivaient chez leurs parents ou grands-parents.
• 1,3 million d’entre eux soit 29 % a plus de 25 ans.
• 480 000 soit 10 % d’entre eux ont même plus de 35 ans.

Parmi l’ensemble des jeunes hébergés :

• 44 % sont élèves, étudiants ou en stage/formation non rémunérés.
• 32 % soit 1,5 million d’entre eux ont un emploi ou sont en apprentissage rémunéré, dont la proportion passe à 55 % pour les 25-34 ans.
• 18 % sont au chômage.

« Bas salaires, temps partiels subis, précarité des contrats de travail sont autant d’obstacles pour voir son dossier accepté dans le parc locatif privé où les garanties exigées par les propriétaires sont souvent hors d’atteinte », souligne la Fondation Abbé Pierre.

• Parmi les jeunes qui travaillent, la moitié d’entre eux, soit 746 000 personnes sont en CDI à temps complet.
• 6 % d’entre eux sont en CDI à temps partiel.
• Un quart d’entre eux sont en CDD (contrat court, saisonnier ou vacation).
• 13,5 % sont en apprentissage, stage rémunéré, emploi aidé.
• Enfin, 5,5 % d’entre eux sont en intérim.

Certains de ces jeunes ont pourtant bien tenté de quitter le cocon familial.
• 925 000 de ces jeunes hébergés ont déjà vécu plus de trois mois dans un appartement indépendant avant de revenir chez les parents, et plus d’un an pour les deux tiers.
• Entre 2002 et 2013, le nombre de jeunes qui reviennent au domicile parental après une « décohabitation » a augmenté de 20 % : 282 000 à 339 000.

Les circonstances évoquées pour 45 % d’entre eux : rupture, perte d’emploi, problèmes financiers, de santé, de logement (expulsion, insalubrité, etc.). Sachant que s’ils en avaient les moyens, un tiers des hébergés (soit un million d’entre eux) affirment qu’ils quitteraient le domicile parental.

Catégories
Actualités Actualités Autres

Pause déjeuner : un moment sacré pour les Français

Pause déjeuner

Sur 14 pays sondés lors d’une étude, la France se retrouve dans le top 2 des pays dans lequel les travailleurs s’accordent la plus longue pause déjeuner. Pour cause, plus des trois quarts d’entre eux lui consacrent en moyenne plus de 30 minutes.

Les Français sont en tête du temps de pause « déj’ » avec le Mexique !

• La moitié des Français prennent plus de 45 minutes pour déjeuner à l’image du Mexique.
• Contre seulement 3 % des Américains.
• 90 % des Grecs mettent quant à eux moins de 30 minutes pour manger.
• Les Belges se rapprochent quant à eux du comportement français. 37 % des travailleurs accordent 45 minutes à leur pause déjeuner.

Deux écoles : le repas maison VS restaurant

• Au contraire, seuls 3 % des Américains consacrent plus de 45 minutes à la pause déjeuner.
• 56 % des Français considèrent d’ailleurs la pause déjeuner comme un réel moment de détente.
• Trois Français sur quatre préfèrent aller au restaurant.
• Dans la même tendance, Italiens et Japonais plébiscitent davantage le repas au restaurant.
• 80 % des Brésiliens ne vont jamais au restaurant en pleine semaine de travail.
• Tandis que logiquement, les Américains et les Grecs sont ceux qui préparent le plus leur repas du midi à la maison.

Étude réalisée par le groupe Edenred (Ticket Restaurant) et publiée dans Le Parisien.

Catégories
Actualités Actualités Autres

FIV : une Indienne de 70 ans met son premier enfant au monde

Enfant

Daljinder Kaur, une Indienne de 70 ans, a donné naissance à son tout premier enfant par le biais d’une fécondation in vitro (FIV).

C’est dans une clinique spécialisée de l’État de l’Haryana (nord) que le couple, marié depuis 46 ans, a accueilli son premier enfant. Tous deux avaient pourtant perdu pratiquement tout espoir d’avoir un enfant. Dans un pays où l’infertilité est souvent synonyme de malédiction de Dieu, ils affrontaient le mépris de leur entourage.

→ Pourtant, le miracle s’est produit le 19 avril dernier. Avec un poids de 2 kilos à la naissance, le petit Armaan est arrivé en parfaite santé et plein d’énergie.

« Dieu a entendu nos prières. Ma vie est désormais bien achevée. Je m’occupe seule de mon enfant, je me sens tellement pleine d’énergie. Mon mari est très attentionné et m’aide autant que possible », explique Kaur. « Quand on a vu la publicité pour la FIV, on s’est dit que l’on devrait essayer, étant donné que je voulais vraiment avoir un bébé ».

Et l’âge n’a que très peu pesé dans la balance. Le mari de Kaur, Mohinder Singh Gill, propriétaire d’une ferme à l’extérieur d’Amritsar, est peu préoccupé par l’âge du couple. Selon lui, Dieu veillera sur leur fils :
« Les gens se demandent ce que deviendra l’enfant une fois que nous serons morts. Mais j’ai foi en Dieu. Dieu est tout puissant et présent, il s’occupera de tout ».

Le saviez-vous ? La grossesse de Daljinder n’est pas un cas isolé en Inde. En 2008, une femme de 72 ans de l’État de l’Uttar Pradesh (nord) a donné naissance à des jumeaux après une FIV.

Catégories
Actualités Actualités Autres

Le bon sens de l’orientation d’un homme serait dû à la testostérone

Sens de l'orientation

Une légende pas si urbaine accorde aux hommes un meilleur sens de l’orientation que les femmes. Une récente étude norvégienne rapporte que cette capacité serait due à la testostérone, l’hormone sexuelle mâle.

Une équipe de chercheurs de l’université norvégienne de sciences et de technologie (NTNU) a étudié les comportements de 18 hommes et de 18 femmes.

→ Ils les ont invités à retrouver leur chemin dans un labyrinthe virtuel, à l’aide de lunettes 3D et d’une manette. Se faisant, ils devaient mener à bien certaines tâches d’orientation, telles que « trouver la voiture jaune ».
Missions pendant lesquelles les chercheurs mesuraient l’activité cérébrale des volontaires via l’IRM.

• Les hommes s’y sont retrouvés plus vite que les femmes et ont réussi deux fois plus de missions en utilisant des raccourcis et les points cardinaux. Les femmes ont préféré d’autres stratégies, en utilisant par exemple un itinéraire pour s’orienter plutôt que les points cardinaux.

Carl Pintzka, auteur de l’étude, observe que « le sens de l’orientation des hommes est plus efficace. Ils se sont rendus plus rapidement à leur destination ».

→ Plus étonnant encore, les chercheurs ont par la suite administré une goutte de testostérone sur la langue d’un premier groupe de 21 femmes, tandis que 21 autres ont quant à elles reçu un placebo.

• Cette fois-ci, les femmes du 1er groupe ont bien mieux réussi le test que les autres, en utilisant davantage les points cardinaux pour s’orienter, à l’image des hommes de la phase précédente. À noter qu’elles n’ont en revanche pas été capables de remplir plus de missions.

Autre observation, les deux sexes utilisent des parties différentes du cerveau pour s’orienter : les hommes semblent davantage utiliser l’hippocampe — la partie du cerveau liée aux points cardinaux – que les femmes.

→ La perte de repères géographiques n’est pas sans rappeler les premiers symptômes de la maladie d’Alzheimer, qui touche deux fois plus de femmes. Elle pourrait donc être liée aux hormones sexuelles. Cette étude pourrait alors aider les scientifiques à mieux comprendre le développement de cette maladie.

Catégories
Actualités Actualités Autres

Sexe et grossesse : réponse aux idées reçues

Sexe et grossesse

Libido, fréquence des rapports, plaisir… Le sexologue et gynécologue Sylvain Mimoun analyse les différentes idées reçues qui circulent quant aux rapports sexuels pendant la grossesse.

Une libido qui serait en berne

C’est un fait. Même, si la future maman peut connaître une augmentation du désir et du plaisir au second trimestre de la grossesse, hommes et femmes observent globalement une baisse de leur libido tout au long de la grossesse. Certains hommes gardent un désir très vif pour leur compagne, d’autres prennent leurs distances et, momentanément, ne supportent pas l’idée d’approcher une femme en train de devenir mère. Quant à la femme, elle passe par des changements physiques, hormonaux et psychologiques, qui l’affectent.

Des rapports sexuels qui deviendraient moins fréquents

Pour la grande majorité des couples, la grossesse provoque une baisse importante de la fréquence de leurs relations sexuelles pour atteindre environ une relation intime par mois, comme le confirme un récent sondage réalisé par le site Parole de mamans auprès de 455 futurs parents. Il devient compliqué au troisième trimestre d’avoir des relations confortables dues au gros ventre de la femme. Le premier trimestre, quant à lui, cumule aussi les peurs psychologiques (risque de fausse couche, angoisses) et physiques (fatigue, nausées, etc.) qui freinent le désir. « Environ 1/3 des hommes n’osent plus toucher une femme qui est enceinte, car ils personnifient le foetus très rapidement. L’enfant prend ainsi une place prépondérante et bloque les fantasmes », constate Sylvain Mimoun.

Un plaisir qui serait moins intense

Lorsque l’envie de faire l’amour est là, le plaisir reste aussi important que d’habitude pour les femmes et les hommes. 65% des femmes déclarent même avoir plus de sensations pendant la grossesse. C’est une période où elle est plus centrée sur son corps et sur son plaisir. Ce constat est particulièrement vrai lors du deuxième trimestre de grossesse lorsque le ventre n’est pas encore trop gros et que les désagréments du premier trimestre liés au bouleversement hormonal (fatigue, nausées, maux de tête, etc.) sont dépassés.

Il y aurait un risque pour le bébé

C’est une croyance encore répandue, notamment chez les futurs pères. Ainsi, 44% des hommes pensent que faire l’amour présente des risques pour le bébé, selon le sondage de Parole de mamans. Pour Sylvain Mimoun, se cache bien souvent derrière cette pensée rationnelle une gêne ou une incapacité à accéder à ses fantasmes du fait de la présence de l’enfant, qui est évoquée en consultation. En réalité, le foetus est bien à l’abri à l’intérieur du sac amniotique dans l’utérus ; un bouchon muqueux situé au niveau du col de l’utérus le sépare de la cavité vaginale. La part de risque est donc quasiment nulle.

Il faudrait attendre un sursaut de libido post-accouchement

C’est surtout ce qu’il ne faut pas faire si on veut rester un couple soudé. Demander à son conjoint d’attendre la fin de la grossesse pour à nouveau pouvoir se toucher est une grosse erreur. Il faut au contraire éviter de s’éloigner, et cela même si l’on n’a pas envie de faire l’amour. « Le plaisir peut être là sans envie », explique Sylvain Mimoun. Au-delà de la relation purement sexuelle, le spécialiste conseille de conserver un contact charnel régulier, comme des caresses, des baisers, des massages et des jeux tendres. Le but est de ne pas perdre de vue le bien-être de l’autre. Il faut prendre en compte que la grossesse existe, lâcher l’idée de la performance ou d’objectifs à atteindre, hormis faire plaisir à l’autre.

Méthodologie du sondage :

L’enquête a été réalisée à partir des réponses de 455 futurs parents représentatifs de la population nationale française, âgés de 18 ans et plus, entre le 27 juin et 7 juillet 2016. Le sondage a été effectué en ligne, sur le panel propriétaire du site Parole de Mamans. Profils : 72 % de femmes et 28 % d’hommes. Tranches d’âge : 18-25 ans (37 %), 26-34 ans (47 %) 35 ans et + (16 %).