Catégories
Maux du quotidien Santé Sommeil

Comment optimiser notre sommeil ?

Sommeil

Un bon sommeil est essentiel pour mener un régime à bien. C’est un fait, on bouge moins et on grignote davantage lorsque l’on est fatigué. Le manque de sommeil peut alors induire un risque de surpoids, voire d’obésité. Le médecin nutritionniste Laurence Plumey nous livre ses conseils pour optimiser notre sommeil.

→ Dormez au moins 7 heures par nuit

Une récente étude américaine l’a encore démontré, les nuits de moins de 7 heures entraînent une plus forte consommation de boissons et d’aliments sucrés, ce qui induit alors un plus grand risque d’obésité.

Laurence Plumey nous conseille « d’aller dormir dès le premier bâillement, il n’y a pas de honte à aller se coucher à 22h30, sinon on risque de perdre 1h30 de sommeil en attendant le prochain cycle ».

Elle précise toutefois que « si on se réveille en forme après 5 heures de repos, c’est qu’on n’a pas besoin de beaucoup de sommeil ». Un critère d’ordre génétique qu’il est important de prendre en compte.

→ Exposez-vous le plus possible à la lumière naturelle en journée

Plus vous passez de temps dans des pièces peu éclairées en journée ou pratiquez des activités à la lumière artificielle, plus vous entamez votre capital de mélatonine, pourtant nécessaire au coucher pour une bonne récupération. La mélatonine est cette hormone propice à l’endormissement que l’on sécrète dès qu’il fait sombre.

Aussi, pour éviter la lumière délétère des écrans, vous pouvez télécharger F.lux, un logiciel gratuit qui jaunit la lumière et confère ainsi aux écrans une lumière plus douce.

→ Préférez la sieste à la grasse matinée

Pour ne pas casser le rythme de la semaine si durement acquis et entretenu chaque jour, évitez les grasses matinées du week-end autant que possible. D’autant que vous prenez également le risque de déséquilibrer votre rapport à la nourriture en vous levant à 12h.

Préférez les siestes de 20 minutes dans la journée.

→ Plus de caféine 6 heures avant de dormir

La caféine stimule le système nerveux, c’est bien connu. Elle va même jusqu’à altérer l’activité de deux neurotransmetteurs (mélatonine et adénosine) qui sont pourtant indispensables à l’induction du sommeil.

6 heures avant le coucher, évitez tout ce qui est : café, thé, yerba maté, boissons énergisantes, boissons gazeuses et chocolat.

→ Faites du sport

L’activité physique brûle non seulement des calories, mais favorise également le sommeil. Encore faut-il trouver le créneau horaire qui vous convient. Pour cause, le sport donne envie de dormir à certains, mais en énergisera d’autres.

→ Évitez le sucre et le gras pour le dîner

« En grande quantité, les lipides, de même que le sucre ralentissent la digestion et augmentent la température corporelle. Or, le sommeil profond est favorisé par l’abaissement de la température du corps. Sucre et gras, c’est vraiment perdre sur les deux tableaux, explique Laurence Plumey. On malmène son sommeil et on stocke des calories pendant la nuit. Troisième effet rebond, on n’a pas faim au petit déjeuner et on craque sur des produits gras et sucrés à 11 heures ».

→ Non, l’alcool n’aide pas à dormir…

… Il aide peut-être à s’endormir, mais ne favorise pas du tout le passage en phase de sommeil profond. Il entraînerait la sécrétion d’adrénaline (hormone du stress) et perturberait l’activité de deux neurotransmetteurs régulateurs du sommeil : le tryptophane et la sérotonine.

Catégories
Actualités Actualités Santé

Don de moelle osseuse : les hommes mobilisés

Homme qui va faire un don de sa moelle osseuse

L’Agence de la biomédecine appelle les hommes, de préférence de moins de 40 ans, à se mobiliser en faveur du don de moelle osseuse.

Pour cause, le fichier français ne recense que 35 % de donneurs masculins précise l’Agence.

Une campagne radio nationale a notamment été lancée, ainsi qu’une tournée de bus, dans 12 villes de la métropole. Le but est d’inciter les hommes à s’inscrire comme donneurs sur le site Internet www.dondemoelleosseuse.fr

Cette campagne vise deux objectifs, afin de guérir davantage de personnes atteintes de graves maladies du sang, comme la leucémie :

• Recruter des hommes de moins de 40 ans,
• Et « diversifier l’origine géographique » des nouveaux donneurs, précise l’agence sanitaire

En outre, les cellules (ou greffons) de moelle osseuse qui sont prélevés chez les hommes, et notamment chez ceux de moins de 40 ans, sont mieux tolérés par les malades, souligne l’agence. Cela s’explique par l’absence d’anticorps naturellement développés par les femmes pendant leur grossesse, ce qui complique la bonne tolérance de la greffe.

Toutefois, les femmes doivent continuer à participer au don car les médecins privilégient toujours le donneur le plus compatible avec le receveur.

Comme le précise le Docteur Evelyne Marry de l’Agence de la biomédecine, « La compatibilité étant très rare, chaque donneuse et chaque donneur compte ».

En outre, seul un français sur cinq, soit 18 %, sait que la probabilité de trouver un donneur compatible est très rare : 1 sur 1 million.

Les hommes croient également (6 hommes sur 10) que le prélèvement des cellules de la moelle osseuse est réalisé dans la colonne vertébrale, rapporte une étude TNS Sofres. Pourtant, il n’en est rien.

Une telle croyance bloque un tiers des hommes de 18-24 ans qui craignent que le don soit « douloureux et risqué ».

En réalité, un tel don est effectué par un prélèvement sanguin particulier, nommé cytaphérèse, et ce trois fois sur quatre. Seul 4 % des hommes connaît de mode de recueil.

Pour rappel, la moelle osseuse se situe dans les os et fabrique les cellules du sang. Il ne faut pas la confondre avec la moelle épinière qui est l’élément du système nerveux logé dans la colonne vertébrale.

Cette enquête a été menée par la TNS Sofres pour le compte de l’Agence de la biomédecine en décembre 2015, auprès d’un échantillon représentatif de 1 008 personnes âgées de 18 ans et plus.

Catégories
Actualités Actualités Santé

Modes alimentaires : des idées reçues battues en brèche par une étude

Aliments idées recues

Une étude publiée sur le site du Journal of the American College of Cardiology a passé au crible les différentes nouvelles modes alimentaires, et ce dans le but d’en finir avec la confusion qui règne quant au meilleur moyen de réduire les risques de contracter une maladie cardiaque.

Cette étude a été menée par Andrew Freeman, médecin et directeur de la prévention et du bien-être cardiovasculaire au sein du service de cardiologie de l’hôpital National Jewish Health de Denver, au Colorado aux Etats-Unis. Pour la réaliser, 25 enquêtes ont été examinées dans le but d’en dégager les grandes lignes concernant plusieurs tendances nutritionnelles actuelles.

Comme le révèle Andrew Freeman, « Il y a beaucoup de désinformation dans le domaine de la nutrition, notamment au sujet des gélules antioxydantes, du ‘juicing’ ou des régimes sans gluten ». Il ajoute qu’« il existe toutefois un certain nombre d’habitudes diététiques qui ont clairement démontré leur efficacité dans la réduction des risques de nombreuses maladies chroniques, notamment la maladie coronarienne ».

Ainsi, la méta-étude d’Andrew Freeman témoigne du « consensus de plus en plus large selon lequel un régime basé sur les légumes verts à feuilles, les céréales complètes, les légumineuses et les fruits apporte les meilleures améliorations sur le plan de la santé cardiaque ».

Focus sur les aliments tendances à consommer avec modération :

• Les œufs : riches en cholestérol, il faut limiter la quantité d’œufs consommés,
• Les noix et autres fruits à coque : très caloriques, comme les amandes, il est conseillé d’en manger 30 g par jour pas plus, pour améliorer la santé du cœur,
• Le gluten : aucune étude scientifique ne prouve que ne pas manger de gluten est meilleur pour la santé. Alors si l’on ne souffre ni d’allergie ni de maladie cœliaque, on continue d’en consommer.

Les autres aliments concernés sont :

Les huiles végétales

Selon l’étude, c’est l’huile d’olive vierge extra qui est la meilleure pour le cœur, même s’il faut faire attention à sa teneur en calories. On évite donc de consommer de l’huile de palme ou de noix de coco. Ces deux huiles sont en effet riches en gras saturés qui augmentent la cholestérolémie.

Les fruits rouges et les baies

Sources d’antioxydants, les baies ainsi que les fruits rouges sont meilleurs pour la santé que les compléments alimentaires. On en consomme trois fois par semaine pour réduire le risque de maladie cardiaque.

Le « juicing »

Avec cette nouvelle mode, les jus de fruits ou de légumes sont utilisés sans pulpe et sont donc plus caloriques. Il vaut mieux en effet consommer des fruits et légumes entiers. Cependant, si l’on souhaite vraiment boire leurs jus, il faut alors éviter d’y ajouter du miel, qui est très sucré et calorique.

Catégories
Actualités Actualités Santé

Santé : un site signale les effets indésirables des médicaments, tatouages et autres cosmétiques sur l’organisme

tatouage et effets indésirables

Lundi 13 mars 2017, le ministère de la Santé a officiellement lancé un nouveau site Internet, signalement-sante.gouv.fr, dédié aux effets indésirables des médicaments, cosmétiques ou tatouages sur la santé.

Ce portail a été créé pour « faciliter l’accès aux différents dispositifs de signalement existants », précise le ministère dans un communiqué. Prévu par la loi santé, il a été conçu à l’aide des professionnels de la santé, des autorités sanitaires mais aussi des usagers du système de soin.

Désormais, en quelques clics, chaque professionnel de santé ou particulier pourra signaler aux autorités « tout événement indésirable ou tout effet inhabituel ayant un impact négatif sur la santé ».

En outre, des dispositifs existent déjà pour signaler des effets indésirables liés aux actes de soins, aux médicaments ou encore, aux dispositifs médicaux. Avec ce nouveau site, ce sont toutes ces rubriques qui sont englobées aux côtés de nouvelles liées aux produits de tatouage, aux cosmétiques, aux produits de la vie courante, ainsi qu’aux compléments alimentaires ou à tous « les produits ou substances ayant un effet psychoactif ». Seules exceptions : le tabac et l’alcool.

Une précision est apportée par le site : les utilisateurs sont invités à se prononcer sur « les réactions anormales graves ou non ayant un impact sur la santé », et non sur l’efficacité des produits.

La ministre de la Santé Marisol Touraine a précisé qu’« En facilitant ces déclarations en ligne, ce portail contribue à l’amélioration de la qualité de la sécurité du système de santé français ».

Catégories
Boisson Recettes Smoothies

Recettes de smoothies aux plantes sauvages

Smoothie vert aux plantes

Gabriele Leonie Bräutigam, guide en plantes sauvages et conférencière allemande, a publié un ouvrage « Smoothies verts aux plantes sauvages ». Son idée ? Décupler les vertus santé des fruits et légumes en les associant aux vertus des plantes sauvages. Voici notre sélection de smoothies.

Cette spécialiste en phytothérapie et nutrition a publié un ouvrage très intéressant dans l’univers des boissons detox, anti-âge et énergisantes. « Il y a 23 % plus de chlorophylle, de minéraux et de vitamines dans les plantes sauvages que dans les légumes ou la salade, explique Gabriele Leonie Bräutigam. Dans les smoothies, les plantes développent toutes leurs propriétés qui sont très rapidement assimilables par l’organisme, surtout le matin. »

Voici une sélection de 5 plantes sauvages, associées à 5 recettes pour une parfaite remise en forme végétale.

I) L’égopode

• Elle est la plus riche en protéine végétale, en vitamine A, en fer, ainsi qu’en minéraux et en oligoéléments (magnésium, potassium et calcium).
• Elle a le goût de carotte et de persil, légèrement épicée.
• On la cultive en sol humide et ombragé et on la cueille d’avril à octobre.

Petit plus : Ses fleurs et ses fruits agrémentent joliment nos salades.

Recette anti-gueule de bois (500 ml)

— 1 poignée d’égopode,
— 5 feuilles de menthe,
— 2 bananes,
— 0,25 l d’eau
— 3 à 4 glaçons.

Mixez le tout 30 secondes dans un blender, 2 min avec un mixeur classique.

II) Le galinsoja

• Originaire de Colombie et importée en Europe, cette plante contient beaucoup de fer.
• Véritable alliée du système digestif, ses vertus atténuent les maux d’estomac, apaisent les intestins et le foie.
• On la cultive dans des sols argileux et riches d’octobre à avril. On en trouve d’ailleurs souvent à profusion dans les jardins.
• On utilise la tige pour les smoothies.

Recette pour faire le plein de fer (600 ml)

— 1 poignée de galinsoga, 1/2 melon,
— 1 poignée de blettes (environ 4 feuilles avec leur tige),
— 0,2 l d’eau,
— 1 poignée de glace pilée.

Lavez et enlevez les feuilles des branches de galinsoga, tout comme les parties dures des feuilles de blettes. Coupez-les en gros morceaux.
Épluchez le melon et coupez-le en gros morceaux.
Mixez 30 secondes avec un blender puissant avec l’eau et la glace ou 2 min sans les pépins de melon avec un mixeur de cuisine standard.

III) La pâquerette

• Elle stimule le métabolisme et libère les muqueuses. On peut même dire qu’elle est l’ennemie du rhume.
• Elle a un goût de mâche et de camomille.
• Elle fleurit toute l’année, on la trouve dans tous les jardins, les prairies, les lacs…
• On mange les fleurs et les feuilles.

Recette pour repousser l’hiver (500 ml)

— 2 poignées de cresson de fontaine, d’égopode, de plantago lancéolé et de pâquerettes,
— 1 pomme,
— 1/2 pamplemousse,
— 1/4 de laitue lollo-biona,
— 0,1 l d’eau,
— 1 poignée de glace pilée.

Mixez le tout 30 secondes dans un blender, 2 min avec un mixeur classique.

IV) L’armoise

• Elle réchauffe, tonifie et renforce l’organisme.
• On cueille ses feuilles en mai, en bordure de chemins ou de prés.
• Attention, elle est contre-indiquée pour les femmes enceintes.

Recette pour doper ses défenses immunitaires (500 ml)

— 1 grappe de fleurs d’armoise de 10 cm + 2 à 3 feuilles,
— 15 baies d’aronia
— 1 banane,
— 1 poire,
— 1 poignée de laitue,
— 0,25 l d’eau
— 1 poignée de glace pilée.

Lavez les feuilles d’armoise, mais pas les fleurs.
Lavez laitue et baies d’aronia.
Enfin, mixez le tout 30 secondes dans un blender, ou 2 min avec un mixeur classique.

V) La luzerne

• La luzerne ou « Alfafa » de son nom arabe est riche en protéines et vitamine K, cette plante agit sur la régénération de nos cellules et de notre système cardiovasculaire.
• On utilise ses feuilles et ses fleurs violettes qui ont un goût de petit pois.
• On la cueille de mai à septembre.

Recette pour régénérer l’organisme (400 ml)

— 1 poignée de luzerne,
— 1 orange,
— 1/2 melon,
— 2 à 3 feuilles de laitue lollo-biona,
— de salade feuille de chêne ou de laitue romaine,
— 0,1 l d’eau
— 1 poignée de glace pilée.

Lavez et mixez le tout 30 secondes dans un blender, 2 min avec un mixeur classique.

Recommandations :

==> Ne consommez jamais de plantes non vérifiées par un expert.
==> Ne touchez pas aux fleurs blanches, vous risqueriez de les confondre avec la cigüe, une plante très toxique.
==> Vous pouvez conserver des plantes dans un sac de congélation au frigo avec un tissu humide pendant 5 jours.
==> Enfin, vous pouvez toujours congeler vos plantes au printemps pour les consommer en hiver.

« Smoothies verts aux plantes sauvages » de Gabriele Leonie Bräutigam, éditions Medicis, 19,90 €

Catégories
Actualités Actualités Santé

Des avancées pour diagnostiquer les formes les plus rares de cancer chez l’enfant

Enfant qui a un cancer

Bien que le cancer demeure une maladie rare chez l’enfant, elle est la première cause de décès après les accidents. Parmi les formes les plus courantes qui touchent cette population, l’on dénombre les leucémies, les lymphomes, les tumeurs cérébrales et embryonnaires (néphroblastome, neuroblastome). Focus sur les dernières avancées en matière de diagnostics.

Pour rappel, les tumeurs malignes détectées chez les enfants ne sont pas de la même nature que celles des adultes. Surtout, elles ne se traitent pas de la même façon.

Pourtant, peu de recherches sont effectuées autour de cette maladie qui touche pourtant 1 800 enfants et 700 jeunes de 15 à 19 ans chaque année en France. 500 en meurent chaque année.

Affiner le diagnostic grâce à des tests moléculaires

A l’heure actuelle, il existe trois principaux traitements en fonction de la nature du cancer : chirurgie, chimiothérapie et radiothérapie. Ces techniques permettent de guérir 75 à 80 % des cas, et ce dans les pays à revenu élevé. Toutefois, ces traitements peuvent entraîner des séquelles et autres effets secondaires, pouvant interférer sur l’avenir des jeunes patients, notamment sur leur fertilité.

Selon Gaëlle Pierron, la responsable adjointe de l’unité de génétique somatique de l’institut Curie, « Si les cellules cancéreuses prolifèrent dans l’organisme, c’est que les systèmes de détection ou de destruction ne les ont pas repérés comme étant anormales. C’est encore plus vrai chez l’enfant : les cellules cancéreuses qui se multiplient très rapidement ressemblent fort à leurs cellules normales, en pleine croissance ».

Le principal défi que la médecine rencontre actuellement est de mettre au point des diagnostics efficaces à spectre large.

Une piste s’ouvre vers le diagnostic moléculaire. Grâce à lui, les médecins seraient capables d’identifier une tumeur avant l’âge d’un an. Les tests moléculaires innovants, qui reposent sur un séquençage et une analyse du génome, visent à identifier d’éventuelles mutations génétiques dans les tumeurs des enfants.

La prise de sang comme diagnostic : la solution ?

Selon les chercheurs en cancérologie, des fragments de l’ADN d’une tumeur peuvent se retrouver dans la circulation sanguine, et ce dès son apparition. Le cancer peut alors être identifié grâce à son ADN tumoral circulant, et ce à partir d’une simple prise de sang.

Une étude française vient d’être lancée sur le sujet, afin d’établir la faisabilité d’un diagnostic moléculaire chez des enfants atteints de tumeurs rénales à partir de ces « biopsies sanguines ».

Ces nouveaux outils devraient engendrer des essais cliniques pour tester d’autres traitements qui ont fait leurs preuves dans d’autres cancers présentant des anomalies moléculaires similaires.

Catégories
Cancer Maladies et symptômes Santé

La rhubarbe, nouvelle arme anti-cancer

La rhubarbe aliment anti-cancer

Bonne nouvelle pour les gourmands, un nouvel aliment vient s’associer à la lutte contre le cancer : la rhubarbe. Les résultats d’une étude américano-chinoise sont édifiants : l’un de ses pigments serait capable de stopper la croissance des cellules tumorales !

Les chercheurs ont mis au point une formule concentrée à partir du pigments de la rhubarbe, appelé physcion ou pariétine – qui donne cette couleur rouge caractéristique – pour la confronter aux cellules leucémiques. Résultat ? En 48 heures, 50 % des cellules ont disparu !

Ils ont ensuite utilisé une autre forme de physcion sur des cellules cancéreuses humaines injectées dans des souris. On observe alors une baisse de la croissance de ces mêmes cellules.

Concrètement, ce pigment bloque la protéine 6PGD, qui elle-même participe activement à la croissance et la prolifération des cellules tumorales dans un processus appelé « Pentose Phosphate Pathway » (PPP).

Des résultats très encourageants pour ce travail de longue haleine, puisque près de 2 000 composés chimiques ont été testés pour mesurer un impact éventuel sur la protéine 6PGD, sans pour autant détériorer les autres cellules. De nouvelles études doivent néanmoins être menées pour vérifier toutes les conditions de son efficacité et de sa sécurité dans l’organisme humain.

Les résultats de cette étude réalisée par les chercheurs de l’Université d’Emory à Atlanta (États-Unis), d’instituts de recherche américains et de la Peking University de Beijing (Chine), ont été publiés dans la revue Nature Cell Biology le 19 octobre dernier. Affaire à suivre.

Le saviez-vous ? De précédentes recherches avaient déjà mis en évidence la présence de polyphénols, ces substances chimiques aux propriétés anti-cancer présentes dans les fruits et légumes rouges, comme la rhubarbe.

Catégories
Actualités Actualités Santé

Des chiens capables de renifler des cancers : efficaces à 100 % sur six mois de tests

Chiens et dépistage de cancer

Six mois de tests ont suffi à révéler une « efficacité à 100 % » du protocole Kdog, qui vise à mettre au point une détection précoce des tumeurs cancéreuses grâce au seul odorat d’un chien, a renseigné mercredi 1er mars 2017 à l’AFP, l’Institut Curie qui porte ce projet.

Thor et Nikios, les deux malinois acquis par l’Institut afin d’être formés à la détection précoce du cancer du sein, ont bien rempli leur mission, après six mois d’entraînement sur le site de Magnac-Laval (87). Si bien que l’Institut Curie a déclaré un « résultat positif à 100 % » de cette phase-test menée sur une cohorte de 130 femmes volontaires.

Les chiens sont dressés à « repérer les composés odorants » permettant de détecter un cancer sur une lingette imprégnée de transpiration ou de tissus prélevés sur un sujet.

Une future étude de plus grande ampleur

Porté par une équipe pluridisciplinaire, associant des experts cynophiles avec l’institut de recherche, un financement participatif a permis de rendre possible cette première étape du projet Kdog. Les résultats « très positifs » des six premiers mois confirment donc la pertinence d’une « étude clinique » qui pourra, cette fois, entrer dans le cadre d’un financement en partie porté par le programme hospitalier de recherche clinique. « Une demande est sur le point d’être déposée en ce sens », a indiqué l’Institut Curie.

Cette étude clinique, qui associera quatre chiens, se déroulera sur une période de trois ans (entre 2018 et 2021) et s’appuiera sur une sélection de 1 000 femmes. D’après l’institut de recherche, « Il s’agit de prendre en compte un échantillon plus important pour valider la sensibilité du projet Kdog ».

Deux nouveaux chiens de race différente et conduits par un autre dresseur rejoindront les deux malinois pionniers du projet Kdog, afin « de démontrer également que le protocole Kdog est indépendant de la race du chien renifleur et de son maître », a expliqué Aurélie Thuleau, ingénieure en biochimie, impliquée dans ce projet Kdog, mené par ailleurs sous la houlette de la chercheuse Isabelle Fromantin.

De l’espoir pour la recherche

L’Institut Curie espère à terme « étendre ce processus dans les pays en voie de développement (…) où les outils de diagnostic peuvent faire défaut », car ce dispositif est « simple », mais surtout « non-invasif et peu coûteux ».

Le chien possède un flair très développé lui permettant de détecter des cancers à des stades précoces. Ce dépistage précoce permettra, entre autres, « un meilleur diagnostic, un choix plus important des traitements et une plus grande chance de guérison », a estimé Aurélie Thuleau.

A l’origine du projet, « il s’agissait de se concentrer sur la nécessité de simplifier le diagnostic du cancer du sein », mais devant les excellents résultats obtenus à l’issu de ces six derniers mois, « l’équipe de travail projette sur le long terme d’étendre cette méthode de dépistage à tous les types de cancer, notamment le cancer de l’ovaire ».

Catégories
Actualités Actualités Santé

De plus en plus d’adeptes des médecines douces en France

Hypnose

Selon le baromètre Pages Jaunes Santé 2016, les Français sont de plus en plus friands des médecines douces dites alternatives. Depuis 2013, les recherches de professionnels, à l’image des magnétiseurs, des sophrologues et des hypnothérapeuthes ont bondi de 155 %. En outre, l’intérêt des Français pour la santé est croissant avec 18 % de recherches en plus.

Au total, ils ont été 12 millions à effectuer une recherche de ce type de praticiens durant l’année 2015.

Dans ces requêtes, l’on observe que les Français recherchent :

• La sophrologie, soit 970 000 recherches,
• L’hypnose, soit 358 000 recherches,
• Le magnétisme, soit 355 000 recherches.

Côté classement, depuis 2013, les demandes ont :

• Triplé et quadruplé pour la naturopathie et l’hypnothérapie,
• L’étiopathie et la kinésiologie atteignent la cinquième et sixième place.

En matière de professionnels de santé, les plus demandés par les Français sont :

• Les médecins généralistes, soit 39 millions de recherches,
• Les chirurgiens-dentistes, soit 25 millions de recherches,
• Les kinésithérapeutes, soit 16 millions de recherches,
• Les ophtalmologistes, soit 14 millions de recherches,
• Et les dermatologues, soit 11 millions de recherches.

Par rapport à 2014, certaines requêtes ont explosé :

• + 261 % pour les psychothérapeutes,
• + 81 % pour les oncologues,
• Et + 80 % pour les hypnothérapeutes.

Les recherches ont aussi été classées par géographie. Ainsi, les sexologues sont les plus demandés à Bordeaux. Paris n’arrive qu’à la 6e position en la matière, mais est la première sur les recherches de conseillers conjugaux et de pédiatres.

En 2015, ce sont 7 millions de rendez-vous avec des spécialistes qui ont été pris via PagesJaunes. Les Nantais, les Lyonnais et les Parisiens arrivent en tête du classement.

Pour terminer, les recherches de santé sont effectuées pour 36 % d’entre elles sur un mobile, ce qui équivaut à 104 millions de requêtes.

Méthodologie : le périmètre de recherche du baromètre santé 2016 porte sur 289 millions de recherches dans le secteur de la santé réalisés sur pagesjaunes.fr en 2015, que ce soit à partir d’un fixe, d’un mobile ou d’une tablette, pour la France métropolitaine. Les progressions par spécialité ont été calculées par rapport aux données PagesJaunes de 2014.

Catégories
Actualités Actualités Santé

Une vingtaine de mesures prises pour « faire reculer » les violences infantiles

Enfant victime de violence

Mieux repérer la maltraitance, surtout lorsqu’elle est « peu visible », pour améliorer sa prise en charge : voilà le plan de lutte contre les violences faites aux enfants, lancé par la ministre des Familles, qui comptera une vingtaine de mesures.

Le « premier plan interministériel de mobilisation et de lutte contre les violences faites aux enfants », est prévu sur trois ans (2017-2019) et a été lancé le 1er mars 2017. Il aura quatre objectifs : quantifier et comprendre les violences, sensibiliser et prévenir, former les professionnels et accompagner les victimes.

Lors d’une conférence de presse, la ministre a déclaré que l’« on est ému par les drames, incontestablement trop nombreux, mais ce n’est pas la plus grande masse des violences faites aux enfants. Le vrai sujet, c’est le quotidien de milliers d’enfants qui en sont victimes, qu’on ne décèle pas, ou qu’on tait car on ne sait pas à qui le dire ».

Depuis le 1er mars 2017, une campagne nationale a été lancée, avec des affiches et des vidéos ayant comme slogan : « Enfants en danger : dans le doute, agissez ! ». Son but est de faire connaître le 119 (Allo enfance en danger) et « d’alerter la société sur le fait que l’immense majorité des violences sont commises dans le cadre familial », a poursuivi la ministre.

Un phénomène mal connu en France

Chaque année, le 119 signale 47 000 cas de maltraitance d’enfants, mais les statistiques officielles manquent. Les plus vulnérables restent les nourrissons : « il y a un nombre de cas non négligeable de crimes qui passent inaperçus, mis au compte de la mort inexpliquée », a dit Mme Rossignol, appelant les médecins à « être suspicieux ».

La prévention du syndrome du « bébé secoué » est également intégrée au plan, grâce à une actualisation de ce thème dans le carnet de santé et la distribution du guide « Jeunes parents », envoyé par les CAF au 5e mois de grossesse. Pour les médecins, qui ne font que 5 % des signalements d’enfants, selon la ministre, un « référent maltraitance » sera désigné dans chaque hôpital, une des mesures phares de ce plan.

Le reste des mesures prises entend également prôner une « éducation non violente », briser le tabou de l’inceste, éloigner les enfants de la pornographie ou revoir les formations des magistrats, travailleurs sociaux, personnels de la petite enfance et médecins.

À deux mois de la fin du quinquennat justement, Mme Rossignol a déclaré que ce plan devait « inciter (ses) successeurs à inscrire ce combat dans la durée en le complétant par d’autres plans comme on l’a fait pour les violences faites aux femmes ».