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Facebook susciterait insatisfaction et narcissisme

Facebook

Une récente étude canadienne met en évidence les possibles côtés néfastes de l’utilisation de Facebook. Le réseau social provoquerait des sentiments d’anxiété, de jalousie, d’échec et de narcissisme auprès de ses utilisateurs.

Facebook est un réseau social qui permet aux utilisateurs de publier du contenu et d’échanger des messages. Il compte aujourd’hui plus d’1,5 milliard d’utilisateurs.
Les chercheurs de l’université de Colombie-Britannique ont fait appel à 1193 utilisateurs réguliers de Facebook pour en analyser les comportements et les effets de l’utilisation du réseau social. Ils les ont questionnés sur leur ressenti le temps de leur connexion, et ont ensuite croisé les réponses des étudiants avec leurs habitudes en ligne.

• Il semble que l’utilisation de Facebook traduise majoritairement un sentiment d’insatisfaction. Les utilisateurs essaient de montrer le meilleur d’eux-mêmes et de leur vie en générale. Il en ressort donc principalement des sentiments d’échec, de jalousie, voire même de narcissisme.
« La participation aux réseaux sociaux a déjà été reliée à la dépression, à l’anxiété et à des comportements narcissiques, mais les raisons n’ont pas été bien expliquées », commente Izak Benbasat, l’un des auteurs de l’étude, avant d’ajouter : « nous avons trouvé le chaînon manquant. »

• Les photos de voyage sont à elles-seules l’un des principaux facteurs de jalousie. On ne parle pas forcément de susciter la jalousie, mais bien de rivaliser avec les autres en publiant des photos de vacances idylliques pour maintenir les apparences. En fait, elles exposent une pseudo vie parfaite, presque irréaliste.

Izak Benbasat explique à raison que ce type de contenu publié ne va pas changer, parce que c’est la vocation même des réseaux sociaux. En revanche, certaines mesures pourraient permettre de réduire ces sentiments néfastes. « Partager des images et des histoires sur les grands moments de sa vie – c’est tellement le rôle de Facebook, qu’il est impossible de s’en défaire », explique le chercheur. « Mais je pense qu’il est important que les personnes connaissent l’impact que cela peut avoir sur leur bien-être. Les parents et les professeurs devraient noter le fait que les jeunes peuvent être particulièrement vulnérables au côté sombre des médias sociaux. »

Le saviez-vous ? Selon les recherches du Happiness Research Institute au Danemark, 39 % des utilisateurs de Facebook sont plus susceptibles de ressentir un certain mal-être que les non-utilisateurs. Pour les besoins de l’étude, l’un des groupes participants devaient s’abstenir d’aller sur Facebook pendant une semaine. Ils ont rapportés avoir bénéficié d’une meilleure concentration, d’une vie sociale plus riche, et semblaient enregistrer un meilleur taux de satisfaction et de bien-être que les utilisateurs du site.

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Les produits bio : toujours plus de succès auprès des Français

Légumes biologiques

D’après une récente enquête, les Français sont séduits par les produits bio frais et de saison. 93 % des amateurs de produits bio souhaitent même encore augmenter leur consommation. En tête des plus appréciés, les fruits et légumes, les viandes et les produits laitiers.

Le Baromètre de l’Agence BIO/CSA a été réalisé du 22 au 28 janvier 2015 et du 3 au 8 décembre 2015, sur un total de 1000 Français de 18 ans et plus, échantillon représentatif de la population française.

État des lieux :

• 78 % des consommateurs de produits bio privilégient les fruits et légumes bio
• 65 % se concentrent sur les produits laitiers bio
• 53 % sur les œufs bio
• 51 % sur les produits d’épicerie bio
• 47 % sur les boissons bio
• 39 % sur la viande bio
• 31 % sur du pain bio

Le bio dans l’avenir ?

• 93 % des Français consommateurs de produits bio ont l’intention d’augmenter ou de maintenir leur consommation dans les 6 prochains mois.

Parmi les 21 % qui ont l’intention d’augmenter leur consommation :

• 65 % envisagent d’augmenter leur consommation de fruits et légumes bio
• 40 % pour la volaille
• 39 % pour le bœuf et le veau
• 40 % pour les fromages
• 39 % pour les autres produits laitiers
• 37 % pour les œufs

Et concrètement, en cuisine ?

2 consommateurs sur 5 déclarent changer leurs habitudes pour passer à une alimentation biologique. Selon les sondés, acheter bio les poussent à acheter :

• davantage de produits bio pour 73 % d’entre eux
• plus de produits de saison (70 %)
• de produits frais (63 %)
• 47 % de ces consommateurs déclarent même aimer davantage cuisiner.

En revanche, les cosmétiques et autres produits d’hygiène bio ne rencontrent pas le même succès que l’alimentation. 68 % des Français en utilisent, bien que 82 % aient déclaré avoir déjà acheté au moins un produit de ce type.

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« Puissance pipi », une pile alimentée avec de l’urine pour recharger son smartphone

Urine pour recharger son smartphone.

Développée en Grande-Bretagne, une pile à combustible miniature alimentée avec de l’urine serait capable de recharger un smartphone.

Un groupe de chercheurs de l’Université de Bath ont développé ce système qu’ils appellent « puissance pipi » et qui fonctionne grâce à des piles de batteries, aussi appelées piles à combustible microbiennes.

→ Ces bactéries qui vivent à l’intérieur utilisent l’urine comme carburant pour leur croissance et leur maintien. Une partie de l’énergie générée lors de ce processus est ensuite convertie en électricité.

D’une taille de 25 millimètres, le dispositif utilise un catalyseur carbonique issu de la protéine généralement trouvée dans un blanc d’œuf (autrement dit, la biomasse). L’urine passe par là et grâce à ses bactéries, l’électricité est produite pour ensuite être envoyée à une pile pour le stockage ou être directement utilisée pour faire fonctionner un dispositif électrique.
Une pile à combustible peut produire 2 watts par mètre cube, suffisant pour recharger un smartphone.

→ Chaque pile à bactéries coûte environ 1 livre (1,40 euro) à la fabrication.

Une technologie au fort potentiel et dont le coût de production quasi nul représente pour les zones rurales ou les pays émergents privés d’électricité un avantage considérable.

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Nos choix amoureux seraient motivés par notre patrimoine génétique

Amoureux

Selon une récente étude britannique, nous sommes davantage attirés par des gens qui nous ressemblent physiquement. D’ailleurs, l’attirance physique serait en réalité déterminée par la génétique, un gêne en particulier, celui de la taille.

À en croire les chercheurs anglais de l’université d’Édimbourg, notre attirance pour une autre personne serait influencée par notre propre patrimoine génétique.

Pour obtenir de telles conclusions, les scientifiques se sont intéressés au génotype (la composition de l’ensemble des gênes de chaque individu) de 13 000 couples britanniques hétérosexuels. Ils ont pris en compte les différents traits physiques de la personne choisie et la variation génétique entre les deux partenaires.

• Il semble que le gêne marquant la taille nous fasse choisir notre partenaire pour… sa taille justement. Un constat qui pourrait expliquer, selon les chercheurs, notre tendance naturelle à se tourner vers des personnes de la même taille que nous.
• À partir de la taille d’un partenaire, ils ont pu prédire la taille du deuxième avec beaucoup de précision. En gros, les critères sociaux ou génétiques de la population à laquelle nous appartenons n’auraient aucune incidence sur nos choix, contrairement aux traits physiques plus ou moins similaires, notamment la taille et le système génétique.

« Nous avons constaté que 89 % de la variation génétique affectant les préférences individuelles pour la taille et sa propre taille sont partagés, indiquant qu’il y a une préférence innée pour les partenaires de taille semblable », révèle Albert Tenesa.

Nous serions donc bel et bien attirés par des gens qui nous ressemblent. Les auteurs de cette étude jugent cette découverte sur la sélection naturelle très importante en termes de conséquences sociales et biologiques sur l’humanité.

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Les Poke Bowls, la tendance fraîche et gourmande de cet été

Poke bowls

Cet été, Hawaï s’invite dans nos assiettes. Le chef étoilé du Shangri-La Hôtel à Paris, Christophe Moret, revisite le poke bowl, un plat traditionnel de l’île américaine.

Prononcé « poh-kay », ce plat local est réalisé à base de riz, sur lequel on ajoute du poisson cru ou de la viande. Les végétariens mais pas seulement, peuvent tout aussi bien remplacer la viande par des légumes comme des asperges vertes, des courgettes, des petits pois ou même, des févettes. Quoi qu’il en soit, on déguste le poke bowl à toutes les sauces, qu’elles soient sucrées ou salées.

→ Christophe Moret a lui opté pour du riz noir de Tahiti. Ici, l’acolyte d’Alain Ducasse snacke la bonite, un poisson-cousin du thon, pour la marier au concombre, à la tomate, aux oignons rouges et à la coriandre thaïe.

→ Pour sa version fruits de mer, les amateurs seront ravis de retrouver du calamar, du poulpe et des gambas, le tout agrémenté d’algues, de mangue verte, de Ginger lime, de tomates confites et de poivre de mer.

→ Enfin, les carnivores se laisseront sûrement tenter par le « poke bœuf mariné », composé de riz rouge de Camargue et de légumes au wok.

→ Une autre variante consiste à dresser un riz au lait de coco, avec du fruit de la passion, des salpicons de fruits rouges et un jus de fraise poivré.

Ainsi, après les « dîners 100 % Green » tous les premiers jeudis du mois au restaurant La Bauhinia, le principe des « poke bowls » renforce la volonté de Christophe Moret de maintenir une gastronomie saine.

Les prix se situent entre 26 euros, pour le petit format, et 39 euros pour le grand bol, en fonction des recettes.

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Collecte des biodéchets : la France s’y met doucement

déchets alimentaires

En vertu de la loi sur la transition énergétique, toutes les communes devront d’ici 2025, collecter séparément les déchets alimentaires dans le but de les transformer en biogaz ou en engrais, pour ainsi de moins gaspiller.

« La loi sur la transition énergétique définit des objectifs ambitieux qui supposent de profondes évolutions dans la gestion des déchets », prévient Matthieu Orphelin, chargé de l’économie circulaire à l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie).

Seule 10% de la population française est concernée par la collecte des biodéchets (restes alimentaires et déchets de jardin), lorsque des pays comme l’Autriche ou l’Allemagne enregistrent des taux respectifs de 80% et plus de 60 %. Certaines régions comme la Catalogne et la Flandre sont loin de démériter (75 % et plus de 70%).

Petit à petit la France s’en mêle

Lorient et des syndicats intercommunaux autour de Libourne, Niort, du centre Hérault, de Pau, de Thann-Cernay en Alsace montrent l’exemple en ayant opté pour une collecte séparée, à l’image de Milan ou San Francisco.

D’autres villes emboîtent le pas :

• Grenoble a fait un test sur cinq immeubles de sept étages et souhaite tendre vers une généralisation.
• Paris a prévu une expérimentation dans les 2e et 12e arrondissement fin 2016 ou début 2017.

« Avant, à Paris, il était impensable pour les élus de penser à la collecte des biodéchets », souligne Flore Berlingen de l’ONG Zéro déchets. « Si c’était généralisé dans la capitale, ce serait un pas de géant », ajoute-t-elle, pariant sur un effet d’entraînement massif.

Le gaspillage alimentaire en quelques chiffres :

• Les restes de nourriture représentent un gros tiers de la poubelle des Français, qui pèse en moyenne 270 kg (hors recyclage) par personne et par an, et dont les coûts de traitement ne cessent d’augmenter pour les collectivités.

Ces déchets organiques pourraient alimenter des méthaniseurs, qui fournissent du biogaz (production d’électricité ou de chaleur, carburant), ou des composteurs, qui donneraient de l’engrais naturel. Mais pour l’heure actuelle, ils sont envoyés dans un incinérateur ou dans une décharge,

• Ce « gisement » de matière organique produit par les ménages représente plusieurs millions de tonnes annuelles (15 millions avec les déchets de jardin).
• Les gros producteurs tels que les restaurants collectifs et les industriels qui en produisent plus de 10 tonnes par an, sont eux déjà censés les trier séparément.

A noter qu’ »à partir d’une tonne de biodéchets, on peut produire 250 kg de compost », selon Philippe Thauvin de l’Ademe.

Un bouleversement pour les élus

A la tête du réseau Compostplus quiréunit des collectivités depuis 2009, Alain Marois concède que « détourner la matière organique n’est pas une mince affaire ». Ce fervent partisan d’une économie circulaire (transformer les déchets en ressources) fait remarquer que « changer les habitudes est plus difficile que résoudre les problèmes techniques », pourtant nombreux, posée par le traitement de la matière organique.

La rentabilité des incinérateurs, qui suppose un certain volume de déchets, est un frein, tout comme les coûts associés à une collecte séparée supplémentaire.
« Cela n’est pas forcément plus cher, car on peut notamment réduire la fréquence du ramassage des ordures résiduelles », nuance Alain Marois, élu en Gironde.

Et pour les particuliers ?

Eric Mobo, adjoint au maire de Grnoble insiste sur le fait qu’« il faut bien communiquer en amont pour que les gens adhèrent vraiment au projet ».

– Une 3e poubelle est nécessaire à côté des recyclables (papier, verre, certains plastiques, aluminium) et des matériaux non recyclables.
– L’accompagnement (distribution de sacs ou de petits sceaux adaptés) et la prévention (lutte contre le gaspillage alimentaire, sensibilisation à la réduction des emballages, etc.) doivent faire partie d’une stratégie globale.
– Tout comme une fiscalité adaptée : 4,5 millions de Français dans 190 collectivités sont désormais soumis à une « tarification incitative ». Concrètement, la facture à régler pour les ordures résiduelles est calculée en fonction de leur poids.

Une approche qui, comme le souligne l’Ademe, fait ses preuves : « sur les territoires concernés, la production d’ordures ménagères résiduelles a fortement baissé et en parallèle la collecte des déchets recyclables a augmenté pour 80% des collectivités suivies ».

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La médiation animale : une thérapie plébiscitée par les Français

Animal de compagnie

Les chiens et chats auraient-ils des pouvoirs de guérison ? C’est en tout cas ce que pense la majorité des Français interrogés. 96 % d’entre eux croient même aux bienfaits de la zoothérapie ou médiation animale.

L’institut Opinionway a récemment publié une étude pour le site animalier dogfidelity, qui est l’un des principaux réseaux sociaux entièrement dédiés à la communauté animale. Il a été réalisé les 20 et 21 janvier 2016 selon la méthode des quotas, par interviews sur un échantillon de 1 029 personnes représentatif de la population française âgée de plus de 18 ans.

• 93 % des propriétaires de chiens et de chats pensent que la présence d’un animal serait bénéfique dans l’accompagnement d’une thérapie.
• 96 % des Français croient aux bienfaits de la zoothérapie ou médiation animale, autrement dit au soutien et réconfort que ces petites bêtes, sélectionnées, entrainées et encadrées par un professionnel, sont capables d’apporter aux personnes en difficulté. On pense notamment aux malades, aux handicapés et aux personnes stressées.
• Pour 90 % des Français interrogés, la médiation animale a toute sa place en maisons de retraite, en termes de lien social et de réconfort.
• 88 % approuvent la compagnie des bêtes dans les centres spécialisés, tandis que 66 % y sont favorables dans les hôpitaux.

Les auteurs de l’étude expliquent que « les personnes sondées trouveraient même pertinent que les médecins puissent, à l’avenir, recommander, voire prescrire, la présence d’un animal en accompagnement d’une thérapie ».

Co-commanditaire du sondage, Najla Barouni, responsable du développement chez Assur O Poil, souligne que « ce bien-être que procurent les animaux est tel, que 63 % des Français, possesseurs de chiens et de chats, affirment faire autant attention à la santé de leur animal qu’à celle de leur conjoint ».

Qu’ils soient propriétaires ou non, aux yeux des Français, ces petites boules d’amour évoquent :

— La fidélité pour 60 % d’entre eux
— La tendresse (44 %)
— Le réconfort (39 %)
— La sociabilité pour (16 %)
— La joie (16 %)
— La douceur (15 %)
— La sensibilité (14 %)
— La responsabilité (14 %)

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Dix millions de tonnes de nourriture, d’un montant de 16 milliards d’euros, gâchées chaque année en France !

Gaspillage alimentaire

D’après l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), dix millions de tonnes de produits alimentaires, d’une valeur commerciale de 16 milliards d’euros, sont perdues ou gaspillées tous les ans en France.

Ces volumes représentent un impact carbone de 15,3 millions de tonnes équivalent CO2, soit 3% des émissions de gaz à effet de serre de la France, a ajouté jeudi l’Ademe, qui lance une campagne nationale de sensibilisation au gaspillage.

La publication de cette étude intervient alors que le Parlement a voté en février des mesures de lutte contre le gaspillage alimentaire.

« On observe des pertes et gaspillages à chaque étape de la chaîne alimentaire », constate l’agence :

– 33 % du total des pertes et gaspillages au moment de la consommation
– 32 % du total lors de la production
– 21 % du total au stade de la transformation
– 14% du total pendant la distribution

« L’ensemble du gaspillage et des pertes ne sont donc pas concentrés sur la phase de consommation, contrairement à l’idée largement répandue », souligne l’Ademe.

Mais, selon l’étude, « plus de 40% » de leur valeur correspond tout de même à l’étape de la consommation, car la valeur d’un produit augmente tout au long de la chaîne alimentaire, du fait :

– du coût du transport
– de la transformation
– de la vente
– ou de la publicité

La part des pertes et gaspillages varie pour chaque acteur de cette chaîne.
Elle représente :

– 7,3% du tonnage pour la consommation (au foyer et hors foyer)
– 4,5% pour la transformation
– 4% pour la production et
– 3,3% pour la distribution

Des tonnes gaspillées chez soi et en collectif

Chez lui, chaque consommateur gaspille 26 kg de nourriture par an. Cela représente « environ 30 g par repas et par convive », précise l’Ademe.
En restauration collective et commerciale, les pertes et gaspillages sont « quatre fois plus importants », avec 130 g par repas et par convive.

« Cela tend à montrer que ce sont davantage des contraintes qui conduisent aux pertes et gaspillages qu’un comportement non responsable », estime l’agence.

En effet, dans ce type de restauration, « le choix est imposé, il est difficile d’ajuster les portions à chacun et très rarement possible de conserver ce que l’on n’a pas fini ».

Les fruits et légumes sont surtout perdus et gaspillés au niveau de la production (produits abîmés, surproduction, exigences du marché). Mais pour les salades, les pertes et gaspillages sont « importants à chaque étape », à cause de leur fragilité et des exigences des distributeurs et des consommateurs.

Pour les produits des filières animales, les pertes sont « beaucoup plus faibles que pour les productions végétales », mais « les impacts économiques et carbone sont plus significatifs », indique encore l’Ademe.

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Bas salaires, précarité : les jeunes restent plus longtemps chez leurs parents

La précarité chez les jeunes.

Une récente étude de la Fondation Abbé Pierre révèle que sur un total de 4,5 millions de jeunes majeurs vivant chez leurs parents, 1,3 million a plus de 25 ans et y vit encore faute de moyens suffisants.

Publiée sur lefigaro.fr, cette étude intitulée « La face cachée des +Tanguy+ » — du nom du film d’Étienne Chatilliez dressant avec humour le portrait d’un jeune qui refuse de quitter le domicile parental —, a été réalisée à partir des résultats de l’enquête nationale Logement 2013 de l’Insee et met en lumière « un phénomène massif ».

• En 2013, 4,5 millions de jeunes en majorité âgés de 18 à 24 ans vivaient chez leurs parents ou grands-parents.
• 1,3 million d’entre eux soit 29 % a plus de 25 ans.
• 480 000 soit 10 % d’entre eux ont même plus de 35 ans.

Parmi l’ensemble des jeunes hébergés :

• 44 % sont élèves, étudiants ou en stage/formation non rémunérés.
• 32 % soit 1,5 million d’entre eux ont un emploi ou sont en apprentissage rémunéré, dont la proportion passe à 55 % pour les 25-34 ans.
• 18 % sont au chômage.

« Bas salaires, temps partiels subis, précarité des contrats de travail sont autant d’obstacles pour voir son dossier accepté dans le parc locatif privé où les garanties exigées par les propriétaires sont souvent hors d’atteinte », souligne la Fondation Abbé Pierre.

• Parmi les jeunes qui travaillent, la moitié d’entre eux, soit 746 000 personnes sont en CDI à temps complet.
• 6 % d’entre eux sont en CDI à temps partiel.
• Un quart d’entre eux sont en CDD (contrat court, saisonnier ou vacation).
• 13,5 % sont en apprentissage, stage rémunéré, emploi aidé.
• Enfin, 5,5 % d’entre eux sont en intérim.

Certains de ces jeunes ont pourtant bien tenté de quitter le cocon familial.
• 925 000 de ces jeunes hébergés ont déjà vécu plus de trois mois dans un appartement indépendant avant de revenir chez les parents, et plus d’un an pour les deux tiers.
• Entre 2002 et 2013, le nombre de jeunes qui reviennent au domicile parental après une « décohabitation » a augmenté de 20 % : 282 000 à 339 000.

Les circonstances évoquées pour 45 % d’entre eux : rupture, perte d’emploi, problèmes financiers, de santé, de logement (expulsion, insalubrité, etc.). Sachant que s’ils en avaient les moyens, un tiers des hébergés (soit un million d’entre eux) affirment qu’ils quitteraient le domicile parental.

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Pause déjeuner : un moment sacré pour les Français

Pause déjeuner

Sur 14 pays sondés lors d’une étude, la France se retrouve dans le top 2 des pays dans lequel les travailleurs s’accordent la plus longue pause déjeuner. Pour cause, plus des trois quarts d’entre eux lui consacrent en moyenne plus de 30 minutes.

Les Français sont en tête du temps de pause « déj’ » avec le Mexique !

• La moitié des Français prennent plus de 45 minutes pour déjeuner à l’image du Mexique.
• Contre seulement 3 % des Américains.
• 90 % des Grecs mettent quant à eux moins de 30 minutes pour manger.
• Les Belges se rapprochent quant à eux du comportement français. 37 % des travailleurs accordent 45 minutes à leur pause déjeuner.

Deux écoles : le repas maison VS restaurant

• Au contraire, seuls 3 % des Américains consacrent plus de 45 minutes à la pause déjeuner.
• 56 % des Français considèrent d’ailleurs la pause déjeuner comme un réel moment de détente.
• Trois Français sur quatre préfèrent aller au restaurant.
• Dans la même tendance, Italiens et Japonais plébiscitent davantage le repas au restaurant.
• 80 % des Brésiliens ne vont jamais au restaurant en pleine semaine de travail.
• Tandis que logiquement, les Américains et les Grecs sont ceux qui préparent le plus leur repas du midi à la maison.

Étude réalisée par le groupe Edenred (Ticket Restaurant) et publiée dans Le Parisien.