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Tesla présente des filtres très performants contre la pollution

Tesla a des filtres contre la pollution.

Outre un moteur 100 % électrique, Tesla a mis au point un filtre à particules aériennes à haute efficacité (HEPA). Autrement dit, il serait capable d’annihiler toute forme de pollution et même d’attaque chimique tant au sein de l’habitacle qu’à proximité de la voiture.

De l’air frais, libéré de tout pollen, pollution et autres bactéries, telle est la promesse du constructeur. Directement inspirée des systèmes de filtration d’air utilisés dans les hôpitaux ou encore l’industrie spatiale, cette technologie serait des centaines de fois plus efficaces qu’un filtre automobile standard, peu importe le degré de pollution environnant.

Le constructeur américain a mis son système à l’épreuve dans des conditions réelles difficiles, des autoroutes de Californie pendant les heures de pointe aux grandes métropoles chinoises dont le niveau de pollution est à un seuil effrayant.

Defense Bioweapon est désigné comme le mode de défense contre les armes biologiques. Une Model X a été spécialement placée dans une grande bulle contaminée par des niveaux extrêmes de pollution pour le mettre à l’épreuve.

→ Moins de 2 minutes ont été nécessaires au système de filtration HEPA pour purifier entièrement l’air à l’intérieur du véhicule. 10 minutes plus tard, l’air contenu dans la bulle a également vu son nombre de particules à risque diminuer.

À en croire le constructeur, nous pourrions survivre à une attaque biologique, enfermés dans la voiture. Toutefois, il est un peu tôt pour être sûr que certains types de particules parmi les plus fines ne passeront pas outre ce système de filtre.

→ S’il parait tout à fait crédible face à la pollution, ses bienfaits en matière d’attaque chimique ou de grave virus restent à confirmer.
Vous retrouverez ce système en option sur les Tesla Model S et Model X.

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Exposer un enfant à une autre langue dès son plus jeune âge active une zone de son cerveau liée à la mémoire

Enfants

Une récente étude canadienne nous apprend que l’exposition dès la naissance à une langue étrangère activerait une région du cerveau connue pour être impliquée dans la mémoire et l’attention.

Pour les besoins de cette étude parue dans Nature Communications, les chercheurs canadiens ont étudié 43 enfants âgés entre 10 et 17 ans, qu’ils ont séparés en trois sous-groupes.

– Le premier groupe rassemblait des enfants nés et élevés par des familles francophones, n’ayant jamais été confrontés à une langue étrangère.
– Le second était, quant à lui, constitué d’enfants chinois parlant couramment le français avant l’âge de 3 ans.
– Enfin, le troisième sous-groupe comprenait des enfants adoptés en Chine avant l’âge de 3 ans, par des familles uniquement francophones. Ils n’avaient par la suite jamais entendu ni parlé chinois.

Les 3 groupes ont été soumis à des enregistrements de pseudo-mots sans le moindre sens, mais dont les sonorités étaient proches du français, à l’image de « vapagne » ou « chansette ».

« Nous avons utilisé des pseudo-mots français pour étudier la façon dont le cerveau traite les sons d’une langue couramment parlée en fonction des langues entendues après la naissance », a expliqué à l’AFP Lara Pierce, psychologue de l’Université McGill à Montréal au Canada et coauteur de l’étude, « mais sans que d’autres caractéristiques de la langue, comme le sens, ne puissent intervenir ».

• L’IRM réalisée pendant l’exercice a révélé que les enfants qui ont été exposés au chinois dès leur plus jeune âge (2e et 3e groupe) ont une région du cerveau qui s’active à la diffusion de ces sons, que les autres enfants n’ont pas. Ces zones du cerveau sont d’ailleurs connues pour être impliquées dans la mémoire et l’attention.

De toute évidence, dès la première année de la vie, le cerveau est très à l’écoute et stocke beaucoup d’informations. Pour cause, c’est à cette période que de nombreuses représentations neuronales des sons entendus sont établies.

« L’apprentissage d’une langue dans la plus tendre enfance pourrait donc changer la façon d’en appréhender une autre », a noté Lara Pierce. « Mais nous ne pouvons pas dire si apprendre une nouvelle langue sera plus facile ou non » pour ces enfants, a-t-elle ajouté.

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Libido : 5 huiles essentielles pour booster le désir

Huile essentielle d'ylang-ylang pour augmenter sa libido.

Comment augmenter la libido ?

Une petite baisse de libido ? Rose de Damas, gingembre, menthe poivrée, cannelle de Chine, ylang-ylang, ces huiles essentielles en usage externe ou interne peuvent être très efficaces pour stimuler le désir sexuel. On les trouve en pharmacies et magasins bio.

Apaisante et stimulante, respirez la rose

En fin de journée, ouvrez le flacon et respirez de l’huile essentielle de rose de Damas. Une action que vous pouvez répéter pendant 2 à 3 semaines. On la trouve principalement au Maroc, en Bulgarie et en Turquie.

Le cocktail plein d’énergie à base de gouttes

Mélangez 3ml d’huile essentielle de gingembre, 1ml de menthe poivrée et 1ml de sauge sclarée. Un petit flacon d’élixir de 5ml = une cure de 20 jours. Mettez 2 gouttes sur un comprimé neutre que vous prendrez 3 fois par jour.

La tisane booster

Pour lutter contre la frigidité et l’impuissance, privilégiez la cannelle et le gingembre en tisane. Ajoutez y une cuillère à café d’acérola (vitamine C naturelle), une goutte d’huile essentielle de menthe poivrée (pour les hommes) ou une goutte d’huile essentielle de sauge sclarée (pour les femmes).

La menthe poivrée est une plante antidouleur très utile en cas de fatigue mentale, physique ou sexuelle. La sauge sclarée cible quant à elle les troubles liés au cycle féminin (règles douloureuses, absence de règles, syndrome prémenstruel, ménopause…).

Attention : la sauge sclarée est à éviter en cas d’antécédents ou de cancer hormonodépendant.

L’huile de massage aphrodisiaque

Rien de tel qu’un bon massage à base d’huiles essentielles pour passer un moment sensuel. Mélangez 1ml d’huile essentielle d’ylang-ylang, 0,5ml d’huile essentielle de cannelle de chine, 1ml d’huile essentielle de gingembre, 0,5ml d’huile essentielle de sarriette des montagnes et 30ml d’huile végétale de noisette.
De nature « Yang », la cannelle de Chine, stimule les centres nerveux et réchauffe le corps. C’est donc une huile essentielle tonique et aphrodisiaque.
Les endroits les plus sensibles sont le dessus et le dessous des pieds, ainsi que la colonne vertébrale dans toute sa longueur.

Le mélange sensuel spécial bain

Vous avez la chance d’avoir une baignoire ? Profitez en pour glisser 5 gouttes d’huile essentielle d’ylang-ylang, 5 gouttes d’huile essentielle de romarin à verbénone et 5 gouttes d’huile essentielle de vétiver dans un bon bain à 37°C (la température idéale).

Immergez-vous 15 minutes maximum pour éviter l’effet peau fripée. La fleur d’Asie ylang-ylang au parfum fleuri, sensuel et exotique, est un puissant antispasmodique, antidépresseur et stimulant sexuel et intellectuel.

En termes d’alimentation, le céleri, le gingembre (racine), le clou de girofle, le thym et la poudre de maca – le viagra péruvien -, sont connus pour activer le désir.

Versez une goutte d’huile essentielle de gingembre dans un yaourt ou une salade de fruits, voire dans une cuillère de miel que vous laisserez diluer dans une boisson chaude.

Pour aller plus loin: « Mes huiles essentielles antistress » de Danièle Festy aux Editions Leduc (18 euros).

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Consommer sa propre électricité, facile et économique ?

Autoconsommation

L’autoconsommation reste une technique extrêmement peu développée chez nous, faute de règles claires, de soutien réel, et d’intérêt économique. Mais ça pourrait changer avec la publication des textes réglementaires encadrant cette pratique et l’annonce d’un appel d’offres portant sur l’autoconsommation dans les bâtiments industriels et tertiaires.

L’autoconsommation désigne la capacité d’un particulier ou d’une entreprise de couvrir tout ou partie de sa consommation de courant par des panneaux solaires ou des éoliennes directement raccordées à ses équipements.

Bien qu’elle soit largement répandue chez certains de nos voisins européens, en France, les particuliers sont davantage séduits par les tarifs attractifs de rachat par EDF de leur production pour ensuite lui acheter leur consommation.

Si l’on en croit les chiffres de l’association des industriels du secteur Enerplan, seuls 15 000 foyers français pratiquent l’autoconsommation sans vendre d’électricité au réseau, malgré la baisse du coût des panneaux solaires.

Les professionnels sont encore moins nombreux. Selon André Joffre, président du pôle de compétitivité Derbi dédié au solaire, « il y a seulement quelques dizaines de projets réalisés en France ».

Certains comme Biocoop montrent l’exemple

Fin 2015, le distributeur Biocoop a mis des panneaux solaires en service sur son entrepôt frigorifique de Melesse (Ile-et-Vilaine).

D’une capacité de 300 kW, cette installation « a permis de produire 6% de l’électricté totale consommée par le site en décembre, et de monter jusqu’à 24% en mai », décrit André Riaux, directeur du site.

« Nous visons entre 15 et 17% de moyenne sur l’année, cela veut dire que pendant presque deux mois dans l’année nous sommes autosuffisants », ajoute-t-il.

Daniel Bour, président d’Enerplan explique que pour l’heure actuelle, les projets professionnels existants naissent surtout d’une « conviction personnelle » des entreprises en faveur du solaire…

…Mais cela pourrait changer

En seulement quelques semaines, plusieurs voyants sont passés au vert avec :

– la publication des textes réglementaires encadrant cette pratique
– l’annonce d’un appel d’offres portant sur l’autoconsommation dans les bâtiments industriels et tertiaires.

→ Concrètement, plusieurs centaines d’installations seront ainsi subventionnées.

Les professionnels de l’énergie en sont convaincus : « il peut y avoir un appétit chez les industriels électro-intensifs, mais aussi chez ceux qui ont une grande consommation d’électricité du fait du froid, comme la grande distribution, les entrepôts frigorifiques, qui peuvent à la fois combiner de la surface en toiture, de la consommation relativement importante et en journée au moment où le soleil est là », indique Damien Terouanne, directeur de la branche Entreprises et collectivités d’Engie.

Vers l’autonomie

Pour les particuliers, le secteur devrait aussi profiter, selon M. Joffre, d' »une tendance pour le local, une recherche de l’autonomie », comme dans l’alimentaire.

Début juin, à la suite de fournisseurs militants précurseurs comme Enercoop, EDF a lancé sa première offre commerciale d’installation de panneaux solaires pour l’autoconsommation auprès des particuliers.

Selon M. Joffre, pour le moment « l’intérêt économique est moindre ». Pour cause, la revente de l’électricité à EDF rapporte beaucoup plus que l’économie réalisée en consommant son propre courant, et les pics de consommations sont plutôt le soir lorsque les panneaux solaires produisent moins.

• Il est important de noter que l’autoconsommation solaire peut être encore plus intéressante si elle se fait dans le logement collectif ou à l’échelle d’un quartier.

« Cela va représenter une grande partie » du développement du solaire, estime le président de Derbi. En effet, la mutualisation de la production en fait un calcul rentable pour les bailleurs et les habitants.

Preuve de cette tendance, Engie est en train de développer une installation pour une future zone d’activité commerciale à Vienne (Isère).

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Facebook susciterait insatisfaction et narcissisme

Facebook

Une récente étude canadienne met en évidence les possibles côtés néfastes de l’utilisation de Facebook. Le réseau social provoquerait des sentiments d’anxiété, de jalousie, d’échec et de narcissisme auprès de ses utilisateurs.

Facebook est un réseau social qui permet aux utilisateurs de publier du contenu et d’échanger des messages. Il compte aujourd’hui plus d’1,5 milliard d’utilisateurs.
Les chercheurs de l’université de Colombie-Britannique ont fait appel à 1193 utilisateurs réguliers de Facebook pour en analyser les comportements et les effets de l’utilisation du réseau social. Ils les ont questionnés sur leur ressenti le temps de leur connexion, et ont ensuite croisé les réponses des étudiants avec leurs habitudes en ligne.

• Il semble que l’utilisation de Facebook traduise majoritairement un sentiment d’insatisfaction. Les utilisateurs essaient de montrer le meilleur d’eux-mêmes et de leur vie en générale. Il en ressort donc principalement des sentiments d’échec, de jalousie, voire même de narcissisme.
« La participation aux réseaux sociaux a déjà été reliée à la dépression, à l’anxiété et à des comportements narcissiques, mais les raisons n’ont pas été bien expliquées », commente Izak Benbasat, l’un des auteurs de l’étude, avant d’ajouter : « nous avons trouvé le chaînon manquant. »

• Les photos de voyage sont à elles-seules l’un des principaux facteurs de jalousie. On ne parle pas forcément de susciter la jalousie, mais bien de rivaliser avec les autres en publiant des photos de vacances idylliques pour maintenir les apparences. En fait, elles exposent une pseudo vie parfaite, presque irréaliste.

Izak Benbasat explique à raison que ce type de contenu publié ne va pas changer, parce que c’est la vocation même des réseaux sociaux. En revanche, certaines mesures pourraient permettre de réduire ces sentiments néfastes. « Partager des images et des histoires sur les grands moments de sa vie – c’est tellement le rôle de Facebook, qu’il est impossible de s’en défaire », explique le chercheur. « Mais je pense qu’il est important que les personnes connaissent l’impact que cela peut avoir sur leur bien-être. Les parents et les professeurs devraient noter le fait que les jeunes peuvent être particulièrement vulnérables au côté sombre des médias sociaux. »

Le saviez-vous ? Selon les recherches du Happiness Research Institute au Danemark, 39 % des utilisateurs de Facebook sont plus susceptibles de ressentir un certain mal-être que les non-utilisateurs. Pour les besoins de l’étude, l’un des groupes participants devaient s’abstenir d’aller sur Facebook pendant une semaine. Ils ont rapportés avoir bénéficié d’une meilleure concentration, d’une vie sociale plus riche, et semblaient enregistrer un meilleur taux de satisfaction et de bien-être que les utilisateurs du site.

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Les produits bio : toujours plus de succès auprès des Français

Légumes biologiques

D’après une récente enquête, les Français sont séduits par les produits bio frais et de saison. 93 % des amateurs de produits bio souhaitent même encore augmenter leur consommation. En tête des plus appréciés, les fruits et légumes, les viandes et les produits laitiers.

Le Baromètre de l’Agence BIO/CSA a été réalisé du 22 au 28 janvier 2015 et du 3 au 8 décembre 2015, sur un total de 1000 Français de 18 ans et plus, échantillon représentatif de la population française.

État des lieux :

• 78 % des consommateurs de produits bio privilégient les fruits et légumes bio
• 65 % se concentrent sur les produits laitiers bio
• 53 % sur les œufs bio
• 51 % sur les produits d’épicerie bio
• 47 % sur les boissons bio
• 39 % sur la viande bio
• 31 % sur du pain bio

Le bio dans l’avenir ?

• 93 % des Français consommateurs de produits bio ont l’intention d’augmenter ou de maintenir leur consommation dans les 6 prochains mois.

Parmi les 21 % qui ont l’intention d’augmenter leur consommation :

• 65 % envisagent d’augmenter leur consommation de fruits et légumes bio
• 40 % pour la volaille
• 39 % pour le bœuf et le veau
• 40 % pour les fromages
• 39 % pour les autres produits laitiers
• 37 % pour les œufs

Et concrètement, en cuisine ?

2 consommateurs sur 5 déclarent changer leurs habitudes pour passer à une alimentation biologique. Selon les sondés, acheter bio les poussent à acheter :

• davantage de produits bio pour 73 % d’entre eux
• plus de produits de saison (70 %)
• de produits frais (63 %)
• 47 % de ces consommateurs déclarent même aimer davantage cuisiner.

En revanche, les cosmétiques et autres produits d’hygiène bio ne rencontrent pas le même succès que l’alimentation. 68 % des Français en utilisent, bien que 82 % aient déclaré avoir déjà acheté au moins un produit de ce type.

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« Puissance pipi », une pile alimentée avec de l’urine pour recharger son smartphone

Urine pour recharger son smartphone.

Développée en Grande-Bretagne, une pile à combustible miniature alimentée avec de l’urine serait capable de recharger un smartphone.

Un groupe de chercheurs de l’Université de Bath ont développé ce système qu’ils appellent « puissance pipi » et qui fonctionne grâce à des piles de batteries, aussi appelées piles à combustible microbiennes.

→ Ces bactéries qui vivent à l’intérieur utilisent l’urine comme carburant pour leur croissance et leur maintien. Une partie de l’énergie générée lors de ce processus est ensuite convertie en électricité.

D’une taille de 25 millimètres, le dispositif utilise un catalyseur carbonique issu de la protéine généralement trouvée dans un blanc d’œuf (autrement dit, la biomasse). L’urine passe par là et grâce à ses bactéries, l’électricité est produite pour ensuite être envoyée à une pile pour le stockage ou être directement utilisée pour faire fonctionner un dispositif électrique.
Une pile à combustible peut produire 2 watts par mètre cube, suffisant pour recharger un smartphone.

→ Chaque pile à bactéries coûte environ 1 livre (1,40 euro) à la fabrication.

Une technologie au fort potentiel et dont le coût de production quasi nul représente pour les zones rurales ou les pays émergents privés d’électricité un avantage considérable.

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Nos choix amoureux seraient motivés par notre patrimoine génétique

Amoureux

Selon une récente étude britannique, nous sommes davantage attirés par des gens qui nous ressemblent physiquement. D’ailleurs, l’attirance physique serait en réalité déterminée par la génétique, un gêne en particulier, celui de la taille.

À en croire les chercheurs anglais de l’université d’Édimbourg, notre attirance pour une autre personne serait influencée par notre propre patrimoine génétique.

Pour obtenir de telles conclusions, les scientifiques se sont intéressés au génotype (la composition de l’ensemble des gênes de chaque individu) de 13 000 couples britanniques hétérosexuels. Ils ont pris en compte les différents traits physiques de la personne choisie et la variation génétique entre les deux partenaires.

• Il semble que le gêne marquant la taille nous fasse choisir notre partenaire pour… sa taille justement. Un constat qui pourrait expliquer, selon les chercheurs, notre tendance naturelle à se tourner vers des personnes de la même taille que nous.
• À partir de la taille d’un partenaire, ils ont pu prédire la taille du deuxième avec beaucoup de précision. En gros, les critères sociaux ou génétiques de la population à laquelle nous appartenons n’auraient aucune incidence sur nos choix, contrairement aux traits physiques plus ou moins similaires, notamment la taille et le système génétique.

« Nous avons constaté que 89 % de la variation génétique affectant les préférences individuelles pour la taille et sa propre taille sont partagés, indiquant qu’il y a une préférence innée pour les partenaires de taille semblable », révèle Albert Tenesa.

Nous serions donc bel et bien attirés par des gens qui nous ressemblent. Les auteurs de cette étude jugent cette découverte sur la sélection naturelle très importante en termes de conséquences sociales et biologiques sur l’humanité.

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Les Poke Bowls, la tendance fraîche et gourmande de cet été

Poke bowls

Cet été, Hawaï s’invite dans nos assiettes. Le chef étoilé du Shangri-La Hôtel à Paris, Christophe Moret, revisite le poke bowl, un plat traditionnel de l’île américaine.

Prononcé « poh-kay », ce plat local est réalisé à base de riz, sur lequel on ajoute du poisson cru ou de la viande. Les végétariens mais pas seulement, peuvent tout aussi bien remplacer la viande par des légumes comme des asperges vertes, des courgettes, des petits pois ou même, des févettes. Quoi qu’il en soit, on déguste le poke bowl à toutes les sauces, qu’elles soient sucrées ou salées.

→ Christophe Moret a lui opté pour du riz noir de Tahiti. Ici, l’acolyte d’Alain Ducasse snacke la bonite, un poisson-cousin du thon, pour la marier au concombre, à la tomate, aux oignons rouges et à la coriandre thaïe.

→ Pour sa version fruits de mer, les amateurs seront ravis de retrouver du calamar, du poulpe et des gambas, le tout agrémenté d’algues, de mangue verte, de Ginger lime, de tomates confites et de poivre de mer.

→ Enfin, les carnivores se laisseront sûrement tenter par le « poke bœuf mariné », composé de riz rouge de Camargue et de légumes au wok.

→ Une autre variante consiste à dresser un riz au lait de coco, avec du fruit de la passion, des salpicons de fruits rouges et un jus de fraise poivré.

Ainsi, après les « dîners 100 % Green » tous les premiers jeudis du mois au restaurant La Bauhinia, le principe des « poke bowls » renforce la volonté de Christophe Moret de maintenir une gastronomie saine.

Les prix se situent entre 26 euros, pour le petit format, et 39 euros pour le grand bol, en fonction des recettes.

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Collecte des biodéchets : la France s’y met doucement

déchets alimentaires

En vertu de la loi sur la transition énergétique, toutes les communes devront d’ici 2025, collecter séparément les déchets alimentaires dans le but de les transformer en biogaz ou en engrais, pour ainsi de moins gaspiller.

« La loi sur la transition énergétique définit des objectifs ambitieux qui supposent de profondes évolutions dans la gestion des déchets », prévient Matthieu Orphelin, chargé de l’économie circulaire à l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie).

Seule 10% de la population française est concernée par la collecte des biodéchets (restes alimentaires et déchets de jardin), lorsque des pays comme l’Autriche ou l’Allemagne enregistrent des taux respectifs de 80% et plus de 60 %. Certaines régions comme la Catalogne et la Flandre sont loin de démériter (75 % et plus de 70%).

Petit à petit la France s’en mêle

Lorient et des syndicats intercommunaux autour de Libourne, Niort, du centre Hérault, de Pau, de Thann-Cernay en Alsace montrent l’exemple en ayant opté pour une collecte séparée, à l’image de Milan ou San Francisco.

D’autres villes emboîtent le pas :

• Grenoble a fait un test sur cinq immeubles de sept étages et souhaite tendre vers une généralisation.
• Paris a prévu une expérimentation dans les 2e et 12e arrondissement fin 2016 ou début 2017.

« Avant, à Paris, il était impensable pour les élus de penser à la collecte des biodéchets », souligne Flore Berlingen de l’ONG Zéro déchets. « Si c’était généralisé dans la capitale, ce serait un pas de géant », ajoute-t-elle, pariant sur un effet d’entraînement massif.

Le gaspillage alimentaire en quelques chiffres :

• Les restes de nourriture représentent un gros tiers de la poubelle des Français, qui pèse en moyenne 270 kg (hors recyclage) par personne et par an, et dont les coûts de traitement ne cessent d’augmenter pour les collectivités.

Ces déchets organiques pourraient alimenter des méthaniseurs, qui fournissent du biogaz (production d’électricité ou de chaleur, carburant), ou des composteurs, qui donneraient de l’engrais naturel. Mais pour l’heure actuelle, ils sont envoyés dans un incinérateur ou dans une décharge,

• Ce « gisement » de matière organique produit par les ménages représente plusieurs millions de tonnes annuelles (15 millions avec les déchets de jardin).
• Les gros producteurs tels que les restaurants collectifs et les industriels qui en produisent plus de 10 tonnes par an, sont eux déjà censés les trier séparément.

A noter qu’ »à partir d’une tonne de biodéchets, on peut produire 250 kg de compost », selon Philippe Thauvin de l’Ademe.

Un bouleversement pour les élus

A la tête du réseau Compostplus quiréunit des collectivités depuis 2009, Alain Marois concède que « détourner la matière organique n’est pas une mince affaire ». Ce fervent partisan d’une économie circulaire (transformer les déchets en ressources) fait remarquer que « changer les habitudes est plus difficile que résoudre les problèmes techniques », pourtant nombreux, posée par le traitement de la matière organique.

La rentabilité des incinérateurs, qui suppose un certain volume de déchets, est un frein, tout comme les coûts associés à une collecte séparée supplémentaire.
« Cela n’est pas forcément plus cher, car on peut notamment réduire la fréquence du ramassage des ordures résiduelles », nuance Alain Marois, élu en Gironde.

Et pour les particuliers ?

Eric Mobo, adjoint au maire de Grnoble insiste sur le fait qu’« il faut bien communiquer en amont pour que les gens adhèrent vraiment au projet ».

– Une 3e poubelle est nécessaire à côté des recyclables (papier, verre, certains plastiques, aluminium) et des matériaux non recyclables.
– L’accompagnement (distribution de sacs ou de petits sceaux adaptés) et la prévention (lutte contre le gaspillage alimentaire, sensibilisation à la réduction des emballages, etc.) doivent faire partie d’une stratégie globale.
– Tout comme une fiscalité adaptée : 4,5 millions de Français dans 190 collectivités sont désormais soumis à une « tarification incitative ». Concrètement, la facture à régler pour les ordures résiduelles est calculée en fonction de leur poids.

Une approche qui, comme le souligne l’Ademe, fait ses preuves : « sur les territoires concernés, la production d’ordures ménagères résiduelles a fortement baissé et en parallèle la collecte des déchets recyclables a augmenté pour 80% des collectivités suivies ».